Attentat avorté aux bonbonnes de gaz en 2017 à Paris: trois personnes renvoyées aux assises #
Un procès aux assises a été ordonné contre trois hommes, dont deux fichés pour radicalisation islamiste, accusés d'avoir pris part à une tentative d'attentat aux bonbonnes de gaz à l'automne 2017 à Paris, a-t-on appris samedi de source judiciaire, confirmant une information du Parisien.
Dans la nuit 29 au 30 septembre 2017, un habitant d'un immeuble du XVIe arrondissement avait donné l'alerte après avoir découvert au rez-de chaussée, entre 3h et 4h du matin, quatre bonbonnes de gaz surmontées d'un dispositif de mise à feu électrique par téléphone, autour desquelles avait été versée beaucoup d'essence.
Pour une raison inconnue, trois appels n'avaient pas réussi à déclencher le dispositif.
Deux jours après, trois suspects avaient été interpellés avant d'être mis en examen et écroués: Amine A., Sami B. et Aymen B.
Dans une ordonnance récente, le juge d'instruction chargé du dossier a décidé de renvoyer aux assises deux des suspects pour "tentative d'assassinat" et "tentative de destruction par moyen dangereux pour les personnes" en relation avec une entreprise terroriste, et un troisième pour "complicité" de ces deux infractions, selon la source judiciaire.
Les trois sont également renvoyés aux assises pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".
Selon une source proche du dossier, les deux premiers renvoyés notamment pour "tentative d'assassinat" sont Sami B. et Aymen B., le troisième pour "complicité" est Amine A.
Deux ont interjeté appel de l'ordonnance de renvoi, selon la source judiciaire.
Une quatrième personne est également renvoyée en procès, pour un vol connexe à l'affaire.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) avait requis début novembre que les trois principaux accusés soient tous jugés pour "tentative d'assassinat".
Avocate de Sami B., Me Daphne Pugliese a indiqué à l'AFP qu'elle ferait appel de cette ordonnance car son client "a toujours soutenu être parfaitement innocent des faits qui lui sont reprochés".
Me Dylan Slama, avocat d'Amine A., a également annoncé faire appel. "Les charges ne sont pas fondées et ne prennent pas en compte son parcours complexe et le fait que les services français ont voulu à un moment se servir de lui avant de le lâcher", a-t-il ajouté.
Pourquoi cet immeuble d'une petite rue dans ce quartier aisé de la capitale a-t-il été visé ? "C'est la grande interrogation qui reste dans le dossier", soulignait une source proche après trois ans d'enquête.
Le mode opératoire, et l'ADN d'Aymen B. relevé sur place, avaient mis les enquêteurs sur la piste du trio.
Cet homme de 31 ans né à Paris était fiché S depuis juillet 2016 "en raison d'un prosélytisme pro-Daech" (acronyme arabe de l'organisation Etat islamique), avait déclaré à l'époque le procureur François Molins.
Il était en contact avec Amine A., 32 ans, également fiché S. Ce natif des Ulis (Essonne) était connu pour avoir été en garde à vue en 2013 dans le dossier Forsane Alizza, groupuscule islamiste radical dissous en 2012 par les autorités.
Sami B., le cousin de 30 ans d'Aymen B., avait été arrêté en raison de leurs nombreux contacts téléphoniques et de matériel retrouvé à son domicile pouvant correspondre au dispositif.
Cette attaque avortée avait eu lieu deux jours avant un attentat mortel au couteau devant la gare de Marseille.
Me Pascal Garbarini, avocat de l'habitant qui avait donné l'alerte, "un homme ordinaire qui a réalisé un acte héroïque", a indiqué à l'AFP que son client "(attendait) le procès avec impatience ! Une seule question aux accusés l'intéresse: Pourquoi ? Nous la poserons avec force et détermination."
gd/dlm
Attentat avorté aux bonbonnes de gaz en 2017 à Paris: trois personnes renvoyées aux assises #
Un procès aux assises a été ordonné contre trois hommes, dont deux fichés pour radicalisation islamiste, accusés d'avoir pris part à une tentative d'attentat aux bonbonnes de gaz à l'automne 2017 à Paris, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Dans la nuit du 29 au 30 septembre 2017, un habitant d'un immeuble du sud de Paris avait donné l'alerte après avoir découvert au rez-de chaussée quatre bonbonnes de gaz surmontées d'un dispositif de mise à feu électrique par téléphone, autour desquelles avait été versée beaucoup d'essence.
Pour une raison inconnue, trois appels n'avaient pas réussi à déclencher le dispositif.
Deux jours plus tard, trois suspects avaient été interpellés avant d'être mis en examen et écroués: Amine A., Sami B. et Aymen B.
Pourquoi cet immeuble d'une petite rue dans ce quartier aisé de la capitale a-t-il été visé ? "C'est la grande interrogation qui reste dans le dossier", soulignait une source proche après trois ans d'enquête.
Dans une ordonnance récente, le juge d'instruction chargé du dossier a décidé de renvoyer aux assises deux des suspects pour "tentative d'assassinat" et "tentative de destruction par moyen dangereux pour les personnes" en relation avec une entreprise terroriste, et un troisième pour "complicité" de ces deux infractions, selon la source judiciaire.
Les trois hommes sont également renvoyés aux assises pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".
Deux ont interjeté appel de l'ordonnance de renvoi, selon la source judiciaire.
Une quatrième personne est également renvoyée en procès, pour un vol connexe à l'affaire.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) avait requis début novembre que les trois principaux accusés soient tous jugés pour "tentative d'assassinat".
Le mode opératoire, et l'ADN d'Aymen B. relevé sur place, avaient mis les enquêteurs sur la piste du trio.
Cet homme de 31 ans né à Paris était fiché depuis juillet 2016 "en raison d'un prosélytisme pro-Daech" (acronyme arabe de l'organisation Etat islamique), avait déclaré à l'époque le procureur François Molins.
Il était en contact avec Amine A., 32 ans, également fiché et connu pour avoir été en garde à vue en 2013 dans le dossier Forsane Alizza, groupuscule islamiste radical dissous en 2012 par les autorités.
Sami B., le cousin de 30 ans d'Aymen B., avait été arrêté en raison de leurs nombreux contacts téléphoniques et de matériel retrouvé à son domicile pouvant correspondre au dispositif.
gd/blb
Attentat avorté aux bonbonnes de gaz en 2017 à Paris: trois personnes renvoyées aux assises #
Un procès aux assises a été ordonné contre trois hommes, dont deux fichés pour radicalisation islamiste, accusés d'avoir pris part à une tentative d'attentat aux bonbonnes de gaz à l'automne 2017 à Paris, a-t-on appris samedi de source judiciaire, confirmant une information du Parisien.
Dans la nuit 29 au 30 septembre 2017, un habitant d'un immeuble du XVIe arrondissement avait donné l'alerte après avoir découvert au rez-de chaussée, entre 3h et 4h du matin, quatre bonbonnes de gaz surmontées d'un dispositif de mise à feu électrique par téléphone, autour desquelles avait été versée beaucoup d'essence.
Pour une raison inconnue, trois appels n'avaient pas réussi à déclencher le dispositif.
Deux jours après, trois suspects avaient été interpellés avant d'être mis en examen et écroués: Amine A., Sami B. et Aymen B.
Dans une ordonnance récente, le juge d'instruction chargé du dossier a décidé de renvoyer aux assises deux des suspects pour "tentative d'assassinat" et "tentative de destruction par moyen dangereux pour les personnes" en relation avec une entreprise terroriste, et un troisième pour "complicité" de ces deux infractions, selon la source judiciaire.
Les trois sont également renvoyés aux assises pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".
Selon une source proche du dossier, les deux premiers renvoyés notamment pour "tentative d'assassinat" sont Sami B. et Aymen B., le troisième pour "complicité" est Amine A.
Deux ont interjeté appel de l'ordonnance de renvoi, selon la source judiciaire.
Une quatrième personne est également renvoyée en procès, pour un vol connexe à l'affaire.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) avait requis début novembre que les trois principaux accusés soient tous jugés pour "tentative d'assassinat".
Avocate de Sami B., Me Daphne Pugliese a indiqué à l'AFP qu'elle ferait appel de cette ordonnance car son client "a toujours soutenu être parfaitement innocent des faits qui lui sont reprochés".
Pourquoi cet immeuble d'une petite rue dans ce quartier aisé de la capitale a-t-il été visé ? "C'est la grande interrogation qui reste dans le dossier", soulignait une source proche après trois ans d'enquête.
Le mode opératoire, et l'ADN d'Aymen B. relevé sur place, avaient mis les enquêteurs sur la piste du trio.
Cet homme de 31 ans né à Paris était fiché S depuis juillet 2016 "en raison d'un prosélytisme pro-Daech" (acronyme arabe de l'organisation Etat islamique), avait déclaré à l'époque le procureur François Molins.
Il était en contact avec Amine A., 32 ans, également fiché S. Ce natif des Ulis (Essonne) était connu pour avoir été en garde à vue en 2013 dans le dossier Forsane Alizza, groupuscule islamiste radical dissous en 2012 par les autorités.
D'après Le Parisien, il avait un temps été engagé dans "un processus de recrutement pour devenir un indicateur du renseignement intérieur".
Sami B., le cousin de 30 ans d'Aymen B., avait été arrêté en raison de leurs nombreux contacts téléphoniques et de matériel retrouvé à son domicile pouvant correspondre au dispositif.
Cette attaque avortée avait eu lieu deux jours avant un attentat mortel au couteau devant la gare de Marseille.
Me Pascal Garbarini, avocat de l'habitant qui avait donné l'alerte, "un homme ordinaire qui a réalisé un acte héroïque", a indiqué à l'AFP que son client "(attendait) le procès avec impatience ! Une seule question aux accusés l'intéresse: Pourquoi ? Nous la poserons avec force et détermination."
gd/nm
Attentat avorté aux bonbonnes de gaz en 2017 à Paris: trois personnes renvoyées aux assises #
Un procès aux assises a été ordonné contre trois hommes, dont deux fichés pour radicalisation islamiste, accusés d'avoir pris part à une tentative d'attentat aux bonbonnes de gaz à l'automne 2017 à Paris, a-t-on appris samedi de source judiciaire, confirmant une information du Parisien.
Dans la nuit 29 au 30 septembre 2017, un habitant d'un immeuble du XVIe arrondissement avait donné l'alerte après avoir découvert au rez-de chaussée, entre 3h et 4h du matin, quatre bonbonnes de gaz surmontées d'un dispositif de mise à feu électrique par téléphone, autour desquelles avait été versée beaucoup d'essence.
Pour une raison inconnue, trois appels n'avaient pas réussi à déclencher le dispositif.
Deux jours après, trois suspects avaient été interpellés avant d'être mis en examen et écroués: Amine A., Sami B. et Aymen B.
Dans une ordonnance récente, le juge d'instruction chargé du dossier a décidé de renvoyer aux assises deux des suspects pour "tentative d'assassinat" et "tentative de destruction par moyen dangereux pour les personnes" en relation avec une entreprise terroriste, et un troisième pour "complicité" de ces deux infractions, selon la source judiciaire.
Les trois sont également renvoyés aux assises pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".
Selon une source proche du dossier, les deux premiers renvoyés notamment pour "tentative d'assassinat" sont Sami B. et Aymen B., le troisième pour "complicité" est Amine A.
Deux ont interjeté appel de l'ordonnance de renvoi, selon la source judiciaire.
Une quatrième personne est également renvoyée en procès, pour un vol connexe à l'affaire.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) avait requis début novembre que les trois principaux accusés soient tous jugés pour "tentative d'assassinat".
Avocate de Sami B., Me Daphne Pugliese a indiqué à l'AFP qu'elle ferait appel de cette ordonnance car son client "a toujours soutenu être parfaitement innocent des faits qui lui sont reprochés".
Pourquoi cet immeuble d'une petite rue dans ce quartier aisé de la capitale a-t-il été visé ? "C'est la grande interrogation qui reste dans le dossier", soulignait une source proche après trois ans d'enquête.
Me Pascal Garbarini, avocat de l'habitant qui avait donné l'alerte, "un homme ordinaire qui a réalisé un acte héroïque", a indiqué à l'AFP que son client "(attendait) le procès avec impatience ! Une seule question aux accusés l'intéresse: Pourquoi ? Nous la poserons avec force et détermination."
gd/nk/dlm
Procès de trois jihadistes confondus par un agent infiltré de la DGSI #
Trois hommes soupçonnés d'avoir voulu commettre un attentat dans la région parisienne en décembre 2016 doivent comparaître à partir de lundi devant la cour d'assises spéciale de Paris après avoir été confondus grâce à un agent infiltré du renseignement intérieur.
Infiltré au coeur des réseaux du groupe État islamique (EI), ce "cyber-patrouilleur" de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a permis l'arrestation des accusés --âgés de 41 ans pour d'eux d'entre eux et de 30 ans pour le troisième-- et, peut-être, empêché de nouveaux attentats.
Cet agent, dont le nom de code est "Ulysse", témoignera par visio-conférence et le visage caché durant ce procès pour association de malfaiteurs en vue de la préparation "d'actes de terrorisme", qui doit durer jusqu'au 19 février.
Permise depuis 2007 dans les enquêtes qui ont trait à la traite humaine et à la pédopornographie, la cyberinfiltration a été étendue en 2011 aux jeux d'argent et en 2014 à la lutte contre la criminalité organisée, dont les procédures liées au terrorisme.
Tout commence en mars 2016. La DGSI apprend par une source anonyme que l'EI souhaite se procurer des armes pour "une action violente" sur le sol français. "On veut 4 kalash avec chaque kalash 4 chargeurs et des munitions", demande dans un message sur la messagerie Telegram un "émir" de l'EI utilisant le pseudonyme "Sayyaf". C'est à ce moment qu'"Ulysse" entre en scène. Dissimulé sous l'identité du destinataire du message posté par l'émir, "Ulysse" indique à "Sayyaf" qu'il peut trouver un fournisseur d'armes.
"Sayyaf", qui cache en fait l'identité de Salah-Eddine Gourmat, un Français parti faire le jihad en Syrie en mars 2014, tombe dans le panneau.
Il faut dire qu'"Ulysse" a particulièrement soigné sa "légende", se faisant passer pour un petit trafiquant capable de trouver un peu de tout, y compris des armes. Mais pour les armes, il faut de l'argent, explique "Ulysse" à "Sayyaf". Trois mois après leurs premiers échanges, "Sayyaf" annonce à "Ulysse" qu'il trouvera 13.300 euros dans un paquet déposé dans la fente d'une tombe du cimetière de Montparnasse.
Malgré la surveillance mise en place, la police ne parviendra pas à identifier la personne qui a déposé cette somme dans le cimetière. Mais tout n'est pas perdu. Il reste l'appât des armes. Le SIAT (service interministériel d'assistance technique), seul habilité à mener les dangereuses opérations d'infiltration physique, cache les armes --quatre kalachnikovs démilitarisées-- soi-disant achetées avec l'argent trouvé au cimetière et leurs munitions dans la forêt de Montmorency (Val-d'Oise). "Ulysse" fournit les coordonnées GPS de la cache à "Sayyaf".
Désormais, il n'y a plus qu'à attendre et interpeller ceux qui viendront récupérer les armes. Mais l'attente s'éternise... jusqu'en novembre 2016.
En Syrie, un certain "Abou Ali" (en fait, Lakdhar Sebouai, un Français parti en Syrie en décembre 2013), contacte des personnes susceptibles de commettre des attentats en France. La police identifie et interpelle deux personnes à Strasbourg, Yassine Bousseria et Hicham Makran, et une troisième à Marseille, Hicham El Hanafi.
Sur une clé USB cryptée retrouvée chez Yassine Bousseria, on trouve les coordonnées GPS de la cache d'armes transmises par "Ulysse". En exploitant le téléphone portable d'El Hanafi, la police se rend compte que l'homme s'est rendu à Montmorency tout près de l'endroit où la police avait caché les armes.
Au cours de sa garde à vue, Hicham Makran indiquera que leur commanditaire en Syrie leur avait demandé "de passer à l'action" et désigné comme cibles potentielles le siège de la DGSI, des militaires, les Champs Élysées ou encore le 36 Quai des Orfèvres. Il leur avait également fourni la localisation de la cache d'armes d''"Ulysse".
Selon l'accusation, "il n'y a aucun doute sur la finalité de l'opération qui consistait à commettre un massacre dans un ou plusieurs lieux symboliques de Paris". Une allégation vivement contestée par la défense des trois accusés.
aje/jt/dlm
Après une prise d'otages, les malfrats repartent avec 20 à 30 kilos d'or #
Entre 20 et 30 kilos d'or: c'est le butin dérobé par des malfaiteurs, jeudi matin dans l'agglomération lyonnaise, après avoir contraint le patron d'une entreprise spécialisée à vider ses coffres pour obtenir la libération de son fils pris en otage, selon le parquet.
Au cours actuel du métal jaune, le montant du butin se situe entre 980.000 et 1,4 million d'euros. Vers 4h00 du matin, cinq individus armés et cagoulés ont fait irruption à Bessenay (Rhône) au domicile du responsable d'une société spécialisée dans le reconditionnement d'or.
Là, "le chef d'entreprise, son fils et la petite amie de celui-ci étaient violentés par les malfaiteurs", puis séparés, ces derniers exigeant du père de famille qu'il leur remette de l'or afin de libérer les deux autres, pris en otages.
L'entrepreneur se rendait alors à son entreprise située à Limonest, aux portes de Lyon, afin de récupérer "entre 20 et 30 kilos d'or" selon le parquet, tandis que le fils et sa petite amie étaient retenus dans une fourgonnette stationnée sur le parking d'un fast-food, selon le quotidien régional Le Dauphiné Libéré.
Le père recevait alors pour ordre des malfaiteurs de rejoindre un nouveau lieu pour remettre l'or à des complices, qui prenaient la fuite à l'issue. Selon le quotidien régional Le Progrès, ce rendez-vous a été fixé sur la commune de Vaulx-en-Velin, en banlieue est de Lyon.
Le fils du gérant et sa petite amie, âgés d'une vingtaine d'années, ont été retrouvés un peu plus tard, ligotés et bâillonnés, sur le parking d'un restaurant du Parc de Miribel-Jonage au nord-ouest de la ville.
Les malfrats sont activement recherchés depuis. Une enquête a été ouverte par le parquet et confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Lyon, des chefs d'enlèvement et séquestration en bande organisée, en vue de faciliter la commission d'un crime, et association de malfaiteurs.
Selon Le Progrès, l'entreprise visée a déjà fait l'objet d'attaques en 2009 et 2011. Selon le Dauphiné Libéré, le mode opératoire de jeudi rappelle celui d'une prise d'otages intervenue en mars 2018 dans le nord-Isère, aux dépens d'une famille dont la mère travaillait dans une entreprise spécialisée dans la récupération de métaux précieux à Saint-Quentin-Fallavier.
Plusieurs braquages de fourgons transportant des métaux précieux ont également eu lieu ces dernières années dans l'agglomération lyonnaise, qui compte un nombre important d'ateliers de bijouterie.
ppy/mb/ide
Après une prise d'otages, les malfrats repartent avec 20 à 30 kilos d'or #
Entre 20 et 30 kilos d'or: c'est le butin dérobé par des malfaiteurs, jeudi matin dans l'agglomération lyonnaise, après avoir contraint le patron d'une entreprise spécialisée à vider ses coffres pour obtenir la libération de son fils pris en otage, selon le parquet.
Au cours actuel de l'or, le montant du butin se situe entre 980.000 et 1,4 million d'euros. Vers 4h00 du matin, cinq individus armés et cagoulés ont fait irruption à Bessenay (Rhône) au domicile du responsable d'une société spécialisée dans le reconditionnement d'or.
Là, "le chef d'entreprise, son fils et la petite amie de celui-ci étaient violentés par les malfaiteurs", qui exigeaient ensuite du père de famille qu'il leur remette de l'or afin de libérer les deux autres otages, indique la même source.
L'entrepreneur se rendait alors à son entreprise située à Limonest, aux portes de Lyon, afin de récupérer "entre 20 et 30 kilos d'or", et se rendait à un endroit désigné par les malfaiteurs où avait lieu la remise. Les malfaiteurs prenaient la fuite à l'issue.
Le fils du gérant et sa petite amie étaient retrouvés un peu plus tard au Parc de Miribel-Jonage, au nord-ouest de la ville, contrairement aux malfrats qui sont activement recherchés depuis.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Lyon et confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Lyon, des chefs d'enlèvement et séquestration en bande organisée, en vue de faciliter la commission d'un crime, et association de malfaiteurs.
ppy/mb/ide