Le Kremlin critique l'appel de Zelensky à fermer les frontières aux Russes #
Le Kremlin a vivement critiqué mardi l'appel "irrationnel" du président ukrainien Volodymyr Zelensky aux pays occidentaux à fermer leurs frontières aux visiteurs russes pour punir Moscou de son offensive contre l'Ukraine.
Dans une interview au Washington Post parue cette semaine, M. Zelensky estime que "les sanctions les plus importantes consistent à fermer les frontières, parce que les Russes sont en train de s'emparer du territoire de quelqu'un d'autre".
Quelles que soient leurs opinions politiques, les Russes doivent "vivre dans leur propre monde jusqu'à ce qu'ils changent de philosophie", ajoute-t-il dans cet entretien.
"L'irrationalité d'un tel raisonnement dépasse toutes les limites et ne peut que susciter une réaction négative", a réagi mardi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
"Toute tentative d'isoler les Russes ou la Russie n'a aucune chance de réussir (...) Ces initiatives ne sentent pas très bon", a-t-il ajouté.
Après l'appel de M. Zelensky, la Première ministre estonienne Kaja Kallas a exhorté mardi les pays européens à ne plus délivrer de visas touristiques aux Russes voulant se rendre en Europe.
"Se rendre en Europe est un privilège, pas un droit humain (...) Il est grand temps de mettre fin au tourisme originaire de Russie", a-t-elle dit sur Twitter.
En réaction, l'ex-président russe Dmitri Medvedev a comparé Mme Kallas à une "nazie".
La Russie fait déjà l'objet de nombreuses sanctions économiques qui ont eu un impact négatif sur son économie.
bur/mr
Accès restreint au château de Vincennes: la Russie appelle au "bon sens" #
Le Kremlin a dénoncé mardi les mesures "hostiles" visant ses ressortissants dans certains pays européens, comme un accès restreint pour les Russes au château de Vincennes en France, appelant à faire preuve de "bon sens".
L'accès au château de Vincennes, près de Paris, qui abrite notamment des archives du ministère français des Armées, a été restreint pour les Russes depuis une directive interne prise à la suite de l'offensive en Ukraine, a appris lundi l'AFP.
Interrogé sur cette mesure, ainsi que sur des appels en Finlande à interrompre l'émission de nouveaux visas touristiques pour les ressortissants russes, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a appelé ces pays à "retrouver leurs esprits".
"Ces déclarations viennent de pays que nous avons désignés comme inamicaux (...) Plusieurs de ces pays sont guidés par leur hostilité jusqu'à l'inconscience", a dit M. Peskov à la presse.
"Je pense qu'avec le temps, le bon sens prévaudra à nouveau et ceux qui font ces déclarations retrouveront leurs esprits", a-t-il ajouté.
Le ministère français des Armées a dit lundi à l'AFP avoir restreint l'accès au Château de Vincennes après l'offensive de Moscou en Ukraine, soulignant toutefois que des "demandes relatives aux fonctions journalistiques" pouvaient être faites.
Fin juillet, deux femmes russes s'étaient vu refuser l'entrée à ce lieu situé au sud-est de Paris et accueillant l'un des centres du Service Historique de la Défense (SHD).
En Finlande, le parti conservateur d'opposition a appelé fin juillet à interrompre l'émission de nouveaux visas touristiques pour les visiteurs russes, après une hausse du nombre d'arrivées qui suscite l'embarras dans ce pays.
bur/mr
Les livraisons de pétrole russe via l'Ukraine interrompues (entreprise russe) #
Les livraisons de pétrole russe à trois pays européens via l'Ukraine ont été interrompues après le refus d'une transaction bancaire liée aux sanctions visant Moscou, a annoncé mardi l'entreprise russe responsable du transport des hydrocarbures.
Dans un communiqué, Transneft explique que son paiement portant sur le droit de transit par l'Ukraine pour le mois d'août, effectué le 22 juillet, a été refusé le 28 juillet à cause de l'entrée en vigueur de certaines sanctions contre Moscou.
En conséquence, l'entreprise ukrainienne UkrTransNafta "a cessé de fournir des services pour le transport de pétrole via le territoire ukrainien à partir du 4 août", a indiqué Transneft.
Il s'agit des livraisons via une branche de l'oléoduc Droujba transitant par l'Ukraine et qui dessert trois pays européens sans accès à la mer, la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque.
Les livraisons à la Pologne et à l'Allemagne, via une autre branche de Droujba transitant par le Bélarus, "se poursuivent normalement", a déclaré Transneft.
Malgré l'offensive militaire qu'y mène la Russie depuis fin février, du pétrole et du gaz russes continuent de transiter via l'Ukraine vers l'Union européenne, dont plusieurs membres sont fortement dépendants aux hydrocarbures de Moscou.
L'UE a adopté en juin un embargo progressif sur le pétrole russe, prévoyant notamment l'arrêt des importations par bateau de brut dans les six mois.
L'approvisionnement par l'oléoduc Droujba a en revanche été autorisé à continuer "temporairement", sans date limite, une concession obtenue par le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui cultive ses relations avec Vladimir Poutine et dont le pays dépend pour 65% de sa consommation de ce pétrole russe bon marché.
Les pays européens s'efforcent depuis le conflit en Ukraine de réduire leur dépendance énergétique envers la Russie et accusent Moscou d'utiliser ses livraisons d'hydrocarbures comme une "arme de guerre".
La Russie a ainsi fortement réduit ses livraisons de gaz à l'Europe ces dernières semaines.
bur/sg
Les livraisons de pétrole russe via l'Ukraine interrompues (entreprise russe) #
Les livraisons de pétrole russe à certains pays européens via l'Ukraine ont été interrompues après le refus d'une transaction bancaire à cause des sanctions visant Moscou, a annoncé mardi l'entreprise russe responsable du transport des hydrocarbures.
Ces livraisons via une branche de l'oléoduc Droujba, qui dessert notamment la Hongrie, "sont interrompues depuis le 4 août", a indiqué l'entreprise Transneft dans un communiqué.
bur/sg
Traité New Start: la Russie suspend les inspections américaines sur ses sites militaires #
La Russie a annoncé lundi suspendre les inspections américaines prévues sur ses sites militaires dans le cadre du traité New Start, un accord clé du désarmement nucléaire entre les deux puissances, en assurant agir en réponse aux entraves américaines aux inspections russes similaires aux Etats-Unis.
La Russie "a officiellement informé" lundi les Etats-Unis que tous ses sites soumis aux inspections dans le cadre du traité New Start en seraient "temporairement exemptés", a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué.
Il s'agit notamment des bases de lancement de missiles, ainsi que des bases aériennes et navales où sont déployés des missiles nucléaires.
Cette annonce intervient en pleine offensive russe en Ukraine, en cours depuis le 24 février, et alors que le président russe Vladimir Poutine ne cesse de vanter les nouvelles armes "invincibles" développées par la Russie.
"La Fédération de Russie est obligée de recourir à cette mesure (...) en raison des réalités existantes qui créent des avantages unilatéraux pour les Etats-Unis et privent la Russie de son droit d'effectuer des inspections sur le territoire américain", précise le communiqué.
La diplomatie russe cite notamment les entraves aux voyages des inspecteurs russes et les difficultés liées à la délivrance des visas, provoquées par les sanctions occidentales imposées à Moscou en raison du conflit ukrainien.
"Les inspecteurs américains et les membres d'équipage de leurs avions n'ont pas de difficultés similaires", assure le communiqué.
Toutefois, la Russie "apprécie beaucoup le rôle unique" du traité dans les relations entre Moscou et Washington dans le domaine nucléaire, souligne-t-il.
Une fois réglés les problèmes liés à la reprise des inspections dans le cadre du traité, la Russie annulera "immédiatement" sa décision annoncée lundi, affirme la diplomatie russe.
Les Etats-unis se sont abstenus de critiquer cette annonce.
Washington respecte le traité New Start "mais nous gardons les discussions entre les parties relatives à l'application du traité confidentielles", a indiqué à l'AFP un porte-parole du département d'Etat.
"Les principes de réciprocité, de prédictibilité et de stabilité mutuelles continueront à guider l'approche des Etats-Unis", a-t-il ajouté.
Le traité New Start est le dernier accord bilatéral du genre liant les deux principales puissances nucléaires mondiales.
Signé en 2010, il limite les arsenaux des deux pays à un maximum de 1.550 ogives déployées chacun, soit une réduction de près de 30% par rapport à la limite précédente fixée en 2002. Il limite aussi le nombre de lanceurs et bombardiers lourds à 800, ce qui reste suffisant pour détruire la Terre plusieurs fois.
En janvier 2021, Vladimir Poutine l'a prolongé pour cinq ans, jusqu'en 2026.
Jusqu'ici, Moscou et Washington avaient chacun le droit d'effectuer un peu moins d'une vingtaine d'inspections mutuelles par an dans le cadre de ce traité.
bur/ial/sl/vgr
Traité New Start: la Russie suspend les inspections américaines sur ses sites militaires #
La Russie a annoncé lundi suspendre les inspections américaines prévues sur ses sites militaires dans le cadre du traité New Start, un accord clé du désarmement nucléaire entre les deux puissances, en assurant agir en réponse aux entraves américaines aux inspections russes similaires aux Etats-Unis.
La Russie "a officiellement informé" lundi les Etats-Unis que tous ses sites soumis aux inspections dans le cadre du traité New Start en seront "temporairement exemptés", a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué.
Il s'agit notamment des bases de lancement de missiles, ainsi que des bases aériennes et navales où sont déployés des missiles nucléaires.
Cette annonce intervient en pleine offensive russe en Ukraine en cours depuis le 24 février et alors que le président russe Vladimir Poutine ne cesse de vanter les nouvelles armes "invincibles" développées par la Russie.
"La Fédération de Russie est obligée de recourir à cette mesure (...) en raison des réalités existantes qui créent des avantages unilatéraux pour les Etats-Unis et privent la Russie de son droit d'effectuer des inspections sur le territoire américain", précise le communiqué.
La diplomatie russe cite notamment les entraves aux voyages des inspecteurs russes et les difficultés liées à la délivrance des visas, provoquées par les sanctions occidentales imposées à Moscou en raison du conflit ukrainien.
"Les inspecteurs américains et les membres d'équipage de leurs avions n'ont pas de difficultés similaires", assure le communiqué.
Toutefois, la Russie "apprécie beaucoup le rôle unique" du traité dans les relations entre Moscou et Washington dans le domaine nucléaire, souligne-t-il.
Une fois réglés les problèmes liés à la reprise des inspections dans le cadre du traité la Russie annulera "immédiatement" sa décision annoncée lundi, affirme la diplomatie russe.
Le traité New Start est le dernier accord bilatéral du genre liant les deux principales puissances nucléaires mondiales.
Signé en 2010, il limite les arsenaux des deux puissances nucléaires à un maximum de 1.550 ogives déployées chacun, soit une réduction de près de 30% par rapport à la limite précédente fixée en 2002. Il limite aussi le nombre de lanceurs et bombardiers lourds à 800, ce qui reste suffisant pour détruire la Terre plusieurs fois.
En janvier 2021, Vladimir Poutine l'a prolongé pour cinq ans, jusqu'en 2026.
Jusqu'ici, Moscou et Washington avait chacun le droit d'effectuer un peu moins d'une vingtaine d'inspections mutuelles par an dans le cadre de ce traité.
bur/ial/
Traité New Start: la Russie suspend les inspections américaines sur ses sites militaires #
La Russie a annoncé lundi suspendre les inspections américaines prévues sur ses sites militaires dans le cadre du traité New Start, un accord clé du désarmement nucléaire entre les deux puissances, en assurant agir en réponse aux entraves américaines aux inspections russes similaires aux Etats-Unis.
"La Fédération de Russie est obligée de recourir à cette mesure (...) en raison des réalités existantes qui créent des avantages unilatéraux pour les Etats-Unis et privent la Russie de son droit d'effectuer des inspections sur le territoire américain", a déclaré la diplomatie russe dans un communiqué.
bur/sg
Ukraine: Washington appelle Moscou à cesser toute activité militaire autour des centrales nucléaires #
Les Etats-Unis ont appelé lundi la Russie à cesser toute activité militaire dans et autour des centrales nucléaires en Ukraine dont celle de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et tenue par l'armée russe.
"Nous continuons à appeler la Russie à cesser toutes ses opérations militaires dans et autour des centrales nucléaires ukrainiennes et à en redonner le contrôle à l'Ukraine", a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean Pierre, lors d'un point presse à bord d'Air Force One.
"Combattre autour d'une centrale nucléaire est dangereux", a-t-elle dit tout en soulignant que, selon les données recueillies, "heureusement, nous n'avons aucune indication d'une augmentation anormale des niveaux de radioactivité".
La Russie et l'Ukraine s'accusent mutuellement depuis vendredi de bombarder la centrale de Zaporijjia, située dans le sud de l'Ukraine et tombée début mars aux mains des soldats russes, sans qu'aucune source indépendante ne puisse le confirmer.
La Russie a affirmé que la dernière frappe, dans la nuit de samedi à dimanche, avait endommagé une ligne à haute tension fournissant de l'électricité à deux régions ukrainiennes.
Ce bombardement "par les forces armées ukrainiennes" est "potentiellement extrêmement dangereux" et "pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour une vaste zone, y compris pour le territoire européen", a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avait jugé samedi "de plus en plus alarmantes" les informations en provenance de Zaporijjia, dont l'un des réacteurs a dû être arrêté.
lb/vgr
Russie: nouvelle amende pour la journaliste opposée à l'offensive en Ukraine #
mrLa journaliste russe Marina Ovsiannikova, célèbre pour avoir interrompu le journal d'une chaîne d'Etat russe avec une affiche contre l'offensive en Ukraine, a été condamnée lundi à une nouvelle amende pour avoir dénoncé le conflit.
Reconnue coupable par un tribunal administratif de Moscou d'avoir "discrédité" l'armée russe, Mme Ovsiannikova devra payer une amende de 40.000 roubles (environ 650 euros au taux de change actuel), a-t-elle indiqué sur son compte Telegram.
Son avocat, Dmitri Zakhvatov, a indiqué à l'AFP que la journaliste avait été condamnée sur la base d'un message qu'elle avait publié sur Facebook.
Elle avait déjà été condamnée fin juillet à payer une amende pour le même motif. Deux condamnations à moins de six mois d'intervalle ouvrent la voie à une affaire au pénal, avec de potentielles conséquences judiciaires beaucoup plus lourdes.
Mme Ovsiannikova, qui continue de critiquer vivement l'offensive en Ukraine malgré les menaces judiciaires, a également partagé le texte de sa défense, tout en ironie, qu'elle a lu devant le juge lundi.
"J'admets que c'est bien (...) l'Amérique et l'Europe qui ont conduit au fait qu'en Russie il n'existe plus de liberté d'expression, de tribunal indépendant ou d'élection libre. Ou que des gens sont emprisonnés pour avoir appelé à la paix", a-t-elle notamment dit.
Mme Ovsiannikova est devenue célèbre mi-mars après avoir surgi, en plein journal, sur le plateau d'une chaîne de télévision pro-Kremlin pour laquelle elle travaillait. Lors de son intervention, elle portait une pancarte dénonçant l'offensive en Ukraine et la "propagande" des médias contrôlés par le pouvoir.
Les images de son geste ont fait le tour du monde. De nombreuses personnes ont salué son courage, dans un contexte de répression de toute voix critique en Russie.
Elle ne fait toutefois pas l'unanimité au sein de l'opposition russe, certains lui reprochant toujours ses années passées à travailler pour la chaîne Pervy Kanal, porte-voix du Kremlin.
Après avoir travaillé plusieurs mois à l'étranger, notamment pour le journal allemand die Welt, elle avait annoncé début juillet être rentrée en Russie pour régler un contentieux lié à la garde de ses deux enfants.
bur/mr
Ukraine: une région occupée lance les préparatifs au vote sur son rattachement à la Russie #
Les autorités nommées par Moscou dans la région ukrainienne de Zaporijjia, en partie occupée par l'armée russe, ont annoncé lundi lancer officiellement les préparatifs au référendum sur le rattachement de cette région à la Russie.
"J'ai signé un ordre pour que la Commission électorale centrale commence à travailler à l'organisation d'un référendum sur le rattachement de la région de Zaporijjia à la Russie", a déclaré Evguéni Balitski, chef de l'administration civile et militaire mise en place dans les territoires de cette région du sud contrôlée par les Russes.
Il a tenu ces propos lors d'un forum d'un mouvement pro-russe local baptisé "Nous sommes ensemble avec la Russie" à Melitopol, selon une vidéo publiée sur le compte officiel de M. Balitski sur Telegram.
L'annonce a été ovationnée par plus de 700 participants au forum.
A la mi-juillet, M. Balitski avait annoncé vouloir organiser un tel référendum dès le début de l'automne.
Le lancement des préparatifs officiels au référendum intervient alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a averti que les négociations de paix avec la Russie seraient impossibles en cas d'organisation de tels référendums dans les régions ukrainiennes contrôlées par les Russes.
"Ce ne sont pas nous qui organisons le référendum, ce sont les habitants de ces régions qui ont de tels projets", a rétorqué lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
"il faut qu'il (Zelensky, ndlr) demande à ses citoyens pourquoi beaucoup d'entre eux ne veulent pas vivre dans son pays", a-t-il estimé.
Dès le début de l'offensive le 24 février contre l'Ukraine, l'armée russe a conquis une large partie de deux régions du sud, celles de Kherson et Zaporijjia.
Depuis, les autorités contrôlées par Moscou disent vouloir organiser leur rattachement à la Russie, même si officiellement le Kremlin n'a pas publiquement affiché cet objectif.
Les autorités d'occupation mènent aussi une politique de russification intense, introduisant le rouble, prenant le contrôle des systèmes de protection sociale, d'entreprises, des écoles, et poussant les habitants à prendre des passeports russes.
bur/at
Centrale nucléaire bombardée: le Kremlin met en garde contre des "conséquences catastrophiques" #
Le Kremlin a accusé lundi les forces de Kiev d'être responsables du bombardement de la plus grande centrale nucléaire d'Ukraine et d'Europe et mis en garde contre des "conséquences catastrophiques" pour l'Europe.
Le bombardement du site de la centrale nucléaire de Zaporijjia "par les forces armées ukrainiennes" est "potentiellement extrêmement dangereux" et "pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour une vaste zone, y compris pour le territoire européen", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Russie "attend des pays qui ont une influence sur les dirigeants ukrainiens d'user de leur influence pour empêcher que de tels bombardements se poursuivent", a-t-il jouté.
La centrale de Zaporijjia, située dans le sud de l'Ukraine et contrôlée par les forces russes, a été la cible de deux bombardements ces derniers jours qui ont touché certaines de ses installations.
Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de ces frappes.
Le ministère russe de la Défense a affirmé lundi que la dernière frappe, dans la nuit de samedi à dimanche, avait endommagé une ligne à haute tension fournissant de l'électricité à deux régions ukrainiennes.
Il a aussi fait état d'une "surtension" dans la centrale qui a provoqué une émanation de fumée dans un appareillage de commutation, une installation visant à protéger et contrôler les équipements électriques.
"Les pompiers qui sont arrivés sur place ont réussi à éliminer la fumée", a ajouté le ministère russe.
Selon la même source, "la puissance des réacteurs 5 et 6 de la centrale nucléaire a été réduite à 500 MW afin d'empêcher l'interruption des opérations".
Ce n'est pas la première fois que la situation dans la centrale de Zaporijjia suscite des inquiétudes.
Lors de leur assaut ayant conduit à la prise de la centrale de Zaporijjia en mars, les militaires russes avaient ouvert le feu sur des bâtiments administratifs du site, suscitant la crainte d'un accident nucléaire majeur.
Et le mois dernier, la Russie avait accusé les forces ukrainiennes d'avoir frappé au drone sur le territoire de cette centrale nucléaire.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a souligné lundi que "toute attaque contre des centrales nucléaires est une chose suicidaire".
bur/thm
Centrale nucléaire bombardée: le Kremlin accuse Kiev et met en garde contre des "conséquences catastrophiques" #
Le Kremlin a accusé lundi les forces de Kiev d'être responsables du bombardement de la plus grande centrale nucléaire d'Ukraine et d'Europe et mis en garde contre des "conséquences catastrophiques" pour l'Europe.
Le bombardement du site de la centrale nucléaire de Zaporijjia "par les forces armées ukrainiennes" est "potentiellement extrêmement dangereux" et "pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour une vaste zone, y compris pour le territoire européen", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Russie "attend des pays qui ont une influence sur les dirigeants ukrainiens d'user de leur influence pour empêcher que de tels bombardements se poursuivent", a-t-il jouté.
La centrale de Zaporijjia, située dans le sud de l'Ukraine et contrôlée par les forces russes, a été la cible de deux bombardements ces derniers jours qui ont touché certaines de ses installations.
Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de ces frappes.
Lors de leur assaut ayant conduit à la prise de la centrale de Zaporijjia en mars, les militaires russes avaient ouvert le feu sur des bâtiments administratifs du site, suscitant la crainte d'un accident nucléaire majeur.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a souligné lundi que "toute attaque contre des centrales nucléaires est une chose suicidaire".
bur/thm
Centrale nucléaire bombardée: le Kremlin accuse Kiev et met en garde contre des "conséquences catastrophiques" #
Le Kremlin a accusé lundi les forces de Kiev d'être responsables du bombardement de la plus grande centrale nucléaire d'Ukraine et d'Europe et mis en garde contre des "conséquences catastrophiques" pour l'Europe.
Le bombardement du site de la centrale nucléaire de Zaporijjia "par les forces armées ukrainiennes" est "potentiellement extrêmement dangereux" et "pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour une vaste zone, y compris pour le territoire européen", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Kiev accuse de son côté l'armée russe d'avoir frappé les installations de la centrale.
bur/thm
Centrale de Zaporijjia: les autorités d'occupation accusent Kiev d'un nouveau tir #
L'administration d'occupation russe a affirmé dimanche que l'armée ukrainienne avait endommagé des bâtiments administratifs lors d'une frappe sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, cible de tirs dont s'accusent mutuellement Moscou et Kiev.
Dans la nuit de samedi à dimanche, "l'armée ukrainienne a mené une frappe avec une bombe à sous-munitions tirée d'un lance-roquettes multiple Ouragan", ont indiqué les autorités d'occupation de la ville d'Energodar, où se trouve la centrale, dans le sud de l'Ukraine.
"Les éclats et le moteur de la roquette sont tombés à 400 mètres d'un réacteur en marche", a affirmé cette source, citée par l'agence russe de presse publique TASS, ajoutant que cette frappe avait "endommagé" des bâtiments administratifs et touché "une zone de stockage de combustible nucléaire usagé".
Elle n'a pas fourni plus d'éléments pour prouver ces dires et l'AFP n'a pas pu confirmer ces allégations de source indépendante.
L'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) a jugé samedi "de plus en plus alarmantes" les informations venant de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe.
Les autorités ukrainiennes ont accusé vendredi les forces russes d'avoir effectué trois frappes près d'un réacteur de la centrale de Zaporijjia, dans le sud, bien que Moscou contrôle ce territoire depuis le début de l'offensive.
L'armée russe a de son côté affirmé que les forces ukrainiennes sont à l'origine de ces frappes, qui ont provoqué un incendie qui a été éteint.
L'un des réacteurs de la centrale nucléaire a été arrêté, a annoncé samedi la compagnie ukrainienne de l'énergie atomique, après ces frappes. Kiev assure que Moscou stocke des armes lourdes et des munitions sur le territoire de la centrale.
bur/ia
Ukraine: un cadre de l'occupation russe meurt après un attentat #
Un fonctionnaire de l'administration d'occupation russe dans la région méridionale ukrainienne de Kherson a succombé à ses blessures après un attentat, ont annoncé les autorités locales nommées par Moscou.
"Vitali Goura, chef-adjoint de l'administration de Nova Kakhovka, en charge des services communaux, est décédé des suites de ses blessures", a indiqué samedi soir une responsable locale, Katerina Goubareva, relayée sur Telegram par cette administration.
Ce cadre avait été grièvement blessé samedi matin après "un attentat" à son domicile et souffrait de multiples blessures par balles, avait indiqué une source anonyme de cette administration, citée par l'agence TASS.
La localité de Nova Kakhovka, sur le Dniepr et sous contrôle russe, est située à environ 80 km à l'est de la ville de Kherson.
Ces derniers mois, plusieurs fonctionnaires nommés par les Russes dans les territoires ukrainiens qu'ils ont conquis ont été la cible d'attentats.
Depuis qu'une grande partie de la région de Kherson et qu'une partie de celle de Zaporijjia ont été prises, le Kremlin y mène une politique de russification en vue d'une possible annexion. Moscou y a introduit le rouble et encourage leurs habitants à recevoir des passeports russes.
Parallèlement, l'armée ukrainienne mène depuis plusieurs semaines des contre-offensives sur le front de Kherson. Elle est parvenue à regagner du terrain et à se rapprocher de cette ville de 290.000 habitants, mais ne parvient pas pour l'heure à percer profondément les défenses russes.
bur/bpi
Ukraine : un fonctionnaire de l'occupation russe blessé dans un attentat #
Un fonctionnaire de l'administration d'occupation russe dans la région méridionale ukrainienne de Kherson a été blessé dans un attentat, ont annoncé samedi les autorités locales mises en place par Moscou.
Cité par l'agence de presse russe TASS, un porte-parole anonyme de cette administration a déclaré que l'attaque avait visé Vitali Gour, le chef adjoint du district de Nova Kakhovka.
"Vitali Gour a été victime d'un attentat à son domicile. Il est à l'hôpital avec de multiples blessures par balles, son état est grave", a poursuivi cette source, sans plus de précisions.
La localité de Nova Kakhovka, sur le Dniepr et sous contrôle russe, est située à environ 80 km à l'est de la ville de Kherson.
Sur Telegram, le Comité d'enquête russe, chargé des principales affaires criminelles, a confirmé qu'un "attentat" avait visé ce responsable.
Ces derniers mois, plusieurs fonctionnaires installés par les Russes dans les territoires ukrainiens qu'ils ont conquis ont été la cible d'attentats.
Par ailleurs, l'administration d'occupation de la région de Kherson a fait savoir vendredi soir que son chef, Vladimir Saldo, avait été envoyé à Moscou pour être hospitalisé.
Ce dernier a dit, sur son compte Telegram, souffrir de complications dues à une contamination par le Covid-19. Vladimir Saldo, 66 ans, fut par le passé maire de Kherson et député ukrainien d'un parti prorusse. Il est l'un des membres les plus connus des administrations d'occupation en Ukraine.
Depuis qu'une grande partie de la région de Kherson et qu'une partie de celle de Zaporijjia ont été prises, le Kremlin y mène une politique de russification en vue d'une possible annexion. Moscou y a introduit le rouble et encourage leurs habitants à recevoir des passeports russes.
Parallèlement, l'armée ukrainienne mène depuis plusieurs semaines des contre-offensives sur le front de Kherson. Elle est parvenue à regagner du terrain et à se rapprocher de cette ville de 290.000 habitants, mais ne parvient pas pour l'heure à percer profondément les défenses russes.
bur/bds
Gaza: la Russie "profondément inquiète", appelle à une "retenue maximale" #
La Russie s'est déclarée samedi "profondément inquiète" des échanges de tirs entre l'armée israélienne et le Jihad islamique palestinien dans la bande de Gaza, appelant les deux parties à la retenue.
"Nous observons avec une profonde inquiétude l'évolution des événements, qui peuvent entraîner une reprise de la confrontation militaire à grande échelle et aggraver encore la situation humanitaire déjà déplorable à Gaza", a indiqué la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dans un communiqué.
"Nous appelons toutes les parties impliquées à faire preuve d'une retenue maximale, à empêcher une escalade des opérations armées et à rétablir immédiatement un cessez-le-feu durable", a-t-elle ajouté.
Selon Mme Zakharova, "une nouvelle escalade a été causée par des tirs de l'armée de l'air israélienne dans la bande de Gaza le 5 août, auxquels des groupes palestiniens ont répondu en menant des bombardements massifs et indiscriminés sur le territoire israélien".
L'armée israélienne a déclaré samedi se préparer à mener des raids durant "une semaine" dans la bande de Gaza, où elle multiplie les frappes contre l'organisation armée Jihad islamique. Elle affirme avoir tué 15 combattants de cette formation lors de frappes depuis vendredi après-midi.
Les autorités de Gaza ont, elles, fait état de 13 morts, dont une fillette de cinq ans, et de plus de 100 blessés.
Il s'agit de la pire confrontation entre l'Etat hébreu et des organisations armées de Gaza depuis la guerre de onze jours en mai 2021, qui avait fait 260 morts côté palestinien et 14 morts en Israël.
bur/at
Gaza: la Russie "profondément inquiète", appelle à une "retenue maximale" #
La Russie s'est dite samedi "profondément inquiète" des violences dans la bande de Gaza, qui ont déjà fait une dizaine de morts.
"Nous observons avec une profonde inquiétude l'évolution des événements, qui peuvent entraîner une reprise de la confrontation militaire à grande échelle et aggraver encore la situation humanitaire déjà déplorable à Gaza", a indiqué la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dans un communiqué, appelant "toutes les parties impliquées à faire preuve d'une retenue maximale".
bur/sg