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Un fusilier marin retrouvé mort dans la rade de Cherbourg #

3/28/2021, 2:36 PM
Rennes, FRA

Un fusilier marin d'une vingtaine d'années a été retrouvé mort dans la nuit de samedi à dimanche après être tombé à l'eau au cours d'une patrouille dans la rade de Cherbourg (Manche), a-t-on appris auprès du parquet et de la préfecture maritime.

Un autre fusilier marin, lui aussi tombé à l'eau, a été pris en charge par les pompiers et transporté à l'hôpital Pasteur de Cherbourg.

La Marine nationale a adressé dimanche sur Twitter "ses vives condoléances à la famille, aux proches et aux frères d'armes du matelot Jeff Rotaru de la Compagnie de fusiliers marins Le Goffic, décédé en service au cours d'une patrouille de surveillance en rade de Cherbourg".

Les deux victimes, nées en 1998, effectuaient une patrouille de surveillance des approches maritimes et de la base navale de Cherbourg, quand elles sont tombées à l'eau "pour des circonstances qui restent à déterminer", selon le procureur de Cherbourg Yves Le Clair.

Informé, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Jobourg (Manche) a engagé "de nombreux moyens de recherche et de sauvetage", selon un communiqué de la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord.

Un hélicoptère, une embarcation semi-rigide de sauvetage, une patrouille terrestre de la capitainerie du port de Cherbourg, la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) d'Urville-Nacqueville et de Fermanville sont notamment déployés.

Deux semi-rigides de la compagnie de fusiliers marins Le Goffic, des plongeurs de la gendarmerie maritime, les Marins-pompiers de Cherbourg sont également dépêchés sur la zone de recherche.

"Très rapidement, le premier fusilier marin est retrouvé par un semi-rigide de la compagnie Le Goffic. Arrivé à quai, il est pris en charge par les marins pompiers de Cherbourg et transporté à l'hôpital Pasteur de Cherbourg", écrit la préfecture dans son communiqué.

Mais ce n'est que plus tard dans la soirée que le second fusilier marin est "retrouvé, inanimé, par les plongeurs démineurs du groupe des plongeurs démineurs de la Manche", selon la même source. "Malgré tous les efforts de l'équipe médicale, les secours n'ont pu le réanimer", est-il précisé.

Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie maritime.

Le procureur de Cherbourg doit se dessaisir de l'enquête dans la journée au profit du parquet de Rennes, compétent pour les affaires militaires.

Les fusiliers marins participent notamment à la protection des sites de la marine, comme les bases navales et aéronavales ou les sites et activités liées à la dissuasion nucléaire.

aag/dch

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MAR 28

Un fusilier marin retrouvé mort dans la rade de Cherbourg #

3/28/2021, 9:47 AM
Rennes, FRA

Un fusilier marin d'une vingtaine d'années a été retrouvé mort dans la nuit de samedi à dimanche après être tombé à l'eau au cours d'une patrouille dans la rade de Cherbourg (Manche), a-t-on appris auprès du parquet et de la préfecture maritime.

Un autre fusilier marin, lui aussi tombé à l'eau, a été pris en charge par les pompiers et transporté à l'hôpital Pasteur de Cherbourg.

Les deux victimes, nées en 1998, effectuaient une patrouille de surveillance des approches maritimes et de la base navale de Cherbourg, quand elles sont tombées à l'eau "pour des circonstances qui restent à déterminer", selon le procureur de Cherbourg Yves Le Clair.

Informé, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Jobourg (Manche) a engagé "de nombreux moyens de recherche et de sauvetage", selon un communiqué de la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord.

Un hélicoptère, une embarcation semi-rigide de sauvetage, une patrouille terrestre de la capitainerie du port de Cherbourg, la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) d'Urville-Nacqueville et de Fermanville sont notamment déployés.

Deux semi-rigides de la compagnie de fusiliers marins Le Goffic, des plongeurs de la gendarmerie maritime, les Marins-pompiers de Cherbourg sont également dépêchés sur la zone de recherche.

"Très rapidement, le premier fusilier marin est retrouvé par un semi-rigide de la compagnie Le Goffic. Arrivé à quai, il est pris en charge par les marins pompiers de Cherbourg et transporté à l'hôpital Pasteur de Cherbourg", écrit la préfecture dans son communiqué.

Mais ce n'est que plus tard dans la soirée que le second fusilier marin est "retrouvé, inanimé, par les plongeurs démineurs du groupe des plongeurs démineurs de la Manche", selon la même source. "Malgré tous les efforts de l'équipe médicale, les secours n'ont pu le réanimer", est-il précisé.

Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie maritime.

Le procureur de Cherbourg doit se dessaisir de l'enquête dans la journée au profit du parquet de Rennes, compétent pour les affaires militaires.

Les fusiliers marins participent notamment à la protection des sites de la marine, comme les bases navales et aéronavales ou les sites et activités liées à la dissuasion nucléaire.

aag/caz

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MAR 26

Comment dégager un porte-conteneurs coincé dans un canal? #

3/26/2021, 4:16 PM
Paris, FRA

Comment dégager un porte-conteneur de 400 mètres de long dont l'étrave est ensablée dans la berge d'un canal indispensable au commerce mondial? En creusant, en enlevant le sable, en le poussant avec des remorqueurs et en espérant que tout se passera bien.

Une tentative de renflouer le porte-conteneurs Ever Given, coincé depuis mardi en travers du canal de Suez, a échoué vendredi, selon la Bernhard Schulte Shipmanagement (BSM), compagnie basée à Singapour qui assure la gestion technique du navire.

"Par rapport à toutes les opérations de sauvetage que j'ai pu faire celle-là m'a l'air d'une simplicité déconcertante", assure pourtant à l'AFP l'ancien commandant Yvon Mounes, qui s'est occupé des opérations de sauvetage pour l'armateur Les Abeilles, spécialisé dans le remorquage.

"C'est sûr, il a le bulbe (le renflement à l'avant du bateau, ndlr) dans le sable, mais ça c'est vraiment pas un souci", rassure-t-il. "On retire le sable et le bateau se met naturellement à flotter!"

Le navire n'est a priori pas endommagé, en l'absence de rochers, selon lui.

L'Ever Given "n'est pas uniquement échoué sur le sable en superficie, il s'est également coincé à l'intérieur de la berge", explique à l'AFP Plamen Natzkoff, expert chez VesselsValue.

"Il va falloir creuser là où le bateau est entré dans la berge, afin de lui permettre de bouger à nouveau. Et c'est clairement du gros boulot", juge M. Natzkoff.

Pour ce faire, il faut, selon l'expert, des excavatrices pour creuser la berge et des dragues pour sucer le sable sous le navire. Des remorqueurs pourront ensuite entrer en jeu pour le dégager.

"L'Egypte a la capacité d'apporter la main d'oeuvre nécessaire. Mais clairement c'est un grand défi logistique et ça va prendre du temps", remarque-t-il.

Les équipes de sauvetage devraient notamment mettre les bouchées doubles pour tirer profit de la marée haute, dimanche soir.

"S'ils n'arrivent pas à la déloger, la prochaine marée haute ne viendra pas avant quinze jours et ça deviendrait problématique", ajoute-t-il.

Deux remorqueurs supplémentaires de 220 à 240 tonnes doivent arriver sur zone d'ici dimanche pour aider à la remise à flot du navire, selon la Bernhard Schulte Shipmanagement.

D'où l'incertitude sur les délais: un responsable de la société néerlandaise appelée pour secourir le navire, Smit Salvage, a évoqué mercredi "des jours, voire des semaines" pour libérer l'Ever Given.

mba-sf-liu/ico/oaa

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MAR 26

Entre attente et détour par l'Afrique, les coûts incertains du blocage du canal de Suez #

3/26/2021, 1:50 PM
Paris, FRA

Avec le blocage par un porte-conteneur du trafic dans le canal de Suez, ce sont plus de 200 navires et plusieurs milliards de dollars de marchandises qui se trouvent coincés, mais les conséquences économiques exactes dépendront de la durée de la paralysie.

Alors que le Covid-19 met déjà sous pression les chaînes d'approvisionnement, le blocage depuis quatre jours d'un porte-conteneur de 400 mètres de long "ne pouvait pas tomber à un pire moment pour le canal le plus emprunté" au monde, a commenté Jonathan Owens, expert en logistique à la University of Salford Business School.

La valeur totale des biens bloqués ou devant emprunter une autre route diffère selon les estimations: de 3 milliards de dollars par jour selon Jonathan Owens, à 9,6 milliards selon Lloyd's List, revue britannique sur le transport maritime.

"Étant donné le très grand nombre de parties prenantes qui sont touchées par la situation, directement mais aussi indirectement, il est impossible à ce stade de quantifier la valeur des marchandises" retardées, estime Daniel Harlid, analyste pour Moody's.

Surtout, blocage n'égale pas automatiquement perte, rappelle à l'AFP Jai Sharma, avocat spécialisé dans le transport maritime pour le cabinet Clyde and Co. S'il est possible de s'accorder sur les milliards de dollars de marchandises retardées, l'impact pour les entreprises et les possibles réactions en chaîne ne peuvent encore être quantifiés et dépendront des stocks dont elles disposent.

Pour le secteur pétrolier, la pilule devrait être moins dure à avaler, car seulement 1,74 million de barils transitent chaque jour par le canal. Le peu du pétrole du Golfe qui est destiné à l'Europe passe à 80% par l'oléoduc Sumed, dit Paola Rodriguez Masiu, de Rystad Energy. Et le pipeline a de la capacité disponible.

Aujourd'hui, les opérateurs sont confrontés au dilemme d'attendre la réouverture du canal, en espérant qu'elle intervienne rapidement, ou perdre une semaine ou une dizaine de jours pour contourner l'Afrique par le cap de Bonne Espérance.

C'est ce que le géant du transport maritime Maersk et l'Allemand Hapag-Lloyd envisageaient de faire.

Un tel détour peut se chiffrer en centaines de milliers de dollars, soit un surcoût de l'ordre de 15 à 20%, a détaillé à l'AFP Plamen Natzkoff, analyste pour VesselsValue.

Et ce, alors que la grande majorité des trajets - jusqu'à 90% - n'est pas assurée contre les retards, relève Lloyd's List. Citant des observateurs, la revue indique qu'il faut s'attendre à de nombreux litiges pour déterminer qui devra en supporter le coût.

Concernant les opérations de déblocage du navire, la note devrait s'avérer salée avec "plusieurs millions" de dollars, selon Jai Sharma, notamment si le délestage d'une partie du navire s'avère nécessaire.

Néanmoins, "les polices d'assurance des transporteurs de marchandises sont généralement souscrites par plusieurs assureurs, souvent étrangers, de sorte que les pertes seront partagées entre les assureurs et les réassureurs", souligne Soichiro Makimoto, analyste pour Moody's.

bur-ktr/ico/eb

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MAR 25

Transport aérien: moins de morts en 2020, mais proportionnellement plus d'accidents (Iata) #

3/25/2021, 3:41 PM

Cent trente-deux personnes ont été tuées dans cinq accidents d'avions commerciaux dans le monde en 2020, un chiffre en baisse du fait de l'effondrement du trafic aérien provoqué par la pandémie, mais qui masque une hausse du taux d'accident, selon l'Iata.

En 2019, année marquée par l'accident du Boeing 737 MAX d'Ethiopian Airlines (157 morts), un total de 240 morts dans huit accidents avaient été recensés, indique l'Association internationale du transport aérien dans son rapport annuel sur la sécurité publié mercredi.

En 2020, les principaux accidents mortels comptabilisés pour les avions de ligne régionaux, moyen et long-courriers sont celui d'un Airbus A320 de Pakistan international airlines (PIA) le 22 mai à Karachi (98 morts) et celui d'un Boeing 737 d'Air India Express le 7 août à Calcutta (21 morts).

Ils ne comprennent pas les 176 morts de la catastrophe du Boeing 737 d'Ukraine International Airlines (UIA), abattu le 8 janvier peu après son décollage de Téhéran par un missile tiré par la défense anti-aérienne iranienne.

Il y a eu au total 38 accidents en 2020, contre 52 l'année précédente, relève l'Iata, dont les 290 compagnies membres représentent 82% du trafic mondial.

Mais l'épidémie de Covid-19 a provoqué un effondrement du trafic aérien, avec 22 millions de vols commerciaux sur l'année, soit une baisse de 53%.

En conséquence, le taux d'accident a grimpé, passant de 1,1 par million de vols en 2019 à 1,7 en 2020.

Lissée sur plusieurs années, la tendance est toutefois à la baisse du nombre d'accidents d'avions. Celle-ci est rendue possible par l'accumulation successive, depuis le début de l'aviation commerciale, de réglementations, technologies, infrastructures, mais aussi par la formation des pilotes. Les catastrophes aériennes entraînent systématiquement des enquêtes techniques très fouillées des autorités de l'aviation.

mra/tq/ico/LyS

BOEING

AIRBUS GROUP

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