Nord-est du Nigeria: 35 humanitaires tués depuis 2016 (ONU) #
Trente-cinq travailleurs humanitaires ont été tués depuis 2016 dans le nord-est du Nigeria, en proie à une insurrection jihadiste, a déclaré vendredi l'ONU, appelant à leur protection.
La rébellion de Boko Haram, qui a éclaté en 2009, a fait au moins 40.000 morts et 2,2 millions de déplacés. Les violences se sont propagées aux pays voisins (Tchad, Cameroun et Niger), à l'origine d'une grave crise humanitaire.
"Depuis 2016, 35 travailleurs ont été tués dans le nord-est du Nigeria, d'après la base de donnée Aid Worker Security (AWSD)", a déclaré le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) dans un communiqué.
"32 humanitaires ont été blessés et 28 kidnappés", ajoute Ocha, précisant que depuis le début de l'année, "six humanitaires ont été kidnappés et un a été tué dans la région".
Matthias Schmale, coordinateur humanitaire de l'ONU pour le Nigeria, a loué le travail des humanitaires qui fournissent de l'aide à des millions de personnes dans le nord-est.
"Malgré les nombreux défis dans cette crise, nous devons être immensément fiers de l'impact que les humanitaires ont dans le nord-est du Nigeria", insiste M. Schmale, cité dans le communiqué.
"Grâce à nos efforts combinés, notre +village+ humanitaire a fourni une assistance à cinq millions de personnes l'année dernière. Cette assistance a sauvé d'innombrables vies, amélioré les conditions de vie et protégé les personnes les plus vulnérables", ajoute-t-il.
Cette année, 8,4 millions de personnes du nord-est dépendent de l'aide humanitaire pour survire, affirment les Nations unies.
La détérioration de la sécurité alimentaire est l'un des aspects les plus préoccupants de la crise, insiste l'ONU.
En 2022, "environ 1,74 million d'enfants de moins de cinq ans devraient souffrir de malnutrition aiguë dans le nord-est", selon le communiqué de l'ONU.
joa/lcm/aml/emp
Nigeria: suspension de la grève dans les centrales électriques #
Les salariés des centrales électriques du Nigeria ont suspendu leur grève nationale qui a partiellement plongé dans l'obcurité le pays le plus peuplé d'Afrique pendant 24 heures, a annoncé jeudi un responsable syndical.
La grève a été suspendue après une réunion d'urgence avec le gouvernement qui a promis d'étudier dans les deux semaines les demandes des grévistes, a annoncé Joe Ajaero, du Syndicat national des travailleurs de l'électricité.
"Nous avons suspendu la grève. Les opérations reviennent à la normale avec effet immédiat", a-t-il affirmé en ajoutant : "si dans deux semaines rien n'est fait, nous reprendrons la grève".
L'UEEE a lancé mercredi une grève nationale pour contraindre le gouvernement à respecter les termes d'un accord datant de 2019, qui prévoyait le versement de salaires aux travailleurs retraités d'une ancienne société d'électricité publique.
"Nous avons coupé toutes les centrales et usines électriques dans le pays. Nos membres font actuellement grève dans les centrales et installations exploitées par la TCN", la société publique Transmission Company of Nigeria, avait indiqué Joe Ajaero à l'AFP.
Dès mercredi matin, des habitants avaient rapporté des délestages à Lagos, capitale économique (sud-ouest), à Kano (nord) ainsi qu'à Port Harcourt, capitale pétrolière (sud-est).
Le Nigeria dispose d'une capacité de production de 7.000 mégawatts mais n'en distribue que 4.000 aux consommateurs en raison de difficultés techniques, provoquant des pannes électriques quotidiennes.
L'approvisionnement régulier en gaz pour alimenter les centrales électriques est également un problème majeur.
De nombreux foyers et entreprises dépendent de générateurs fonctionnant au diesel, ce qui entraîne une hausse des coûts d'exploitation.
joa-lhd/jhd
Grève nationale des centrales électriques du Nigeria #
Les salariés des centrales électriques du Nigeria ont entamé mercredi une grève illimitée pour réclamer des indemnités, plongeant le pays le plus peuplé d'Afrique dans l'obscurité, a indiqué un dirigeant syndical.
Le Syndicat national des travailleurs de l'électricité a appelé à une grève nationale pour contraindre le gouvernement à respecter les termes d'un accord datant de 2019, qui prévoyait le versement de salaires aux travailleurs retraités d'une ancienne société d'électricité publique.
"Nous avons coupé toutes les centrales et usines électriques dans le pays. Nos membres font actuellement grève dans les centrales et installations exploitées par la TCN (société publique Transmission Company of Nigeria)", a déclaré le dirigeant syndical Joe Ajaero à l'AFP.
M. Ajaero a déclaré que la grève, qui a déjà plongé dans le noir certaines régions du pays aux plus de 200 millions d'habitants, ne serait levée qu'une fois que le gouvernement accédera à leur demande.
Il a toutefois ajouté que le syndicat est "ouvert aux négociations", précisant que le ministère de l'Energie avait convoqué une rencontre plus tard dans la journée.
A Lagos, capitale économique (sud-ouest), à Kano (nord) ainsi qu'à Port Harcourt, capitale pétrolière (sud-est), les habitants ont rapporté des coupures de courant dès mercredi matin.
Le Nigeria dispose d'une capacité de production de 7.000 mégawatts mais n'en distribue que 4.000 aux consommateurs en raison de difficultés techniques, provoquant des pannes électriques quotidiennes.
L'approvisionnement régulier en gaz pour alimenter les centrales électriques est également un problème majeur.
De nombreux foyers et entreprises dépendent de générateurs fonctionnant au diesel, ce qui entraîne une hausse des coûts d'exploitation.
joa/aml/cl