Elon Musk accuse Twitter de l'avoir induit en erreur, le réseau nie #
Twitter a déposé jeudi au tribunal sa réponse à la plainte d'Elon Musk, donnant une idée plus précise des arguments du multimilliardaire qui cherche à s'extraire de l'accord de rachat du réseau social et l'accuse de lui avoir "jeté de la poudre aux yeux".
Les affirmations du patron de Tesla et SpaceX "sont factuellement inexactes, juridiquement insuffisantes et commercialement non pertinentes. Nous avons hâte que le procès ait lieu", a tweeté jeudi Bret Taylor, le président du conseil d'administration de la plateforme.
Mi-juillet, Twitter a attaqué Elon Musk en justice devant la Delaware Court of Chancery, un tribunal spécialisé en droit des affaires, pour le contraindre à honorer son engagement d'acquisition pour 44 milliards de dollars. Le procès doit s'ouvrir le 17 octobre.
Mais vendredi, l'homme le plus riche au monde a contre-attaqué avec une plainte "confidentielle".
"D'après Musk - le milliardaire qui a fondé plusieurs entreprises et est conseillé par des banquiers et avocats de Wall Street - Twitter lui a jeté de la poudre aux yeux pour lui faire signer l'accord de rachat", indique le réseau social.
"C'est une tentative d'échapper à un contrat que Musk ne trouve plus intéressant depuis que le marché des actions a baissé", assènent ses avocats.
Elon Musk a démarché Twitter en avril, puis signé un accord pour 54,20 dollars par action. Il y a mis fin unilatéralement début juillet, au motif que la société basée à San Francisco aurait, selon lui, menti sur la proportion de comptes automatisés et de spams sur sa plateforme.
D'après le document déposé jeudi par Twitter, le patron de Tesla accuse le conseil d'administration d'avoir dissimulé la vraie proportion de comptes inauthentiques, qui serait d'après lui de l'ordre de 10% des utilisateurs actifs au quotidien et exposés à la publicité. Twitter l'estime inférieure à 5%.
Les documents officiels déposés par la plateforme auprès du gendarme boursier américain "contiennent de nombreuses fausses déclarations matérielles et omissions qui faussent la valeur de Twitter et ont entraîné Elon Musk à accepter d'acheter l'entreprise à un prix gonflé", assurent les avocats de l'homme d'affaires.
La stratégie de Twitter, continuent-ils, a consisté à "jouer à cache-cache" pour empêcher le plus longtemps possible l'acheteur de "discerner la vérité".
Twitter répond que l'homme d'affaires a précipité les négociations et que l'accord n'a jamais mentionné les faux comptes.
Entre la baisse générale du marché boursier ces derniers mois, la baisse des recettes publicitaires des réseaux sociaux (due à la conjoncture économique) et les critiques publiques d'Elon Musk, le titre de Twitter s'était effondré à environ 32 dollars le 11 juillet. Il valait environ 41 dollars jeudi.
juj/led
Robinhood licencie quelque 750 personnes à cause des utilisateurs qui boudent le marché #
La plateforme américaine de courtage en ligne Robinhood va licencier 23% de son personnel, soit plus de 750 personnes, car l'intérêt pour le marché des actions et les cryptomonnaies a largement décliné par rapport à l'essor observé pendant la pandémie.
"L'année dernière, nous avions recruté en faisant l'hypothèse selon laquelle l'appétit pour la Bourse et les cryptos observé à l'ère du Covid continuerait en 2022", a expliqué le patron Vlad Tenev dans une lettre aux employés publiée sur le blog de la société.
L'entreprise californienne avait déjà renvoyé environ 9% de ses effectifs fin avril, après avoir vu le nombre d'utilisateurs actifs baisser de 8% entre le troisième et le quatrième trimestre 2021. Elle avait aussi indiqué qu'elle mettrait l'accent sur la maîtrise des coûts.
"Cela n'a pas suffi", constate Vlad Tenev dans sa missive adressée aux "Robinhoodies" (les "Robinhoodiens", jeu de mot entre Robin des Bois et "hoodie", qui signifie sweat à capuche).
"Depuis, nous avons vu l'environnement macro-économique se détériorer encore plus, avec une inflation au plus haut depuis 40 ans, accompagnée d'un effondrement du marché des cryptos", détaille-t-il. "Cela a encore réduit l'activité de notre clientèle et les actifs sous notre contrôle."
La plateforme entrée en Bourse il y a un an conserve environ 2.600 salariés, après avoir remercié quelque 1.100 personnes en tout.
Cette deuxième vague de licenciements va concerner tous les métiers, mais en priorité les opérations et le marketing, a précisé le patron.
D'après son communiqué de résultats trimestriels publié mardi, le service comptait environ 15 millions d'utilisateurs actifs mensuels fin juin, 28% de moins que l'année dernière. Son chiffre d'affaires a plongé de 44% sur un an.
Face à la crise des cryptomonnaies, plusieurs plateformes de placements spécialisées dans ces devises volatiles se sont récemment déclarées en faillite.
Et, plus généralement, de nombreuses entreprises technologiques ont ralenti le rythme des embauches ou renvoyé du personnel, face au contexte économique défavorable.
Shopify, une plateforme de ventes en ligne, a annoncé la semaine dernière licencier 10% de ses employés, soit environ 1.000 personnes, car l'adoption massive du e-commerce pendant les confinements ne s'est pas traduite en un changement aussi rapide des habitudes qu'elle l'espérait.
Bien que courte, l'histoire de Robinhood a déjà été marquée par plusieurs controverses.
Ses fondateurs ont répété vouloir "démocratiser l'accès à la finance", mais leur modèle économique inquiète, car la plateforme finance l'absence de commissions en sous-traitant ses larges volumes d'ordres à des intermédiaires qui le rétribuent. Une pratique légale, mais opaque et potentiellement source de conflit d'intérêts.
Lundi, un régulateur new-yorkais des services financiers a infligé une amende de 30 millions de dollars à son activité de cryptomonnaies pour avoir enfreint des lois sur le blanchiment de fonds et la cybersécurité.
"Nous avons fait des progrès significatifs dans la mise en place de programmes de cybersécurité et de conformité avec la loi, et nous allons continuer à faire passer ce travail en priorité, dans l'intérêt de nos clients", a réagi Cheryl Crumpton, une avocate de Robinhood, contactée par l'AFP.
"Nous restons fiers de proposer une plateforme plus accessible et moins chère pour acheter et vendre des crypto", a-t-elle ajouté.
Robinhood a accédé à la notoriété mondiale en janvier 2021, lors de la saga GameStop, qui a vu des milliers de petits actionnaires faire grimper l'action de cette chaîne de magasins de jeux vidéos de 17 à près de 500 dollars en quelques jours.
Incapable de gérer le flux des ordres, Robinhood a dû bloquer certaines transactions, au risque d'imploser lui-même, provoquant l'ire de nombreux boursicoteurs.
L'action de la société a perdu la moitié de sa valeur depuis le début de l'année.
juj/dax
Robinhood licencie quelque 750 personnes à cause des utilisateurs qui boudent le marché #
La plateforme américaine de courtage en ligne Robinhood va licencier 23% de son personnel, soit plus de 750 personnes, car l'intérêt pour le marché des actions et les cryptomonnaies a largement décliné par rapport à l'essor observé pendant la pandémie.
"L'année dernière, nous avions recruté en faisant l'hypothèse selon laquelle l'appétit pour la Bourse et les cryptos observé à l'ère du Covid continuerait en 2022", a expliqué le patron Vlad Tenev dans une lettre aux employés publiée sur le blog de la société.
L'entreprise californienne avait déjà renvoyé environ 9% de ses effectifs fin avril, après avoir vu le nombre d'utilisateurs actifs baisser de 8% entre le troisième et le quatrième trimestre 2021. Elle avait aussi indiqué qu'elle mettrait l'accent sur la maîtrise des coûts.
"Cela n'a pas suffi", constate Vlad Tenev dans sa missive adressée aux "Robinhoodies" (les "Robinhoodiens", jeu de mot entre Robin des Bois et "hoodie", qui signifie sweat à capuche).
"Depuis, nous avons vu l'environnement macro-économique se détériorer encore plus, avec une inflation au plus haut depuis 40 ans, accompagnée d'un effondrement du marché des cryptos", détaille-t-il. "Cela a encore réduit l'activité de notre clientèle et les actifs sous notre contrôle."
La plateforme entrée en Bourse il y a un an conserve environ 2.600 salariés, après avoir remercié quelque 1.100 personnes en tout.
Cette deuxième vague de licenciements va concerner tous les métiers, mais en priorité les opérations et le marketing, a précisé le patron.
D'après son communiqué de résultats trimestriels publié mardi, le service comptait environ 15 millions d'utilisateurs actifs mensuels fin juin, 28% de moins que l'année dernière. Son chiffre d'affaires a plongé de 44% sur un an.
Bien que courte, son histoire a déjà été marquée par plusieurs controverses.
Ses fondateurs ont répété vouloir "démocratiser l'accès à la finance", mais leur modèle économique inquiète, car Robinhood finance l'absence de commissions en sous-traitant ses larges volumes d'ordres à des intermédiaires qui le rétribuent. Une pratique légale, mais opaque et potentiellement source de conflit d'intérêts.
Lundi, un régulateur new-yorkais des services financiers a infligé une amende de 30 millions de dollars à son activité de cryptomonnaies pour avoir avoir enfreint des lois sur le blanchiment de fonds et la cybersécurité.
L'action de Robinhood a perdu la moitié de sa valeur depuis le début de l'année.
juj/vgr
Au tribunal, Stephen King témoigne de son effroi face à la concentration dans l'édition #
C'est au tour du maître de l'horreur d'être "inquiet": Stephen King, auteur d'effrayants best-sellers, a confié mardi, devant un tribunal américain, ses craintes face à la concentration grandissante dans le secteur de l'édition.
Le père d'ouvrages comme "Shining" et "Ça" a témoigné à Washington contre le projet de fusion entre son propre éditeur Simon & Schuster et le géant Penguin Random House, une opération évaluée à près de 2,2 milliards de dollars.
Le gouvernement américain s'oppose à la naissance d'un mastodonte doté d'une "influence démesurée sur les auteurs et oeuvres qui sont publiés, et sur les sommes versées aux auteurs", et a demandé à Stephen King d'être son témoin vedette lors du procès.
Vêtu d'un costume-cravate gris reflétant le sérieux des enjeux, cet homme de 75 ans à la silhouette longiligne et aux traits angulaires a décrit pendant près d'une heure les évolutions du secteur au cours de sa longue carrière.
"Je suis ici parce que je pense que la consolidation est mauvaise pour la compétition", a-t-il expliqué.
"Cela fait environ 50 ans que je suis dans le commerce des livres. Quand j'ai commencé, il y avait littéralement des centaines d'éditeurs. Un par un, ils ont été avalés par d'autres ou ils ont mis la clé sous la porte", a-t-il détaillé.
En conséquence, "il est devenu de plus en plus dur pour les écrivains de trouver assez d'argent pour vivre".
Au coeur du dossier: les avances sur recettes que les éditeurs offrent à leurs auteurs avant la rédaction des oeuvres. Les nouveaux-venus n'y ont généralement pas ou peu droit, mais pour les auteurs à succès, les maisons d'édition rivalisent et parfois surenchérissent entre elles.
Stephen King a confié que son premier chèque, en 1974, était de 2.500 dollars pour "Carrie", dont les ventes ont explosé après son adaptation au cinéma.
Après une poignée d'autres best-sellers, dont "Shining", il avait proposé à son éditeur de lui réserver ses trois prochains ouvrages en échange de 2 millions de dollars. Celui-ci avait refusé "en éclatant de rire".
Stephen King était parti ailleurs, avait fait jouer la concurrence et avait enchaîné les succès dans les années 1980 avec des éditeurs renommés, tout en continuant à publier une partie de ses livres pour des maisons plus confidentielles et moins rémunératrices.
"J'ai eu la chance de pouvoir me le permettre, de ne plus avoir à suivre mon compte en banque, pour suivre mon coeur", a déclaré Stephen King qui s'était déjà distingué en 2012 en plaidant pour renforcer l'imposition des plus riches, y compris sur sa propre fortune.
Bien conscient d'être privilégié, il a déploré que ses confrères opèrent dans "un monde difficile". A la sortie de l'audience, il a ajouté être "très inquiet", tout en signant des autographes.
Le procès doit encore durer deux semaines.
chp/
Uber encaisse une lourde perte, mais son chiffre d'affaires ravit Wall Street #
Malgré une perte nette de 2,6 milliards de dollars au deuxième trimestre, Uber a plus que doublé son chiffre d'affaires d'avril à juin et largement dépassé les attentes du marché.
A Wall Street, l'action du géant des locations de voitures avec chauffeurs et de la livraison de repas à domicile s'envolait de près de 15%, à 28,27 dollars, en début de séance.
"Nous continuons de bénéficier de l'augmentation de la demande pour le transport des gens et des objets ainsi que de la transition d'un modèle de dépenses en magasin vers un modèle de dépenses pour des services", a déclaré le patron d'Uber, Dara Khosrowshahi, dans un communiqué.
"Nous avons l'intention de continuer à profiter de ces facteurs favorables à notre croissance", a t-il ajouté.
Les revenus trimestriels du groupe, qui se sont établis à 8,1 milliards de dollars, ont été en partie dopés par un changement dans le calcul des recettes des courses au Royaume-Uni, a indiqué l'entreprise.
Le chiffre d'affaires lié aux trajets en voitures a progressé de 120%, à 3,6 milliards de dollars, et celui lié aux livraisons de repas (Uber Eats) est monté de 37%, à 2,7 milliards de dollars.
Uber a aussi réalisé 1,8 milliard de dollars de revenus grâce au transport de marchandises.
L'entreprise a par ailleurs affiché, pour la première fois, un flux de trésorerie disponible positif, de 382 millions de dollars.
Cette mesure est suivie de près par le marché, car elle donne des indications sur la capacité d'une entreprise à réaliser de nouveaux investissements.
M. Khosrowshahi s'est également réjoui du fait qu'Uber comptabilise désormais près de 5 millions de chauffeurs et coursiers sur sa plateforme, une hausse de 31% par rapport à l'année dernière.
"Nous avons observé une accélération du nombre de chauffeurs, qu'ils soient déjà en activité ou nouveaux", a-t-il affirmé.
"Dans un contexte mondial de prix de l'essence élevés, c'est une preuve retentissante de la valeur que les chauffeurs continuent d'attribuer à Uber", a-t-il ajouté.
Lors d'une conférence téléphonique avec des analystes de Wall Street, le dirigeant a précisé que plus de 70% des nouveaux chauffeurs avaient cité l'inflation comme l'une des raisons les ayant conduits à s'inscrire sur la plateforme.
"Le coût de la vie joue un rôle", a reconnu M.Khosrowshahi, qui a vanté la "flexibilité" offerte par Uber.
La plateforme permet de"gagner de l'argent quand vous voulez, où vous voulez et immédiatement et les niveaux de rémunération sont assez intéressants", a-t-il détaillé.
Uber a dû faire face à des procédures judiciaires dans plusieurs pays pour son refus d'accorder un statut d'employés à ses chauffeurs, privilégiant le statut de travailleur indépendant.
En 2021, la justice britannique a imposé à l'entreprise de garantir un salaire minimum et des congés payés à ses chauffeurs, une première mondiale.
Le groupe californien a continué à perdre beaucoup d'argent entre avril et juin.
Uber attribue cette perte principalement à sa participation dans plusieurs entreprises à la santé financière chancelante, dont la plateforme singapourienne de VTC Grab, la start-up américaine de véhicules autonomes Aurora et l'agrégateur indien de restaurants Zomato.
M. Khosrowshahi a prévenu à cet égard que la rentabilité du groupe pourrait "continuer de connaître des variations de trimestre en trimestre en raison de la taille importante des participations dans notre bilan financier".
Au prochain trimestre, Uber s'attend à ce que la valeur totale des réservations effectuées sur sa plateforme, s'établisse entre 29 et 30 milliards de dollars.
Cela correspondrait à une augmentation de 25% à 30% sur l'ensemble de l'année.
Son bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) au troisième trimestre devrait lui être compris entre 440 millions et 470 millions de dollars. C'est mieux que les prévisions du marché (384 millions de dollars).
Pour Dan Ives de Wedbush Securities, le trimestre solide du groupe montre que "malgré une hausse des prix des courses aux Etats-Unis et en Europe, les consommateurs continuent d'utiliser la plateforme d'Uber, particulièrement au moment où les voyages, le retour au bureau et d'autres tendances d'après la pandémie s'installent dans la durée au niveau mondial".
dho/eb
Lourde perte pour Uber au 2e trimestre, mais chiffre d'affaires meilleur que prévu #
Uber a fait part mardi d'une perte nette de 2,6 milliards de dollars au deuxième trimestre, mais son chiffre d'affaires, qui s'est établi à 8,1 milliards de dollars, a grimpé et dépasse largement les prévisions du marché.
A Wall Street, l'action du géant des locations de voitures avec chauffeurs et de la livraison de repas à domicile s'envolait de plus de 12%, à 27,58 dollars, dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse.
"Nous continuons de bénéficier de l'augmentation de la demande pour le transport des gens et des objets ainsi que de la transition d'un modèle de dépenses en magasin vers un modèle de dépenses pour des services", a déclaré le patron d'Uber, Dara Khosrowshahi, dans un communiqué.
"Nous avons l'intention de continuer à profiter de ces facteurs favorables à notre croissance", a t-il ajouté.
Les revenus trimestriels du groupe, qui ont plus que doublé par rapport à l'année dernière, ont été en partie dopés par un changement dans le calcul des recettes des courses au Royaume-Uni, a indiqué l'entreprise.
Le chiffre d'affaires lié aux trajets en voitures a progressé de 120%, à 3,6 milliards de dollars, et celui lié aux livraisons de repas (Uber Eats) est monté de 37%, à 2,7 milliards de dollars.
Uber a aussi réalisé 1,8 milliard de dollars de revenus grâce au transport de marchandises.
L'entreprise a par ailleurs affiché pour la première fois un flux de trésorerie disponible positif (382 millions de dollars).
Cette mesure est suivie de près par le marché, car elle donne des indications sur la capacité d'une entreprise à réaliser de nouveaux investissements.
Le groupe californien a toutefois continué à perdre de l'argent entre avril et juin.
Uber attribue cette perte principalement à sa participation dans plusieurs entreprises à la santé financière chancelante, dont la plateforme singapourienne de VTC Grab, la start-up américaine de véhicules autonomes Aurora et l'agrégateur indien de restaurants Zomato.
dho/abx
Lourde perte pour Uber au 2e trimestre, mais chiffre d'affaires meilleur que prévu #
Uber a fait part mardi d'une perte nette de 2,6 milliards de dollars au deuxième trimestre, mais son chiffre d'affaires, qui s'est établi à 8,1 milliards de dollars, a grimpé et dépasse largement les prévisions du marché.
A Wall Street, l'action du géant des locations de voitures avec chauffeurs et de la livraison de repas à domicile s'envolait d'environ 10%, à 27,05 dollars, dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse.
dho/abx