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Mali: l'armée ouvre une enquête après la mort de 3 prisonniers jihadistes #

1/16/2021, 3:32 PM
Bamako, MLI

Le chef d'état-major de l'armée malienne a ordonné l'ouverture d'une enquête sur les circonstances de la mort de trois prisonniers jihadistes pendant leur transfèrement vers un camp militaire, ont indiqué samedi les forces armées maliennes, régulièrement accusées d'exactions.

"Dans la matinée du mercredi 13 janvier, à l'issue d'une rude phase de combat dans le cadre d'une opération militaire anti-terroriste, quatre éléments des Groupes armés terroristes (GAT, désignation habituelle des groupes jihadistes par les autorités maliennes) ont été faits prisonniers dans le secteur de Kobou, village situé à 25 kilomètres au sud-ouest de Boulkessi", près de la frontière avec le Burkina Faso, indique l'état-major malien dans un communiqué.

"Trois des quatre prisonniers ont perdu la vie au cours de leur transfèrement de Boulkessi", où agit le groupe GSIM affilié à Al Qaïda, "vers Sévaré", où l'armée dispose d'un important camp, selon le texte

Le chef d'état-major a "instruit l'ouverture d'une enquête afin de déterminer les circonstances de ces décès. Il présente ses condoléances aux familles des victimes", ajoute le communiqué.

Les militaires qui ont pris le pouvoir en août à Bamako se sont engagés à combattre les exactions dont l'armée malienne est accusée depuis des années.

Le communiqué de l'état-major malien ne précise pas si ces événements sont liés aux opérations qui ont permis à l'armée française de tuer une quinzaine de jihadistes, d'en interpeller quatre et de saisir armement, motos et diverses autres ressources le week-end dernier dans la même région de Boulkessi.

La situation au Mali reste très précaire, comme l'a relevé dans son dernier rapport le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, se disant préoccupé par la dégradation de la situation sécuritaire. Cinq Casques bleus ont été tués entre le 13 et le 15 janvier au Mali.

Entre fin décembre et début janvier, cinq militaires de la force française Barkhane y ont aussi été tués dans l'explosion d'un IED (engin explosif improvisé) au passage de leur véhicule blindé léger, et six autres blessés par une voiture piégée conduite par un kamikaze.

bur-siu/blb

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JAN 15

Mali: un Casque bleu tué par une mine artisanale (ONU) #

1/15/2021, 8:44 PM
Bamako, MLI

La mission de l'ONU au Mali (Minusma) a annoncé vendredi la mort d'un de ses soldats suite à l'explosion d'une mine artisanale au passage d'un convoi dans le nord du pays, devenant le cinquième Casque bleu tué en trois jours au Mali.

"Suite à l'explosion, deux Casques bleus ont été grièvement blessés" et "l'un d'eux a malheureusement succombé à ses blessures durant son évacuation médicale", écrit la Minusma dans un communiqué reçu vendredi soir.

L'explosion a eu lieu "vers 15 heures" (locales et GMT) "aux environs de Tessalit, dans la région de Kidal", précise la Minusma. La nationalité du soldat tué n'a pas été dévoilée dans l'immédiat.

"Lors de la sécurisation du site, un autre engin explosif a été détecté puis neutralisé à proximité du site de l'explosion", ajoute le communiqué.

C'est le cinquième Casque bleu tué en trois jours au Mali: mercredi, un convoi de l'ONU entre Douentza (centre) et Tombouctou (nord-ouest) avait heurté un ou plusieurs engins explosifs avant d'être pris pour cible par des tirs. Quatre Casques bleus ivoiriens étaient décédés.

La Mission de l'ONU au Mali a perdu 146 de ses membres en raison d'actes hostiles depuis son déploiement en 2013 ; c'est la mission la plus meurtrière de l'ONU dans le monde.

Parmi ces 146 membres tués dans les hostilités, 60 l'ont été pendant ou suite à l'explosion d'engins explosifs, l'un des modes opératoires parmi les plus utilisés au Sahel par les groupes jihadistes, pour certains affiliés à Al-Qaïda et pour d'autres à l'organisation Etat islamique.

Le secteur de Tessalit où a eu lieu l'explosion vendredi, comme celui de Douentza mercredi, sont des zones d'action du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM, Jnim en arabe), affilié à Al-Qaïda.

Aucune revendication pour ces deux attaques n'avait été faite vendredi soir.

Le GSIM a néanmoins revendiqué jeudi l'activation d'engins explosifs improvisés qui ont causé la mort de cinq soldats de la force antijihadiste française Barkhane le 28 décembre et le 2 janvier au Mali.

Le 9 janvier, dans une opération dans le centre du Mali dans la zone de Boulikessi, "zone de prédation du GSIM" selon l'état-major français vendredi, Barkhane a tué une quinzaine de jihadistes.

Depuis le début de l'année, soldats maliens et français sont engagés dans une opération conjointe dans le centre du pays. Une frappe aérienne opérée durant cette opération a créé la polémique, des villageois affirmant qu'elle a touché un mariage et fait vingt morts tandis que Paris et Bamako martèlent que seuls des jihadistes ont été tués.

La situation au Mali reste très précaire, comme l'a relevé dans son dernier rapport le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, se disant préoccupé par la dégradation de la situation sécuritaire.

Son représentant spécial et chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, a condamné vendredi avec fermeté des "actes ayant pour but de paralyser les opérations de la MINUSMA sur le terrain et de toucher indistinctement le personnel des Nations Unies, de ses partenaires, ou des civils innocents".

bur-ah/sba

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JAN 15

Mali: un Casque bleu tué par une mine artisanale (ONU) #

1/15/2021, 8:06 PM
Bamako, MLI

Un Casque bleu est décédé vendredi soir suite à l'explosion d'une mine artisanale au passage d'un convoi de l'ONU dans le nord du Mali dans l'après-midi , a annoncé la Mission de l'ONU au Mali, la Minusma.

"Suite à l'explosion, deux Casques bleus ont été grièvement blessés" et "l'un d'eux a malheureusement succombé à ses blessures durant son évacuation médicale", selon un communiqué de la Minusma reçu vendredi soir qui précise que l'explosion a eu lieu "vers 15 heures" (locales et GMT) "aux environs de Tessalit, dans la région de Kidal". C'est le cinquième Casque bleu tué en trois jours au Mali.

bur-ah/sba

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JAN 14

Mali: un quatrième Casque bleu ivoirien succombe après une attaque (ONU) #

1/14/2021, 2:04 PM
Bamako, MLI

Un Casque bleu blessé mercredi au Mali dans une attaque imputée aux jihadistes a succombé, portant à quatre le nombre de soldats ivoiriens tués dans les rangs de la mission de l'ONU (Minusma), a indiqué cette dernière jeudi.

La Minusma a perdu 145 de ses membres en raison d'actes hostiles depuis son déploiement en 2013, a indiqué son porte-parole Olivier Salgado, ce qui en fait la mission de paix de l'ONU la plus meurtrière au monde.

Le chef de la Minusma Mahamat Saleh Annadif a contesté une éventuelle recrudescence d'attaques liée à la libération par les autorités maliennes de quelques 200 prisonniers dans le cadre d'un échange en octobre. Il a fait valoir auprès des journalistes que la Minusma et les forces étrangères étaient attaquées de longue date.

"Nous venons d'apprendre avec tristesse que, suite à l'attaque d'hier, un quatrième Casque bleu a malheureusement succombé à ses blessures", a dit le porte-parole de la Minusma sur les réseaux sociaux.

Ivoirien comme les trois premiers, il est décédé lors de son évacuation vers le Sénégal frontalier du Mali, a dit une source proche de l'état-major ivoirien.

Ce sont les premiers Ivoiriens de la Minusma tués au combat, a dit cette source.

La Côte d'Ivoire contribue avec un bataillon de 816 hommes à la Minusma, selon la mission. Cette dernière est forte de 15.000 hommes et femmes, dont environ 12.000 militaires, très majoritairement africains, selon l'ONU.

Le détachement de Casques bleus ivoiriens a heurté un ou plusieurs engins explosifs improvisés avant d'être la cible de tirs, selon un mode opératoire courant, ont rapporté la Minusma et l'état-major ivoirien.

L'attaque a eu lieu au nord de Bambara Maoudé, sur l'axe entre Douentza (centre) et Tombouctou (nord-ouest), dans une région qui est l'un des foyers de la violence polymorphe qui ensanglante le Sahel.

- "Bouffée d'oxygène" ? -

Plusieurs autres Casques bleus ont été blessés.

Sur les 145 membres que la Minusma a perdus dans les hostilités, 59 ont été tués par des engins explosifs, a dit M. Salgado.

Le secteur où a eu lieu l'attaque est le champ d'action du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM, Jnim en arabe), affilié à Al-Qaïda, et non de l'organisation Etat islamique (EI), active ailleurs au Mali.

Le GSIM a revendiqué l'activation d'engins explosifs improvisés qui ont causé la mort de cinq soldats de la force antijihadiste française Barkhane le 28 décembre et le 2 janvier au Mali.

Parlant aux journalistes en visioconférence, le chef de la Minusma a réfuté une recrudescence récente.

"Les engins explosifs nous ont toujours causé des torts, nous ont toujours tué des Casques bleus, nous ont toujours tué des partenaires", surtout dans cette région du centre-nord malien, a-t-il dit.

Interrogé sur l'éventualité que le GSIM puisse chercher à faire pression en vue de discussions auxquelles les autorités maliennes se sont dites favorables, ou sur un regain consécutif à la libération de plus de 200 prisonniers en échange de quatre otages occidentaux et malien, il s'est montré prudent, sans l'exclure.

La libération obtenue par le GSIM et la rançon qui l'a accompagnée selon lui ont constitué une "bouffée d'oxygène (pour les) terroristes", a-t-il dit.

Mais par ailleurs, sous l'action des forces partenaires dont Barkhane, les jihadistes "ont malgré tout subi d'énormes pertes", dont des chefs, a-t-il dit. "Peut-être qu'ils font des barouds d'honneur - c'est possible -, peut-être qu'ils veulent discuter - c'est possible -", a-t-il dit.

sd-de-lal/ah/blb

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JAN 14

Mali: un quatrième Casque bleu ivoirien succombe après une attaque (ONU) #

1/14/2021, 10:00 AM

Un Casque bleu atteint mercredi au Mali dans une attaque imputée aux jihadistes a succombé à ses blessures, portant à quatre le nombre des soldats ivoiriens tués dans les rangs de la mission de l'ONU (Minusma), a indiqué cette dernière jeudi.

"Nous venons d'apprendre avec tristesse que, suite à l'attaque d'hier, un quatrième Casque bleu a malheureusement succombé à ses blessures", a dit le porte-parole de la Minusma Olivier Salgado sur les réseaux sociaux.

Il a confirmé ensuite qu'il s'agissait d'un soldat ivoirien comme les trois premiers.

Un détachement de Casques bleus ivoiriens a heurté un ou plusieurs engins explosifs improvisés avant d'être la cible de tirs selon un mode opératoire courant, ont rapporté la Minusma et l'état-major ivoirien.

L'attaque a eu lieu au nord de Bambara Maoudé, sur l'axe entre Douentza (centre) et Tombouctou (nord-ouest), dans une région qui est l'un des foyers de la violence polymorphe qui ensanglante le Sahel.

Plusieurs autres Casques bleus ont été blessés.

La Minusma, établie en 2013 et forte de 15.000 hommes et femmes dont environ 12.000 militaires selon l'ONU, a perdu plus de 130 de ses membres dans des actes hostiles au Mali. C'est la mission la plus meurtrière pour les Casques bleus dans le monde.

Le secteur de Douentza-Tombouctou est le champ d'action du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM, Jnim en arabe), affilié à Al-Qaïda, et non de l'organisation Etat islamique (EI), également active ailleurs au Mali.

Le GSIM a revendiqué l'activation d'engins explosifs improvisés qui ont causé la mort de cinq soldats de la force antijihadiste française Barkhane le 28 décembre et le 2 janvier au Mali.

sd-lal/sba

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