Logo

Mali: un intermédiaire affirme que Bamako a versé 2 millions d'euros de rançon pour un otage #

4/5/2021, 1:33 PM
Bamako, MLI

Un intermédiaire crucial dans la libération de quatre otages en octobre au Mali a déclaré sur RFI que les autorités maliennes avaient versé deux millions d'euros aux jihadistes pour l'un des prisonniers, le politicien malien Soumaïla Cissé.

Dans cet entretien diffusé lundi par Radio France Internationale, le Touareg Ahmada Ag Bibi, lui-même ancien membre d'un groupe armé jihadiste, mais aussi député à plusieurs reprises, dit aussi que les autorités maliennes n'ont pas payé de rançon pour les trois autres otages, la Française Sophie Pétronin et deux Italiens. Il est peu clair sur le versement éventuel d'argent par une partie autre que malienne.

Aucune réaction n'a été obtenue des autorités de transition dominées par les militaires.

Malgré des conjectures persistantes, le gouvernement malien n'a jamais confirmé le paiement d'une rançon en plus de la libération de 200 prisonniers, dont un certain nombre de jihadistes, contre la liberté de Sophie Pétronin, des Italiens Nicola Chiacchio et Pier Luigi Maccalli et de Soumaïla Cissé, personnalité politique nationale, décédée depuis.

Ahmada Ag Bibi, qui avait déjà officié comme intermédiaire dans de telles opérations, passe pour avoir joué un rôle prééminent en octobre. Il a combattu par le passé au côté d'Iyad Ag Ghaly, chef du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, alliance affiliée à Al-Qaïda. C'est Iyad Ag Ghaly qui avait accueilli triomphalement les prisonniers libérés par l'Etat malien.

Ahmada Ag Bibi apparaissait sur des photos de l'échange.

Il réfute le chiffre de 10 ou 30 millions d'euros de rançon évoqué notamment par Mustapha Derrar, présenté par les autorités algériennes comme un des jihadistes relâchés puis repris.

"Ce n'est pas vrai. Il n'y a pas ces chiffres là. Je sais que l'Etat malien, les autorités de transition ont payé deux millions d'euros pour libérer Soumaïla", dit-il.

Pour les autres otages, il est moins clair. Il dit ne pas avoir vu circuler d'autres billets que ceux réunis par les autorités maliennes.

"Pour les Français, je ne suis au courant de rien du tout. Moi, c'est les Maliens qui m'ont mandaté", dit-il. Il dit aussi que "c'est l'État malien qui a fait tout".

La France a toujours démenti avoir été impliquée dans les négociations, et avoir payé une rançon pour Mme Pétronin.

Ahmada Ag Bibi précise que ce sont 190 prisonniers que l'Etat malien a remis en liberté, alors que ceux qui détenaient les otages réclamaient initialement le double. L'Etat malien a refusé de relâcher certaines figures jihadistes, assure-t-il.

Les autorités de transition se sont dites favorables au dialogue avec certains jihadistes pour tenter de sortir le pays de la tourmente. Ahmada Ag Bibi dit ne pas avoir été approché par Bamako depuis octobre pour jouer les intermédiaires. Mais il se déclare "prêt à rendre le service" si l'État malien le lui demande de nouveau.

bur-lal/hba

permalink
APR 3

Mali: quatre Casques bleus tchadiens tués dans une attaque jihadiste #

4/3/2021, 12:30 AM
Bamako, MLI

Quatre Casques bleus tchadiens ont été tués vendredi au Mali dans une attaque jihadiste contre un camp de la Mission de l'ONU qui a été condamnée "dans les termes les plus forts" par le secrétaire général de l'ONU.

L'attaque, qui porte à dix le nombre des Casques bleus tués au Mali depuis le début de l'année, a frappé à l'aube le camp de la Minusma à Aguelhok, où se trouve un contingent de soldats tchadiens, à un peu moins de 200 kilomètres de la frontière algérienne.

Le chef de l'ONU, Antonio Guterres, "présente ses sincères condoléances au Gouvernement et au peuple tchadien et offre sa profonde sympathie aux familles et proches des victimes", a indiqué son porte-parole, Stéphane Dujarric, dans un communiqué faisant état de la mort de "quatre Casques bleus du contingent tchadien" et de 19 blessés.

Il a salué "le courage et la bravoure des Casques bleus qui ont vigoureusement repoussé l'attaque".

Une source onusienne a évoqué une attaque combinant notamment "des tirs de mortiers" et une tentative d'attentat suicide au moyen d'un véhicule "qui a été maîtrisée".

"Une vingtaine d'assaillants ont été neutralisés" (tués) sur "une centaine" impliqués, a affirmé cette source sous le couvert de l'anonymat, précisant que "les combats ont duré trois heures".

La Minusma a dénoncé une "ignoble attaque terroriste", assurant que celle-ci "n'entamera en rien sa détermination".

- Nombreuses pertes -

Cinq Casques bleus, dont quatre Ivoiriens, ont été tués en janvier au Mali par des engins explosifs improvisés, et un des 28 Togolais blessés en février dans une attaque contre leur camp a succombé à ses blessures.

La Minusma, déployée au Mali depuis 2013 (15.000 hommes et femmes, dont environ 12.000 militaires), est actuellement la mission de paix des Nations unies qui a subi le plus de pertes au monde, avec plus de 140 tués dans des actes hostiles, selon les statistiques de l'ONU.

Deux soldats maliens ont par ailleurs été tués et "une dizaine" blessés dans une attaque commise également vendredi matin par des jihadistes présumés à Diafarabé (centre), à 350 kilomètres au nord-est de Bamako, a indiqué l'armée dans un communiqué.

Un jeune homme de la localité, Youssouf Aya, a déclaré à l'AFP avoir vu "passer un cortège de motos avec des hommes armés" en direction du poste militaire, puis avoir "entendu des coups de feu". Selon lui, les assaillants ont "occupé un moment" le poste militaire avant de repartir le long du fleuve Niger.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, une femme est décédée et un enfant a été légèrement blessé en marge d'une opération menée dans la région de Tessalit (nord-est) par les militaires de l'opération française Barkhane, au cours de laquelle un jihadiste présumé a été tué et deux autres capturés, a annoncé vendredi l'état-major français.

En visite jeudi à Bamako, la ministre française des Armées, Florence Parly, a de nouveau réfuté que la France ait commis la moindre bavure au Mali et a émis "de nombreuses réserves" sur une enquête des Nations unies selon laquelle une frappe aérienne de Barkhane aurait tué 19 civils réunis pour un mariage le 3 janvier à Bounti, dans le centre du pays.

Le Mali est en proie depuis 2012 à une poussée jihadiste partie du nord du pays, qui l'a plongé dans une crise sécuritaire et s'est étendue au centre du pays. Les violences se sont également propagées au Burkina Faso et au Niger voisins.

Les violences jihadistes, intercommunautaires ou autres ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, malgré l'intervention des forces de l'ONU, française et africaines.

bur-ah-cjc/plh

permalink
APR 2

Mali : quatre Casques bleus tchadiens et deux soldats maliens tués #

4/2/2021, 7:46 PM
Bamako, MLI

Quatre Casques bleus tchadiens de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) ont été tués vendredi dans une attaque jihadiste dans le nord-est du Mali, tandis que deux soldats maliens périssaient lors d'un assaut contre leur camp dans le centre du pays.

L'attaque la plus meurtrière, qui porte à 10 le nombre des Casques bleus tués au Mali depuis le début de l'année, a visé à l'aube le camp de la Minusma à Aguelhok, où se trouve un contingent de soldats tchadiens, à un peu moins de 200 km de la frontière algérienne.

"Les Casques bleus ont vaillamment repoussé" l'offensive et les "assaillants ont subi de lourdes pertes, notamment plusieurs morts abandonnés sur place", a indiqué la Minusma dans un communiqué.

Le bilan, toujours provisoire, s'élevait à "quatre Casques bleus décédés et des blessés", selon la même source. "Nous avons perdu quatre éléments, dont le chef de détachement de nos forces, et enregistré 16 blessés", a précisé à N'Djamena une source militaire tchadienne.

Une source onusienne a évoqué une attaque combinant notamment "des tirs de mortiers" et une tentative d'attentat suicide au moyen d'un véhicule "qui a été maîtrisée".

"Une vingtaine d'assaillants ont été neutralisés" (tués) sur "une centaine" impliqués, a affirmé cette source sous le couvert de l'anonymat, précisant que "les combats ont duré trois heures".

La Minusma a dénoncé une "ignoble attaque terroriste", assurant que celle-ci "n'entamera en rien sa détermination".

Cinq Casques bleus, dont quatre Ivoiriens, ont été tués en janvier au Mali par des engins explosifs improvisés et un des 28 Togolais blessés en février dans une attaque contre leur camp a succombé à ses blessures.

La Minusma, déployée au Mali depuis 2013 (15.000 hommes et femmes, dont environ 12.000 militaires), est actuellement la mission de paix des Nations unies la plus meurtrière au monde, avec plus de 140 tués dans des actes hostiles, selon les statistiques de l'ONU.

Deux soldats maliens ont par ailleurs été tués et "une dizaine" blessés dans une attaque commise également vendredi matin par des jihadistes présumés à Diafarabé (Centre), à 350 km au nord-est de Bamako, a indiqué l'armée dans un communiqué.

Un jeune homme de la localité, Youssouf Aya, a expliqué à l'AFP avoir vu "passer un cortège de motos avec des hommes armés" en direction du poste militaire, puis avoir "entendu des coups de feu". Selon lui, les assaillants ont "occupé un moment" le poste militaire avant de repartir le long du fleuve Niger.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, une femme est décédée et un enfant a été légèrement blessé en marge d'une opération menée dans la région de Tessalit (Nord-Est) par les militaires de l'opération française Barkhane, au cours de laquelle un jihadiste présumé a été tué et deux autres capturés, a annoncé vendredi l'état-major français.

En visite jeudi à Bamako, la ministre française des Armées, Florence Parly, a de nouveau réfuté que la France ait commis la moindre bavure au Mali et émis "de nombreuses réserves" sur une enquête des Nations unies concluant qu'une frappe aérienne de Barkhane ait tué 19 civils réunis pour un mariage le 3 janvier à Bounti, dans le centre du pays.

Le Mali est en proie depuis 2012 à une poussée jihadiste partie du nord du pays, qui l'a plongé dans une crise sécuritaire et s'est étendue au centre du pays. Les violences se sont également propagées au Burkina Faso et au Niger voisins.

Les violences, jihadistes, intercommunautaires ou autres ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, malgré l'intervention des forces de l'ONU, française et africaines.

bur-ah/siu/sst

permalink
APR 2

Mali : quatre Casques bleus tchadiens et deux soldats maliens tués #

4/2/2021, 6:28 PM
Bamako, MLI

Quatre Casques bleus tchadiens de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) ont été tués vendredi dans une attaque jihadiste dans le nord-est du Mali, tandis que deux soldats maliens perdaient la vie lors d'un assaut contre leur camp dans le centre du pays.

L'attaque la plus meurtrière de la journée, qui porte à 10 le nombre des Casques bleus tués au Mali depuis le début de l'année, a visé à l'aube le camp de la Minusma d'Aguelhok, où se trouve un contingent de soldats tchadiens de la Minusma, à un peu moins de 200 km de la frontière algérienne.

"Les Casques bleus ont vaillamment repoussé" l'offensive et les "assaillants ont subi de lourdes pertes, notamment plusieurs morts abandonnés sur place", a indiqué la Minusma dans un communiqué.

Le bilan, toujours provisoire, s'élevait à "quatre Casques bleus décédés et des blessés", selon la même source.

"Nous avons perdu quatre éléments, dont le chef de détachement de nos forces, et enregistré 16 blessés", a précisé à N'Djamena une source militaire tchadienne.

La Minusma a dénoncé une "ignoble attaque terroriste", assurant que celle-ci "n'entamera en rien sa détermination".

Cinq Casques bleus, dont quatre Ivoiriens, ont été tués en janvier au Mali par des engins explosifs improvisés et un des 28 Togolais blessés en février dans une attaque contre leur camp a succombé à ses blessures.

La Minusma, présente au Mali depuis 2013 (15.000 hommes et femmes, dont environ 12.000 militaires), est actuellement la mission de paix des Nations unies la plus meurtrière au monde, avec plus de 140 tués dans des actes hostiles, selon les statistiques de l'ONU.

Deux soldats maliens ont par ailleurs été tués et "une dizaine" blessés dans une attaque commise également vendredi matin par des jihadistes présumés à Diafarabé (Centre), à 350 km au nord-est de Bamako, a indiqué l'armée dans un communiqué.

Un jeune homme de la localité, Youssouf Aya, a expliqué à l'AFP avoir vu "passer un cortège de motos avec des hommes armés" en direction du poste militaire, puis avoir "entendu des coups de feu". Selon lui, les assaillants ont "occupé un moment" le poste militaire avant de repartir le long du fleuve Niger.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, une femme est décédée et un enfant a été légèrement blessé en marge d'une opération menée dans le nord-est par les militaires français, au cours de laquelle un jihadiste présumé a été tué et deux autres capturés, a annoncé vendredi l'état-major français.

En visite jeudi à Bamako, la ministre française des Armées, Florence Parly, a de nouveau réfuté que la France ait commis la moindre bavure au Mali et émis "de nombreuses réserves" sur une enquête des Nations unies concluant qu'une frappe aérienne française avait tué 19 civils réunis pour un mariage le 3 janvier à Bounti, dans le centre du pays.

Le Mali est en proie depuis 2012 à une poussée jihadiste partie du nord du pays, qui l'a plongé dans une crise sécuritaire et s'est étendue au centre du pays. Les violences se sont également propagées au Burkina Faso et au Niger voisins.

Les violences, jihadistes, intercommunautaires ou autres ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, malgré l'intervention des forces de l'ONU, française et africaines.

bur-siu/slb/sst

permalink
APR 2

Quatre Casques bleus tués dans une attaque dans le nord du Mali (ONU) #

4/2/2021, 3:03 PM
Bamako, MLI

Quatre Casques bleus tchadiens de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) ont été tués dans une attaque attribuée à des jihadistes vendredi matin contre leur camp à Aguelhok, dans le nord-est du pays, a-t-on appris de sources onusiennes et tchadiennes.

"Les Casques bleus ont vaillamment repoussé une attaque complexe perpétrée par plusieurs terroristes lourdement armés (...) à Aguelhok. Un bilan provisoire fait état de quatre Casques bleus décédés et de blessés", a indiqué dans un communiqué la Minusma.

"Des hélicoptères ont été dépêchés sur place afin d'évacuer les blessés. Les assaillants ont subi de lourdes pertes notamment plusieurs morts abandonnés sur place", selon la même source.

"Deux positions de nos forces ont été attaquées ce matin à Aguelhok, nous avons perdu quatre éléments, dont le chef de détachement de nos forces, et enregistré 16 blessés" a pour sa part déclaré à l'AFP une source militaire tchadienne ayant requis l'anonymat.

Selon la Minusma, l'attaque s'est produite vers 06H15 (locales et GMT) dans cette localité située à un peu moins de 200 km du poste frontière avec l'Algérie.

Dans son communiqué elle "salue le courage et la bravoure des Casques bleus et remercie les Forces internationales pour leur soutien aérien". "La Minusma condamne fermement cette ignoble attaque terroriste, une énième tentative contre le processus de paix (...) qui n'entamera en rien sa détermination à poursuivre l'exécution de son mandat".

Pratiquement au même moment, deux soldats maliens ont été tués et six blessés lors d'une attaque également attribuée aux jihadistes à Diafarabé, localité du centre du Mali située sur le fleuve Niger, selon une source militaire malienne s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.

Le Mali est en proie depuis 2012 à une poussée jihadiste partie du nord du pays, qui l'a plongé dans une crise sécuritaire et s'est étendue au centre du pays. Les violences se sont également propagées au Burkina Faso et au Niger voisins.

Les violences, jihadistes, intercommunautaires ou autres ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, malgré l'intervention des forces de l'ONU, française et africaines.

sd-kt-yas-ah/siu/sst

permalink
APR 2

Quatre Casques bleus tués dans une attaque dans le nord du Mali (ONU) #

4/2/2021, 2:27 PM

Quatre Casques bleus de l'ONU au Mali ont été tués dans une attaque attribuée à des jihadistes vendredi matin contre leur camp à Aguelhok, dans le nord-est du pays, a annoncé la Mission des Nations unies (Minusma).

"Les Casques bleus ont vaillamment repoussé une attaque complexe perpétrée par plusieurs terroristes lourdement armés (...) Un bilan provisoire fait état de quatre Casques bleus décédés et de blessés", a indiqué la Minusma dans un communiqué. Une source au sein de la Minusma a précisé à l'AFP qu'il s'agissait de membres du contingent tchadien déployé dans cette localité située à environ 200 km de la frontière algérienne.

sd-ah/siu/sst

permalink