Enlèvement d'élèves au Nigeria: cinq "retrouvés", les autorités interdisent toute négociation #
Cinq élèves dans un lycée de Kaduna, dans le nord du Nigeria, enlevés il y a près d'un mois avec 34 autres de leurs camarades, ont été "retrouvés", ont annoncé lundi les autorités locales, qui ont mis en garde quiconque tenterait négocier avec les kidnappeurs.
"L'armée nigériane a informé les autorités de l'Etat de Kaduna, que cinq des étudiants enlevés dans le Lycée professionnel d'Afaka à Kaduna, ont été retrouvés cet après-midi", a fait savoir lundi le ministre local de l'Intérieur, Samuel Aruwan, ajoutant qu'ils passaient actuellement une visite médicale pour s'assurer de leur état de santé.
Un peu plus tôt, M. Aruwan avait menacé toute personne qui tenterait de négocier le paiement d'une rançon avec les responsables de l'enlèvement.
Il a démenti les rumeurs circulant dans les médias locaux, qui affirmaient que le gouvernement avait nommé des représentants pour s'entretenir avec "les bandits" en son nom.
"Le gouvernement de Kaduna veut clarifier le fait qu'aucun intermédiaire n'a été nommé", écrit M. Aruwan.
Le 11 mars, des hommes armés avaient attaqué le pensionnat d'un lycée professionnel dans la périphérie de la capitale de l'Etat, pour tenter de mener un nouvel enlèvement de masse d'écoliers contre rançon, qui se multiplient dans le nord et le centre du Nigeria.
L'armée était parvenue à secourir dans la foulée près de 180 étudiants et étudiantes. Mais 39 autres, 23 femmes et 16 hommes, restaient otages des "bandits", ces groupes criminels qui terrorisent les populations, volent du bétail et pillent les villages.
34 autres lycéens enlevés sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs, qui ont publié des vidéos insoutenables où l'on voit les victimes être fouettées et demander le paiement d'une rançon à leurs familles et aux autorités.
Lundi, les parents des élèves enlevés ont répliqué au communiqué des autorités en dénonçant leur "insensibilité", et leur "cruauté".
"Cette déclaration est une preuve supplémentaires de la cruauté du gouvernement" dans la gestion de cette crise, écrit Sam Kambai, à la tête de l'association des parents d'élèves, dont l'un d'eux est décédé la semaine dernière "à cause du stress et de la douleur" de l'enlèvement de sa fille.
"Nous ne voulons pas perdre d'autres parents, et nous n'abandonnerons jamais nos enfants. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour les libérer", prévient ce père de famille.
Plusieurs Etats du Nord et centre du Nigeria ont imposé la fermeture de leurs établissements scolaires pour des raisons de sécurité, faisant craindre une aggravation de la déscolarisation, particulièrement des filles, dans ces régions pauvres et rurales qui comptent déjà le plus fort taux d'enfants n'allant pas à l'école dans le pays.
abu/spb/hba
Nigeria: attaque d'une prison dans le sud-est, plus de 1.800 détenus s'évadent #
Plus de 1.800 détenus se sont échappés lundi d'une prison de l'Etat d'Imo, dans le sud-est du Nigeria, après une attaque perpétrée par "des hommes armés", ont déclaré les services pénitentiaires nigérians.
"La prison d'Owerri (...) a été attaquée vers 02H15 du matin lundi par des hommes armés non-identifiés qui ont libéré de force 1.844 détenus", a indiqué dans un communiqué le porte-parole des services pénitentiaires nigérians, Francis Enobore.
"Des témoins ont raconté avoir vu un nombre important d'hommes armés à bord de pick-ups (...), ils ont aussitôt attaqué le personnel de la prison avant de faire exploser la porte principale", explique ce communiqué.
De son côté, le chargé de communication des prisons de l'Etat d'Imo, James Madugba, a confirmé l'attaque et affirmé que la "situation est sous contrôle", invitant les habitants à "continuer à vaquer à leurs affaires".
L'Etat voisin d'Abia a mis en place un couvre-feu de 22H00 à 06H00 du matin suite à cette attaque, la plus importante contre une prison dans l'histoire récente du pays.
Le président Muhammadu Buhari a condamné cette attaque qualifiant ses auteurs de "terroristes" et "d'anarchistes", sans toutefois nommer l'IPOB (The Indigenous People of Biafra), le groupe indépendantiste du Biafra, où se trouve l'Etat d'Imo.
Le mouvement de l'IPOB affiche toujours des velléités séparatistes et a récemment montré des vidéos très impressionnantes d'une nouvelle milice (baptisée "Réseau sécuritaire de l'Est", ESN), dans lesquelles on peut voir des dizaines, voire des centaines de combattants à l'entraînement.
Fin janvier des violences avaient éclaté entre l'armée et des communautés locales, faisant au moins un mort.
Les tensions restent fortes entre les groupes indépendantistes biafrais et le pouvoir central, 50 ans après la terrible guerre civile (1967-1970) qui a fait près d'un million de morts, en majorité issus de l'ethnie igbo.
Néanmoins, le porte-parole du groupe, Emma Powerful, a réfuté tout lien avec cette dernière attaque, dans un communiqué envoyé à l'AFP, qualifiant toute information les accusant de "mensongères" et "fallacieuses".
Le système judiciaire nigérian est particulièrement corrompu et lent, et plus de 70% des détenus n'ont jamais eu de procès. Des dizaines de milliers d'entre eux croupissent, oubliés, derrière les barreaux des prisons à travers le pays.
En octobre dernier, lors des manifestations contre les violences policières qui avaient dégénéré en émeutes, plusieurs prisons de l'Etat de Lagos avaient été attaquées mais aucun détenu n'avait réussi à s'enfuir, selon les autorités.
bur-spb/hba
PNigeria: attaque d'une prison dans le sud-est, plus de 1.800 détenus s'évadent #
Plus de 1.800 détenus se sont échappés lundi d'une prison de l'Etat d'Imo, dans le sud-est du Nigeria, après une attaque perpétrée par "des hommes armés", ont déclaré les services pénitentiaires nigérians.
"La prison d'Owerri (...) a été attaquée vers 02H15 du matin lundi par des hommes armés non-identifiés qui ont libéré de force 1.844 détenus", a indiqué dans un communiqué le porte-parole des services pénitentiaires nigérians, Francis Enobore.
"Des témoins ont raconté avoir vu un nombre important d'hommes armés à bord de pick-ups (...), ils ont aussitôt attaqué le personnel de la prison avant de faire exploser la porte principale", explique ce communiqué.
De son côté, le chargé de communication des prisons de l'Etat d'Imo, James Madugba, a confirmé l'attaque et affirmé que la "situation est sous contrôle", invitant les habitants à "continuer à vaquer à leurs affaires".
L'Etat voisin d'Abia a mis en place un couvre-feu de 22H00 à 06H00 du matin suite à cette attaque, la plus importante contre une prison dans l'histoire récente du pays.
Le président Muhammadu Buhari a condamné cette attaque qualifiant ses auteurs de "terroristes" et "d'anarchistes", sans toutefois nommer l'IPOB (The Indigenous People of Biafra), le groupe indépendantiste du Biafra, où se trouve l'Etat d'Imo.
Le mouvement de l'IPOB affiche toujours des velléités séparatistes et a récemment montré des vidéos très impressionnantes d'une nouvelle milice (baptisée "Réseau sécuritaire de l'Est", ESN), dans lesquelles on peut voir des dizaines, voire des centaines de combattants à l'entraînement.
Fin janvier des violences avaient éclaté entre l'armée et des communautés locales, faisant au moins un mort.
Les tensions restent fortes entre les groupes indépendantistes biafrais et le pouvoir central, 50 ans après la terrible guerre civile (1967-1970) qui a fait près d'un million de morts, en majorité issus de l'ethnie igbo.
Néanmoins, le porte-parole du groupe, Emma Powerful, a réfuté tout lien avec cette dernière attaque, dans un communiqué envoyé à l'AFP, qualifiant toute information les accusant de "mensongères" et "fallacieuses".
Le système judiciaire nigérian est particulièrement corrompu et lent, et plus de 70% des détenus n'ont jamais eu de procès. Des dizaines de milliers d'entre eux croupissent, oubliés, derrière les barreaux des prisons à travers le pays.
En octobre dernier, lors des manifestations contre les violences policières qui avaient dégénéré en émeutes, plusieurs prisons de l'Etat de Lagos avaient été attaquées mais aucun détenu n'avait réussi à s'enfuir, selon les autorités.
bur-spb/hba
Plus de 1.800 détenus s'échappent après l'attaque d'une prison dans le sud-est du Nigeria (autorités) #
Plus de 1.800 détenus se sont échappés lundi d'une prison de l'Etat d'Imo, dans le sud-est du Nigeria, après une attaque perpétrée par "des hommes armés", ont déclaré les services pénitentiaires nigérians.
"La prison d'Owerri (...) a été attaquée vers 02h15 du matin lundi par des hommes armés non-identifiés qui ont libéré de force 1.844 détenus", a indiqué dans un communiqué le porte-parole des services pénitentiaires nigérians, Francis Enobore.
"Des témoins ont raconté avoir vu un nombre important d'hommes armés à bord de pick-ups (...), ils ont aussitôt attaqué le personnel de la prison avant de faire exploser la porte principale", explique ce communiqué.
De son côté, le chargé de communication des prisons de l'Etat d'Imo, James Madugba, a confirmé l'attaque et affirmé que la "situation est sous contrôle", invitant les habitants à "continuer à vaquer à leurs affaires".
L'Etat d'Imo se trouve dans l'ancienne région indépendantiste du Biafra, où le mouvement de l'IPOB (The Indigenous People of Biafra) affiche ses vélléités séparatistes et a récemment montré des vidéos dans lesquelles on peut voir des dizaines, voire des centaines de combattants à l'entraînement.
Neanmoins, le porte-parole du groupe, Emma Powerful, a réfuté tout lien avec cette attaque, dans un communiqué envoyé à l'AFP, qualifiant toute information les accusant de "mensongères" et "fallacieuses".
str-spb/hba
Plus de 1.800 détenus s'échappent après l'attaque d'une prison dans le sud-est du Nigeria (autorités) #
Plus de 1.800 détenus se sont échappés lundi d'une prison de l'Etat d'Imo, dans le sud-est du Nigeria, après une attaque perpétrée par "des hommes armés", ont déclaré les services pénitentiaires nigérians.
"La prison d'Owerri (...) a été attaquée vers 02h15 du matin lundi par des hommes armés non-identifiés qui ont libéré de force 1.844 détenus", a indiqué dans un communiqué le porte-parole des services pénitentiaires nigérians, Francis Enobore.
"Des témoins ont raconté avoir vu un nombre important d'hommes armés à bord de pick-ups (...), ils ont aussitôt attaqué le personnel de la prison avant de faire exploser la porte principale", explique ce communiqué.
De son côté, le chargé de communication des prisons de l'Etat d'Imo, James Madugba, a confirmé l'attaque et affirmé que la "situation est sous contrôle", invitant les habitants à "continuer à vaquer à leurs affaires".
L'Etat d'Imo se trouve dans l'ancienne région indépendantiste du Biafra, où le mouvement de l'IPOB (The Indigenous People of Biafra) affiche ses vélléités séparatistes et a récemment montré des vidéos dans lesquelles on peut voir des dizaines, voire des centaines de combattants à l'entraînement.
Neanmoins, le porte-parole du groupe, Emma Powerful, a réfuté tout lien avec cette attaque, dans un communiqué envoyé à l'AFP, qualifiant toute information les accusant de "mensongères" et "fallacieuses".
str-spb/hba
Plus de 1.800 détenus s'échappent après l'attaque d'une prison dans le sud-est du Nigeria (autorités) #
Plus de 1.800 détenus se sont échappés lundi d'une prison de l'Etat d'Imo, dans le sud-est du Nigeria, après une attaque perpétrées par "des hommes armés", ont déclaré les services pénitentiaires nigérians.
"La prison d'Owerri (...) a été attaquée vers 02h15 du matin, lundi 5 avril, par des hommes armés non-identifiés et ont libéré de force 1.844 détenus", a indiqué Francis Enobore, le porte-parole des services pénitentiaires nigérian dans un communiqué, indiquant que les assaillants avaient utilisé des explosifs.
str-spb/hba
Enlevènement d'étudiants au Nigeria: les autorités interdisent toute négociation #
Toute personne qui tenterait de négocier avec les responsables de l'enlèvement de 39 étudiants kidnappés il y a près d'un mois dans l'Etat de Kaduna, dans le nord du Nigeria, sera poursuivie, ont prévenu lundi les autorités locales.
"Toute personne qui négocie le paiement d'une rançon avec les kidnappeurs sera poursuivi en justice et puni en fonction", a fait savoir le ministre local de l'Intérieur pour l'Etat de Kaduna, Samuel Aruwan.
Il a démenti les rumeurs circulant dans les médias locaux, qui affirmaient que le gouvernement avait nommé des représentants pour s'entretenir avec "les bandits" en son nom.
"Le gouvernement de Kaduna veut clarifier le fait qu'aucun intermédiaire n'a été nommé", écrit M. Aruwan.
Le 11 mars, des hommes armés avaient attaqué le pensionnat d'un lycée professionnel dans la périphérie de la capitale de l'Etat, pour tenter de mener un nouvel enlèvement de masse d'écoliers contre rançon, qui se multiplient dans le nord et le centre du Nigeria.
L'armée était parvenue à secourir dans la foulée près de 180 étudiants et étudiantes. Mais 39 autres, 23 femmes et 16 hommes, restent otages des "bandits", ces groupes criminels qui terrorisent les populations, volent du bétail et pillent les villages.
Les lycéens enlevés sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs, qui ont publié des vidéos insoutenables où l'on voit les victimes être fouettées et demandé le paiement d'une rançon.
Lundi, les parents des élèves enlevés ont répliqué au communiqué des autorités en dénonçant leur "insensibilité", et leur "cruauté".
"Cette déclaration est une preuve supplémentaires de la cruauté du gouvernement" dans la gestion de cette crise, écrit Sam Kambai, à la tête de l'association des parents d'élèves, dont l'un d'eux est décédé la semaine dernière "à cause du stress et de la douleur" de l'enlèvement de sa fille.
"Nous ne voulons pas perdre d'autres parents, et nous n'abandonnerons jamais nos enfants. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour les libérer", prévient ce père de famille.
Plusieurs Etats du Nord et centre du Nigeria ont imposé la fermeture de leurs établissements scolaires pour des raisons de sécurité, faisant craindre une aggravation de la déscolarisation, particulièrement des filles, dans ces régions pauvres et rurales qui comptent déjà le plus fort taux d'enfants n'allant pas à l'école dans le pays.
abu/spb/hba