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Syrie: six civils tués dans des tirs du régime ayant touché un hôpital près d'Idleb #

3/21/2021, 4:52 PM
Atareb, SYR

Au moins six civils ont péri dimanche dans des frappes du régime syrien ayant touché un hôpital de la localité d'Atareb, dans le nord-ouest de la Syrie, malgré le cessez-le-feu en vigueur dans la région, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

"Les forces du régime ont lancé six obus sur la localité d'Atareb" située dans la province d'Alep, en bordure du gouvernorat d'Idleb, a indiqué à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

La moitié de la région d'Idleb et des segments adjacents --dont Atareb-- dans les provinces d'Alep, de Hama et de Lattaquié échappent encore au régime de Bachar al-Assad et sont contrôlés par le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, et des groupes rebelles, dont certains pro-turcs.

Les frappes ont touché "la cour et l'entrée de l'hôpital (...) situé à l'intérieur d'une grotte, tuant six civils, parmi lesquels un enfant et un employé de l'hôpital", selon l'OSDH. Onze autres personnes ont été blessées, y compris des membres du personnel de santé.

Plus tard dans la journée, l'aviation russe, qui soutient le régime syrien, a mené des raids contre une usine à gaz et ses environs à proximité de la ville de Sarmada, dans la banlieue d'Idleb, a ajouté l'ONG, qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Un haut responsable des opérations humanitaires de l'ONU, Mark Cutts, a qualifié l'attaque contre l'hôpital d'"alarmante", tandis que le Comité international de secours (IRC) l'a condamnée, précisant qu'il s'agissait de la cinquième contre des installations médicales en Syrie depuis le début de l'année.

"Les établissements de santé sont protégés par le droit international et devraient constituer des refuges sûrs en temps de crise", a déploré Rehana Zawar, directrice de l'IRC pour le nord-ouest de la Syrie.

- Colère et consternation -

A Atareb, la colère et la consternation étaient palpables dimanche.

Des funérailles ont été organisées en plein air. La foule a prié devant les corps de trois victimes enroulés dans des couvertures et exposés sur deux tables.

De son côté, l'agence officielle Sana a fait état dans l'après-midi de deux morts civils et de plusieurs blessés, y compris des enfants, dans la chute d'obus tirés par "des organisations terroristes soutenues par l'occupation turque" sur un quartier de la ville d'Alep, contrôlée par le régime.

Les tirs n'ont pas été revendiqués.

La région d'Idleb abrite environ trois millions d'habitants, dont les deux tiers ont été déplacés d'autres régions reconquises par le régime.

En mars 2020, une trêve précaire y est entrée en vigueur -- après une offensive de trois mois ayant déplacé plus au nord près d'un million de personnes, selon l'ONU. Cette trêve est parrainée par la Russie et la Turquie, qui soutient des groupes rebelles.

Malgré des violations répétées, y compris des frappes aériennes russes, le cessez-le-feu a été maintenu.

Par le passé, les forces du régime, soutenues par Moscou, ont maintes fois visé des hôpitaux de cet ultime grand bastion jihadiste et rebelle, poussant les autorités locales à aménager des hôpitaux dans des souterrains ou dans des grottes.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 337 attaques contre des infrastructures médicales ont eu lieu dans le nord-ouest de la Syrie entre 2016 et 2019.

Selon l'ONU, 70% des médecins et infirmiers ont fui la Syrie au cours des dix années de guerre, tandis que seule la moitié des installations médicales sont encore opérationnelles.

Déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie par le régime de Damas, la guerre en Syrie a fait plus de 388.000 morts et des millions de déplacés.

rh-str/bek/mdz

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MAR 21

Syrie: six civils tués dans des tirs du régime touchant un hôpital d'Idleb #

3/21/2021, 3:15 PM
Atareb, SYR

Au moins six civils ont péri dimanche dans des frappes du régime syrien ayant touché un hôpital de la ville d'Atareb, dans le nord-ouest de la Syrie, malgré le cessez-le-feu en vigueur dans la région, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Les forces du régime ont lancé six obus sur la ville d'Atareb" située dans la province d'Alep, en bordure du gouvernorat d'Idleb, a indiqué à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

Les frappes ont touché "la cour et l'entrée de l'hôpital (...) situé à l'intérieur d'une grotte, tuant six civils, parmi lesquels un enfant et un employé de l'hôpital".

Onze autres personnes ont été blessées, y compris des membres du personnel de santé.

Le haut responsable humanitaire de l'ONU, Mark Cutts, a qualifié l'attaque d'"alarmante" tandis que le comité international de secours (IRC) l'a condamnée, précisant qu'il s'agit de la 5e attaque contre des installations médicales dans la région depuis le début de l'année.

"Les établissements de santé sont protégés par le droit international et devraient constituer des refuges sûrs en temps de crise", a déploré Rehana Zawar, directrice de l'IRC pour le nord-ouest de la Syrie.

De son côté, l'agence officielle Sana a fait état dans l'après-midi d'un mort civil et de trois autres blessés dans la chute d'obus tirés par les groupes anti-Damas sur un quartier de la ville d'Alep, sans founir davantage de détails.

Le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, et quelques groupes rebelles contrôlent environ la moitié de la région d'Idleb et des segments adjacents dans les provinces d'Alep, de Hama et de Lattaquié dans le nord de la Syrie.

La région abrite environ trois millions d'habitants, dont les deux tiers ont été déplacés d'autres régions reconquises par le régime.

En mars 2020, une trêve précaire est entrée en vigueur -- après une offensive de trois mois ayant déplacé plus au nord près d'un million de personnes, selon l'ONU -- parrainée par la Russie, allié indéfectible de Damas, et la Turquie qui soutient des groupes rebelles.

Malgré des violations répétées, y compris des frappes aériennes russes sur la région, le cessez-le-feu s'est maintenu en un an.

Par le passé, les forces du régime, soutenues par leur allié russe, ont maintes fois visé des hôpitaux de cet ultime grand bastion jihadiste et rebelle, poussant les autorités locales à aménager des hôpitaux souterrains ou nichés dans des grottes.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, 337 attaques contre des infrastructures médicales ont eu lieu dans le nord-ouest de la Syrie entre 2016 et 2019.

Selon l'ONU, 70% des médecins et infirmiers ont fui la Syrie au cours des dix années de guerre, tandis que seule la moitié des installations médicales sont encore opérationnelles.

Déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie par le régime de Damas, la guerre en Syrie a fait plus de 388.000 morts et des millions de déplacés.

rh-str/bek/hj

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MAR 21

Syrie: cinq civils tués dans des tirs du régime touchant un hôpital d'Idleb #

3/21/2021, 10:47 AM
Atareb, SYR

Au moins cinq civils ont péri dimanche dans des frappes du régime syrien ayant touché un hôpital de la ville d'Atareb, dans le nord-ouest de la Syrie, malgré le cessez-le-feu en vigueur dans la région, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Les forces du régime ont lancé six obus sur la ville d'Atareb" située dans la province d'Alep, en bordure du gouvernorat d'Idleb, a indiqué à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

Les frappes ont touché "la cour et l'entrée de l'hôpital (...) situé à l'intérieur d'une grotte, tuant cinq civils, parmi lesquels un enfant et un employé de l'hôpital".

Onze autres personnes ont été blessées, y compris des membres du personnel de santé.

Le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham, ex-branche syrienne d'Al-Qaida, et quelques groupes rebelles contrôlent environ la moitié de la région d'Idleb et des segments adjacents dans les provinces d'Alep, de Hama et de Lattaquié dans le nord de la Syrie.

La région abrite environ trois millions d'habitants, dont les deux tiers ont été déplacés d'autres régions reconquises par le régime.

En mars 2020, une trêve précaire est entrée en vigueur -- après une offensive de trois mois ayant déplacé plus au nord près d'un million de personnes, selon l'ONU -- parrainée par la Russie, allié indéfectible de Damas, et la Turquie qui soutient des groupes rebelles.

Malgré des violations répétées, y compris des frappes aériennes russes sur la région, le cessez-le-feu s'est maintenu en un an.

Par le passé, les forces du régime, soutenues par leur allié russe, ont maintes fois visé des hôpitaux de cet ultime grand bastion jihadiste et rebelle, poussant les autorités locales à aménager des hôpitaux souterrains ou nichés dans des grottes.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, 337 attaques contre des infrastructures médicales ont eu lieu dans le nord-ouest de la Syrie entre 2016 et 2019.

Selon l'ONU, 70% des médecins et infirmiers ont fui la région au cours des années de guerre, tandis que seule la moitié des installations médicales sont encore opérationnelles.

Déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie par le régime de Damas, la guerre en Syrie a fait plus de 388.000 morts et des millions de déplacés.

rh-str/bek/bfi/vg

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MAR 21

Syrie: cinq civils tués dans des tirs du régime ayant visé un hôpital d'Idleb #

3/21/2021, 9:54 AM
Atareb, SYR

Au moins cinq civils ont péri dimanche dans des tirs d'artillerie du régime syrien ayant visé un hôpital de la ville d'Atareb, dans le nord-ouest de la Syrie, malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis plus d'un an dans la région, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Les forces du régime ont lancé six obus sur la ville d'Atareb" située dans la province d'Alep, en bordure du gouvernorat d'Idlsb, a indiqué à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

Les frappes ont visé "la cour et l'entrée de l'hôpital (...) situé à l'intérieur d'une grotte, tuant cinq civils, parmi lesquels un enfant et un employé de l'hôpital".

Onze autres ont été blessés, y compris des membres du personnel de santé.

Le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham, ex-branche syrienne d'Al-Qaida, et quelques groupes rebelles contrôlent environ la moitié de la région d'Idleb et des segments adjacents dans les provinces voisines d'Alep, de Hama et de Lattaquié dans le nord de la Syrie.

La région abrite environ trois millions d'habitants, dont la moitié ont été déplacés d'autres régions reconquises par le régime.

En mars 2020, une trêve précaire est entrée en vigueur -- après une offensive de trois mois ayant poussé près d'un million de personnes, selon l'ONU -- parrainée par la Russie, allié indéfectible de Damas, et la Turquie qui soutient des groupes rebelles.

Malgré des violations répétées, y compris des frappes aériennes russes sur la région, le cessez-le-feu s'est maintenu en un an.

Par le passé, les forces du régime, soutenues par leur allié russe, ont maintes fois visé des hôpitaux de ce dernier bastion hostile à Damas, poussant les autorités locales à aménager des hôpitaux souterrains ou nichés dans des grottes.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 337 attaques contre des infrastructures médicales ont eu lieu dans le nord-ouest de la Syrie entre 2016 et 2019.

Selon l'ONU, 70% des médecins et infirmiers ont fui la région au cours des années de guerre, tandis que seule la moitié des installations médicales est encore opérationnelle.

Déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie par le régime de Damas, la guerre en Syrie a fait a fait plus de 388.000 morts et des millions de déplacés.

rh-str/bek/bfi

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MAR 19

En Syrie, ni Netflix ni Zoom pour alléger le quotidien en pandémie #

3/19/2021, 8:30 AM

Sur une planète confinée, la popularité des plateformes comme Netflix ou Zoom a explosé. Mais en Syrie, pays en guerre et frappé de sanctions internationales, ces deux sites sont bloqués et Mohamad Habach se sent de plus en plus déconnecté.

"C'est comme si on vivait dans une coquille déconnectée du monde extérieur", déplore à Damas cet expert des nouvelles technologies de 35 ans. "Cet isolement fait que toute une jeune génération se retrouve technologiquement à la traîne."

La Syrie fait partie des quatre pays n'ayant officiellement pas accès au géant américain du streaming Netflix, et des cinq privés de Zoom, leader des applications de visioconférence. Des restrictions semblables concernent le réseau social TikTok, ou les boutiques d'applications App Store et Google Play, utilisées sur smartphone.

Même avant le début de la guerre en 2011, les géants du web tels Amazon, Apple et Google ne pouvaient pas opérer librement en Syrie en raison des sanctions américaines interdisant l'exportation et la vente de logiciels, d'équipements et de services technologiques sans autorisation de Washington.

Ces restrictions, renforcées avec le conflit, visent à affaiblir les autorités syriennes soumises à un embargo économique et technologique. Mais à l'ère du coronavirus, elles restreignent l'accès des Syriens à un univers virtuel qui sert pourtant de palliatif ailleurs sur la planète.

- "Mission impossible" -

"Les Syriens ne peuvent accéder à aucune plateforme étrangère, qu'il s'agisse d'éducation, de commerce en ligne, de travail ou de loisirs", résume M. Habach.

Dans la boutique de réparation d'équipements électroniques où il travaille parfois, il installe des VPN pour ses clients, leur permettant de contourner les interdictions.

"Les VPN vous font faire un pas en avant. Mais ce n'est pas une solution", déplore le spécialiste.

Car l'efficacité de ces réseaux virtuels privés permettant de dissimuler l'origine géographique réelle de la connexion internet est relative, certaines applications nécessitant en plus un code d'activation via SMS, qui ne peut pas être envoyé sur un numéro syrien.

Seuls les plus chanceux peuvent éventuellement demander à des amis à l'étranger d'utiliser leur téléphone pour contourner l'obstacle.

Faute d'accès à Netflix, les Damascènes raffolent toujours de films et séries piratés, notamment sur DVD. Et pour remplacer Zoom, beaucoup se contentent des appels vidéos WhatsApp ou Skype.

"Mission impossible" toutefois concernant les achats en ligne, sur Amazon par exemple, assure M. Habach.

Pour acquérir un projecteur, il a dû demander à un ami au Liban voisin de passer la commande et à un autre en France pour le paiement.

Il a ensuite fallu attendre une ouverture de la frontière entre le Liban et la Syrie, fermée par intermittence à cause du Covid-19. Trois mois plus tard, le colis est finalement arrivé à Damas.

- Technologie en panne -

Par ailleurs, si le télétravail s'est popularisé partout dans le monde avec la pandémie, les restrictions empêchent les professionnels syriens de participer aux séminaires, ateliers et réunions en ligne.

En un an, la journaliste Zeina Chahla a dû refuser des dizaines d'invitations pour des conférences. Toutes étaient prévues sur Zoom et les organisateurs rechignent à choisir des plateformes alternatives.

"Il y a un sentiment d'isolement", reconnaît la professionnelle de 39 ans, dans un café de Damas. "C'est comme si l'horloge technologique en Syrie avait cessé de fonctionner il y a des années."

Elle aussi a recours aux VPN. Un point positif toutefois, s'amuse-t-elle: les Syriens peuvent regarder des vidéos YouTube sans être interrompus par les publicités, Google Ads n'étant pas activé dans le pays.

Et malgré les sanctions, les produits Apple et Android restent disponibles en Syrie grâce à des importateurs débrouillards.

Dans le pays décimé par dix années de guerre, il faut toutefois débourser quelque six millions de livres syriennes (1.429 dollars au taux du marché noir, 4.777 au taux officiel) pour acheter l'iPhone 12. C'est 100 fois le salaire moyen des Syriens vivant dans les zones gouvernementales.

Mais c'est moins le prix vertigineux que l'impossible accès aux services Apple ou Android qui rebute Omar quand il choisit son téléphone.

"Toute application que je souhaite télécharger requiert un paiement électronique. La plupart des nouveaux programmes ne fonctionnent même pas ici", déplore l'étudiant de 26 ans dans une boutique de téléphonie de la capitale.

"Les smartphones perdent les caractéristiques qui font leur distinction, même quand ils sont neufs", lâche-t-il. "Simplement parce que nous sommes en Syrie."

mam/ho/bek/tgg/vg

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