Le policier accusé du meurtre de George Floyd contredit "avec véhémence" par ses supérieurs #
Le chef des forces de l'ordre de Minneapolis a accablé lundi son ancien agent Derek Chauvin, en déclarant devant les jurés qu'il avait "violé les règles" et "les valeurs" de la police lors de l'interpellation de George Floyd.
S'agenouiller sur le cou du quadragénaire noir "pouvait être raisonnable dans les premières secondes pour le contrôler, mais pas après qu'il eut cessé d'exercer une résistance, et surtout pas après qu'il se fut évanoui", a déclaré Medaria Arradondo venu témoigner en uniforme au sixième jour de ce procès hors-norme.
"Cela ne fait pas partie de notre politique, de notre formation et n'est certainement pas conforme à notre éthique, à nos valeurs", a asséné cet homme noir de 54 ans, qui dirige depuis trois ans la police de la métropole du nord des Etats-Unis.
Le 25 mai, le policier blanc Derek Chauvin et trois de ses collègues avaient voulu arrêter l'Afro-Américain de 46 ans, soupçonné d'avoir écoulé un faux billet de 20 dollars. Pour le maîtriser, ils l'avaient menotté et plaqué au sol. Derek Chauvin s'était ensuite agenouillé sur son cou et avait maintenu sa pression pendant près de dix minutes.
Face au tollé mondial, Medaria Arradondo avait rapidement licencié ces agents, tout en critiquant fermement leur action. "La mort tragique de George Floyd n'était pas due à un problème de formation (...) C'était un meurtre", avait-il écrit dans un communiqué début juin.
Lundi, son attaque fut plus indirecte. Il a d'abord insisté sur l'importance pour les quelque 700 agents en service à Minneapolis de faire preuve de "compassion et dignité".
Il a ensuite souligné que l'usage de la force devait être réservé aux crimes violents et qu'utiliser un billet contrefait n'entrait pas dans cette catégorie. Il a aussi reproché à Derek Chauvin de ne pas avoir "réévalué" l'état de santé de George Floyd au cours de son intervention.
Pour toutes ces raisons, "je nie avec véhémence qu'il y ait eu un usage approprié de la force dans cette situation", a-t-il affirmé.
Inculpé pour meurtre, Derek Chauvin, 45 ans, plaide non coupable. Il assure notamment avoir suivi une procédure conforme à sa formation pour maîtriser un suspect récalcitrant.
L'ancienne responsable de l'Académie de police de Minneapolis, Katie Blackwell, a elle aussi porté lundi un coup dur à cette ligne de défense.
Appelée à commenter une photo du drame, où l'on voit Derek Chauvin à genou sur le cou de George Floyd, elle a déclaré, lapidaire: "Je ne sais pas quel genre de position il a improvisé, mais ce n'est pas quelque chose que nous enseignons."
Aux Etats-Unis, les policiers qui font un usage excessif de la force sont rarement lâchés par leur hiérarchie et bénéficient au contraire de contrats collectifs, négociés par leur syndicat, très protecteurs. Ils sont également très rarement poursuivis en justice et encore mois souvent déclarés coupables.
L'avocat de Derek Chauvin, Eric Nelson, a toutefois arraché une concession à Medaria Arrandondo. Sur une image captée à l'arrivée d'une ambulance, il a reconnu que Derek Chauvin n'avait plus son genou sur le cou, mais sur l'épaule de George Floyd.
Me Nelson soutient que son client n'a pas causé la mort du quadragénaire et que celui-ci est mort d'une overdose. Il s'appuie sur la présence de fentanyl, un puissant opiacé, et de méthamphétamine, découverte lors de l'autopsie de George Floyd qui identifie toutefois la "compression du cou" comme cause du décès.
De nombreux experts devraient en débattre ultérieurement. En avant-goût, l'accusation avait appelé lundi matin à la barre le médecin urgentiste qui, après une demi-heure d'efforts infructueux pour ranimer l'Afro-Américain, l'a déclaré mort.
Bradford Langenfeld a estimé que, sur la base des éléments dont il disposait, il avait pensé que "le manque d'oxygène", soit "une asphyxie", était "la cause la plus probable de la mort" du quadragénaire.
L'audience reprendra mardi et devrait encore durer deux ou trois semaines. Les jurés rendront leur verdict fin avril ou début mai. Les trois anciens collègues de Derek Chauvin seront eux jugés pour complicité de meurtre en août.
chp/dax
Le chef de la police de Minneapolis accable l'agent accusé du meurtre de George Floyd #
Le chef des forces de l'ordre de Minneapolis a accablé lundi son ancien subordonné Derek Chauvin, en déclarant devant les jurés qu'il avait "violé les règles" et "les valeurs" de la police lors de l'interpellation de George Floyd.
S'agenouiller sur le cou du quadragénaire noir "pouvait être raisonnable dans les premières secondes pour le contrôler, mais plus une fois qu'il n'exerçait plus de résistance, et surtout pas après qu'il se fut évanoui", a déclaré Medaria Arradondo au sixième jour de ce procès hors-norme.
"Cela ne fait pas partie de notre politique, de notre formation et n'est certainement pas conforme à notre éthique, à nos valeurs", a asséné cet homme noir de 54 ans, venu témoigner en uniforme.
En juin, il avait porté une charge virulente contre le policier blanc Derek Chauvin et ses collègues, qu'il a lui-même licenciés.
"La mort tragique de George Floyd n'était pas due à un problème de formation (...). Les agents savaient ce qui se passait, l'un d'eux l'a intentionnellement causée, les autres ont échoué à l'empêcher - c'était un meurtre", avait-il écrit dans un communiqué.
Lundi, il s'est fait plus feutré, tout en insistant sur l'importance pour les quelque 700 agents en service à Minneapolis de traiter "avec compassion et dignité" les personnes avec lesquelles elles interagissent, y compris les suspects.
Il a longuement insisté sur "l'énergie, le temps et les ressources" consacrés à la formation des policiers, et a présenté les politiques en vigueur dans ses services, y compris sur les techniques de désescalade, les premiers secours et le recours à la force.
Aux Etats-Unis, les policiers qui font un usage excessif de la force sont rarement lâchés par leur hiérarchie et bénéficient au contraire de contrats collectifs, négociés par leur syndicat, très protecteurs. Ils sont également très rarement poursuivis en justice et encore mois souvent déclarés coupables.
Le 25 mai à Minneapolis, dans le nord des Etats-Unis, les quatre policiers avaient voulu interpeller George Floyd, soupçonné d'avoir écoulé un faux billet de 20 dollars. Pour le maîtriser, ils l'avaient menotté et plaqué au sol. Derek Chauvin s'était ensuite agenouillé sur son cou et avait maintenu sa pression même une fois l'Afro-Américain évanoui et son pouls devenu indétectable.
Derek Chauvin, 45 ans, remis en liberté sous caution, est jugé depuis une semaine pour meurtre. Le procès de ses trois anciens collègues, accusés de complicité de meurtre, est prévu pour août.
Il plaide non coupable et assure, d'une part, avoir suivi une procédure conforme à sa formation pour contrôler un suspect récalcitrant; de l'autre ne pas avoir causé la mort de George Floyd, tué selon lui par une overdose.
Sa première ligne de défense a déjà été fragilisée la semaine dernière par deux anciens supérieurs hiérarchiques, dont l'un a jugé "absolument pas nécessaire", ou encore "injustifiée", la force "mortelle" utilisée pour interpeller George Floyd. Le témoignage de Medaria Arradondo lui porte un nouveau coup.
L'autre argument s'appuie sur la présence de fentanyl, un puissant opiacé, et de méthamphétamine, découverte lors de l'autopsie de George Floyd qui identifie toutefois la "compression du cou" comme cause du décès.
En avant-goût du débat entre experts, l'accusation avait appelé lundi matin à la barre le médecin urgentiste qui, après une demi-heure d'efforts infructueux pour ranimer l'Afro-Américain, l'a déclaré mort.
Bradford Langenfeld a estimé que, sur la base des éléments dont il disposait, il avait pensé que "le manque d'oxygène", soit "une asphyxie", était "la cause la plus probable de la mort" du quadragénaire.
L'avocat de Derek Chauvin, Eric Nelson, lui a demandé si la consommation de drogues pouvait causer un manque d'oxygène. "Oui", a répondu le médecin. Me Nelson a ensuite enchaîné les questions techniques sur les effets du fentanyl, qui complique la respiration.
Les jurés rendront leur verdict fin avril ou début mai. S'ils ne sont pas unanimes, le procès sera déclaré nul et non avenu, et la procédure devra recommencer du début.
Une telle hypothèse suscite de fortes craintes à Minneapolis, qui s'était déjà embrasée après la mort de George Floyd.
chp/dax
Harvey Weinstein fait appel de sa condamnation pour agressions sexuelles #
L'ex-producteur de cinéma Harvey Weinstein, condamné en mars 2020 à 23 ans de prison pour agressions sexuelles et incarcéré depuis, a fait appel lundi de cette condamnation, estimant que ses droits à la défense n'ont pas été respectés.
Dans un recours en appel déposé lundi devant la Cour suprême de l'Etat de New York, ses avocats font valoir que plusieurs femmes ont été autorisées à témoigner au procès à propos d'agressions supposées de M. Weinstein, alors même que les faits avancés étaient prescrits ou insuffisamment étayés pour pouvoir faire l'objet de poursuites, selon la défense.
Six femmes avaient témoigné pour l'accusation lors de ce procès ultra-médiatisé à New York, affirmant que l'ex-magnat d'Hollywood les avait sexuellement agressées.
Si M. Weinstein a été accusé de harcèlement ou d'agressions sexuelles par près de 90 femmes, il n'était cependant poursuivi que pour deux agressions lors des audiences: un viol sur une aspirante actrice, Jessica Mann, en 2013, et un cunnilingus forcé sur une ex-assistante de production, Mimi Haleyi, en 2006.
Dans leur recours long de 166 pages, les avocats de M. Weinstein font aussi valoir qu'une des jurés, autrice d'un livre sur des hommes au comportement prédateur sur de jeunes femmes, avait compromis l'impartialité supposée du jury.
Ils ont aussi déploré ne pas avoir pu appeler à la barre leur expert en agressions sexuelles, alors même que la défense, elle, avait pu citer Barbara Ziv.
Alors que les deux victimes avaient continué à avoir des relations avec M. Weinstein après leurs agressions, cette médecin avait longuement expliqué aux jurés que les victimes d'agressions sexuelles continuaient souvent de fréquenter leur agresseur.
La défense affirme également que le juge a imposé à l'ex-producteur, au casier judiciaire vierge jusque-là, une peine "excessivement lourde" en raison de sa célébrité et de la médiatisation du dossier.
Harvey Weinstein a finalement été reconnu coupable de viol et d'agression sexuelle en février 2020, dans un verdict vu comme une victoire éclatante du mouvement #MeToo.
L'ex-producteur de 69 ans, incarcéré dans une prison de haute sécurité du nord de l'Etat de New York, a par ailleurs été inculpé de viols et agressions sexuelles sur cinq femmes par le bureau du procureur de Los Angeles.
Une audience pour savoir s'il doit être extradé pour répondre de ces accusations est prévue le 12 avril prochain.
pdh-cat/vgr
La pression sur le cou de George Floyd a "violé les règles" de la police de Minneapolis (chef) #
La pression exercée sur le cou de George Floyd par l'agent Derek Chauvin a "violé les règles" en vigueur au sein de la police de Minneapolis, a déclaré lundi le chef des forces de l'ordre de cette ville du nord des Etats-Unis.
Cette pression, maintenue une fois l'Afro-Américain inconscient, est "contraire à notre formation, et certainement à notre éthique, à nos valeurs", a estimé Medaria Arradondo devant le tribunal de Minneapolis.
chp/dax
L'actrice Thandie Newton redevient "Thandiwe" #
Ne l'appelez plus "Thandie" Newton - l'actrice britannique, star de la série "Westworld", a décidé de revenir à l'orthographe initiale de son prénom, "Thandiwe", "bien-aimée" en shona, langue d'Afrique australe, a-t-elle annoncé dans une interview avec l'édition britannique du magazine Vogue, parue dimanche.
Fille d'un technicien de laboratoire britannique et d'une princesse zimbabwéenne, Thandiwe Newton a déclaré que l'orthographe de son prénom avait été changée dans les crédits de son premier rôle d'actrice pour le film "Flirting" de 1991, quand elle n'avait que 16 ans.
A présent, la star de "Westworld" revient à son véritable prénom.
"C'est mon nom. Ça a toujours été mon nom. Je reprends ce qui est mien", a-t-elle déclaré au magazine.
Thandiwe Newton est depuis longtemps une championne de la cause des femmes, et de la lutte contre les agressions sexuelles. Elle s'est également élevée contre les abus racistes et sexuels à Hollywood.
Dans l'interview donnée à Vogue, l'actrice affirme que le réalisateur de "Flirting", John Duigan, lui avait demandé de prendre une teinte de peau "un peu plus sombre" pour le rôle, et réitère les allégations selon lesquelles le réalisateur de 39 ans avait entamé avec elle une relation de nature sexuelle, qu'elle avait décrite dans le passé comme "forcée".
Elle se remémore également d'autres incidents racistes et sexuels, notamment d'un réalisateur qui avait abusé d'elle sexuellement avant de montrer une vidéo de l'événement à d'autres.
"J'étais traumatisée", déclare l'actrice au magazine.
Thandiwe Newton évoque aussi avec franchise sa lutte contre un trouble alimentaire, le qualifiant de "la plus horrible danse avec quelque chose qui est censé apporter la vie".
bur-st/rle/led
L'actrice Thandie Newton redevient "Thandiwe" #
Ne l'appelez plus "Thandie" Newton - l'actrice britannique, star notamment de la série "Westworld", a décidé de revenir à l'orthographe initiale de son prénom, "Thandiwe", a-t-elle annoncé dans une interview avec l'édition britannique du magazine Vogue, parue dimanche.
Fille d'un technicien de laboratoire britannique et d'une princesse zimbabwéenne, Thandiwe Newton a déclaré que l'orthographe de son prénom, qui signifie "bien-aimée" dans la langue shona, avait été changé dans les crédits de son premier rôle d'actrice, dans "Flirting", film de 1991, quand elle n'avait que 16 ans.
A présent, la star de "Westworld" revient à son véritable prénom.
"C'est mon nom. Ça a toujours été mon nom. Je reprends ce qui est mien", a-t-elle déclaré au magazine.
Thandiwe Newton est depuis longtemps une championne de la cause des femmes, et des survivants d'agressions sexuelles. Elle s'est également élevée contre les abus racistes et sexuels à Hollywood.
Dans l'interview donnée à Vogue, l'actrice affirme que le réalisateur de "Flirting", John Duigan, lui avait demandé de prendre une teinte de peau "un peu plus sombre" pour le rôle, et réitère les allégations selon lesquelles le réalisateur de 39 ans avait entamé avec elle une relation de nature sexuelle, qu'elle avait décrite dans le passé comme "forcée".
Elle se remémore également d'autres incidents racistes et sexuels, notamment d'un réalisateur qui avait abusé d'elle sexuellement avant de montrer une vidéo de l'événement à d'autres.
"J'étais traumatisée", déclare l'actrice au magazine.
Thandiwe Newton évoque aussi avec franchise sa lutte contre un trouble alimentaire, le qualifiant de "la plus horrible danse avec quelque chose qui est censé apporter la vie".
bur-st/rle/led
Le chef de la police de Minneapolis à la barre au procès du meurtre de George Floyd #
Fait exceptionnel lors du procès d'un policier aux Etats-Unis: le chef des forces de l'ordre de Minneapolis témoigne lundi contre l'agent blanc Derek Chauvin, jugé pour le meurtre de l'Afro-Américain George Floyd.
En uniforme, Medaria Arradondo, un homme noir de 54 ans qui dirige depuis trois ans la police de cette grande ville du nord des Etats-Unis, a d'abord évoqué l'importance de traiter la population "avec compassion" et "avec dignité".
Il a été convoqué par l'accusation à ce procès hors norme, après une première semaine de témoignages souvent bouleversants qui ont captivé l'Amérique.
En juin, il avait porté une charge virulente contre Derek Chauvin et ses collègues. "La mort tragique de George Floyd n'était pas due à un problème de formation (...). Les agents savaient ce qui ce passait, l'un d'eux l'a intentionnellement causée, les autres ont échoué à l'empêcher - c'était un meurtre", avait-il écrit dans un communiqué.
Aux Etats-Unis, les policiers qui font un usage excessif de la force sont rarement lâchés par leur hiérarchie et bénéficient au contraire de contrats collectifs, négociés par leur syndicat, très protecteurs. Ils sont également très rarement poursuivis en justice et encore mois souvent déclarés coupables.
Le 25 mai à Minneapolis, dans le nord des Etats-Unis, les quatre policiers avaient voulu interpeller George Floyd, soupçonné d'avoir écoulé un faux billet de 20 dollars. Pour le maîtriser, ils l'avaient menotté et plaqué au sol. Derek Chauvin s'était ensuite agenouillé sur son cou pendant près de dix minutes.
Cet homme blanc de 45 ans, remis en liberté sous caution, est jugé depuis une semaine pour meurtre. Le procès de ses trois anciens collègues, accusés de complicité de meurtre, est prévu pour août.
Il plaide non coupable et assure, d'une part, avoir suivi une procédure conforme à sa formation pour contrôler un suspect récalcitrant; de l'autre ne pas avoir causé la mort de George Floyd, tué selon lui par une overdose.
Sa première ligne de défense a déjà été fragilisée la semaine dernière par deux anciens supérieurs hiérarchiques, dont l'un a jugé "absolument pas nécessaire", ou encore "injustifiée", la force "mortelle" utilisée pour interpeller George Floyd. Le témoignage de Medaria Arradondo risque de lui porter un nouveau coup.
L'autre argument s'appuie sur la présence de fentanyl, un puissant opiacé, et de méthamphétamine, découverte lors de l'autopsie de George Floyd qui identifie toutefois la "compression du cou" comme cause du décès.
En avant-goût du débat entre experts, l'accusation avait appelé lundi matin à la barre le médecin urgentiste qui, après une demi-heure d'efforts infructueux pour ranimer l'Afro-Américain, l'a déclaré mort.
Bradford Langenfeld a estimé que, sur la base des éléments dont il disposait, il avait pensé que "le manque d'oxygène", soit "une asphyxie", était "la cause la plus probable de la mort" du quadragénaire.
L'avocat de Derek Chauvin, Eric Nelson, lui a demandé si la consommation de drogues pouvait causer un manque d'oxygène. "Oui", a répondu le médecin. Me Nelson a ensuite enchaîné les questions techniques sur les effets du fentanyl, qui complique la respiration.
Lundi dernier, Courteney Ross, une femme blanche de 45 ans qui a entretenu une relation intime avec George Floyd de 2017 à sa mort avait évoqué leur dépendance commune aux opiacés et avait aussi subi un contre-interrogatoire serré.
Le procès doit encore durer deux ou trois semaines. Les jurés rendront leur verdict fin avril ou début mai. S'ils ne sont pas unanimes, le procès sera déclaré nul et non avenu, et la procédure devra recommencer du début.
Une telle hypothèse suscite de fortes craintes à Minneapolis, qui s'était déjà embrasée après la mort de George Floyd.
chp/iba
Après la nouvelle attaque du Capitole, débat à Washington autour de sa sécurisation #
Des responsables ont appelé dimanche à trouver un équilibre entre mesures de sécurité et nécessité de garder le Capitole américain accessible au public, après une nouvelle attaque l'ayant visé cette semaine.
Un agent de la police du Capitole a été tué et un autre blessé vendredi, lorsqu'un homme a précipité sa voiture sur eux avant de percuter une barrière de sécurité. Le conducteur est ensuite sorti du véhicule avec un couteau à la main, avant d'être abattu.
Cette attaque est survenue trois mois après l'assaut meurtrier du siège du Congrès à Washington, mené le 6 janvier par des manifestants pro-Trump, parmi lesquels figuraient des militants d'extrême droite.
Le débat autour de la protection des lieux a ainsi été relancé, notamment concernant la barrière qui avait été érigée après l'assaut du 6 janvier tout autour des bâtiments formant ce complexe. Une partie venait d'être retirée récemment, et le périmètre de sécurité avait été resserré autour du bâtiment principal et son célèbre dôme.
Le sénateur républicain du Missouri Roy Blunt a mis en garde contre l'idée de barricader les lieux.
"Je pense que cela serait une erreur que les barrières soient installées de façon permanente autour du Capitole", a-t-il déclaré sur ABC, en notant qu'elles étaient "juste là lorsque la voiture" de l'assaillant a attaqué les policiers vendredi.
Le lieutenant-général retraité Russel Honore, qui a mené un audit du dispositif de sécurité après l'assaut du 6 janvier, a affirmé que les élus des deux bords avaient mentionné la sécurité comme priorité -- tout en souhaitant que le bâtiment soit "100%" accessible.
"C'est quelque chose de mis en avant par tous les membres du Congrès à qui nous avons parlé durant les six semaines où nous y étions: ils veulent un accès pour le public", a-t-il dit sur ABC.
Il serait possible d'atteindre un tel équilibre grâce à davantage "de ressources pour la police du Capitole, des améliorations des caméras et capteurs, et des barrières", a-t-il estimé. il a également suggéré que 200 soldats de la Garde nationale soient durablement déployés sur les lieux, pour une période de deux ans, comme cela avait été le cas après le 11-Septembre.
Des recommandations ont été données, a-t-il ajouté. "Nous leur avons fourni un plan. Nous l'avons beaucoup travaillé. Maintenant, c'est au Congrès de travailler dessus."
ft/la/vgr