Paraguay: le vice-président revient sur sa décision de démissionner #
Le vice-président du Paraguay Hugo Velazquez, visé par des sanctions américaines pour corruption présumée, est revenu jeudi sur la décision de démissionner, entendant rester en poste et défendre son innocence.
"Quand je me suis engagé à démissionner, je présumais qu'il y avait une enquête contre moi, mais j'ai reçu un avis du parquet indiquant qu'il n'y a pas de charge", a déclaré M. Velazquez en conférence de presse à Asuncion.
Hugo Velazquez, 54 ans, vice-président du Paraguay depuis quatre ans et son élection sur un ticket du Parti Colorado (conservateur) avec le président Mario Abdo Benitez, a fait l'objet la semaine dernière de sanctions des Etats-Unis pour sa participation a "d'importants actes de corruption".
Le département d'Etat accuse un proche collaborateur de M. Velazquez d'avoir offert, sur initiative de celui-ci, un pot-de-vin --plus d'un million de dollars selon l'ambassade américaine à Asuncion-- à un haut fonctionnaire paraguayen afin de faire obstruction à une enquête liée aux intérêts financiers du vice-président.
Celui-ci, un proche collaborateur et leurs familles, se trouvent du coup interdits d'entrée sur le territoire américain.
Dans la foulée, M. Velazquez a clamé son innocence, son intention de se défendre, mais a indiqué qu'il démissionnerait de la vice-présidence sous quelques jours, pour éviter de nuire au chef de l'Etat ou au Parti Colorado.
"De nombreux secteurs m'ont demandé de revenir sur ma démission" a souligné jeudi M. Velazquez, estimant que "ne doit pas rester dans l'histoire le fait que le vice-président a démissionné pour corruption".
"Ma démission était ce qui convenait de faire, en présumant qu'il y avait une procédure", mais le ministère public "n'a absolument rien contre moi", a-t-il insisté, combatif. Les accusations américaines "parlent de tentative de corruption. Je veux savoir qui est le fonctionnaire qu'on a tenté de corrompre, et quel est le dossier dans lequel j'ai un +intérêt financier+".
En juillet, avant M. Velazquez, les Etats-Unis avaient annoncé des sanctions, et l'interdiction d'entrée sur leur territoire de l'ancien président paraguayen Horacio Cartes (2013-2018), l'accusant lui aussi de corruption et de liens avec des "organisations terroristes étrangères".
hro/pbl/lab/mm
Paraguay: le vice-président revient sur sa décison de démissionner #
Le vice-président du Paraguay Hugo Velazquez, visé par des sanctions américaines pour corruption présumée, est revenu jeudi sur la décision de démissionner, entendant rester en poste et défendre son innocence.
"Quand je me suis engagé à démissionner, je présumais qu'il y avait une enquête contre moi, mais j'ai reçu un avis du parquet indiquant qu'il n'y a pas de charge", a déclaré M. Velazquez en conférence de presse à Asuncion.
Hugo Velazquez, 54 ans, vice-président du Paraguay depuis quatre ans et son élection sur un ticket du Parti Colorado (conservateur) avec le président Mario Abdo Benitez, a fait l'objet la semaine dernière de sanctions des Etats-Unis pour sa participation a "d'importants actes de corruption".
Le département d'Etat accuse un proche collaborateur de M. Velazquez d'avoir offert, sur initiative de celui-ci, un pot-de-vin --plus d'un million de dollars selon l'ambassade américaine à Asuncion-- à un haut fonctionnaire paraguayen afin de faire obstruction à une enquête liée aux intérêts financiers du vice-président.
Celui-ci, un proche collaborateur et leurs familles, se trouvent du coup interdits d'entrée sur le territoire américain.
Dans la foulée, M. Velazquez a clamé son innocence, son intention de se défendre, mais a indiqué qu'il démissionnerait de la vice-présidence sous quelques jours, pour éviter de nuire au chef de l'Etat ou au Parti Colorado.
"De nombreux secteurs m'ont demandé de revenir sur ma démission" a souligné jeudi M. Velazquez, estimant que "ne doit pas rester dans l'histoire le fait que le vice-président a démissionné pour corruption".
"Ma démission était ce qui convenait de faire, en présumant qu'il y avait une procédure", mais le ministère public "n'a absolument rien contre moi", a-t-il insisté, combatif. Les accusations américaines "parlent de tentative de corruption. Je veux savoir qui est le fonctionnaire qu'on a tenté de corrompre, et quel est le dossier dans lequel j'ai un +intérêt financier+".
En juillet, avant M. Velazquez, les Etats-Unis avaient annoncé des sanctions, et l'interdiction d'entrée sur leur territoire de l'ancien président paraguayen Horacio Cartes (2013-2018), l'accusant lui aussi de corruption et de liens avec des "organisations terroristes étrangères".
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