Hausses de salaires et menaces de grève dans la fonction publique britannique #
Des hausses de salaires conséquentes, mais qui pour la plupart sont inférieures à l'inflation, ont été annoncées dans le secteur public au Royaume-Uni, notamment la santé, l'enseignement et la police, dans un contexte de menace de grèves.
Les employés du NHS, le vénéré service de santé public britannique gratuit, se voient proposer une hausse annuelle de salaire d'au moins 1.400 livres par personne, avec les plus bas salaires qui augmenteront de 9,3%.
La hausse de paie moyenne pour les infirmières nouvellement diplômées devrait atteindre 5,5%, soit un salaire de 27.055 livres par an, tandis que les dentistes et médecins "éligibles" verront leurs émoluments progresser de 4,5%, explique le ministère de la Santé britannique dans un communiqué mardi.
Les professeurs expérimentés se voient offrir une hausse de 5%, aussitôt décriée comme "inacceptable" par le syndicat d'enseignants NEU.
Les policiers vont toucher une hausse équivalente.
Face à une inflation galopante de 9,1% au Royaume-Uni, un record en 40 ans, et qui devrait encore s'accélérer dans les mois à venir, les revendications salariales se multiplient, d'autant que le marché du travail est très tendu avec une pénurie de travailleurs aigüe.
Mardi, les dernières statistiques officielles sur l'emploi faisaient état d'une chute à un rythme record des salaires réels, qui n'augmentent que de 4,3% hors bonus pour la période de mars à mai, bien en deçà de l'inflation.
Les salaires de la fonction publique sont particulièrement touchés, car ils n'ont augmenté sur la même période que de 1,5% contre 7,2% dans le privé.
Les syndicats dans ce contexte font pression pour obtenir des revalorisations tous azimuts et les représentants des salariés de la fonction publique menacent de débrayages.
Ceux du secteur de la santé fustigent des baisses de salaires en termes réels, c'est-à-dire compte tenu de l'inflation.
Le syndicat Unison affirme ainsi que beaucoup d'employés du secteur "vont envisager sérieusement des mouvements sociaux après cette hausse pitoyable et la majorité du grand public sera derrière eux".
Le pays a déjà été touché ces dernières semaines par des grèves dans les transports, chez les avocats et les postiers, et d'autres mouvements sont envisagés.
ved/ode/er
Hausses de salaires et menaces de grève dans la fonction publique britannique #
Des hausses de salaires conséquentes, mais qui pour la plupart sont inférieures à l'inflation, ont été annoncées dans le secteur public au Royaume-Uni, notamment la santé, l'enseignement et la police, dans un contexte de menace de grèves.
Les employés du NHS, le vénéré service de santé public britannique gratuit, se voient proposer une hausse annuelle de salaire d'au moins 1.400 livres par personne, avec les plus bas salaires qui augmenteront de 9,3%.
La hausse de paie moyenne pour les infirmières nouvellement diplômées devrait atteindre 5,5%, soit un salaire de 27.055 livres par an, tandis que les dentistes et médecins "éligibles" verront leurs émoluments progresser de 4,5%, explique le ministère de la Santé britannique dans un communiqué mardi.
Les professeurs expérimentés se voient offrir une hausse de 5%, aussitôt décriée comme "inacceptable" par le syndicat d'enseignants NEU.
Les policiers vont toucher une hausse équivalente.
Face à une inflation galopante de 9,1% au Royaume-Uni, un record en 40 ans, et qui devrait encore s'accélérer dans les mois à venir, les revendications salariales se multiplient, d'autant que le marché du travail est très tendu avec une pénurie de travailleurs aigüe.
Mardi, les dernières statistiques officielles sur l'emploi faisaient état d'une chute à un rythme record des salaires réels, qui n'augmentent que de 4,3% hors bonus pour la période de mars à mai, bien en deçà de l'inflation.
Les salaires de la fonction publique sont particulièrement touchés, car ils n'ont augmenté sur la même période que de 1,5% contre 7,2% dans le privé.
Les syndicats dans ce contexte font pression pour obtenir des revalorisations tous azimuts et les représentants des salariés de la fonction publique menacent de débrayages.
Ceux du secteur de la santé fustigent des baisses de salaires en termes réels, c'est-à-dire compte tenu de l'inflation.
Le syndicat Unison affirme ainsi que beaucoup d'employés du secteur "vont envisager sérieusement des mouvements sociaux après cette hausse pitoyable et la majorité du grand public sera derrière eux".
Le pays a déjà été touché ces dernières semaines par des grèves dans les transports, chez les avocats et les postiers, et d'autres mouvements sont envisagés.
ved/ode/er
Hausses de salaires et menaces de grève dans la fonction publique britannique #
Des hausses de salaires conséquentes, mais qui pour la plupart sont inférieures à l'inflation, ont été annoncées dans le secteur public au Royaume-Uni, notamment la santé, l'enseignement et la police, dans un contexte de menace de grèves.
Les employés du NHS, le vénéré service de santé public britannique gratuit, se voient proposer une hausse annuelle de salaire d'au moins 1.400 livres par personne, avec les plus bas salaires qui augmenteront de 9,3%.
La hausse de paie moyenne pour les infirmières nouvellement diplômées devrait atteindre 5,5%, soit un salaire de 27.055 livres par an, tandis que les dentistes et médecins "éligibles" verront leurs émoluments progresser de 4,5%, explique le ministère de la Santé britannique dans un communiqué mardi.
Les professeurs expérimentés se voient offrir une hausse de 5%, aussitôt décriée comme "inacceptable" par le syndicat d'enseignants NEU.
Les policiers vont toucher une hausse équivalente.
Face à une inflation galopante de 9,1% au Royaume-Uni, un record en 40 ans, et qui devrait encore s'accélérer dans les mois à venir, les revendications salariales se multiplient, d'autant que le marché du travail est très tendu avec une pénurie de travailleurs aigüe.
Mardi, les dernières statistiques officielles sur l'emploi faisaient état d'une chute à un rythme record des salaires réels, qui n'augmentent que de 4,3% hors bonus pour la période de mars à mai, bien en deçà de l'inflation.
Les salaires de la fonction publique sont particulièrement touchés, car ils n'ont augmenté sur la même période que de 1,5% contre 7,2% dans le privé.
Les syndicats dans ce contexte font pression pour obtenir des revalorisations tous azimuts et les représentants des salariés de la fonction publique menacent de débrayages.
Ceux du secteur de la santé fustigent des baisses de salaires en termes réels, c'est-à-dire compte tenu de l'inflation.
Le syndicat Unison affirme ainsi que beaucoup d'employés du secteur "vont envisager sérieusement des mouvements sociaux après cette hausse pitoyable et la majorité du grand public sera derrière eux".
Le pays a déjà été touché ces dernières semaines par des grèves dans les transports, chez les avocats et les postiers, et d'autres mouvements sont envisagés.
ved/ode/er
Nouvelles perturbations en vue à Heathrow avec une grève du ravitaillement de carburant #
L'aéroport londonien d'Heathrow, le plus important du pays, perturbé depuis des mois par des manques de personnel et qui a dû réduire le nombre de vols cet été, risque d'être perturbé cette semaine par une grève de personnels de ravitaillement de carburant.
Des salariés d'Aviation Fuel Services (AFS) seront en grève pour trois jours, de jeudi matin 5 heures à dimanche matin, "après avoir refusé une offre salariale" jugée insuffisante, a annoncé mardi le syndicat Unite dans un communiqué.
Ce mouvement "entraînera des retards sur des centaines de vols", en particulier des compagnies "Virgin Atlantic, United, Singapore, KLM, American, Emirates, Air France et Delta" qui utilisent les services de cette entreprise, ajoute l'organisation.
Selon Unite, ces travailleurs "n'ont pas reçu d'augmentation de salaire depuis trois ans, au cours desquels ils ont vu leurs revenus baisser de 15,5 % en termes réels", c'est-à-dire après effet de l'inflation qui s'envole dans le pays et pourrait dépasser 11% cette année.
"Heathrow est en discussion avec (les) compagnies aériennes sur les plans d'urgence qu'ils peuvent mettre en oeuvre, y compris en utilisant d'autres fournisseurs de carburant présents à l'aéroport", a réagi Heathrow dans un communiqué.
L'aéroport a allégé il y a une semaine son planning estival de vols à cause des pénuries de personnel qui frappent le secteur en plein redécollage de la demande, après des licenciements massifs pendant la pandémie.
Heathrow a essuyé la fronde d'Emirates, qui refusait les annulations demandées mais a finalement accepté de limiter jusqu'à mi-août les ventes de billets au départ de cet aéroport.
D'autres compagnies telles que British Airways, Wizz Air ou Easyjet avaient déjà, de leur côté, annulé des milliers de vols prévus cet été pour mettre en phase leurs programmes avec leurs capacités réduites.
La grogne enfle dans le pays face à l'inflation qui rogne le pouvoir d'achat et les annonces de grèves se multiplient dans de nombreux secteurs.
Les cheminots britanniques avaient mené fin juin leur plus grosse grève en 30 ans et débrayeront à nouveau pendant l'été. Des grèves ont aussi eu lieu ces dernières semaines chez les avocats pénalistes ou les postiers.
Des débrayages pourraient aussi avoir lieu dans la fonction publique alors que des annonces d'augmentations salariales sont attendues mardi, notamment dans l'enseignement ou la santé, avec un chiffre de 5% de hausse qui circule dans la presse et se trouve déjà dénoncé par les syndicats.
Un préavis de grève a cependant été suspendu début juillet parmi le personnel au sol de British Airways à l'aéroport d'Heathrow, après une offre salariale jugée satisfaisante par les syndicats.
ode/js/abx