Birmanie: la junte appelle l'ONU à "revoir son approche" #
L'ONU doit "revoir son approche" pour résoudre la crise qui frappe la Birmanie depuis le coup d'Etat de 2021, a déclaré le ministre des Affaires étrangères de la junte à l'émissaire des Nations unies lors de sa première visite dans le pays.
Les Nations unies et l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) ont mandaté chacun un émissaire pour trouver une solution diplomatique à la crise qui ravage la Birmanie depuis le coup d'Etat du 1er février 2021. Mais leurs progrès sont minces.
Durant la réunion avec Noeleen Heyzer mercredi, le ministre des Affaires étrangères a appelé les Nations unies à "revoir de manière constructive et pragmatique leur approche de coopération avec la Birmanie", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Noeleen Heyzer, qui a également rencontré le chef de la junte Min Aung Hlaing, a elle appelé à la fin de toute violence et à la libération de tous les prisonniers politiques, selon un communiqué de ses services.
Elle a également demandé à pouvoir rencontrer l'ancienne dirigeante déchue Aung San Suu Kyi, à l'isolement dans une prison de la capitale. "Je voudrais pouvoir la rencontrer aussi vite que possible", a-t-elle indiqué.
Pour son premier déplacement en Birmanie depuis sa nomination en octobre 2021, la diplomate singapourienne est arrivée à Naypyidaw mardi, au lendemain de la nouvelle condamnation d'Aung San Suu Kyi.
La prix Nobel de la paix âgée de 77 ans, déjà condamnée à 11 ans de prison, a écopé d'une peine supplémentaire de six ans de détention pour corruption, au cours de son procès fleuve dénoncé comme politique par la communauté internationale.
Noeleen Heyzer, 74 ans, a succédé à la Suissesse Christine Schraner Burgener, qui n'avait pas pu accéder au pays après le putsch.
L'armée birmane a provoqué de nouvelles réactions d'indignation de la part de la communauté internationale fin juillet, après avoir exécuté quatre prisonniers condamnés à mort, parmi lesquels deux figures du mouvement pro-démocratie.
Noeleen Heyzer a "appelé directement" le chef de la junte à "imposer un moratoire sur toute nouvelle exécution", selon le communiqué de ses services.
Dans son rapport annuel publié début août, le mécanisme onusien d'enquête indépendant pour la Birmanie a constaté qu'il existait un nombre croissant de preuves selon lesquelles des crimes contre l'humanité seraient commis dans le pays.
Depuis sa prise de pouvoir, l'armée au pouvoir mène une répression sanglante contre ses opposants, avec plus de 2.100 civils tués et près de 15.000 arrêtés, selon une ONG locale.
bur-rma-ah-abd/blb
Birmanie: la junte espère de "bons résultats" de la visite de l'émissaire de l'ONU #
La junte birmane espère obtenir de "bons résultats" avec la visite de l'émissaire des Nations unies Noeleen Heyzer, qui a rencontré mercredi plusieurs dirigeants, a déclaré le porte-parole de l'armée au pouvoir.
"Nous espérons avoir de bons résultats" des réunions programmées à Naypyidaw, a indiqué Zaw Min Tun lors de son briefing à la presse hebdomadaire.
Il a confirmé qu'une rencontre était prévue avec le chef de la junte Min Aung Hlaing.
Le chef de la diplomatie Wunna Maung Lwin a également reçu l'envoyée spéciale du Secrétaire général de l'ONU.
"Durant la réunion, le ministre a rappelé qu'il était nécessaire pour les Nations unies de revoir de manière constructive et pragmatique leur approche de coopération avec la Birmanie", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Interrogée dans la matinée par l'AFP sur l'éventualité de rendre visite à l'ancienne dirigeante déchue Aung San Suu Kyi, à l'isolement dans une prison de la capitale, Noeleen Heyzer n'a pas fait de commentaire.
Elle "va aborder la situation qui se dégrade et les préoccupations immédiates, aussi bien que d'autres enjeux prioritaires de son mandat", a indiqué l'ONU lundi.
Pour son premier déplacement en Birmanie depuis sa nomination en octobre 2021, la diplomate singapourienne est arrivée à Naypyidaw mardi, au lendemain de la nouvelle condamnation d'Aung San Suu Kyi.
La prix Nobel de la paix âgée de 77 ans, déjà condamnée à 11 ans de prison, a écopé d'une peine supplémentaire de six ans de détention pour corruption, au cours de son procès fleuve dénoncé comme politique par la communauté internationale.
Les Nations unies et l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) ont mandaté chacun un émissaire pour trouver une solution diplomatique à la crise qui ravage la Birmanie depuis le coup d'Etat du 1er février 2021.
Aujourd'hui, leurs progrès sont minces. "Je crois que même Superman ne peut résoudre le problème de la Birmanie", a soufflé l'envoyé spécial de l'Asean, Prak Sokohnn, début août.
Noeleen Heyzer, 74 ans, a succédé à la Suissesse Christine Schraner Burgener, qui n'avait pas pu accéder au pays après le putsch.
L'armée birmane a provoqué de nouvelles réactions d'indignation de la part de la communauté internationale fin juillet, après avoir exécuté quatre prisonniers condamnés à mort, parmi lesquels deux figures du mouvement pro-démocratie.
Dans son rapport annuel publié début août, le mécanisme onusien d'enquête indépendant pour la Birmanie a constaté qu'il existait un nombre croissant de preuves selon lesquelles des crimes contre l'humanité seraient commis dans le pays.
Depuis sa prise de pouvoir, l'armée au pouvoir mène une répression sanglante contre ses opposants, avec plus de 2.100 civils tués et près de 15.000 arrêtés, selon une ONG locale.
bur-rma-ah/blb
Birmanie: la junte espère de "bons résultats" de la visite de l'émissaire de l'ONU #
La junte birmane espère obtenir de "bons résultats" avec la visite de l'émissaire des Nations unies Noeleen Heyzer, que son chef Min Aung Hlaing va recevoir pour la première fois, a déclaré mercredi le porte-parole de l'armée au pouvoir.
"Nous espérons avoir de bons résultats" des réunions programmées à Naypyidaw, a indiqué Zaw Min Tun lors de son briefing à la presse hebdomadaire.
Il a confirmé qu'une rencontre était prévue dans l'après-midi avec le chef de la junte Min Aung Hlaing et le ministre des Affaires étrangères Wunna Maung Lwin.
Interrogée dans la matinée par l'AFP sur l'éventualité de rendre visite à l'ancienne dirigeante déchue Aung San Suu Kyi, à l'isolement dans une prison de la capitale, Noeleen Heyzer n'a pas fait de commentaire.
L'envoyée spéciale du Secrétaire général "va aborder la situation qui se dégrade et les préoccupations immédiates, aussi bien que d'autres enjeux prioritaires de son mandat", a indiqué l'ONU lundi.
Pour son premier déplacement en Birmanie depuis sa nomination en octobre 2021, la diplomate singapourienne est arrivée à Naypyidaw mardi, au lendemain de la nouvelle condamnation d'Aung San Suu Kyi.
La prix Nobel de la paix âgée de 77 ans, déjà condamnée à 11 ans de prison, a écopé d'une peine supplémentaire de six ans de détention pour corruption, au cours de son procès fleuve dénoncé comme politique par la communauté internationale.
Les Nations unies et l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) ont mandaté chacun un émissaire pour trouver une solution diplomatique à la crise qui ravage la Birmanie depuis le coup d'Etat du 1er février 2021.
Aujourd'hui, leurs progrès sont minces. "Je crois que même Superman ne peut résoudre le problème de la Birmanie", a soufflé l'envoyé spécial de l'Asean, Prak Sokohnn, début août.
Noeleen Heyzer, 74 ans, a succédé à la Suissesse Christine Schraner Burgener, qui n'avait pas pu accéder au pays après le putsch.
L'armée birmane a provoqué de nouvelles réactions d'indignation de la part de la communauté internationale fin juillet, après avoir exécuté quatre prisonniers condamnés à mort, parmi lesquels deux figures du mouvement pro-démocratie.
Dans son rapport annuel publié début août, le mécanisme onusien d'enquête indépendant pour la Birmanie a constaté qu'il existait un nombre croissant de preuves selon lesquelles des crimes contre l'humanité seraient commis dans le pays.
Depuis sa prise de pouvoir, l'armée au pouvoir mène une répression sanglante contre ses opposants, avec plus de 2.100 civils tués et près de 15.000 arrêtés, selon une ONG locale.
bur-rma-ah/emp
Birmanie: l'émissaire de l'ONU rencontre des représentants de la junte #
L'émissaire des Nations unies pour la Birmanie, Noeleen Heyzer, a débuté ses réunions avec des représentants de la junte à Naypyidaw, où elle est en visite pour la première fois, ont constaté mercredi des journalistes de l'AFP.
Interrogée sur la possibilité qu'elle rencontre l'ancienne dirigeante déchue Aung San Suu Kyi, à l'isolement dans une prison de la capitale, la diplomate singapourienne n'a pas fait de commentaire.
Elle n'a pas non plus précisé qui elle allait voir, avant de quitter son hôtel sous escorte policière.
L'envoyée spéciale du Secrétaire général "va aborder la situation qui se dégrade et les préoccupations immédiates, aussi bien que d'autres enjeux prioritaires de son mandat", a indiqué l'ONU lundi, sans autres détails.
Pour sa première visite en Birmanie depuis sa nomination en octobre 2021, Noeleen Heyzer est arrivée à Naypyidaw mardi dans l'après-midi, au lendemain de la nouvelle condamnation d'Aung San Suu Kyi, au cours de son procès fleuve dénoncé comme politique par la communauté internationale.
La prix Nobel de la paix âgée de 77 ans, déjà condamnée à onze ans de prison, a écopé d'une peine supplémentaire de six ans de détention pour corruption.
Les Nations unies et l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) ont mandaté chacun un émissaire pour trouver une solution diplomatique à la crise qui ravage la Birmanie depuis le coup d'Etat du 1er février 2021.
Aujourd'hui, leurs progrès sont minces. "Je crois que même Superman ne peut résoudre le problème de la Birmanie", a soufflé l'envoyé spécial de l'Asean, Prak Sokohnn, début août.
Noeleen Heyzer a succédé à la Suissesse Christine Schraner Burgener, qui n'avait pas pu accéder au pays après le putsch.
L'armée birmane a provoqué de nouvelles condamnations de la part de la communauté internationale fin juillet, après avoir exécuté quatre prisonniers condamnés à mort, parmi lesquels deux figures du mouvement pro-démocratie.
Dans son rapport annuel publié début août, le Mécanisme onusien d'enquête indépendant pour la Birmanie a constaté qu'il existait un nombre croissant de preuves selon lesquelles des crimes contre l'humanité seraient commis dans le pays.
Depuis sa prise de pouvoir, l'armée au pouvoir mène une répression sanglante contre ses opposants, avec plus de 2.100 civils tués et près de 15.000 arrêtés, selon une ONG locale.
bur-rma-ah/pz
La nouvelle émissaire de l'ONU arrivée en Birmanie, pour sa première visite #
L'émissaire des Nations unies pour la Birmanie, Noeleen Heyzer, effectue mardi sa première visite dans le pays en crise depuis le putsch militaire de février 2021, a annoncé l'organisation internationale.
L'envoyée spéciale du Secrétaire général "va aborder la situation qui se dégrade et les préoccupations immédiates, aussi bien que d'autres enjeux prioritaires de son mandat", selon l'ONU lundi, sans autres précisions.
Elle a atterri à Naypyidaw mardi dans l'après-midi, a indiqué à l'AFP des responsables de la sécurité qui veulent rester anonymes.
Son programme comporte des réunions dans la capitale bâtie par les militaires, d'après une source diplomatique.
La visite de la diplomate singapourienne, nommée en octobre 2021, intervient au lendemain de la nouvelle condamnation de l'ancienne dirigeante Aung San Suu Kyi, au cours de son procès fleuve dénoncé comme politique par la communauté internationale.
La prix Nobel de la paix, déjà condamnée à onze ans de prison, a écopé lundi d'une peine supplémentaire de six ans de détention pour corruption. A 77 ans, elle vit à l'isolement dans une prison de Naypyidaw.
Les Nations unies et l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) ont mandaté chacun un émissaire pour trouver une solution diplomatique à la crise qui ravage la Birmanie depuis le coup d'Etat du 1er février 2021.
Aujourd'hui, leurs progrès sont minces. "Je crois que même Superman ne peut résoudre le problème de la Birmanie", a soufflé l'envoyé spécial de l'Asean, Prak Sokohnn, début août.
La junte birmane a provoqué de nouvelles condamnations de la part de la communauté internationale fin juillet, après avoir exécuté quatre prisonniers condamnés à mort, parmi lesquels deux figures du mouvement pro-démocratie.
Le Conseil de sécurité des Nations unies, dont la Russie et la Chine, alliées de Naypyidaw, a condamné ces exécutions.
Dans son rapport annuel publié début août, le Mécanisme onusien d'enquête indépendant pour la Birmanie a constaté qu'il existait un nombre croissant de preuves selon lesquelles des crimes contre l'humanité seraient commis dans le pays.
Depuis le coup d'Etat qui a renversé Aung San Suu Kyi, l'armée au pouvoir mène une répression sanglante contre ses opposants, avec plus de 2.100 civils tués et près de 15.000 arrêtés, selon une ONG locale.
bur-rma-ah/pz
Première visite en Birmanie de la nouvelle émissaire de l'ONU #
L'émissaire des Nations unies pour la Birmanie, Noeleen Heyzer, effectue mardi sa première visite dans le pays en crise depuis le putsch militaire de février 2021, a annoncé l'organisation internationale.
L'envoyée spéciale du Secrétaire général "va aborder la situation qui se dégrade et les préoccupations immédiates, aussi bien que d'autres enjeux prioritaires de son mandat", a indiqué l'ONU lundi, sans autres précisions.
Son programme prévoit des réunions dans la capitale Naypyidaw, a confié une source diplomatique à l'AFP.
La visite de la diplomate singapourienne, nommée en octobre 2021, intervient au lendemain de la nouvelle condamnation de l'ancienne dirigeante Aung San Suu Kyi, au cours de son procès fleuve dénoncé comme politique par la communauté internationale.
La prix Nobel de la paix, déjà condamnée à onze ans de prison, a écopé lundi d'une peine supplémentaire de six ans de détention pour corruption. A 77 ans, elle vit à l'isolement dans une prison de la capitale Naypyidaw.
Les Nations unies et l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) ont mandaté chacun un émissaire pour trouver une solution diplomatique à la crise qui ravage la Birmanie depuis le coup d'Etat du 1er février 2021.
Aujourd'hui, leurs progrès sont minces. "Je crois que même Superman ne peut résoudre le problème de la Birmanie", a soufflé l'envoyé spécial de l'Asean, Prak Sokohnn, début août.
La junte birmane a provoqué de nouvelles condamnations de la part de la communauté internationale fin juillet, après avoir exécuté quatre prisonniers condamnés à mort, parmi lesquels deux figures du mouvement pro-démocratie.
Le Conseil de sécurité des Nations unies, dont la Russie et la Chine, alliées de Naypyidaw, a condamné ces exécutions.
Dans son rapport annuel publié début août, le Mécanisme onusien d'enquête indépendant pour la Birmanie a constaté qu'il existait un nombre croissant de preuves selon lesquelles des crimes contre l'humanité seraient commis dans le pays.
Depuis le coup d'Etat qui a renversé Aung San Suu Kyi, l'armée au pouvoir mène une répression sanglante contre ses opposants, avec plus de 2.100 civils tués et près de 15.000 arrêtés, selon une ONG locale.
bur-rma-ah/mlb
Birmanie: six ans de prison supplémentaires pour Aung San Suu Kyi #
La junte birmane resserre son étau sur Aung San Suu Kyi: l'ex-dirigeante a été condamnée lundi à une peine de six ans de prison supplémentaires au cours d'un procès fleuve, dénoncé comme politique par la communauté internationale.
La prix Nobel de la paix, âgée de 77 ans et qui avait déjà été condamnée pour un total de 11 ans de détention, a été reconnue coupable de quatre charges de corruption.
Apparue en bonne santé au tribunal militaire, selon une source proche du dossier, elle n'a pas fait de commentaire après la lecture du jugement.
Il s'agit d'un "affront à la justice et à l'Etat de droit", a réagi un porte-parole du Département d'Etat américain, appelant à la "libération immédiate d'Aung San Suu Kyi et de tous ceux injustement détenus, parmi lesquels des représentants démocratiquements élus".
Le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, a dénoncé de son côté la condamnation "injuste" par la junte birmane de Aung San Suu Kyi et appelé dans un tweet le régime birman "à la libérer immédiatement et sans condition, ainsi que tous les prisonniers politiques, et à respecter la volonté populaire".
"Les procès fabriqués par la junte, la torture des détenus et l'exécution d'activistes illustrent largement le mépris pour la vie des gens de Birmanie", a déclaré dans un communiqué l'ONG Human Rights Watch, qualifiant la condamnation de Aung San Suu Kyi d'"illégitime".
Arrêtée lors du coup d'Etat militaire du 1er février 2021, Aung San Suu Kyi a été placée à l'isolement dans une prison de Naypyidaw fin juin 2021.
C'est dans cet établissement pénitentiaire de la capitale que se poursuit son procès, qui a débuté il y a plus d'un an, à huis clos. Ses avocats ont aussi interdiction de parler à la presse et aux organisations internationales.
Elle est visée par une multitude d'infractions: violation d'une loi sur les secrets d'Etat datant de l'époque coloniale, fraude électorale, sédition, corruption... Elle risque des décennies de prison.
Fin avril, la prix Nobel a été condamnée à cinq ans de prison en vertu de la loi anti-corruption, pour avoir perçu 600.000 dollars et plus de 11 kilos d'or de pots-de-vin de l'ancien ministre en charge de la région de Rangoun.
Elle avait été jugée auparavant pour importation et possession illégale de talkies-walkies, violation des restrictions liées au coronavirus et incitation aux troubles publics.
"Sourds à l'indignation nationale et internationale, les procès pour punir Suu Kyi et ses proches ont pour but d'effacer le passé démocratique" de la Birmanie, a réagi auprès de l'AFP l'analyste politique David Mathieson.
"Leur intention est claire pour tout le monde, sauf pour la communauté internationale", dont les sanctions sont jugées trop légères par certains observateurs, a-t-il poursuivi.
De nombreuses voix dénoncent un acharnement judiciaire motivé, selon elles, par des considérations politiques: mettre en touche de manière définitive la fille du héros de l'indépendance et grande gagnante des élections de 2015 et de 2020.
Plusieurs de ses proches ont été condamnés à de lourdes peines: 75 ans de prison pour un ancien ministre, 20 ans pour un de ses collaborateurs. Un ancien député de son parti condamné à mort, Phyo Zeya Thaw, a été exécuté fin juillet.
D'autres se sont exilés ou sont entrés en clandestinité. Une partie de ces élus déchus ont formé un "gouvernement d'unité nationale" (NUG), mais celui-ci ne contrôle aucun territoire et n'a été reconnu par aucun gouvernement étranger.
Aung San Suu Kyi reste une figure très populaire en Birmanie, même si son image internationale a été écornée par son incapacité à défendre la minorité musulmane des Rohingyas, victimes d'exactions de l'armée en 2016 et 2017 - un "génocide" selon Washington.
L'envoyé spécial de l'Asean (Association des nations d'Asie du Sud-Est) pour la Birmanie, mandaté pour trouver une sortie de crise, n'a pas été autorisé à la rencontrer lors de sa plus récente visite, fin juin.
L'armée au pouvoir, elle, défend son projet d'organiser des élections à l'été 2023. Les Etats-Unis ont déjà rejeté ce "simulacre" d'élections qui ne peuvent être "ni libres ni justes dans les conditions actuelles", selon le secrétaire d'Etat Antony Blinken.
La junte, de plus en plus isolée sur la scène internationale, a pris le pouvoir par la force sous prétexte de prétendues fraudes aux élections de 2020, remportées de façon écrasante par le parti d'Aung San Suu Kyi, mettant fin à une décennie de transition démocratique.
Le putsch a fait plonger le pays dans le chaos. Près de 2.100 civils ont été tués par les forces de sécurité et plus de 15.000 arrêtés, d'après une ONG locale.
bur-rma-ah/at/ial/mba
Birmanie: six ans de prison supplémentaires pour Aung San Suu Kyi #
La junte birmane resserre son étau contre Aung San Suu Kyi: l'ex-dirigeante a été condamnée lundi à une peine de six ans de prison supplémentaires au cours d'un procès fleuve, dénoncé comme politique par la communauté internationale.
La prix Nobel de la paix, âgée de 77 ans et qui avait déjà été condamnée pour un total de onze ans de détention, a été reconnue coupable de quatre charges de corruption.
Apparue en bonne santé au tribunal militaire, selon une source proche du dossier, elle n'a pas fait de commentaire après la lecture du jugement.
Il s'agit d'un "affront à la justice et à l'état de droit", a réagi un porte-parole du Département d'Etat américain, appelant à la "libération immédiate d'Aung San Suu Kyi et de tous ceux injustement détenus, parmi lesquels des représentants démocratiquements élus".
Le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, a dénoncé de son côté la condamnation "injuste" par la junte birmane de Aung San Suu Kyi et appelé dans un tweet le régime birman "à la libérer immédiatement et sans condition, ainsi que tous les prisonniers politiques, et à respecter la volonté populaire".
Arrêtée lors du coup d'Etat militaire du 1er février 2021, Aung San Suu Kyi a été placée à l'isolement dans une prison de Naypyidaw fin juin.
C'est dans cet établissement pénitentiaire de la capitale que se poursuit son procès, qui a débuté il y a plus d'un an, à huis clos. Ses avocats ont aussi interdiction de parler à la presse et aux organisations internationales.
Elle est visée par une multitude d'infractions: violation d'une loi sur les secrets d'Etat datant de l'époque coloniale, fraude électorale, sédition, corruption... Elle risque des décennies de prison.
Fin avril, la prix Nobel a été condamnée à cinq ans de prison en vertu de la loi anti-corruption, pour avoir perçu 600.000 dollars et plus de onze kilos d'or de pots-de-vin de l'ancien ministre en charge de la région de Rangoun.
Elle avait été jugée auparavant pour importation et possession illégale de talkies-walkies, violation des restrictions liées au coronavirus et incitation aux troubles publics.
"Sourds à l'indignation nationale et internationale, les procès pour punir Suu Kyi et ses proches ont pour but d'effacer le passé démocratique" de la Birmanie, a réagi auprès de l'AFP l'analyste politique David Mathieson.
"Leur intention est claire pour tout le monde, sauf pour la communauté internationale", dont les sanctions sont jugées trop légères par certains observateurs, a-t-il poursuivi.
De nombreuses voix dénoncent un acharnement judiciaire motivé, selon elles, par des considérations politiques: mettre en touche de manière définitive la fille du héros de l'indépendance et grande gagnante des élections de 2015 et de 2020.
Plusieurs de ses proches ont été condamnés à de lourdes peines: 75 ans de prison pour un ancien ministre, 20 ans pour un de ses collaborateurs. Un ancien député de son parti condamné à mort, Phyo Zeya Thaw, a été exécuté fin juillet.
D'autres se sont exilés ou sont entrés en clandestinité. Une partie de ces élus déchus ont formé un "gouvernement d'unité nationale" (NUG) mais celui-ci ne contrôle aucun territoire, et n'a été reconnu par aucun gouvernement étranger.
Aung San Suu Kyi reste une figure très populaire en Birmanie, même si son image internationale a été écornée par son incapacité à défendre la minorité musulmane des Rohingyas, victimes d'exactions de l'armée en 2016 et 2017 - un "génocide" selon Washington.
L'envoyé spécial de l'Asean pour la Birmanie, mandaté pour trouver une sortie de crise, n'a pas été autorisé à la rencontrer lors de sa plus récente visite, fin juin.
L'armée au pouvoir, elle, défend son projet d'organiser des élections à l'été 2023. Les Etats-Unis ont déjà rejeté ce "simulacre" d'élections qui ne peuvent être "ni libres ni justes dans les conditions actuelles", selon le secrétaire d'Etat Antony Blinken.
La junte, de plus en plus isolée sur la scène internationale, a pris le pouvoir par la force sous prétexte de prétendues fraudes aux élections de l'année précédente, remportées de façon écrasante par le parti d'Aung San Suu Kyi, mettant fin à une décennie de transition démocratique.
Le putsch a fait plonger le pays dans le chaos. Près de 2.100 civils ont été tués par les forces de sécurité et plus de 15.000 arrêtés, d'après une ONG locale.
bur-rma-ah/at/ial/
Birmanie: six ans de prison supplémentaires pour Aung San Suu Kyi #
La junte birmane resserre son étau contre Aung San Suu Kyi: l'ex-dirigeante a été condamnée lundi à une peine de six ans de prison supplémentaires au cours d'un procès fleuve, dénoncé comme politique par la communauté internationale.
La prix Nobel de la paix, âgée de 77 ans et qui avait déjà été condamnée pour un total de onze ans de détention, a été reconnue coupable de quatre charges de corruption.
Apparue en bonne santé au tribunal militaire, selon une source proche du dossier, elle n'a pas fait de commentaire après la lecture du jugement.
Il s'agit d'un "affront à la justice et à l'état de droit", a réagi un porte-parole du Département d'Etat américain, appelant à la "libération immédiate d'Aung San Suu Kyi et de tous ceux injustement détenus, parmi lesquels des représentants démocratiquements élus."
Arrêtée lors du coup d'Etat militaire du 1er février 2021, Aung San Suu Kyi a été placée à l'isolement dans une prison de Naypyidaw fin juin.
C'est dans cet établissement pénitentiaire de la capitale que se poursuit son procès, qui a débuté il y a plus d'un an, à huis clos. Ses avocats ont aussi interdiction de parler à la presse et aux organisations internationales.
Elle est visée par une multitude d'infractions: violation d'une loi sur les secrets d'Etat datant de l'époque coloniale, fraude électorale, sédition, corruption... Elle risque des décennies de prison.
Fin avril, la prix Nobel a été condamnée à cinq ans de prison en vertu de la loi anti-corruption, pour avoir perçu 600.000 dollars et plus de onze kilos d'or de pots-de-vin de l'ancien ministre en charge de la région de Rangoun.
Elle avait été jugée auparavant pour importation et possession illégale de talkies-walkies, violation des restrictions liées au coronavirus et incitation aux troubles publics.
"Sourds à l'indignation nationale et internationale, les procès pour punir Suu Kyi et ses proches ont pour but d'effacer le passé démocratique" de la Birmanie, a réagi auprès de l'AFP l'analyste politique David Mathieson.
"Leur intention est claire pour tout le monde, sauf pour la communauté internationale", dont les sanctions sont jugées trop légères par certains observateurs, a-t-il poursuivi.
De nombreuses voix dénoncent un acharnement judiciaire motivé, selon elles, par des considérations politiques: mettre en touche de manière définitive la fille du héros de l'indépendance et grande gagnante des élections de 2015 et de 2020.
Plusieurs de ses proches ont été condamnés à de lourdes peines: 75 ans de prison pour un ancien ministre, 20 ans pour un de ses collaborateurs. Un ancien député de son parti condamné à mort, Phyo Zeya Thaw, a été exécuté fin juillet.
D'autres se sont exilés ou sont entrés en clandestinité. Une partie de ces élus déchus ont formé un "gouvernement d'unité nationale" (NUG) mais celui-ci ne contrôle aucun territoire, et n'a été reconnu par aucun gouvernement étranger.
Aung San Suu Kyi reste une figure très populaire en Birmanie, même si son image internationale a été écornée par son incapacité à défendre la minorité musulmane des Rohingyas, victimes d'exactions de l'armée en 2016 et 2017 - un "génocide" selon Washington.
L'envoyé spécial de l'Asean pour la Birmanie, mandaté pour trouver une sortie de crise, n'a pas été autorisé à la rencontrer lors de sa plus récente visite, fin juin.
L'armée au pouvoir, elle, défend son projet d'organiser des élections à l'été 2023. Les Etats-Unis ont déjà rejeté ce "simulacre" d'élections qui ne peuvent être "ni libres ni justes dans les conditions actuelles", selon le secrétaire d'Etat Antony Blinken.
La junte, de plus en plus isolée sur la scène internationale, a pris le pouvoir par la force sous prétexte de prétendues fraudes aux élections de l'année précédente, remportées de façon écrasante par le parti d'Aung San Suu Kyi, mettant fin à une décennie de transition démocratique.
Le putsch a fait plonger le pays dans le chaos. Près de 2.100 civils ont été tués par les forces de sécurité et plus de 15.000 arrêtés, d'après une ONG locale.
bur-rma-ah/at
Birmanie: six ans de prison supplémentaires pour Aung San Suu Kyi #
La junte birmane resserre son étau contre Aung San Suu Kyi: l'ex-dirigeante renversée par le coup d'Etat de février 2021 a été condamnée lundi à une peine de six ans de prison supplémentaires au cours d'un procès fleuve, dénoncé comme politique par la communauté internationale.
La prix Nobel de la paix, âgée de 77 ans et qui avait déjà été condamnée pour un total de onze ans de prison, a été reconnue coupable de quatre charges de corruption.
Apparue en bonne santé au tribunal militaire, selon une source proche du dossier, elle n'a pas fait de commentaire après la lecture du jugement.
Arrêtée lors du coup d'Etat militaire du 1er février 2021 qui a mis fin à une décennie de transition démocratique en Birmanie, Aung San Suu Kyi a été placée à l'isolement dans une prison de Naypyidaw fin juin.
C'est dans cet établissement pénitentiaire de la capitale que se poursuit son procès, qui a débuté il y a plus d'un an, à huis clos, ses avocats ayant interdiction de parler à la presse et aux organisations internationales.
Elle est visée par une multitude d'infractions: violation d'une loi sur les secrets d'Etat datant de l'époque coloniale, fraude électorale, sédition, corruption... Elle risque des décennies de prison.
Fin avril, la prix Nobel a été condamnée à cinq ans de prison en vertu de la loi anti-corruption, pour avoir perçu 600.000 dollars et plus de onze kilos d'or de pots-de-vin de l'ancien ministre en charge de la région de Rangoun.
Elle avait été jugée auparavant pour importation et possession illégale de talkies-walkies, violation des restrictions liées au coronavirus et incitation aux troubles publics.
"Sourds à l'indignation nationale et internationale, les procès pour punir Suu Kyi et ses proches ont pour but d'effacer le passé démocratique" de la Birmanie, a réagi auprès de l'AFP l'analyste politique David Mathieson.
"Leur intention est claire pour tout le monde, sauf pour la communauté internationale", dont les sanctions sont jugées trop légères par certains observateurs, a-t-il poursuivi.
De nombreuses voix dénoncent un acharnement judiciaire motivé, selon elles, par des considérations politiques: mettre en touche de manière définitive la fille du héros de l'indépendance et grande gagnante des élections de 2015 et de 2020.
Plusieurs de ses proches ont condamnés à de lourdes peines: 75 ans de prison pour un ancien ministre, 20 ans pour un de ses collaborateurs. Un ancien député de son parti condamné à mort, Phyo Zeya Thaw, a été exécuté fin juillet.
D'autres se sont exilés ou sont entrés en clandestinité. Une partie de ces élus déchus ont formé un "gouvernement d'unité nationale" (NUG) parallèle dans le but de saper la légitimité de la junte. Mais celui-ci ne contrôle aucun territoire, et n'a été reconnu par aucun gouvernement étranger.
Aung San Suu Kyi reste une figure très populaire en Birmanie, même si son image internationale a été écornée par son incapacité à défendre la minorité musulmane des Rohingyas, victimes d'exactions de l'armée en 2016 et 2017 - un "génocide" selon Washington.
L'envoyé spécial de l'Asean pour la Birmanie, mandaté pour trouver une sortie de crise, n'a pas été autorisé à la rencontrer lors de sa plus récente visite, fin juin.
De nombreux opposants au régime militaire estiment aussi que leur lutte doit dépasser la prix Nobel pour tenter d'en finir avec l'emprise des généraux sur la politique et l'économie de la Birmanie. Des milices ont pris les armes contre la junte dans plusieurs régions de Birmanie, à contre-courant du principe de non-violence prôné par Aung San Suu Kyi.
L'armée au pouvoir, elle, défend son projet d'organiser des élections à l'été 2023. Les Etats-Unis ont déjà rejeté ce "simulacre" d'élections qui ne peuvent être "ni libres ni justes dans les conditions actuelles", selon le secrétaire d'Etat Antony Blinken.
La junte, de plus en plus isolée sur la scène internationale, a pris le pouvoir par la force sous prétexte de prétendues fraudes aux élections de l'année précédente, remportées de façon écrasante par le parti d'Aung San Suu Kyi, mettant fin à une décennie de transition démocratique.
Le putsch a fait plonger le pays dans le chaos. Près de 2.100 civils ont été tués par les forces de sécurité et plus de 15.000 arrêtés, d'après une ONG locale.
bur-rma-ah/at