Combats meurtriers à Tripoli: les dirigeants rivaux se rejettent la responsabilité #
Les deux Premiers ministres rivaux en Libye se sont rejeté dimanche la responsabilité des combats entre groupes armés dans la capitale Tripoli, qui ont fait 32 morts et 159 blessés et ravivé le spectre de la guerre.
Deux gouvernements se disputent le pouvoir dans le pays pétrolier plongé dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011: l'un est basé à Tripoli (ouest) et dirigé par Abdelhamid Dbeibah depuis début 2021, et un autre conduit depuis mars dernier par Fathi Bachagha et soutenu par le camp du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est.
Dans un discours diffusé sur la page Facebook du gouvernement, M. Dbeibah a accusé ses rivaux de répondre à des "agendas étrangers", les taxant de "criminels" et de "putschistes" ayant "mené la guerre à la capitale avec des chars et des armes lourdes".
"Nous allons poursuivre tous ceux qui sont impliqués" dans les violences, a-t-il lancé, promettant de relocaliser certains QG des groupes armés hors du centre de la capitale.
Son rival Fathi Bachagha, à la tête d'un exécutif installé à Syrte, à environ 500 km à l'est de Tripoli, a accusé M. Dbeibah, "sa famille régnante et ses gangs armés" d'être "responsables du sang qui a coulé et de ce qui adviendra à cause de leur obsession pour l'argent et le pouvoir qu'ils veulent conserver coûte que coûte".
Néanmoins, selon des médias locaux et des experts, c'est M. Bachagha qui a tenté de déloger le gouvernement de son rival de Tripoli mais a échoué. Il avait déjà essayé d'installer son gouvernement en mai à Tripoli, sans succès aussi.
De vendredi à samedi soir, des tirs nourris et des bombardements ont retenti sans répit dans plusieurs quartiers de la capitale, conséquence de cette lutte de pouvoir.
Si les combats ont cessé, les dégâts sont visibles partout à Tripoli: des bâtiments criblés de balles, des centaines de voitures calcinées et six hôpitaux touchés.
Selon le ministère de la Santé, 32 personnes ont été tuées et 159 blessées, dont un nombre indéterminé de civils.
"Des roquettes, des missiles volaient au-dessus de nos têtes, au milieu des immeubles résidentiels", a raconté à l'AFP Mohamad Abaya, 38 ans, un habitant.
"Nous étions vraiment terrifiés", a confié Lotfi Ben Rajab, un retraité vivant à proximité. "Les combats étaient extrêmement violents. Une roquette est tombée dans le salon de mon voisin mais, grâce à Dieu, n'a pas explosé."
Des groupes armés considérés comme neutres dans le bras de fer, notamment la Force al-Radaa (dissuasion), se sont rangés du côté de M. Dbeibah, jouant un rôle décisif dans l'issue des combats.
Dans une lettre relayée par la presse locale, le procureur général a demandé à la Direction de passeports d'interdire de voyage M. Bachagha, certains de ses ministres ainsi que l'ex-patron du renseignement militaire, Oussama Jouili, un soutien clé de M. Bachagha.
La Force conjointe des opérations, une puissante milice pro-Dbeibah, a affirmé avoir arrêté plusieurs "assaillants" impliqués dans le coup de force manqué de M. Bachagha.
Les derniers affrontements ont été d'une ampleur sans précédent depuis l'échec en juin 2020 de la tentative du maréchal Haftar de conquérir militairement la capitale, au plus fort du conflit ayant suivi la chute du régime Kadhafi tombé après une révolte populaire.
Ce conflit s'est caractérisé par des rivalités entre l'Est et l'Ouest, des luttes de pouvoir, des ingérences étrangères et des combats entre groupes armés.
Le gouvernement intérimaire de Tripoli est né d'un processus parrainé par l'ONU, avec comme mission principale l'organisation en décembre dernier d'élections qui ont été reportées sine die.
Considérant que le mandat de M. Dbeibah a expiré, le Parlement basé dans l'Est a désigné en février M. Bachagha Premier ministre. M. Dbeibah, lui, ne veut céder sa place qu'à un gouvernement sorti des urnes.
Dimanche, l'ONU à de nouveau appelé au dialogue pour résoudre l'impasse politique et "à ne pas recourir à la force".
Cela dit, la crise est loin d'être réglée avec la myriade de milices aux allégeances mouvantes à Tripoli.
"Les groupes armés qui se sont retrouvés du même côté dans les combats hier à Tripoli s'affronteront demain pour le territoire, les postes et les budgets. Les factions qui étaient hier pro-Dbeibah le défieront demain. C'est une histoire sans fin", a résumé sur Twitter, Wolfram Lacher, expert de la Libye à l'Institut allemand SWP.
hme/rb/fka/tp
Libye: retour au calme après des combats ayant fait plus de 32 morts #
Le calme est revenu dimanche à Tripoli après des affrontements entre groupes armés qui ont fait au moins 32 morts et 159 blessés, sur fond de chaos politique avec deux gouvernements rivaux en Libye.
La plupart des commerces ont rouvert, les vols qui avaient été suspendus ont repris à l'aéroport de Mitiga, le seul qui dessert la capitale libyenne. Les écoles ont annoncé la tenue lundi des examens, notamment le baccalauréat initialement prévu dimanche, selon un correspondant de l'AFP sur place.
Mais les dégâts des combats sanglants sont importants et visibles partout à Tripoli: de nombreux bâtiments criblés de balles, des dizaines de voitures calcinées et six hôpitaux touchés.
Les tirs nourris et les bombardements sans répit de vendredi à samedi soir dans plusieurs quartiers ont fait craindre une nouvelle guerre.
Selon un dernier bilan du ministère de la Santé, 32 personnes ont été tuées et 159 blessées, dont un nombre indéterminé de civils.
"Des roquettes, des missiles volaient au-dessus de nos têtes, en plein milieu des immeubles résidentiels", a raconté à l'AFP Mohamad Abaya, 38 ans, qui réside dans un quartier au coeur des combats.
"Nous étions vraiment terrifiés", a confié Lotfi Ben Rajab, un retraité qui vit dans le même quartier. "Les combats étaient extrêmement violents. Une roquette est tombée dans le salon de mon voisin mais, grâce à Dieu, n'a pas explosé."
L'ONU a exhorté dimanche "les parties libyennes à engager un véritable dialogue pour résoudre l'impasse politique et à ne pas recourir à la force pour résoudre leurs différends".
Deux gouvernements se disputent le pouvoir en Libye: l'un basé à Tripoli et dirigé par Abdelhamid Dbeibah depuis début 2021, et un autre conduit depuis mars dernier par Fathi Bachagha et soutenu par le camp du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est.
Les affrontements se sont soldés par la mise en échec de la tentative de Fathi Bachagha de déloger le gouvernement de son rival, selon des médias locaux et des experts. Il avait déjà essayé d'installer son gouvernement en mai à Tripoli, sans succès.
Des groupes armés considérés comme neutres dans ce bras de fer, notamment la Force al-Radaa (dissuasion), se sont rangés du côté de M. Dbeibah, jouant un rôle décisif dans l'issue des combats.
Les affrontements ont été d'une ampleur sans précédent depuis l'échec en juin 2020 de la tentative du maréchal Haftar de conquérir militairement la capitale, au plus fort du conflit ayant suivi la chute du régime de Mouammar Kadhafi après une révolte populaire en 2011.
Pays pétrolier d'Afrique du Nord, la Libye s'est enlisée après 2011 dans la crise avec des rivalités entre l'Est et l'Ouest, des luttes de pouvoir et des ingérences étrangères.
Le gouvernement intérimaire en place à Tripoli est né d'un processus parrainé par l'ONU, avec comme mission principale l'organisation en décembre dernier d'élections qui ont été reportées sine die en raison de fortes divergences.
Considérant que le mandat de M. Dbeibah a expiré, le Parlement basé dans l'Est a désigné en février M. Bachagha comme Premier ministre. Pour sa part, M. Dbeibah a assuré à plusieurs reprises qu'il ne céderait son fauteuil qu'à un gouvernement sorti des urnes.
Samedi soir, M. Dbeibah a ordonné l'arrestation de toute personne impliquée dans "l'attaque contre Tripoli", qu'elle soit "militaire ou civile".
La Force conjointe des opérations, une puissante milice basée à Misrata qui soutient M. Dbeibah, a fait savoir dans un communiqué dimanche avoir arrêté plusieurs "assaillants" impliqués dans le coup de force manqué de M. Bachagha.
Mais la crise est loin d'être réglée, la situation sécuritaire demeure hautement instable, notamment dans la capitale, où une myriade de milices aux allégeances mouvantes reste très influente.
"Les groupes armés qui se sont retrouvés du même côté dans les combats hier à Tripoli s'affronteront demain pour le territoire, les postes et les budgets. Les factions qui étaient hier pro-Dbeibah le défieront demain. C'est une histoire sans fin", a résumé sur Twitter, Wolfram Lacher, expert de la Libye à l'Institut allemand SWP.
hme/rb/fka/tp
Libye: retour au calme après des combats ayant fait plus de 32 morts #
Le calme est revenu dimanche à Tripoli après des affrontements entre groupes armés dans la capitale libyenne qui ont fait au moins 32 morts et 159 blessés, sur fond de chaos politique avec deux gouvernements rivaux.
Selon un correspondant de l'AFP, la plupart des commerces ont rouvert dimanche, les vols qui avaient été suspendus la veille ont repris à l'aéroport de Mitiga, le seul qui dessert la capitale. Les écoles ont annoncé la tenue lundi des examens, notamment le baccalauréat initialement prévu dimanche.
Mais les dégâts des combats sanglants qui ont eu lieu de vendredi à samedi soir sont importants et visibles partout à Tripoli, avec de nombreux bâtiments criblés de balles et des dizaines de voitures calcinées. Six hôpitaux ont été touchés par les frappes.
Des tirs nourris et des bombardements ont retenti toute la nuit de vendredi et toute la journée de samedi jusqu'au crépuscule, dans plusieurs quartiers de la capitale, faisant craindre une nouvelle guerre.
Deux gouvernements se disputent le pouvoir depuis mars en Libye: l'un basé à Tripoli et dirigé par Abdelhamid Dbeibah depuis 2021, et un autre conduit par Fathi Bachagha et soutenu par le camp du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est.
Les affrontements se sont soldés par la mise en échec de la tentative de Fathi Bachagha de déloger le gouvernement de son rival, selon des médias locaux et des experts.
Des groupes armés considérés comme neutres dans ce bras de fer politique, notamment la Force al-Radaa (dissuasion), se sont rangés du côté de M. Dbeibah, jouant un rôle décisif dans l'issue des combats.
L'ONU a exhorté dimanche "les parties libyennes à engager un véritable dialogue pour résoudre l'impasse politique actuelle et à ne pas recourir à la force pour résoudre leurs différends".
Il s'agit du deuxième coup de force manqué de M. Bachagha, ancien ministre de l'Intérieur, pour tenter de déloger l'exécutif de son rival, après une première tentative sans succès en mai.
Les affrontements sont d'une ampleur sans précédent depuis l'échec en juin 2020 de la tentative du maréchal Haftar de conquérir militairement la capitale, au plus fort de la guerre civile ayant suivi la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
La Libye s'est enlisée dans une crise politique majeure après la fin du règne de Kadhafi avec des rivalités entre l'Est et l'Ouest, des luttes de pouvoir et des ingérences étrangères.
Le gouvernement intérimaire en place à Tripoli est né début 2021 d'un processus parrainé par l'ONU, avec comme mission principale l'organisation d'élections en décembre dernier mais reportées sine die en raison de fortes divergences.
Considérant que le mandat de M. Dbeibah a expiré, le Parlement basé dans l'Est a désigné en février M. Bachagha comme Premier ministre, plongeant le pays d'Afrique du Nord dans une grave crise politique. Pour sa part, M. Dbeibah a assuré à plusieurs reprises qu'il ne céderait son fauteuil qu'à un gouvernement sorti des urnes.
Samedi soir, M. Dbeibah a ordonné l'arrestation de toute personne impliquée dans "l'attaque contre Tripoli", qu'elle soit "militaire ou civile".
La Force conjointe des opérations, une puissante milice basée à Misrata qui soutient M. Dbeibah, a fait savoir dans un communiqué dimanche avoir arrêté plusieurs "assaillants" impliqués dans le coup de force manqué de M. Bachagha.
Dimanche, le Premier ministre à Tripoli a annoncé la création de "deux commissions pour recenser les dégâts".
Mais la crise est loin d'être réglée, la situation sécuritaire demeure hautement instable, notamment dans la capitale, où une myriade de milices aux allégeances mouvantes reste très influente.
"Les groupes armés qui se sont retrouvés du même côté dans les combats d'hier à Tripoli s'affronteront demain pour le territoire, les postes et les budgets. Les factions qui étaient hier pro-Dbeibah le défieront demain. C'est une histoire sans fin", a résumé sur Twitter, Wolfram Lacher, expert de la Libye à l'Institut allemand SWP.
hme/rb/fka/bfi
Libye: retour au calme après des combats ayant fait plus de 32 morts #
Le calme était revenu dimanche à Tripoli après des affrontements entre groupes armés qui ont fait rage dans la capitale libyenne de vendredi à samedi soir, ayant fait au moins 32 morts et 159 blessés, sur fond de chaos politique avec deux gouvernements rivaux.
Des tirs nourris et des bombardements ont retenti toute la nuit vendredi et toute la journée de samedi jusqu'à la tombée de la nuit, dans plusieurs quartiers de la capitale, faisant craindre une nouvelle guerre.
Deux gouvernements se disputent le pouvoir depuis mars en Libye: l'un basé à Tripoli et dirigé par Abdelhamid Dbeibah depuis 2021, et un autre conduit par Fathi Bachagha et soutenu par le camp du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est.
Les affrontements se sont soldés par la mise en échec de la tentative de Fathi Bachagha de déloger le gouvernement de son rival, selon des médias locaux et des experts.
Des groupes armés considérés comme neutres dans ce bras de fer politique, notamment la Force al-Radaa (dissuasion), se sont rangés du côté de M. Dbeibah, jouant un rôle décisif dans l'issue des combats.
Il s'agit du deuxième coup de force manqué de M. Bachagha, ancien ministre de l'Intérieur, pour tenter de déloger l'exécutif de son rival.
Les affrontements sont d'une ampleur sans précédent depuis l'échec en juin 2020 de la tentative du maréchal Haftar de conquérir militairement la capitale, au plus fort de la guerre civile ayant suivi la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
La Libye s'est enlisée dans une crise politique majeure après la fin du règne de Kadhafi avec des rivalités entre les principales régions, des luttes de pouvoir et des ingérences étrangères.
Le gouvernement intérimaire en place à Tripoli est né début 2021 d'un processus parrainé par l'ONU, avec comme mission principale l'organisation d'élections en décembre dernier mais reportées sine die en raison de fortes divergences sur la base juridique des scrutins et la présence de candidats clivants parmi lesquels figuraient justement MM. Dbeibah, Bachagha et Haftar.
Considérant que son mandat a expiré, le Parlement basé dans l'Est a désigné en février M. Bachagha comme Premier ministre, plongeant le pays d'Afrique du Nord dans une grave crise politique. Pour sa part, M. Dbeibah a assuré à plusieurs reprises qu'il ne céderait son fauteuil qu'à un gouvernement sorti des urnes.
M. Bachagha, qui avait installé provisoirement son gouvernement à Syrte (centre), n'a pas réagi à cette nouvelle défaite. Son rival, lui, est apparu dans une vidéo samedi soir dans un des QG de ses forces, saluant des combattants qui s'étaient rangés de son côté.
Chemise bleue, entouré de sa garde rapprochée, il a serré les mains de ses supporters, pris des selfies et échangé quelques mots d'encouragement avec eux.
"Ce pays, nous ne le laisserons pas aux crapules", a-t-il lancé triomphalement à ses partisans dans une vidéo diffusée sur Twitter, intitulée "fin de l'agression".
Les combats ont fait d'importants dégâts avec de nombreux bâtiments endommagés, des dizaines de voitures calcinées, six hôpitaux touchés par des tirs.
Les épreuves du baccalauréat prévues fin août en Libye ont été reportées, l'université de Tripoli a fermé jusqu'à nouvel ordre et des vols ont été suspendus à l'aéroport de Mitiga, le seul qui dessert Tripoli.
Samedi soir, Abdelhamid Dbeibah a ordonné l'arrestation de toute personne impliquée dans "l'attaque contre Tripoli", qu'elle soit "militaire ou civile".
La Force conjointe des opérations, une puissante milice basée à Misrata qui soutient M. Dbeibah, a fait savoir dans un communiqué dimanche avoir arrêté plusieurs "assaillants" impliqués dans le coup de force manqué de M. Bachagha.
Mais la crise est loin d'être réglée, la situation sécuritaire demeure hautement instable, notamment dans la capitale, où une myriade de milices aux allégeances mouvantes reste très influentes.
"Les groupes armés qui se sont retrouvés du même côté dans les combats d'hier à Tripoli s'affronteront demain pour le territoire, les postes et les budgets. Les factions qui étaient hier pro-Dbeibah le défieront demain. C'est une histoire sans fin", a résumé sur Twitter, Wolfram Lacher, expert de la Libye à l'Institut allemand SWP.
hme/rb/fka/rm
Libye: les combats depuis vendredi ont fait 32 morts, 159 blessés (nouveau bilan) #
Les combats qui ont opposé des milices de vendredi à samedi soir à Tripoli, sur fond de chaos politique avec deux gouvernements rivaux, ont fait 32 morts et 159 blessés, a annoncé dimanche le ministère libyen de la Santé, selon un nouveau bilan.
Le calme était revenu dimanche à Tripoli après des affrontements entre groupes armés dans plusieurs quartiers de la capitale libyenne.
Des tirs nourris et des bombardements ont retenti toute la nuit vendredi, et toute la journée de samedi jusqu'à la tombée de la nuit, dans plusieurs quartiers de la capitale.
Deux gouvernements se disputent le pouvoir depuis mars: l'un basé à Tripoli et dirigé par Abdelhamid Dbeibah depuis 2021 et un autre conduit par Fathi Bachagha et soutenu par le camp du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est.
Les affrontements se sont soldés par la mise en échec de la tentative de Fathi Bachagha de déloger le gouvernement de son rival, selon les médias et experts.
Des groupes armés considérés comme neutres dans ce bras de fer politique notamment la Force al-Radaa (dissuasion), se sont rangés du côté de M. Dbeibah, jouant un rôle décisif dans l'issue des combats.
Il s'agit du deuxième coup de force manqué de M. Bachagha, ancien ministre de l'Intérieur, pour tenter de déloger l'exécutif de son rival.
Les affrontements sont d'une ampleur sans précédent depuis l'échec en juin 2020 de la tentative du maréchal Haftar de conquérir militairement la capitale, au plus fort de la guerre civile ayant suivi la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
La Libye s'est enlisée dans une crise politique majeure la fin du règne de Kadhafi avec des rivalités entre les principales régions, les luttes de pouvoir et les ingérences étrangères.
hme/fka/rm
Libye: les combats depuis vendredi ont fait 32 morts, 159 blessés (nouveau bilan) #
Les combats qui ont opposé des milices de vendredi à samedi soir à Tripoli, sur fond de chaos politique avec deux gouvernements rivaux, ont fait 32 morts et 159 blessés, a annoncé dimanche le ministère de la Santé, selon un nouveau bilan.
Le calme était revenu dimanche à Tripoli après des affrontements entre groupes armés dans plusieurs quartiers de la capitale libyenne.
hme/fka/rm
Au moins 23 morts lors de combats dans la capitale libyenne #
Les combats entre milices qui ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi à Tripoli, sur fond de chaos politique avec deux gouvernements rivaux, ont fait au moins 23 morts et 140 blessés, selon un nouveau bilan officiel.
Les affrontements entre milices concurrentes ont éclaté dans plusieurs quartiers de Tripoli (ouest) où des rafales de tirs et des bombardements ont retenti toute la nuit et dans la journée de samedi.
Un calme précaire régnait sur la ville dans la nuit de samedi à dimanche. Le chef du gouvernement de Tripoli Abdelhamid Dbeibah est ensuite apparu dans une vidéo, entouré de ses gardes, en train de saluer des combattants qui se sont rangés de son côté.
Ces nouveaux affrontements sont d'une ampleur sans précédent depuis l'échec en juin 2020 de la tentative du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est, de conquérir militairement la capitale, au plus fort de la guerre civile ayant suivi la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Six hôpitaux ont été touchés par les frappes, a annoncé le ministre de la Santé, qui a donné un nouveau bilan de 23 morts et de 140 blessés.
Les affrontements ont causé d'importants dégâts, selon un journaliste de l'AFP, qui a vu des dizaines de voitures calcinées et des bâtiments criblés de balles ou incendiés.
Les rues de Tripoli étaient quasi-désertes tout au long de la journée, tandis que des colonnes de fumée grisâtre s'élevaient dans le ciel.
Le gouvernement basé à Tripoli a accusé le Premier ministre rival Fathi Bachagha, basé provisoirement à Syrte (centre) et soutenu par M. Haftar, d'avoir voulu "mettre à exécution ses menaces" de s'emparer de la ville.
Le bureau des médias de M. Bachagha a, en retour, accusé le gouvernement de Tripoli de "s'accrocher au pouvoir" bien qu'il soit "illégitime" selon lui.
"La guerre en milieu urbain a sa propre logique, elle est nuisible à la fois aux infrastructures civiles et aux personnes, donc même s'il n'est pas long, ce conflit sera très destructeur", a analysé pour l'AFP Emadeddin Badi, chercheur au centre de réflexion Global Initiative.
Depuis sa désignation en février par le Parlement siégeant dans l'Est, M. Bachagha tente, sans succès, d'entrer à Tripoli pour y asseoir son autorité, menaçant dernièrement de recourir à la force.
M. Dbeibah, à la tête d'un gouvernement de transition, a assuré à maintes reprises qu'il ne céderait le pouvoir qu'à un gouvernement sorti des urnes.
Les tensions entre groupes armés fidèles à l'un ou l'autre des deux dirigeants se sont exacerbées ces derniers mois à Tripoli. Le mois dernier, des combats y avaient fait 16 morts, dont des civils, et une cinquantaine de blessés.
L'ambassade américaine à Tripoli s'est dite "très préoccupée", tandis que la mission de l'ONU en Libye a appelé à "un arrêt immédiat des hostilités" en dénonçant des "affrontements (...) dans des quartiers peuplés de civils".
Le gouvernement en place à Tripoli est né début 2020 d'un processus parrainé par l'ONU, avec comme mission principale l'organisation d'élections en décembre dernier mais reportées sine die en raison de fortes divergences sur la base juridique des scrutins et la présence de candidats controversés parmi lesquels figurent justement MM. Dbeibah, Bachagha et Haftar.
La Libye a sombré dans le chaos après le soulèvement ayant entraîné la chute du régime de Kadhafi en 2011.
En onze ans, le pays d'Afrique du Nord riche en pétrole mais miné par les ingérences a vu passer une dizaine de gouvernements, deux guerres civiles et n'est jamais parvenu à organiser une élection présidentielle.
hme/mm
Au moins 13 morts lors de combats dans la capitale libyenne #
Les combats entre milices qui ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi à Tripoli ont fait au moins 13 morts et 95 blessés, faisant craindre une nouvelle guerre en Libye, déjà en plein chaos avec deux gouvernements rivaux.
Les affrontements entre milices concurrentes, à l'arme légère et lourde, ont éclaté dans plusieurs quartiers de Tripoli (ouest) où des rafales de tirs et des bombardements ont retenti toute la nuit.
Ils se poursuivaient samedi soir, gagnant même de nouveaux quartiers, a constaté un journaliste de l'AFP.
Mais des médias locaux ont affirmé qu'une alliance de milices favorables à Fathi Bachagha, chef du gouvernement rival de celui de Tripoli, qui était en route vers la capitale depuis Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli, serait sur le chemin du retour.
Ces combats sont d'une ampleur sans précédent depuis l'échec en juin 2020 de la tentative du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est, de conquérir militairement la capitale, au plus fort de la guerre civile ayant suivi la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Six hôpitaux ont été touchés par les frappes tandis que les ambulances n'ont pas pu accéder aux zones de combats, a annoncé le ministre de la Santé, qui a donné un nouveau bilan de 13 morts et de 95 blessés.
Le gouvernement basé à Tripoli a imputé la responsabilité des affrontements au camp du gouvernement rival, soutenu par M. Haftar, alors même que "des négociations devaient avoir lieu pour éviter une effusion de sang dans la capitale".
Les affrontements ont causé d'importants dégâts, selon un journaliste de l'AFP, qui a vu des dizaines de voitures calcinées et des bâtiments criblés de balles ou incendiés.
Les rues de Tripoli étaient quasi-désertes samedi soir, mise à part des miliciens, tandis que des colonnes de fumée grisâtre s'élevaient dans le ciel.
Le gouvernement basé à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, a accusé le Premier ministre rival Bachagha, basé provisoirement à Syrte (centre), de "mettre à exécution ses menaces" de s'emparer de la ville.
Le bureau des médias de M. Bachagha a, en retour, accusé le gouvernement de Tripoli de "s'accrocher au pouvoir", l'accusant d'être "illégitime". Il a aussi démenti toute négociation avec son rival en vue d'un accord.
"La guerre en milieu urbain a sa propre logique, elle est nuisible à la fois aux infrastructures civiles et aux personnes, donc même s'il n'est pas long, ce conflit sera très destructeur", a analysé pour l'AFP Emadeddin Badi, chercheur au centre de réflexion Global Initiative.
Depuis sa désignation en février par le Parlement siégeant dans l'Est, M. Bachagha tente, sans succès, d'entrer à Tripoli pour y asseoir son autorité, menaçant dernièrement de recourir à la force pour y parvenir.
M. Dbeibah, à la tête d'un gouvernement de transition, a assuré à maintes reprises qu'il ne céderait le pouvoir qu'à un gouvernement élu.
Les tensions entre groupes armés fidèles à l'un ou l'autre des deux dirigeants se sont exacerbées ces derniers mois à Tripoli. Le 22 juillet, des combats y avaient fait 16 morts, dont des civils, et une cinquantaine de blessés.
L'ambassade américaine à Tripoli s'est dite "très préoccupée", tandis que la mission de l'ONU en Libye a appelé à "un arrêt immédiat des hostilités" en dénonçant des "affrontements (...) dans des quartiers peuplés de civils".
De son côté, le Qatar a appelé "toutes les parties à éviter l'escalade et l'effusion de sang et à régler les différends par le dialogue".
Le gouvernement en place à Tripoli est né début 2020 d'un processus parrainé par l'ONU, avec comme mission principale l'organisation d'élections en décembre dernier mais reportées sine die en raison de fortes divergences sur la base juridique des scrutins.
La Libye a sombré dans le chaos après le soulèvement ayant entraîné la chute du régime de Kadhafi en 2011.
En onze ans, le pays d'Afrique du Nord a vu passer une dizaine de gouvernements, deux guerres civiles et n'est jamais parvenu à organiser une élection présidentielle.
hme/fka/rm
Au moins 12 morts lors de combats dans la capitale libyenne #
Les combats entre milices qui ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi à Tripoli ont fait au moins 12 morts et 87 blessés, faisant craindre une nouvelle guerre en Libye, déjà en plein chaos avec deux gouvernements rivaux.
Les affrontements entre milices concurrentes, à l'arme légère et lourde, ont éclaté dans plusieurs quartiers de Tripoli (ouest) où des rafales de tirs et des bombardements ont retenti toute la nuit. Ils se poursuivaient samedi soir, gagnant de nouveaux quartiers, a constaté un journaliste de l'AFP.
Ces combats sont d'une ampleur sans précédent depuis l'échec en juin 2020 de la tentative du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est, de conquérir militairement la capitale, au plus fort de la guerre civile ayant suivi la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Six hôpitaux ont été touchés par les frappes tandis que les ambulances n'ont pas pu accéder aux zones de combats, a annoncé le ministre de la Santé, qui fait état de 12 morts et de 87 blessés.
Le gouvernement basé à Tripoli a imputé la responsabilité des affrontements au camp du gouvernement rival, soutenu par M. Haftar, alors même que "des négociations devaient avoir lieu pour éviter une effusion de sang dans la capitale".
Les affrontements ont causé d'importants dégâts, selon des images diffusées sur internet, montrant des voitures calcinées et des bâtiments criblés de balles ou incendiés.
Le gouvernement basé à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, a accusé le Premier ministre rival Fathi Bachagha, basé provisoirement à Syrte (centre), de "mettre à exécution ses menaces" de s'emparer de la ville.
Le bureau des médias de M. Bachagha a, en retour, accusé le gouvernement de Tripoli de "s'accrocher au pouvoir", l'accusant d'être "illégitime". Il a aussi démenti toute négociation avec son rival en vue d'un accord.
Des médias locaux ont affirmé qu'une alliance de milices pro-Bachagha était en route vers la capitale depuis Misrata, à 200 km plus à l'est, ville-bastion des deux rivaux.
"La guerre en milieu urbain a sa propre logique, elle est nuisible à la fois aux infrastructures civiles et aux personnes, donc même s'il n'est pas long, ce conflit sera très destructeur", a analysé pour l'AFP Emadeddin Badi, chercheur au centre de réflexion Global Initiative.
Depuis sa désignation en février par le Parlement siégeant dans l'Est, M. Bachagha tente, sans succès, d'entrer à Tripoli pour y asseoir son autorité, menaçant dernièrement de recourir à la force pour y parvenir.
M. Dbeibah, à la tête d'un gouvernement de transition, a assuré à maintes reprises qu'il ne céderait le pouvoir qu'à un gouvernement élu.
Les tensions entre groupes armés fidèles à l'un ou l'autre des deux dirigeants se sont exacerbées ces derniers mois à Tripoli. Le 22 juillet, des combats y avaient fait 16 morts, dont des civils, et une cinquantaine de blessés.
L'ambassade américaine à Tripoli s'est dite "très préoccupée", tandis que la mission de l'ONU en Libye a appelé à "un arrêt immédiat des hostilités" en dénonçant des "affrontements (...) dans des quartiers peuplés de civils".
De son côté, le Qatar a appelé "toutes les parties à éviter l'escalade et l'effusion de sang et à régler les différends par le dialogue".
Le gouvernement en place à Tripoli est né début 2020 d'un processus parrainé par l'ONU, avec comme mission principale l'organisation d'élections en décembre dernier mais reportées sine die en raison de fortes divergences sur la base juridique des scrutins.
La Libye a sombré dans le chaos après le soulèvement ayant entraîné la chute du régime de Kadhafi en 2011.
En onze ans, le pays d'Afrique du Nord a vu passer une dizaine de gouvernements, deux guerres civiles et n'est jamais parvenu à organiser une élection présidentielle.
hme/fka/
Combats meurtriers dans la capitale libyenne, six hôpitaux touchés #
Six hôpitaux de Tripoli ont été touchés samedi alors que depuis la nuit des milices s'affrontent dans des combats meurtriers faisant craindre une nouvelle guerre en Libye, déjà en plein chaos avec deux gouvernements rivaux.
Les affrontements entre milices concurrentes, à l'arme légère et lourde, ont éclaté dans plusieurs quartiers de Tripoli (ouest) où des rafales de tirs et des bombardements ont retenti toute la nuit. Ils se poursuivaient samedi après-midi, gagnant de nouveaux quartiers, a constaté un journaliste de l'AFP.
Ils ont fait un mort, l'acteur libyen Mustapha Baraka, selon l'agence Laba, alors que la presse locale évoque au moins sept civils tués. Aucun bilan officiel n'a été publié jusqu'ici.
Ces combats sont d'une ampleur sans précédent depuis l'échec en juin 2020 de la tentative du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est, de conquérir militairement la capitale, au plus fort de la guerre civile ayant suivi la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Six hôpitaux ont été touchés par les frappes tandis que les ambulances n'ont pas accès aux zones de combats, a annoncé le ministre de la Santé, dénonçant des "crimes de guerre".
Le gouvernement basé à Tripoli a imputé la responsabilité des affrontements au camp du gouvernement rival, soutenu par M. Haftar, alors même que "des négociations devaient avoir lieu pour éviter une effusion de sang dans la capitale".
Le Service des ambulances et de secours a fait état samedi matin de "blessés parmi les civils" sans pouvoir donner de chiffre.
Les affrontements ont causé d'importants dégâts, selon des images diffusées sur internet, montrant des voitures calcinées et des bâtiments criblés de balles ou incendiés.
Le gouvernement basé à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, a accusé le Premier ministre rival Fathi Bachagha, basé provisoirement à Syrte (centre), de "mettre à exécution ses menaces" de s'emparer de la ville.
Le bureau des médias de M. Bachagha a, en retour, accusé le gouvernement de Tripoli de "s'accrocher au pouvoir", l'accusant d'être "illégitime". Il a aussi démentitoute négociation avec son rival en vue d'un accord.
Des médias locaux ont affirmé qu'une alliance de milices pro-Bachagha était en route vers la capitale depuis Misrata, à 200 km plus à l'est, ville-bastion des deux rivaux.
"La guerre en milieu urbain a sa propre logique, elle est nuisible à la fois aux infrastructures civiles et aux personnes, donc même s'il n'est pas long, ce conflit sera très destructeur", estime Emadeddin Badi, chercheur au centre de réflexion Global Initiative.
Depuis sa désignation en février par le Parlement siégeant dans l'Est, M. Bachagha tente, sans succès, d'entrer à Tripoli pour y asseoir son autorité, menaçant dernièrement de recourir à la force pour y parvenir.
M. Dbeibah, à la tête d'un gouvernement de transition, a assuré à maintes reprises qu'il ne céderait le pouvoir qu'à un gouvernement élu.
Les tensions entre groupes armés fidèles à l'un ou l'autre des deux dirigeants se sont exacerbées ces derniers mois à Tripoli. Le 22 juillet, des combats y avaient fait 16 morts, dont des civils, et une cinquantaine de blessés.
L'ambassade américaine à Tripoli s'est dite "très préoccupée", tandis que la mission de l'ONU en Libye a appelé à "un arrêt immédiat des hostilités" en dénonçant des "affrontements (...) dans des quartiers peuplés de civils".
De son côté, le Qatar a appelé "toutes les parties à éviter l'escalade et l'effusion de sang et à régler les différends par le dialogue".
Le gouvernement en place à Tripoli est né début 2020 d'un processus parrainé par l'ONU, avec comme mission principale l'organisation d'élections en décembre dernier mais reportées sine die en raison de fortes divergences sur la base juridique des scrutins.
La Libye a sombré dans le chaos après le soulèvement ayant entraîné la chute du régime de Kadhafi en 2011.
En onze ans, le pays d'Afrique du Nord a vu passer une dizaine de gouvernements, deux guerres civiles et n'est jamais parvenu à organiser une élection présidentielle.
hme/fka/sbh
Combats meurtriers dans la capitale libyenne, appels au calme #
Au moins un civil a été tué et plusieurs autres ont été blessés dans de violents affrontements entre groupes armés dans la capitale libyenne Tripoli, en cours depuis la nuit de vendredi à samedi, faisant craindre une nouvelle guerre.
Les combats, aux armes lourdes et légères, ont éclaté dans la nuit dans plusieurs quartiers de Tripoli (ouest), sur fond de chaos politique avec deux gouvernements rivaux.
Des rafales d'armes et des explosions ont retenti toute la nuit et les combats se poursuivaient samedi à mi-journée, selon un journaliste de l'AFP.
Le gouvernement basé à Tripoli a imputé la responsabilité des affrontements au camp du gouvernement rival, alors même que "des négociations devaient avoir lieu pour éviter une effusion de sang dans la capitale", a-t-il assuré dans un communiqué.
Le porte-parole du Service des ambulances et de secours à Tripoli, Oussama Ali, a fait état de "blessés parmi les civils" sans pouvoir donner de chiffres.
La presse locale a affirmé que des civils ont également été tués, mais aucun bilan officiel n'a pour l'heure été publié.
L'agence de presse libyenne Lana a cependant annoncé la mort de l'acteur Mustapha Baraka qui se trouvait dans un des quartiers au coeur des combats. Son décès a suscité une grande émotion sur les réseaux sociaux où il postait régulièrement des vidéos.
Les affrontements ont causé d'importants dégâts en plein coeur de la capitale, selon des images diffusées sur internet, montrant des voitures calcinées et des bâtiments criblés de balles. Une mosquée et une clinique privée ont pris feu, selon ces images.
Le gouvernement basé à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, a accusé le Premier ministre rival Fathi Bachagha, qui se trouve à Syrte (centre), de "mettre à exécution ses menaces" de s'emparer de la ville.
Depuis sa désignation en février par le Parlement siégeant dans l'Est, M. Bachagha tente, sans succès, d'entrer à Tripoli pour y asseoir son autorité, menaçant dernièrement de recourir à la force pour y parvenir. Il n'avait pas réagi dans l'immédiat aux accusations de Tripoli.
M. Bachagha est soutenu par le puissant maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est libyen, dont les forces avaient tenté de conquérir la capitale en 2019.
M. Dbeibah, à la tête d'un gouvernement de transition, affirme qu'il ne remettra le pouvoir qu'à un gouvernement élu.
Les tensions entre groupes armés fidèles à l'un ou l'autre des dirigeants rivaux se sont exacerbées ces derniers mois à Tripoli. Le 22 juillet, des combats y avaient fait 16 morts, dont des civils, et une cinquantaine de blessés.
"Les Etats-Unis sont très préoccupés par les affrontements violents à Tripoli", a déclaré l'ambassade américaine en Libye.
La mission de l'ONU en Libye s'est elle aussi dite "profondément préoccupée" par les "affrontements (...) dans des quartiers peuplés de civils", appelant à "un arrêt immédiat des hostilités".
Le gouvernement en place à Tripoli est né début 2020 d'un processus parrainé par l'ONU, avec comme mission principale l'organisation d'élections en décembre dernier mais reportées sine die en raison de fortes divergences sur la base juridique des scrutins.
La Libye a sombré dans le chaos après le soulèvement ayant entraîné la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. En onze ans, le pays d'Afrique du Nord a vu passer une dizaine de gouvernements, deux guerres civiles et n'est jamais parvenu à organiser une élection présidentielle.
hme/fka/vl
Libye: des civils blessés dans des combats à Tripoli #
Des civils ont été blessés dans la nuit de vendredi à samedi dans de violents affrontements entre groupes armés dans la capitale libyenne Tripoli, a indiqué un responsable des services d'urgence à une télévision locale.
Les combats, aux armes lourdes et légères, ont éclaté dans la nuit dans plusieurs quartiers de Tripoli (ouest), sur fond de chaos politique avec deux gouvernements rivaux.
Des rafales d'armes et des explosions ont retenti toute la nuit, selon un journaliste de l'AFP.
Le porte-parole du Service des ambulances et de secours à Tripoli, Oussama Ali, a déclaré samedi matin à la chaîne Libya al-Ahrar que les combats se poursuivaient, et que de ce fait ses équipes avaient des "difficultés à se déplacer".
Il a par ailleurs fait état de "blessés parmi les civils" sans pouvoir donner de chiffres.
La presse locale affirme que des civils ont également été tués, mais aucun bilan officiel n'a pour l'heure été publié.
Les affrontements ont causé d'importants dégâts en plein coeur de la capitale, selon de nombreuses images diffusées sur les réseaux sociaux montrant des voitures calcinées et des bâtiments criblés de balles.
Les heurts ont opposé deux influents groupes armés, ont indiqué des médias locaux sans donner plus de détails.
Dans l'ouest du pays, certaines milices soutiennent le chef du gouvernement qui est basé à Tripoli, Abdelhamid Dbeibah, et d'autres le chef du gouvernement rival Fathi Bachagha, qui se trouve à Syrte (centre) et considère comme "illégitime" l'exécutif en place dans la capitale.
Depuis sa désignation en février par le Parlement siégeant dans l'Est, M. Bachagha tente, sans succès, d'entrer à Tripoli pour y asseoir son autorité, menaçant dernièrement de recourir à la force pour y parvenir.
On ignore si ces nouveaux combats entrent dans une tentative de cet ancien ministre de l'Intérieur de prendre le pouvoir à Tripoli.
M. Bachagha est soutenu par le puissant maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est libyen, dont les forces avaient tenté de conquérir la capitale en 2019.
M. Dbeibah, de son côté, affirme qu'il ne remettra le pouvoir qu'à un gouvernement élu.
Les tensions entre groupes armés fidèles à l'un ou l'autre des dirigeants rivaux se sont exacerbées ces derniers mois à Tripoli. Le 22 juillet, des combats y avaient fait 16 morts et une cinquantaine de blessés.
Mardi, l'ONU s'est dit "profondément préoccupée" par "les mobilisations militaires" et a appelé à la "désescalade immédiate".
Le gouvernement en place à Tripoli est né début 2020 d'un processus parrainé par l'ONU, avec comme mission principale l'organisation d'élections en décembre dernier mais reportées sine die en raison de fortes divergences.
La Libye a sombré dans le chaos après le soulèvement ayant entraîné la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
hme/fka/
Libye: combats à Tripoli sur fond de grave crise politique #
De violents affrontements entre groupes armés ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi dans la capitale libyenne Tripoli, qui vit une grave crise politique faisant craindre un nouveau conflit.
Les combats, aux armes lourdes et légères, se sont déroulés dans plusieurs quartiers de la ville, sur fond de chaos politique avec deux gouvernements rivaux.
Des rafales d'armes et des explosions ont retenti à Tripoli (ouest) toute la nuit, selon un journaliste de l'AFP. Aucun bilan n'était disponible dans l'immédiat.
Les heurts ont opposé deux influents groupes armés, ont indiqué des médias locaux sans donner plus de détails.
Dans l'ouest du pays, certaines milices soutiennent le chef du gouvernement qui est basé à Tripoli, Abdelhamid Dbeibah, et d'autres le chef du gouvernement rival Fathi Bachagha, qui se trouve à Syrte (centre) et considère comme "illégitime" l'exécutif en place dans la capitale.
Depuis sa désignation en février par le Parlement siégeant dans l'Est, M. Bachagha tente, sans succès, d'entrer à Tripoli pour y asseoir son autorité, menaçant dernièrement de recourir à la force pour y parvenir.
On ignore si ces nouveaux combats entrent dans une tentative de cet ancien ministre de l'Intérieur de prendre le pouvoir à Tripoli.
M. Bachagha est soutenu par le puissant maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est libyen, dont les forces avaient tenté de conquérir la capitale en 2019.
M. Dbeibah, de son côté, affirme qu'il ne remettra le pouvoir qu'à un gouvernement élu.
Les tensions entre groupes armés fidèles à l'un ou l'autre des dirigeants rivaux se sont exacerbées ces derniers mois à Tripoli. Le 22 juillet, des combats y avaient fait 16 morts et une cinquantaine de blessés.
Mardi, l'ONU s'est dit "profondément préoccupée" par "les mobilisations militaires" et a appelé à la "désescalade immédiate".
Le gouvernement en place à Tripoli est né début 2020 d'un processus parrainé par l'ONU, avec comme mission principale l'organisation d'élections en décembre dernier mais reportées sine die en raison de fortes divergences.
La Libye a sombré dans le chaos après le soulèvement ayant entraîné la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
hme/fka/vl