Manche: 159 migrants secourus au large du littoral français #
Huit embarcations transportant au total 159 migrants, dont 10 enfants et une femme enceinte, qui tentaient de gagner les côtes britanniques, ont été secourues jeudi au large du littoral entre Boulogne-sur-Mer et Dunkerque, dans le nord de la France, a annoncé la préfecture maritime.
Les opérations ont d'abord permis de secourir 26 naufragés -- dont quatre enfants-- parmi lesquels plusieurs semblaient en état d'hypothermie, pris en charge à leur débarquement à Dunkerque.
Par beau temps, les opérations se sont ensuite enchainées: une vedette récupère quatre naufragés, puis deux canots de sauveteurs recueillent 23 et 32 migrants.
Un troisième canot est dépêché pour secourir 18 naufragés, dont certains semblant en hypothermie, signalés en difficulté par un navire de pêche dans le détroit du Pas-de-Calais. Entretemps, le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage de la marine française récupère d'abord trois, puis 41 naufragés, ramenés à Boulogne-sur-Mer.
Le navire de commerce Orient Angel annonce ensuite qu'il a pris en charge 12 naufragés, qui restaient à bord sains et saufs dans la soirée, la météo sur zone ne permettant pas leur transbordement dans l'immédiat.
Depuis fin 2018, ces traversées illégales de la Manche par des migrants cherchant à gagner le Royaume-Uni se multiplient malgré les mises en garde répétées des autorités soulignant le danger lié à la densité du trafic, aux forts courants et à la faible température de l'eau.
En 2020, plus de 9.500 traversées ou tentatives de traversée de ce type ont été recensées, soit quatre fois plus qu'en 2019, selon un bilan de la préfecture maritime. Six personnes y ont trouvé la mort et trois ont disparu, après quatre morts en 2019.
cab/cbn/lpt
Manche: 159 migrants secourus au large du littoral entre Dunkerque et Boulogne-sur-Mer #
Huit embarcations transportant au total 159 migrants, dont 10 enfants et une femme enceinte, qui tentaient de gagner les côtes britanniques, ont été secourues jeudi au large du littoral entre Boulogne-sur-Mer et Dunkerque, a annoncé la préfecture maritime.
Pilotées par le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS), les opérations ont d'abord permis de secourir 26 naufragés -- dont quatre enfants-- parmi lesquels plusieurs semblant en état d'hypothermie, pris en charge à leur débarquement à Dunkerque.
Par beau temps, les opérations se sont ensuite enchainées: une vedette récupère quatre naufragés, puis deux canots engagés par le CROSS recueillent 23 et 32 migrants.
Un troisième canot est dépêché pour secourir 18 naufragés, dont certains semblant en hypothermie, signalés en difficulté par un navire de pêche dans le détroit du Pas-de-Calais. Entretemps, le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage de la marine nationale, Abeille Languedoc, récupère d'abord trois, puis 41 naufragés, ramenés à Boulogne-sur-Mer.
Le navire de commerce Orient Angel informe ensuite le CROSS qu'il a pris en charge 12 naufragés, qui restaient à bord sains et saufs dans la soirée, la météo sur zone ne permettant pas leur transbordement dans l'immédiat.
Depuis fin 2018, ces traversées illégales de la Manche par des migrants cherchant à gagner le Royaume-Uni se multiplient malgré les mises en garde répétées des autorités soulignant le danger lié à la densité du trafic, aux forts courants et à la faible température de l'eau.
En 2020, plus de 9.500 traversées ou tentatives de traversée de ce type ont été recensées, soit quatre fois plus qu'en 2019, selon un bilan de la préfecture maritime. Six personnes y ont trouvé la mort et trois ont disparu, après quatre morts en 2019.
cab/cbn
Mali: des ONG exigent que Paris fasse "toute la lumière" sur la frappe controversée #
Sept organisations de défense des droits humains demandent jeudi à la France que "toute la lumière soit faite" sur la frappe aérienne française du 3 janvier dans le centre du Mali, qui a tué 19 civils selon l'ONU, ce dont Paris se défend.
"Nos ONG demandent à ce que toute la lumière soit faite sur les frappes du 3 janvier 2021 à Bounti, et soutiennent la recommandation de la Minusma (mission des Nations unies au Mali) exhortant la France et le Mali à mener une enquête indépendante et transparente sur les circonstances de cette frappe et les dommages causés aux civils", écrivent dans un communiqué commun l'Association malienne des droits de l'Homme, Action contre la Faim, CARE France, Handicap international, la FIDH, l'Observatoire Kisal et Oxfam France.
"La France devrait montrer l'exemple de bonnes pratiques en matière de protection des civils en partageant, en toute transparence, les éléments d'information liés à ces frappes pour rendre compte de l"impact des opérations militaires sur les civils et en versant des dédommagements aux victimes et à leurs familles", poursuivent les ONG.
Mardi, une enquête de la Minusma a conclu qu'une frappe aérienne conduite par la force française Barkhane avait tué 19 civils au cours d'un mariage. Le rapport constitue la plus grave mise en cause d'une opération française par les Nations unies depuis le début de l'engagement de Paris au Sahel.
Le ministère français des Armées a réfuté avec force ses conclusions, en maintenant que "le 3 janvier, les forces armées françaises (avaient) effectué une frappe aérienne ciblant un groupe armé terroriste identifié comme tel" et non des civils, près de Bounti (centre).
Le ministère a aussi émis "de nombreuses réserves quant à la méthodologie retenue" par les enquêteurs de l'ONU.
"Les ONG signataires rappellent que les opérations de lutte contre le +terrorisme+ ne peuvent se conduire au détriment du droit international humanitaire et du droit international des droits de l'Homme", soulignent-elles jeudi.
dab/cf/blb
CNews participe à "recréer les conditions du débat" politique, selon Marine Le Pen #
Pour Marine Le Pen, la chaîne d'information en continu CNews, récemment mise à l'amende pour "incitation à la haine" et à la "violence", participe à "recréer les conditions du débat" politique avant la présidentielle de 2022.
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a récemment sanctionné CNews d'une amende de 200.000 euros pour "incitation à la haine" et "à la violence" après des propos de son polémiste vedette Eric Zemmour sur les migrants mineurs isolés.
"Il faut recréer les conditions du débat" pour la présidentielle de 2022. "Je suis assez contente de voir une télévision comme CNews y procéder, y compris de façon parfois rude", déclare la candidate à l'Elysée dans un entretien au numéro d'avril du mensuel L'Incorrect, proche de sa nièce Marion Maréchal.
"La digue de la fake news ne tiendra pas, les gens ne sont pas dupes", ajoute la présidente du Rassemblement national.
"Malgré la désinformation à laquelle il (le peuple français) est soumis depuis des décennies, il arrive à avoir cette lucidité, ce bon sens, cette raison de s'apercevoir que la moitié de ce qu'on lui raconte relève de l'idéologie", souligne la dirigeante d'extrême droite, pour qui les Français ont subi un "lavage de cerveau pendant des décennies".
CNews a recruté Eric Zemmour en octobre 2019, après un violent discours anti-immigration et anti-islam prononcé lors d'un rassemblement autour de l'ancienne députée FN Marion Maréchal, et pour lequel il a été condamné.
Sur l'immigration, Marine Le Pen promet qu'elle ne "retirera pas la nationalité française à ceux qui l'ont obtenue sur la base de lois qu'(elle) conteste", mais qu'elle fera "en sorte que ceux qui sont venus travailler en France et qui n'ont pas de travail rentrent chez eux".
Sur l'islam, elle fait la distinction avec l'islamisme qu'il faut "éradiquer pour que les musulmans retrouvent la liberté de vivre leur religion". "Si nous avions pensé que l'islam n'était pas compatible avec la République française, nous n'aurions jamais défendu l'Algérie française", soutient-elle.
are/cs/bow
Mayotte: la France lance une consultation en vue de réduire les inégalités sociales #
Le ministre français des Outremer, Sébastien Lecornu, va lancer une consultation à Mayotte qui nourrira un projet de loi spécifique visant à réduire les inégalités dans ce département d'outre-mer, le plus pauvre de France.
"Les 10 ans de la départementalisation confirment l'attachement de Mayotte à la France, face à ceux qui contestent sa place dans la République ou nient la souveraineté française sur ce territoire, français depuis deux siècles", a souligné le ministre mercredi soir lors d'une visio-conférence avec les élus de Mayotte à l'occasion de cet anniversaire.
"Aujourd'hui, il faut dresser un horizon. Notre perspective, c'est l'accélération de la départementalisation afin d'améliorer la vie des Mahoraises et des Mahorais et de converger vers une égalité sociale réelle. Pour cela, je proposerai un projet de loi spécifique à Mayotte avant la fin du quinquennat, fruit d'une consultation avec l'ensemble des forces vives dès les prochains jours", a-t-il ajouté.
Mayotte est le territoire le plus pauvre de France, malgré l'accession au statut de département le 31 mars 2011, qui avait donné l'espoir d'un rattrapage social à cette île de l'océan Indien. Dix ans après son passage au statut de département, 77% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté.
Selon les habitants, l'immigration en provenance des Comores voisines, mais aussi de l'Afrique des Grands Lacs contribue à surcharger les services publics du département, déjà en difficulté.
La consultation des "forces vives" de Mayotte, élus, forces économiques et société civile, aura lieu entre le 1er avril et le 1er juin, avant des restitutions et des propositions. Une première mouture du projet de loi est envisagée le 14 juillet, selon le ministère des Outremer, pour une présentation en Conseil des ministres "avant la fin du quinquennat".
La consultation portera sur 4 thématiques: "l'accès aux mêmes droits sociaux" à Mayotte et dans l'Hexagone, "le renforcement de la présence régalienne" de l'État à Mayotte en matière de sécurité, "l'adaptation" des lois pour régler la question migratoire, et enfin l'évolution du fonctionnement de la collectivité de Mayotte.
are/jk/vk/cac