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Sécurité globale: Amnesty dénonce des "détentions arbitraires" lors d'une manifestation (rapport) #

2/8/2021, 12:01 AM
Paris, FRA

Infractions "vagues", "charges" sans sommation et "atteinte aux droits": dans une étude publiée lundi portant sur 35 interpellations sans poursuite, Amnesty International dénonce des "détentions arbitraires" lors de la manifestation parisienne du 12 décembre contre la loi Sécurité globale.

Ce jour-là, parmi les 142 personnes interpellées - dont 124 gardes à vue - , "près de 80% n'ont finalement fait l'objet d'aucune poursuite", pointe Amnesty International France en préambule de son rapport consulté par l'AFP.

Cela soulève "des inquiétudes légitimes sur les risques qu'il y ait eu des arrestations arbitraires et d'autres violations des droits humains", estime l'ONG, membre de la coordination d'associations et syndicats mobilisés contre la loi Sécurité globale.

Cette proportion est comparable à celle de la période "gilets jaunes", révélée le 25 novembre par le procureur de la République Rémy Heitz: de fin 2018 à fin 2019, seuls 27% des personnes placées en garde à vue avaient été poursuivies en justice.

Le décalage entre le nombre d'interpellations et les poursuites effectivement engagées fait régulièrement l'objet de critiques de la part des défenseurs des libertés publiques comme de policiers, mais pour des raisons opposées.

"La judiciarisation des manifestations n'est pas nouvelle", concède auprès de l'AFP Anne-Sophie Simpere, chargée de plaidoyer "Libertés" chez Amnesty International France et autrice du rapport.

Mais le 12 décembre, "il n'y a pas eu de violences notables de la part des manifestants, de dégradations. Rien ne semble justifier ce qui s'est passé en termes d'arrestations ou de charges", souligne-t-elle.

- Nasse mobile -

Entretiens, certificats médicaux, pièces judiciaires : Amnesty s'est penché sur le cas de 35 personnes interpellées sans poursuite, "dont 33 gardes à vue et deux privations de liberté de près de cinq heures".

La manifestation s'était élancée ce jour-là de Châtelet pour rejoindre la place de la République, et avait été encadrée sur les côtés et à l'avant par de nombreux policiers et gendarmes, formant une sorte de "nasse mobile" de laquelle il n'était pas possible de sortir, avaient constaté des journalistes de l'AFP.

A partir de témoignages et de vidéos, Amnesty souligne que les interpellations ont eu lieu à l'occasion de "charges" qui n'ont pas été précédées de "sommation audible" et sans "désordres significatifs" dans le cortège.

"J'ai été surpris par la stratégie de maintien de l'ordre : à chaque intersection, les forces de l'ordre chargeaient sans motif ni sommation sur des manifestants non violents", témoigne à l'AFP Alexis Baudelin, avocat, interpellé sans être placé en garde à vue.

Tout au long du parcours, les forces de l'ordre avaient en effet multiplié les "bonds offensifs" pour interpeller et, selon la préfecture de police, "empêcher la constitution d'un groupe de black blocs violents", après deux week-ends consécutifs de violences à Paris.

- "Délit-obstacle" -

La rapport pointe aussi des "détentions sur la base de lois vagues", notamment celle sanctionnant la "participation à un groupement en vue de la préparation de violences", reprochée dans 25 des cas étudiés.

Or, dans l'étude d'Amnesty, seuls deux personnes sur 35 ont été interpellées en possession d'objets (lunettes de plongés, gants et casque de moto) pouvant justifier un soupçon de participation à un groupement violent.

"C'est un délit fourre-tout, qu'on appelle en droit un délit-obstacle. On sanctionne un fait avant qu'il ne se produise", explique Mme Simpere. Cette disposition "manque de précision" et "contribue à ce que les autorités l'utilisent d'une façon qui porte indûment atteinte aux droits humains", écrit Amnesty.

"Ils m'ont dit qu'il faisait partie d'une bande malveillante. C'était incompréhensible (...) Mon fils est militant mais il n'est en aucun cas quelqu'un de violent", raconte à l'AFP Lara Bellini, dont le fils de 16 ans a passé 20 heures en garde à vue avant d'être libéré sans poursuite.

Enfin, au moins cinq cas étudiés par l'ONG ont vu leur rappel à la loi assorti d'une interdiction de paraître à Paris pour une durée pouvant aller jusqu'à six mois, une mesure rendue possible depuis une loi de mars 2019.

Cette restriction au droit de circuler est "une peine sans jugement" qui pose "d'autant plus de problèmes (...) que les personnes visées ne peuvent pas faire appel", dénonce Amnesty, appelant le Parlement à abroger cette disposition du code de procédure pénale.

ra-alh/tib/cbn

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FEB 7

Triangle de Gonesse: une poignée de militants débutent "l'occupation de la ZAD" #

2/7/2021, 7:42 PM
Bobigny, FRA

Une poignée de militants ont entamé dimanche une occupation de la ZAD (zone à défendre) du Triangle de Gonesse, des terres agricoles voisines de l'aéroport de Roissy, pour s'opposer au projet d'installation d'une gare du Grand Paris Express et d'un quartier d'affaires, a-t-on appris auprès du président du collectif.

Sauvés de l'artificialisation par Emmanuel Macron, qui a abandonné le méga-complexe commercial et de loisirs Europacity en novembre 2019, le sort des 280 hectares de terres agricoles situées à une quinzaine de kilomètres de Paris reste encore incertain.

"Nous revendiquons l'abandon du projet de gare et de ZAC, pour que le projet agricole alternatif que nous portons puisse commencer", a dit à l'AFP Bernard Loup, le président du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).

Le militant associatif a expliqué qu'une douzaine de personnes, "des soutiens du collectif", ont décidé dimanche matin de "débuter l'occupation de la zone". Des tentes ont été installées, ainsi que l'eau et l'électricité, et "une douzaine de personnes vont dormir sur place", a-t-il précisé.

Pour l'heure, il est prévu que cette zone, interdite à l'habitat car coincée entre les aéroports Paris-Charles de Gaulle et du Bourget, accueille une gare de la ligne 17 du métro du Grand Paris Express d'ici 2027, et une ZAC avec bureaux.

De son côté le CPTG soutient le projet agricole de l'association Carma, qui comprendrait notamment l'installation d'activités maraîchères et horticoles dans une dynamique de circuits courts.

sab/tib/cbn

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FEB 7

Marche blanche à Meaux pour réclamer "la vérité" sur la mort d'un détenu #

2/7/2021, 7:13 PM
Meaux, FRA

Plusieurs centaines de personnes ont participé dimanche à une marche blanche jusqu'à la prison de Meaux (Seine-et-Marne) pour réclamer "la vérité" sur la mort d'un détenu de 28 ans, des faits qui font l'objet de deux enquêtes, judiciaire et administrative.

Vêtus de T-shirts noirs frappés du slogan "Justice pour Jimony" et de menottes ensanglantées, les manifestants, parmi lesquels la militante anti-violences policières Assa Traoré, ont marché en silence dans le froid jusqu'à l'entrée du centre pénitentiaire, où ils ont scandé "On veut la vérité" et "Pas de justice, pas de paix".

Jimony Rousseau est décédé mardi à l'hôpital de Jossigny, huit jours après y avoir été transporté par le Samu en arrêt cardio-respiratoire.

Selon les premiers éléments de l'enquête, livrés mercredi par la procureure de Meaux Laureline Peyrefitte, le détenu aurait refusé, le 25 janvier, "de réintégrer sa cellule depuis la cour de promenade, et adopté un comportement tour à tour très agité et agressif". "Il se serait opposé violemment à son menottage, notamment en mordant au sang l'un des surveillants".

Lors de son transfert au quartier disciplinaire, "les surveillants constatant qu'il était devenu subitement calme, ont appelé l'unité médicale". Le jeune homme a ensuite été emmené à l'hôpital par le Samu, en arrêt cardiovasculaire.

L'autopsie réalisée mercredi a conclu à "l'existence d'un oedème cérébral dû à un arrêt cardiaque prolongé", selon la procureure, qui a assuré que les "ecchymoses et contusions" retrouvées sur son corps n'avaient "pas eu d'incidence sur le processus mortel".

"Les causes plus précises du décès seront ainsi à rechercher dans des examens complémentaires approfondis qui vont être très prochainement effectués", a ajouté la procureure.

Dimanche, la soeur du jeune homme a lancé "un appel à témoins" à l'adresse des détenus, des surveillants et de la direction du centre pénitentiaire. "Mon frère était en bonne santé, on nous dit qu'il a fait une crise cardiaque, je n'y crois pas", a-t-elle lancé aux manifestants réunis devant l'entrée de la prison.

"Assa Traoré a dit que les Noirs et les Arabes n'étaient pas en sécurité dans ce pays, on en a la preuve", a ajouté la tante du jeune homme.

Après la manifestation, vers 15h15, une soixantaine des 800 détenus du centre pénitentiaire ont refusé de regagner leur cellule après la promenade, a indiqué à l'AFP l'administration pénitentiaire.

Les Eris (équipes régionales d'intervention et de sécurité) sont intervenues, et la direction de la prison est venue s'entretenir avec eux. Les détenus ont finalement regagné leur cellule vers 18H00.

Après le décès de Jimony Rousseau, le parquet a ouvert une information judiciaire pour "recherche des causes de la mort", confiée à la police judiciaire de Versailles.

Les enquêteurs ont commencé vendredi à entendre la hiérarchie de la prison, a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête.

Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a de son côté diligenté une inspection afin de "faire toute la lumière sur cette affaire".

Le détenu décédé était incarcéré depuis le 6 janvier en attente de son procès pour "des faits de violences habituelles par conjoint" et rébellion.

sab-ito/pb

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FEB 7

Marche blanche à Meaux pour réclamer "la vérité" sur la mort d'un détenu #

2/7/2021, 4:34 PM
Meaux, FRA

Plusieurs centaines de personnes ont participé dimanche à une marche blanche jusqu'à la prison de Meaux (Seine-et-Marne) pour réclamer "la vérité" sur la mort d'un détenu de 28 ans, des faits qui font l'objet de deux enquêtes, judiciaire et administrative.

Vêtus de T-shirts noirs frappés du slogan "Justice pour Jimony" et de menottes ensanglantées, les manifestants, parmi lesquels la militante anti-violences policières Assa Traoré, ont marché en silence dans le froid jusqu'à l'entrée du centre pénitentiaire, où ils ont scandé "On veut la vérité" et "Pas de justice, pas de paix".

Jimony Rousseau est décédé mardi à l'hôpital de Jossigny, huit jours après y avoir été transporté par le Samu en arrêt cardio-respiratoire.

Selon les premiers éléments de l'enquête, livrés mercredi par la procureure de Meaux Laureline Peyrefitte, le détenu aurait refusé, le 25 janvier, "de réintégrer sa cellule depuis la cour de promenade, et adopté un comportement tour à tour très agité et agressif". "Il se serait opposé violemment à son menottage, notamment en mordant au sang l'un des surveillants".

Lors de son transfert au quartier disciplinaire, "les surveillants constatant qu'il était devenu subitement calme, ont appelé l'unité médicale". Le jeune homme a ensuite été emmené à l'hôpital par le Samu, en arrêt cardiovasculaire.

L'autopsie réalisée mercredi a conclu à "l'existence d'un oedème cérébral dû à un arrêt cardiaque prolongé", selon la procureure, qui a assuré que les "ecchymoses et contusions" retrouvées sur son corps n'avaient "pas eu d'incidence sur le processus mortel".

"Les causes plus précises du décès seront ainsi à rechercher dans des examens complémentaires approfondis qui vont être très prochainement effectués", a ajouté la procureure.

Dimanche, la soeur du jeune homme a lancé "un appel à témoins" à l'adresse des détenus, des surveillants et de la direction du centre pénitentiaire. "Mon frère était en bonne santé, on nous dit qu'il a fait une crise cardiaque, je n'y crois pas", a-t-elle lancé aux manifestants réunis devant l'entrée de la prison.

"Assa Traoré a dit que les Noirs et les Arabes n'étaient pas en sécurité dans ce pays, on en a la preuve", a ajouté la tante du jeune homme.

Le parquet a ouvert une information judiciaire pour "recherche des causes de la mort", confiée à la police judiciaire de Versailles.

Les enquêteurs ont commencé vendredi à entendre la hiérarchie de la prison, a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête.

Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a de son côté diligenté une inspection afin de "faire toute la lumière sur cette affaire".

Le détenu décédé était incarcéré depuis le 6 janvier en attente de son procès pour "des faits de violences habituelles par conjoint" et rébellion.

sab/ito/pb

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FEB 7

Marche blanche à Meaux pour réclamer "la vérité" sur la mort d'un détenu #

2/7/2021, 2:57 PM
Meaux, FRA

Plusieurs centaines de personnes ont participé dimanche à une marche blanche jusqu'à la prison de Meaux (Seine-et-Marne) pour réclamer "la vérité" sur la mort d'un détenu de 28 ans, des faits qui font l'objet de deux enquêtes, judiciaire et administrative.

Vêtus de T-shirts noirs frappés du slogan "Justice pour Jimony" et de menottes ensanglantées, les manifestants, parmi lesquels la militante anti-violences policières Assa Traoré, ont marché en silence dans le froid jusqu'à l'entrée du centre pénitentiaire, où ils ont scandé "On veut la vérité" et "Pas de justice, pas de paix".

Jimony Rousseau est décédé mardi à l'hôpital de Jossigny, huit jours après y avoir été transporté par le Samu en arrêt cardio-respiratoire.

Selon les premiers éléments de l'enquête, livrés mercredi par la procureure de Meaux Laureline Peyrefitte, le détenu aurait refusé, le 25 janvier, "de réintégrer sa cellule depuis la cour de promenade, et adopté un comportement tour à tour très agité et agressif". "Il se serait opposé violemment à son menottage, notamment en mordant au sang l'un des surveillants".

Lors de son transfert au quartier disciplinaire, "les surveillants constatant qu'il était devenu subitement calme, ont appelé l'unité médicale". Le jeune homme a ensuite été emmené à l'hôpital par le Samu, en arrêt cardiovasculaire.

L'autopsie réalisée mercredi a conclu à "l'existence d'un oedème cérébral dû à un arrêt cardiaque prolongé", selon la procureure, qui a assuré que les "ecchymoses et contusions" retrouvées sur son corps n'avaient "pas eu d'incidence sur le processus mortel".

"Les causes plus précises du décès seront ainsi à rechercher dans des examens complémentaires approfondis qui vont être très prochainement effectués", a ajouté la procureure.

Dimanche, la soeur du jeune homme a lancé "un appel à témoins" à l'adresse des détenus, des surveillants et de la direction du centre pénitentiaire. "Mon frère était en bonne santé, on nous dit qu'il a fait une crise cardiaque, je n'y crois pas", a-t-elle lancé aux manifestants réunis devant l'entrée de la prison.

"Assa Traoré a dit que les Noirs et les Arabes n'étaient pas en sécurité dans ce pays, on en a la preuve", a ajouté la tante du jeune homme.

Le parquet a ouvert une information judiciaire pour "recherche des causes de la mort", confiée à la police judiciaire de Versailles.

Les enquêteurs ont commencé vendredi à entendre la hiérarchie de la prison, a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête.

Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a de son côté diligenté une inspection afin de "faire toute la lumière sur cette affaire".

Le détenu décédé était incarcéré depuis le 6 janvier en attente de son procès pour "des faits de violences habituelles par conjoint" et rébellion.

sab/ito/pb

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FEB 6

Des centaines de personnes rendent hommage à Estelle, DRH tuée dans le Haut-Rhin #

2/6/2021, 3:59 PM
Orschwihr, FRA

Plusieurs centaines de personnes ont participé samedi à Orschwihr, village alsacien du Haut-Rhin, à une marche blanche en hommage à Estelle Luce qui aurait été victime du "tueur de DRH", suspecté d'avoir également tué une employée de Pôle Emploi dans la Drôme et une autre DRH en Ardèche.

A l'issue des obsèques de cette femme de 39 ans, mère de deux enfants, environ 500 personnes, selon les gendarmes, ont pris la direction, une rose blanche à la main, de la chapelle du Bollenberg, au milieu des vignes, sur les hauteurs du village, a constaté une journaliste de l'AFP.

En tête du cortège, la famille de la victime tenait une banderole sur laquelle figurait une grande photo de la DRH, souriante, encadrée par des colombes.

Après avoir cheminé une demi-heure au son de cornemuses, les marcheurs, visiblement émus pour beaucoup, ont déposé en silence leurs roses devant les murs blancs de cette petite chapelle. A l'intérieur, un autel, orné de bougies, a été dressé en mémoire d'Estelle Luce.

Cette chapelle "est un endroit qu'Estelle aimait beaucoup", a expliqué à l'AFP la maire d'Orschwihr Marie-Josée Staender.

Dans cette commune d'un millier d'habitants où Estelle Luce résidait depuis quelques années avec son compagnon, "la population est sous le choc, c'est quelque chose de brutal, quelque chose de violent qui n'est jamais arrivé dans ce village", a confié la maire.

Après un moment de recueillement, son conjoint Alain a pris la parole pour remercier du soutien reçu.

"La douleur ne s'effacera jamais, mais tout ce que vous faites pour nous est un peu de réconfort", a-t-il déclaré entouré des filles et des proches de la victime.

Les victimes de la Drôme et de l'Ardèche ont également été inhumées samedi, mais aucun rassemblement n'était organisé en marge de ces cérémonies.

Patricia Pasquion, la cadre de Pôle emploi abattue à Valence, a été inhumée à Saint-Vincent-la-Commanderie (Drôme), sous le regard de quelques dizaines de personnes. Quant à Géraldine Caclin, DRH de la société ardéchoise Faun, elle a été enterrée dans l'intimité à Etoile-sur-Rhône (Drôme).

Tuée par balle, Estelle Luce avait été retrouvée dans sa voiture sur le parking de son entreprise à Wolfgantzen (Haut-Rhin), près de Colmar, le 26 janvier en fin d'après-midi.

Le même jour, un autre DRH, avec qui Mme Luce avait travaillé en 2008 dans une entreprise d'Eure-et-Loir, s'est fait tirer dessus, également dans le Haut-Rhin. Cette tentative d'assassinat a été commise par un homme qui s'est révélé être Gabriel Fortin, le tueur présumé de la Drôme et de l'Ardèche, licencié par cette même entreprise à l'époque où les deux DRH y travaillaient, avait indiqué lundi la procureure de la République de Mulhouse Edwige Roux-Morizot.

Dans le cas du meurtre d'Estelle Luce, dont il n'y a pas eu de témoin direct, les enquêteurs considèrent que l'auteur serait aussi cet ingénieur au chômage habitant Nancy, mais pour l'heure ce lien n'a pas encore été formellement établi, ni par le parquet de Colmar, ni par celui de Valence.

Arrêté au volant de sa voiture, l'homme a été mis en examen pour "assassinats" pour les victimes de la Drôme et de l'Ardèche.

A l'issue de la marche blanche, la famille d'Estelle Luce a procédé à un lâcher de colombes puis de ballons blancs et dorés sous les applaudissements des participants.

Les conditions violentes du décès d'Estelle Luce "rajoutent à la tristesse un sentiment d'injustice. (...) Elle est morte pour avoir fait son travail", a observé Jean-Marc Neff, le directeur de l'école d'un des enfants de la victime, venu "pour manifester (son) soutien à toute la famille".

maj/ha/pb

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FEB 6

Des centaines de personnes rendent hommage à Estelle, DRH tuée dans le Haut-Rhin #

2/6/2021, 3:28 PM
Orschwihr, FRA

Plusieurs centaines de personnes ont participé samedi à Orschwihr, village alsacien du Haut-Rhin, à une marche blanche en hommage à Estelle Luce qui aurait été victime du "tueur de DRH", suspecté d'avoir également tué une employée de Pôle Emploi dans la Drôme et une autre DRH en Ardêche.

A l'issue des obsèques de cette femme de 39 ans, mère de deux enfants, environ 500 personnes, selon les gendarmes, ont pris la direction, une rose blanche à la main, de la chapelle du Bollenberg, au milieu des vignes, sur les hauteurs du village, a constaté une journaliste de l'AFP.

En tête du cortège, la famille de la victime tenait une banderole sur laquelle figurait une grande photo de la DRH souriante, entourée de colombes.

Après avoir cheminé une demi-heure au son de cornemuses, les marcheurs, visiblement émus pour beaucoup, ont déposé en silence leurs roses devant cette petite chapelle aux murs blancs. A l'intérieur, un autel, orné de bougies, a été dressé en mémoire d'Estelle Luce.

Cette chapelle "est un endroit qu'Estelle aimait beaucoup", a expliqué à l'AFP la maire d'Orschwihr Marie-Josée Staender.

Dans cette commune d'un millier d'habitants où Estelle Luce résidait depuis quelques années avec son compagnon, "la population est sous le choc, c'est quelque chose de brutal, quelque chose de violent qui n'est jamais arrivé dans ce village", a confié la maire.

Après un moment de recueillement, son compagnon Alain a pris la parole pour remercier du soutien reçu.

"La douleur ne s'effacera jamais, mais tout ce que vous faites pour nous est un peu de réconfort", a-t-il déclaré entouré des filles et des proches de la victime.

Estelle Luce a été retrouvée tuée par balles dans sa voiture sur le parking de son entreprise à Wolfgantzen (Haut-Rhin), près de Colmar, le 26 janvier en fin d'après-midi.

Le même jour, un autre DRH, avec qui Mme Luce avait travaillé en 2008 dans une entreprise d'Eure-et-Loir, s'est fait tirer dessus, également dans le Haut-Rhin. Cette tentative d'assassinat a été commise par un homme qui s'est révélé être Gabriel Fortin, le tueur présumé de la Drôme et de l'Ardêche, licencié par cette même entreprise à l'époque où les deux DRH y travaillaient, a indiqué lundi la procureure de la République de Mulhouse Edwige Roux-Morizot.

Dans le cas du meurtre d'Estelle Luce, dont il n'y a pas eu de témoin direct, les enquêteurs considèrent que l'auteur serait aussi cet ingénieur au chômage habitant Nancy, mais pour l'heure ce lien n'a pas encore été formellement établi, ni par le parquet de Colmar, ni par celui de Valence.

Arrêté au volant de sa voiture, l'homme a été mis en examen pour "assassinats" pour les victimes de la Drôme et de l'Ardêche.

A l'issue de la marche blanche, la famille d'Estelle Luce a procédé à un lâcher de colombes puis de ballons blancs et dorés sous les applaudissements des participants.

Les conditions violentes du décès d'Estelle Luce "rajoutent à la tristesse un sentiment d'injustice. (...) Elle est morte pour avoir fait son travail", a observé Jean-Marc Neff, le directeur de l'école d'un des enfants de la victime, venu "pour manifester (son) soutien à toute la famille".

maj/ha/

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FEB 6

Des centaines de personnes rendent hommage à Estelle, DRH tuée dans le Haut-Rhin #

2/6/2021, 12:32 PM
Orschwihr, FRA

Plusieurs centaines de personnes ont participé samedi à Orschwihr, village alsacien du Haut-Rhin, à une marche blanche en hommage à Estelle Luce qui aurait été victime du "tueur de DRH", suspecté d'avoir également tué une employée de Pôle Emploi à Valence et une autre DRH dans la Drôme.

A l'issue des obsèques de cette femme de 39 ans, mère de deux enfants, environ 500 personnes, selon les gendarmes, ont pris la direction, une rose blanche à la main, de la chapelle du Bollenberg, au milieu des vignes, sur les hauteurs du village, a constaté une journaliste de l'AFP.

En tête du cortège, la famille de la victime tenait une banderole sur laquelle figurait une grande photo de la DRH souriante, entourée de colombes.

Après avoir cheminé une demi-heure au son de cornemuses, les marcheurs, visiblement émus pour beaucoup, ont déposé en silence leurs roses devant cette petite chapelle aux murs blancs. A l'intérieur, un autel, orné de bougies, a été dressé en mémoire d'Estelle Luce.

Cette chapelle "est un endroit qu'Estelle aimait beaucoup", a expliqué à l'AFP la maire d'Orschwihr Marie-Josée Staender.

Dans cette commune d'un millier d'habitants où Estelle Luce résidait depuis quelques années avec son compagnon, "la population est sous le choc, c'est quelque chose de brutal, quelque chose de violent qui n'est jamais arrivé dans ce village", a confié la maire.

Après un moment de recueillement, son compagnon Alain a pris la parole pour remercier du soutien reçu.

"La douleur ne s'effacera jamais, mais tout ce que vous faites pour nous est un peu de réconfort", a-t-il déclaré entouré des filles et des proches de la victime.

Estelle Luce a été retrouvée tuée par balles dans sa voiture sur le parking de son entreprise à Wolfgantzen (Haut-Rhin), près de Colmar, le 26 janvier en fin d'après-midi.

Le même jour, un autre DRH, avec qui Mme Luce avait travaillé en 2008 dans une entreprise d'Eure-et-Loir, s'est fait tirer dessus, également dans le Haut-Rhin. Cette tentative d'assassinat a été commise par un homme qui s'est révélé être Gabriel Fortin, le tueur présumé de Valence et de la Drôme, licencié de cette même entreprise, à l'époque où les deux DRH y travaillaient, a indiqué lundi la procureure de la République de Mulhouse Edwige Roux-Morizot.

Dans le cas du meurtre d'Estelle Luce, dont il n'y a pas eu de témoin direct, les enquêteurs considèrent que l'auteur serait aussi cet ingénieur au chômage habitant Nancy, mais pour l'heure ce lien n'a pas encore été formellement établi, ni par le parquet de Colmar, ni par celui de Valence.

Arrêté au volant de sa voiture, l'homme a été mis en examen pour "assassinats" pour les victimes de Valence et de la Drôme.

A l'issue de la marche blanche, la famille d'Estelle Luce a procédé à un lâcher de colombes puis de ballons blancs et dorés sous les applaudissements des participants.

Les conditions violentes du décès d'Estelle Luce "rajoutent à la tristesse un sentiment d'injustice. (...) Elle est morte pour avoir fait son travail", a observé Jean-Marc Neff, le directeur de l'école d'un des enfants de la victime, venu "pour manifester (son) soutien à toute la famille".

maj/ha/or

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FEB 6

"Tueur de DRH": plusieurs centaines de personnes pour une marche blanche en hommage à Estelle #

2/6/2021, 11:23 AM
Orschwihr, FRA

Plusieurs centaines de personnes ont participé samedi à Orschwihr, village alsacien du Haut-Rhin, à une marche blanche en hommage à Estelle Luce qui aurait été victime du "tueur de DRH", suspecté d'avoir également tué une employée de Pôle Emploi à Valence et une autre DRH dans la Drôme.

Devant l'église de ce petit village viticole, se dressait une large photo de cette femme souriante de 39 ans, mère de deux enfants, au pied de laquelle de nombreuses couronnes de fleurs blanches ont été déposées, a constaté une journaliste de l'AFP.

A l'issue de ses obsèques, environ 300 personnes, rose blanche à la main pour la plupart, ont pris la direction de la chapelle du Bollenberg, au milieu des vignes, sur les hauteurs du village.

Après avoir cheminé une demi-heure au son de cornemuses, elles ont déposé en silence leurs roses devant cette petite chapelle aux murs blancs.

"C'est un endroit qu'Estelle aimait beaucoup", a expliqué à l'AFP la maire d'Orschwihr Marie-Josée Staender.

Dans cette commune d'un millier d'habitants où Estelle Luce résidait depuis quelques années avec son compagnon, "la population est sous le choc, c'est quelque chose de brutal, quelque chose de violent qui n'est jamais arrivé dans ce village", a confié la maire qui ne connaissait pas personnellement la victime.

"Voir cette famille dans la souffrance, c'est très difficile", a ajouté Mme Staender, expliquant que cette marche blanche était organisée "pour leur témoigner toute notre affection et notre solidarité".

Estelle Luce a été retrouvée tuée par balles dans sa voiture sur le parking de son entreprise à Wolfgantzen (Haut-Rhin), près de Colmar, le 26 janvier en fin d'après-midi.

Le même jour, un autre DRH, avec qui Mme Luce avait travaillé en 2008 dans une entreprise d'Eure-et-Loir, s'est fait tirer dessus, également dans le Haut-Rhin. Cette tentative d'assassinat a été commise par un homme qui s'est révélé être Gabriel Fortin, le tueur de Valence et de la Drôme, licencié de cette même entreprise, a indiqué lundi la procureure de la République de Mulhouse Edwige Roux-Morizot.

Dans le cas du meurtre d'Estelle Luce, les enquêteurs considèrent que l'auteur serait aussi cet ingénieur au chômage habitant Nancy, mais pour l'heure, ce lien n'a pas encore été formellement établi ni par le parquet de Colmar ni par celui de Valence.

L'homme, arrêté au volant de sa voiture, a été mis en examen pour "assassinats" pour les victimes de Valence et de la Drôme.

Un lâcher de ballons et des prises de paroles sont prévues à l'issue de la marche blanche.

maj/ha/or

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FEB 5

Education prioritaire: deux profs toujours en grève de la faim à la veille des vacances #

2/5/2021, 9:57 AM
Lyon, FRA

Deux professeurs commencent vendredi le 11e jour d'une grève de la faim qu'ils comptent poursuivre durant les congés scolaires de février afin que leur collège soit classé en établissement prioritaire Rep+, alors que le rectorat assure leur avoir fourni des moyens "équivalents".

"Au regard des mesures actées" dans cet établissement situé à Givors, entre Lyon et Saint-Étienne, "le mouvement engagé par les deux enseignants grévistes n'a pas de justification et plus de raison de se poursuivre", déclare le rectorat dans un communiqué transmis à la presse jeudi vers 18h15.

Il a mis en colère les intéressés car, selon eux, une réunion de négociations était alors toujours en cours avec la direction académique. "Cette façon de procéder est inacceptable, les collègues sont plus remontés que jamais", a déclaré à l'AFP Pierre R., qui enseigne l'histoire-géographie au collège Lucie Aubrac.

Depuis le 25 janvier, avec sa collègue d'arts plastiques Leila M., il ne se nourrit que d'eau et de bouillons et tous deux passant leurs nuits dans le collège. "On sera toujours présent pendant les vacances" d'hiver, assure-t-il, avec le soutien d'un collectif.

Leur action a été déclenchée par une série d'agressions d'enseignants par des élèves. Mais elle s'inscrit dans une lutte ancienne pour que cet établissement de 540 élèves, qui fait partie d'un réseau d'éducation prioritaire (Rep), soit classé Rep+ pour obtenir des moyens supplémentaires.

Le collège était éligible en 2015 mais la priorité a finalement été donnée à un autre dans l'académie, figeant la situation pour quatre ans. Le sésame était donc attendu pour 2019, d'autant plus qu'un changement de sectorisation en 2018 a dégradé le profil social de l'établissement. Mais la carte nationale de l'éducation prioritaire, en cours de refonte, ne changera pas avant la rentrée 2022.

Le rectorat assure que toutes les revendications ont cependant été satisfaites et que "l'établissement dispose aujourd'hui des moyens équivalents" à ceux d'un collège Rep+ dans l'académie, "rapporté à son nombre d'élèves" et à "contexte social comparable".

Un demi-poste de conseiller principal d'éducation et un poste d'assistant d'éducation ont été créés ; engagement a été pris de respecter les seuils d'élèves par classe (25 en sixième, 26 en cinquième, quatrième et troisième) ; le ratio heures postes/heures supplémentaires a été revu et la dotation globale horaire "ajustée", fait-on valoir.

"Ce qu'on réclame vraiment, on ne l'obtient pas", rétorque Pierre R. En l'occurrence, une heure hebdomadaire de concertation entre enseignants, sur leur temps de travail, et l'ouverture d'une classe supplémentaire dès que le nombre d'élèves attendu pour la prochaine rentrée est au maximum.

Les grévistes s'en remettent désormais au ministre de l'Éducation nationale, auquel ils ont demandé une audience.

"Les moyens supplémentaires engagés ne sont qu'un premier pas" et "n'apportent aucun soutien au personnel des écoles du réseau, également en grande difficulté", souligne le collectif Aubrac dans un courrier adressé à Jean-Michel Blanquer en lui demandant "un classement en urgence" en Rep+. Après déjà six ans d'attente, la rentrée 2022 leur paraît trop loin.

ppy/ag/tes

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FEB 5

Le Pen demande à la Russie d'être "attentive aux droits de la défense" de Navalny #

2/5/2021, 9:00 AM
Paris, FRA

Marine Le Pen, réputée proche du régime de Moscou, a jugé vendredi "compliqué" de demander la libération de l'opposant russe Alexeï Navalny mais souhaité que la Russie soit "attentive aux droits de la défense" du militant anti-corruption.

Sur la libération d'Alexeï Navalny, "on va avoir du mal à demander à la justice d'un pays étranger d'opérer la relaxe en quelque sorte de quelqu'un. C'est compliqué sur le plan international", a affirmé sur BFMTV et RMC la présidente du Rassemblement national, qui avait contracté un prêt russe pour sa campagne présidentielle de 2017 et avait été reçue par Vladimir Poutine.

"En revanche je demande à la Russie d'être attentive aux droits de la défense de M. Navalny, qui a été jugé pour avoir été à l'encontre de son contrôle judiciaire dans une affaire d'ailleurs qui l'oppose à une grande société française, Yves Rocher", a ajouté la candidate à la présidentielle, assurant que "s'il y a une violation" des droits de la défense elle était "prête à intervenir".

Mais "tout cela n'a pas grand chose à voir avec la politique", a estimé la dirigeante d'extrême droite.

Interrogée sur la répression des manifestations en faveur d'Alexeï Navalny en Russie avec plus de 10.000 arrestations, un record ces dernières années, Mme Le Pen a répondu qu'"il y en a eu aussi beaucoup" lors des manifestations de Gilets jaunes.

Ennemi juré du Kremlin, Alexeï Navalny, 44 ans, a écopé mardi de deux ans et huit mois d'emprisonnement pour avoir enfreint un contrôle judiciaire datant de 2014.

L'opposant accuse les autorités de vouloir le réduire au silence après avoir survécu, cet été, à une tentative d'empoisonnement dont il tient le président russe Vladimir Poutine pour responsable.

L'arrestation de M. Navalny, le 17 janvier, dès son retour de cinq mois de convalescence en Allemagne, a suscité des manifestations réprimées à travers le pays et plus de 10.000 arrestations.

L'opposant avait été condamné en décembre 2014 pour le détournement de 26 millions de roubles, au détriment de la filiale russe d'Yves Rocher.

Le président français Emmanuel Macron, comme d'autres dirigeants occidentaux, avait jugé mardi sa condamnation "inacceptable" et appelé à sa "libération immédiate".

are/ggy/bow

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FEB 5

Education prioritaire: deux profs toujours en grève de la faim à la veille des vacances #

2/5/2021, 6:30 AM

Deux professeurs entament vendredi le 11e jour d'une grève de la faim qu'ils comptent poursuivre durant les congés scolaires de février afin que leur collège soit classé Rep+, alors que le rectorat assure leur avoir fourni des moyens "équivalents".

"Au regard des mesures actées" dans cet établissement situé à Givors, entre Lyon et Saint-Étienne, "le mouvement engagé par les deux enseignants grévistes n'a pas de justification et plus de raison de se poursuivre", a déclaré le rectorat dans un communiqué transmis à la presse jeudi vers 18h15.

Il a mis en rogne les intéressés car selon eux, une réunion de négociations était alors toujours en cours avec la direction académique. "Cette façon de procéder est inacceptable, les collègues sont plus remontés que jamais", a déclaré à l'AFP Pierre R., qui enseigne l'histoire-géographie au collège Lucie Aubrac.

Depuis le 25 janvier, avec sa collègue d'arts plastiques Leila M., il ne se nourrit que d'eau et de bouillons et tous deux passant leurs nuits dans le collège. "On sera toujours présent pendant les vacances", assure-t-il, avec le soutien d'un collectif.

Leur action a été déclenchée par une série d'agressions d'enseignants par des élèves. Mais elle s'inscrit dans une lutte ancienne pour que cet établissement de 540 élèves, qui fait partie d'un réseau d'éducation prioritaire (Rep), soit classé Rep+ pour obtenir des moyens supplémentaires.

Le collège était éligible en 2015 mais la priorité a finalement été donnée à un autre dans l'académie, figeant la situation pour quatre ans. Le sésame était donc attendu pour 2019 mais la carte nationale de l'éducation prioritaire, en cours de refonte, ne changera pas avant la rentrée 2022.

Le rectorat assure que toutes les revendications ont cependant été satisfaites et que "l'établissement dispose aujourd'hui des moyens équivalents" à ceux d'un collège Rep+ dans l'académie, "rapporté à son nombre d'élèves" et à "contexte social comparable".

Un demi-poste de conseiller principal d'éducation et un poste d'assistant d'éducation ont été créés ; engagement a été pris de respecter les seuils d'élèves par classe (25 en sixième, 26 en cinquième, quatrième et troisième) ; le ratio heures postes/heures supplémentaires a été revu et la dotation globale horaire "ajustée", fait-on valoir.

"Ce qu'on réclame vraiment, on ne l'obtient pas", rétorque Pierre R. En l'occurrence, une heure hebdomadaire de concertation entre enseignants, sur leur temps de travail, et l'ouverture d'une classe supplémentaire dès que le nombre d'élèves attendu pour la prochaine rentrée est au maximum.

Les grévistes s'en remettent désormais au ministère.

ppy/ag/cbn

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