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Grève pour les salaires chez Royal Mail #

8/26/2022, 1:41 PM
Londres, GBR

Des milliers d'employés de la société de logistique britannique Royal Mail ont démarré une grève vendredi pour demander de meilleurs salaires en pleine crise du coût de la vie.

A l'est de Londres, des postiers étaient rassemblés vendredi devant un dépôt de Royal Mail, agitant des drapeaux et scandant: "que voulons-nous? Une rémunération décente!".

Le Royaume-Uni fait face depuis des semaines à une série de grèves dans les transports, la logistique et chez les avocats pénalistes, entre autres secteurs.

Dans un contexte de pénuries de travailleurs touchant tous les domaines de l'économie britannique ou presque, et vu l'inflation qui flambe à plus de 10% et devrait encore augmenter, ils demandent une revalorisation conséquente de leur paie.

Les employés de Royal Mail ont reçu une proposition de hausse de salaires qu'ils ont refusée. D'autres journées de grève sont prévues mercredi puis les 8 et 9 septembre.

La veille, Royal Mail, ancien groupe public créé il y a plus de 500 ans et privatisé en 2013, avait par ailleurs annoncé faire l'objet d'une enquête du gouvernement pour des motifs de sécurité nationale.

Elle concerne l'intention déclarée par l'un de ses principaux actionnaires, le milliardaire tchèque Daniel Krestinsky, d'augmenter part à plus de 25%, par l'intermédiaire de son entreprise, Vesa.

Dans un communiqué publié sur le site de la Bourse de Londres, Royal Mail dit vouloir "coopérer pleinement" avec cette enquête.

M. Kretinsky a franchi récemment le seuil des 20% du capital et des droits de vote du groupe de distribution français Fnac Darty.

Il s'est fait connaître dans l'hexagone à partir de 2018 grâce à son entrée fracassante au capital de grands médias, comme TF1 ou Le Monde.

bur-ved/tq/rhl

ROYAL MAIL

LONDON STOCK EXCHANGE GROUP PLC

TF1 - TELEVISION FRANCAISE 1

FNAC DARTY

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AUG 26

Grève pour les salaires chez Royal Mail #

8/26/2022, 1:35 PM
Londres, GBR

Des milliers d'employés de la société de logistique britannique Royal Mail ont démarré une grève vendredi pour demander de meilleurs salaires en pleine crise du coût de la vie.

A l'est de Londres, des postiers étaient rassemblés vendredi devant un dépôt de Royal Mail, agitant des drapeaux et scandant: "que voulons-nous? Une rémunération décente!".

Le Royaume-Uni fait face depuis des semaines à une série de grèves dans les transports, la logistique et chez les avocats pénalistes, entre autres secteurs.

Dans un contexte de pénuries de travailleurs touchant tous les domaines de l'économie britannique ou presque, et vu l'inflation qui flambe à plus de 10% et devrait encore augmenter, ils demandent une revalorisation conséquente de leur paie.

Les employés de Royal Mail ont reçu une proposition de hausse de salaires qu'ils ont refusée. D'autres journées de grève sont prévues mercredi puis les 8 et 9 septembre.

La veille, Royal Mail, ancien groupe public créé il y a plus de 500 ans et privatisé en 2013, avait par ailleurs annoncé faire l'objet d'une enquête du gouvernement pour des motifs de sécurité nationale.

Elle concerne l'intention déclarée par l'un de ses principaux actionnaires, le milliardaire tchèque Daniel Krestinsky, d'augmenter part à plus de 25%, par l'intermédiaire de son entreprise, Vesa.

Dans un communiqué publié sur le site de la Bourse de Londres, Royal Mail dit vouloir "coopérer pleinement" avec cette enquête.

M. Kretinsky a franchi récemment le seuil des 20% du capital et des droits de vote du groupe de distribution français Fnac Darty.

Il s'est fait connaître dans l'hexagone à partir de 2018 grâce à son entrée fracassante au capital de grands médias, comme TF1 ou Le Monde.

bur-ved/tq/rhl

ROYAL MAIL

LONDON STOCK EXCHANGE GROUP PLC

TF1 - TELEVISION FRANCAISE 1

FNAC DARTY

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AUG 24

Des chauffeurs de bus de Londres à leur tour en grève #

8/24/2022, 1:14 PM
Londres, GBR

Des chauffeurs de bus londoniens ont déposé un préavis de grève ce week-end pour les salaires, a annoncé mercredi leur syndicat, dernière mobilisation en date suscitée par l'inflation record que connaît le Royaume-Uni.

Quelque 1.600 chauffeurs sont appelés à cesser le travail dimanche et lundi, ce dernier jour étant férié au Royaume-Uni, a précisé le syndicat Unite.

Le mouvement ne concerne qu'une partie du réseau de célèbres bus rouges à impériale, ceux exploités par la compagnie London United, filiale du groupe français RATP via sa branche RATP Dev.

Mais il touchera des lignes desservant le quartier de Notting Hill (ouest de Londres), où est organisé ce week-end un célèbre carnaval, le premier depuis 2019.

Les éditions 2020 et 2021 de cette manifestation ont été annulées en raison de la pandémie de Covid-19. Quelque 2 millions de personnes sont attendues sur place de samedi à lundi.

Unite affirme que RATP Dev ne propose que 3,6% d'augmentation pour 2022 et 4,2% en 2023, ce qui représente "une baisse de salaire en termes réels".

L'inflation a atteint 10,1% au Royaume-Uni sur un an en juillet, un record depuis 40 ans. Elle est attendue à 13% en octobre et même selon la banque Citi à plus de 18% en 2023.

La secrétaire générale d'Unite, Sharon Graham, a affirmé que la RATP était "incroyablement prospère" et pouvait "tout à fait se permettre d'accorder une hausse de salaire correcte à ses employés, mais elle refuse".

RATP Dev revendique 12% de part de marché des bus londoniens, via trois compagnies, dont London United.

Un porte-parole de la RATP a affirmé pour sa part que l'entreprise souhaitait "trouver une solution à ce conflit le plus vite possible, et exhorte Unite à réexaminer notre invitation à revenir à la table des négociations".

Les conflits sociaux se multiplient cet été au Royaume-Uni, qui connaît la hausse du coût de la vie la plus forte des pays du G7, notamment sous l'effet de l'explosion des prix du gaz dont le pays est très dépendant.

Les employés du métro de Londres se sont mobilisés la semaine dernière. Les dockers du principal port de fret britannique, Felixstowe, sont en grève, de même que les éboueurs à Edimbourg en Ecosse.

tq/pau/mj

CITIGROUP

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AUG 24

La grève au port de Felixstowe pourrait coûter cher au Royaume-Uni #

La grève historique au port anglais de Felixstowe pourrait coûter cher à la Grande-Bretagne avec des retards et coûts qui seront en grande partie reportés sur les consommateurs, même si les experts ne craignent pas de réelles pénuries.

La grève de huit jours démarrée dimanche est la première depuis trente ans dans ce port, de loin le plus important pour le fret au Royaume-Uni.

Mais au débrayage à Felixstowe, sur la mer du Nord, au nord-ouest de Londres, s'ajoutent ceux chez le géant du e-commerce Amazon ou dans le service postal Royal Mail. Conjointement, ils "auront un impact d'un milliard de livres sur le commerce et entraîneront des retards importants", pronostique la société de logistique Parcelhero.

Des coûts supplémentaires qui seront probablement reportés sur les consommateurs, en pleine crise du coût de la vie dans le pays, avertit Parcelhero, en rappelant que "des conteneurs venus de pays comme la Chine ou le Japon arrivent quotidiennement à Felixstowe, acheminant électroménager, ordinateurs, vélos ou aliments congelés".

L'Association britannique du fret international, la Bifa, dit qu'il est trop tôt pour évaluer pleinement l'impact de la grève mais que ces dernières années, toutes les perturbations à Felixstowe ont eu des retombées sur les chaînes internationales d'approvisionnement.

Jonathan Owens, qui enseigne la logistique à l'université de Salford, tempère l'impact d'une grève d'une semaine à Felixstowe, où selon lui les produits qui y arrivent sont commandés très à l'avance et n'intègrent pas des chaînes de fabrication en flux tendu.

"il devrait y avoir assez de stocks dans les chaînes d'approvisionnement pour les produits clé" ajoute-t-il, soulignant cependant que les problèmes surviendront en cas de ruées d'achats de panique qui videraient les stocks rapidement.

Le secteur du commerce veut pour sa part temporiser. Andrew Opie, directeur de l'alimentation et la durabilité à la BRC, l'organisation représentative, souligne que les distributeurs vont "mettre au point des plans d'urgence" pour réacheminer les conteneurs vers d'autres ports ou utiliser d'autres modes de transport".

"Les produits frais alimentaires ne seront pas touchés car ils transitent massivement par Douvres", sur la Manche, ajoute-t-il.

Depuis la crise du Covid et son impact sur la chaine d'approvisionnement internationale en particulier, nombre d'entreprises ont en effet adopté une logique de "juste au cas où" plutôt que de "juste à temps", remarque Ian Matheson, porte-parole de BIFA, interrogé par l'AFP.

Il note que le secteur est devenu plus résilient en développant des voies d'approvisionnement alternatives depuis les crises entraînées par la pandémie puis l'engorgement des ports avec la reprise des livraisons post-confinements.

C'est néanmoins un casse-tête pour les compagnies maritimes internationales.

Un porte-parole de la compagnie maritime Maersk, l'un des géants mondiaux du secteur, explique à l'AFP avoir "trois navires qui ont dû éviter Felixstowe pendant cette grève".

"Ils vont décharger leur cargaison destinée au Royaume-Uni dans d'autres ports", notamment Londres, Anvers ou Le Havre, et parviendront au Royaume-Uni avec plus d'une semaine de retard.

Les autres navires prévus ont vu leur arrivée soit avancée à Felixstowe soit retardée pour éviter la semaine de la grève, ajoute Rainer Horn.

"Nous essayons normalement de garder les bateaux sur leur rotation normale" car après avoir déchargé leur cargaison destinée à l'import, ils sont souvent prévus pour en réexpédier une autre à l'export, ce qui peut ainsi décaler de complexes calendriers d'expédition internationale, explique M. Horn.

Les discussions entre direction et syndicats d'employés semblent en attendant dans l'impasse sur le port anglais.

La grande majorité des quelque 1.900 employés de Felixstowe a voté pour le débrayage. Les "dockers" réclament une revalorisation de leur salaire de 10%, mettant en avant une inflation à deux chiffres qui devrait atteindre 13% en octobre et pourrait encore grimper.

La direction estime que son offre de 7% plus une prime de 500 livres est "juste" et déplore l'impact de la grève sur la chaîne d'approvisionnement au Royaume-Uni", mais dit travailler avec ses clients pour "atténuer les perturbations".

ved/emb/mj

A.P. MOELLER-MAERSK

ROYAL MAIL

AMAZON.COM

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