Perpignan: un quinquagénaire en garde à vue après le meurtre de son ex-compagne #
L'ex-conjoint d'une femme décédée dimanche matin, après avoir été gravement brûlée dans l'incendie de son appartement à Perpignan, a été interpellé et placé en garde à vue, a-t-on appris lundi auprès du parquet.
Cet homme de 54 ans, connu des services de police, notamment pour des faits de violences conjugales, a été interpellé dimanche après-midi par la police municipale à proximité de l'appartement incendié.
L'enquête de voisinage a permis d'établir qu'il avait quitté précipitamment les lieux après le départ du sinistre.
Dans cette affaire, le parquet de Perpignan a ouvert une enquête pour meurtre sur conjoint et incendie criminel et saisi la police judiciaire.
La victime, une femme de 55 ans, a été gravement brûlée et intoxiquée dans l'incendie de son logement dans la nuit de samedi à dimanche aux alentours de minuit. Évacuée par les secours, elle est morte à l'hôpital.
En 2020, 90 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en France, un chiffre au plus bas depuis la mise en place de statistiques il y a 15 ans.
cor-hj/shu
Perpignan: un homme recherché après le meurtre de son ex-compagne #
Une enquête pour meurtre sur conjoint et incendie criminel a été ouverte après le décès d'une femme gravement brûlée dans la nuit de samedi à dimanche dans l'incendie de son appartement à Perpignan, a-t-on appris auprès du parquet.
Selon les premiers éléments de l'enquête cette femme de 55 ans été gravement brûlée et intoxiquée dans l'incendie de son logement aux alentours de minuit, a précisé une source policière.
Evacuée par les secours, la victime est morte à l'hôpital.
Selon la même source, l'enquête de voisinage a permis d'établir que son ex-conjoint avait quitté précipitamment les lieux après le départ du sinistre.
Cet homme de 55 ans est "défavorablement connu des services de police", notamment pour plusieurs procédures de violences conjugales.
L'enquête a été confiée à la police judiciaire.
tll-hj/spi
Prise d'otages et vol d'or près de Lyon: 5 personnes écrouées #
Cinq personnes ont été placées en détention provisoire après la prise d'otage fin janvier près de Lyon du patron d'une société spécialisée qui avait été contraint de remettre à ses ravisseurs plusieurs dizaines de kilos d'or, a-t-on appris auprès du parquet.
Elles font partie d'un groupe de neuf individus interpellés et placés en garde à vue lundi. Les quatre dernières personnes ont été mises "hors de cause", selon la même source.
Le 28 janvier, au petit matin, cinq individus armés et cagoulés avaient fait irruption à Bessenay (Rhône) au domicile du responsable d'une société spécialisée dans le reconditionnement d'or.
Le chef d'entreprise, son fils et la petite amie de celui-ci avaient été violentés par les malfaiteurs, puis séparés, ces derniers exigeant du père de famille qu'il leur remette de l'or afin de libérer les deux autres, pris en otages.
L'entrepreneur se rendait alors à son entreprise située à Limonest, aux portes de Lyon, afin de récupérer "entre 20 et 30 kilos d'or", selon le parquet.
Le montant du butin a été estimé jusqu'à 1,4 million d'euros.
Le père a alors reçu pour ordre des malfaiteurs de rejoindre un nouveau lieu pour remettre l'or à des complices qui prenaient ensuite la fuite.
Le fils du gérant et sa petite amie, âgés d'une vingtaine d'années, ont été retrouvés un peu plus tard, ligotés et bâillonnés, sur le parking d'un restaurant du Parc de Miribel-Jonage, au nord-ouest de la ville.
Selon le quotidien Le Parisien, non seulement le butin a été retrouvé par les enquêteurs mais c'est 50 kilos d'or qui ont été saisis.
dfa/spi
Drôme: un an de prison ferme pour l'incendie d'installations télécoms #
Un homme de 52 ans a été condamné vendredi après-midi à Valence à trois ans d'emprisonnement, dont deux avec sursis, pour avoir incendié en début d'année des installations de l'opérateur Orange dans la Drôme, a-t-on appris auprès du parquet.
Jugé en comparution immédiate, le prévenu a été déféré au tribunal après 48 heures de garde à vue pour "dégradations par incendies", a précisé à l'AFP Alex Perrin, le procureur de la République de Valence, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Il était soupçonné d'avoir incendié le 28 janvier et le 28 février derniers, une antenne-relais et une chambre de fibre optique d'Orange à Pierrelatte, occasionnant des dégâts d'un montant de 440.000 euros. Des faits que l'intéressé a toujours niés et un préjudice qu'il devra rembourser.
"Les prélèvements qui avaient été faits sur l'un des deux sinistres avaient permis de découvrir son empreinte ADN sur un morceau de bois, qui a été un élément accélérateur de l'incendie", a expliqué le procureur.
"C'est quelqu'un qui n'est pas dans le besoin (...), qui a du patrimoine, ce qui me rassure plutôt dans la perspective de pouvoir en toute partie indemniser les victimes", a-t-il poursuivi.
L'homme, "opposant farouche" à tout ce qui est "antennes, relais hertziens, émissions d'ondes hertziennes", avait été dénoncé par le "témoignage accablant" d'une connaissance devant laquelle il a revendiqué ses méfaits. Il exécutera sa peine d'un an de prison ferme sous bracelet électronique.
Les incendies que la justice lui reproche, visant des installations télécoms, s'inscrivent dans une longue série qui touche ces dernières semaines la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le dernier en date remonte à mercredi quand un feu volontaire a dégradé une antenne-relais utilisée par SFR et Bouygues Telecom en Ardèche, impactant plus de 500 clients.
Dans la nuit du 17 au 18 février, ainsi que dans celle du 19 au 20 février, l'entreprise Constructel, qui installe des réseaux de fibre optique, avait été visée sur deux de ses sites isérois.
Les sinistres avaient été par la suite revendiqués sur un site internet proche de l'ultra-gauche libertaire, qui a déjà clamé la responsabilité d'actes similaires près de Grenoble.
La veille du premier incendie, deux feux volontaires coup sur coup avaient endommagé des locaux techniques de l'opérateur Orange dans la Drôme, affectant des milliers d'utilisateurs pour l'internet et la téléphonie.
En 2020, les autorités avaient recensé une centaine de dégradations volontaires de pylônes de téléphonie sur l'ensemble du territoire. Une partie de ces actions a été revendiquée par l'ultragauche.
dfa-ari/bma