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Birmanie: le Conseil de sécurité de l'ONU "condamne fermement les morts de centaines de civils" #

4/1/2021, 10:34 PM
Nations unies, USA

Le Conseil de sécurité de l'ONU "a condamné fermement les morts de centaines de civils, incluant des femmes et des enfants" en Birmanie, dans une déclaration unanime jeudi, largement édulcorée par la Chine lors d'une négociation difficile qui a duré deux jours.

Profondément préoccupés "par la détérioration rapide de la situation", les membres du Conseil, qui avaient tenu mercredi une réunion à huis clos de plus de deux heures après les violences meurtrières du week-end, dénoncent aussi "fermement le recours à la violence contre des manifestants pacifiques", indique leur déclaration initiée par le Royaume-Uni.

Dans les versions précédentes du texte, obtenues par l'AFP, les Occidentaux avaient mis une mention affirmant que le Conseil de sécurité était "prêt à envisager de nouvelles étapes", soit une vague allusion à la possibilité de sanctions internationales contre les militaires qui ont pris le pouvoir.

Selon des diplomates, la Chine, opposée à toute prise de sanctions, a cependant bloqué à plusieurs reprises une approbation du texte à cause, entre autres, de cette mention qui ne figure plus dans le texte adopté. Ce dernier se borne à stipuler que le Conseil "restera activement saisi du dossier".

Pékin a aussi imposé en fin de négociations de changer une mention portant sur "le meurtre de centaines de civils" par une mention évoquant "les morts de centaines de civils".

La Russie, selon les mêmes diplomates, a aussi bloqué plusieurs fois le texte car ce pays voulait une mention condamnant la mort de membres de forces de l'ordre dans des manifestations, qu'il n'a pas obtenue explicitement.

Arriver à parler d'une "seule voix" au Conseil de sécurité est "un signal très important" pour les militaires birmans, veut croire un ambassadeur sous couvert d'anonymat, en reconnaissant implicitement que plusieurs concessions ont dû être faites à Pékin.

Depuis le coup d'Etat du 1er février, le Conseil de sécurité a montré via des déclarations son unité à trois reprises, incluant celle de ce jeudi.

Pékin, premier soutien de la Birmanie et qui n'a jamais reconnu l'existence d'un coup d'Etat militaire, a cependant à chaque fois réduit la portée des textes négociés. Les prises de position du Conseil n'ont en outre eu que peu d'effet sur les militaires jusqu'à présent.

Mercredi, l'émissaire de l'ONU pour la Birmanie, Christine Schraner Burgener, avait pourtant demandé au Conseil de sécurité une action forte, en avertissant d'un risque "sans précédent" de "guerre civile" et d'un "bain de sang imminent".

Dans sa dernière déclaration, le Conseil de sécurité réitère son "appel aux militaires pour qu'ils fassent preuve de la plus grande retenue". Il faut qu'ils "respectent pleinement les droits humains et recherchent le dialogue et la réconciliation conformément à la volonté et aux intérêts du peuple de Birmanie", ajoute le texte, en demandant à nouveau la libération d'Aung San Suu Kyi, accusée jeudi d'avoir violé une loi sur les secrets d'Etat datant de l'époque coloniale, et du président Win Myint.

Le texte souligne aussi que le Conseil apporte son "soutien aux efforts" de l'organisation régionale asiatique Asean, qui doit tenir un sommet fin avril, pour trouver une solution à la crise, et appelle "à un accès humanitaire sûr et sans entrave à toutes les personnes dans le besoin".

"Il est vital que les droits des minorités soient pleinement protégés", indique leur déclaration, en espérant que l'émissaire de l'ONU, interdite d'entrée dans le pays depuis le coup d'Etat, puisse y avoir accès "le plus tôt possible".

prh/cjc

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APR 1

Birmanie: le Conseil de sécurité de l'ONU "condamne fermement les morts de centaines de civils" #

4/1/2021, 10:21 PM
Nations unies, USA

Le Conseil de sécurité de l'ONU "a condamné fermement les morts de centaines de civils, incluant des femmes et des enfants" en Birmanie, dans une déclaration unanime jeudi, largement édulcorée par la Chine lors d'une négociation difficile qui a duré deux jours.

Profondément préoccupés "par la détérioration rapide de la situation", les membres du Conseil, qui avaient tenu mercredi une réunion à huis clos de plus de deux heures après les violences meurtrières du week-end, dénoncent aussi "fermement le recours à la violence contre des manifestants pacifiques", indique leur déclaration initiée par le Royaume-Uni.

Dans les versions précédentes du texte, obtenues par l'AFP, les Occidentaux avaient mis une mention affirmant que le Conseil de sécurité était "prêt à envisager de nouvelles étapes", soit une vague allusion à la possibilité de sanctions internationales contre les militaires qui ont pris le pouvoir.

Selon des diplomates, la Chine, opposée à toute prise de sanctions, a cependant bloqué à plusieurs reprises une approbation du texte à cause, entre autres, de cette mention qui ne figure plus dans le texte adopté. Ce dernier se borne à stipuler que le Conseil "restera activement saisi du dossier".

Pékin a aussi imposé en fin de négociations de changer une mention portant sur "le meurtre de centaines de civils" par une mention évoquant "les morts de centaines de civils".

La Russie, selon les mêmes diplomates, a aussi bloqué plusieurs fois le texte car ce pays voulait une mention condamnant la mort de membres de forces de l'ordre dans des manifestations, qu'il n'a pas obtenue explicitement.

Arriver à parler d'une "seule voix" au Conseil de sécurité est "un signal très important" pour les militaires birmans, veut croire un ambassadeur sous couvert d'anonymat, en reconnaissant implicitement que plusieurs concessions ont dû être faites à Pékin.

Depuis le coup d'Etat du 1er février, le Conseil de sécurité a montré via des déclarations son unité à trois reprises, incluant celle de ce jeudi. Pékin, premier soutien de la Birmanie et qui n'a jamais reconnu l'existence d'un coup d'Etat militaire, a cependant à chaque fois réduit la portée des textes négociés. Les prises de position du Conseil n'ont en outre eu que peu d'effet sur les militaires jusqu'à présent.

Mercredi, l'émissaire de l'ONU pour la Birmanie, Christine Schraner Burgener, avait pourtant demandé au Conseil de sécurité une action forte, en avertissant d'un risque "sans précédent" de "guerre civile" et d'un "bain de sang imminent".

prh/cjc

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APR 1

Birmanie: le Conseil de sécurité de l'ONU "condamne fermement les morts de civils" (déclaration unanime) #

4/1/2021, 10:13 PM
Nations unies, USA

Le Conseil de sécurité de l'ONU "a condamné fermement les morts de centaines de civils, incluant des femmes et des enfants" en Birmanie, dans une déclaration unanime jeudi, largement édulcorée par la Chine lors d'une négociation difficile qui a duré deux jours.

Profondément préoccupés "par la détérioration rapide de la situation", les membres du Conseil, qui avaient tenu mercredi une réunion à huis clos de plus de deux heures après les violences meurtrières du week-end, dénoncent aussi "fermement le recours à la violence contre des manifestants pacifiques", indique leur déclaration initiée par le Royaume-Uni.

prh/cjc

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APR 1

Des patrons américains sous pression pour dénoncer une loi sur les élections #

4/1/2021, 4:45 AM
New York, USA

Les patrons de Coca-Cola, de Delta et d'autres grandes entreprises basées dans l'Etat de Georgie ont fait face à une forte pression pour se démarquer plus énergiquement d'une loi qui, selon ses détracteurs, limite l'accès aux urnes et vise particulièrement les électeurs afro-américains.

Le gouverneur républicain de cet Etat a promulgué jeudi dernier un texte censé lutter contre la fraude électorale, en renforçant les contrôles sur l'identité des électeurs votant par correspondance. Il interdit aussi de distribuer de l'eau ou des vivres dans les longues files d'attentes les jours de vote et restreint le nombre d'urnes installées dans la rue pour déposer les bulletins.

Plusieurs organisations des droits civiques avaient appelé Coca-Cola et Delta, mais aussi Home Depot ou l'assureur Aflac, à se prononcer publiquement contre ce texte avant son adoption. Mais les entreprises sont majoritairement restées en retrait.

La compagnie aérienne Delta s'était ainsi prudemment engagée vendredi en expliquant dans un communiqué être "en discussions intensives" avec des représentants démocrates et républicains pour améliorer le texte.

Insuffisant, ont estimé de nombreux internautes qui ont rapidement fait circulé sur Twitter le slogan "BoycottDelta".

Coca-Cola a fait face à une situation similaire.

Le responsable de l'entreprise pour l'Amérique du Nord, Alfredo Rivera, a assuré dans un message lundi que l'entreprise était "déçue" par l'adoption du texte et continuerait à s'opposer ailleurs dans le pays à tout projet législatif limitant l'accès au vote.

Cela n'a pas empêché un influent leader religieux, Reginald Jackson, d'appeler le lendemain à une manifestation, jeudi, devant le siège du géant des boissons gazeuses à Atlanta pour annoncer le début d'un boycott.

Le directeur général de Coca-Cola, James Quincey, a affirmé mercredi que l'entreprise avait "toujours été opposée" au texte mais qu'elle ne parlait maintenant "plus publiquement" de son opposition. Allant plus loin que M. Rivera, il a estimé sur la chaîne CNBC que la loi était "mauvaise".

Ed Bastian, le patron de Delta, a aussi été plus incisif mercredi, affirmant dans un message aux salariés que la nouvelle loi était "inacceptable".

"Après avoir eu le temps de bien comprendre tout ce qu'implique le texte, et après des discussions avec des leaders et des employés de la communauté noire, il est évident que la loi comprend des dispositions qui rendront l'exercice du droit constitutionnel à élire ses représentants plus compliqué pour de nombreux électeurs sous-représentés, en particulier les électeurs noirs", a-t-il écrit.

Une des organisations qui avaient appelé les entreprises à se faire entendre avec plus de véhémence, New Georgia Project Action Fund, s'est félicité de cette prise de position.

"Même si c'est avec du retard, le message de Delta reflète enfin la vérité", a commenté sa directrice générale, Nsé Ufot, dans un message transmis à l'AFP.

Elle regrette toutefois que le patron "n'ait pas ressenti plus tôt la nécessité d'engager des discussions avec des représentants" des minorités et l'appelle désormais à lutter contre les lois similaires qui se préparent dans le pays, en Arizona, au Texas, en Floride et au Michigan notamment.

Emmenés par Donald Trump, qui n'a jamais concédé explicitement sa défaite, de nombreux républicains considèrent en effet, sans preuve, que les dernières élections ont été entachées de fraudes.

Aussi ont-ils préparé de nombreux projets de lois qui pourraient limiter l'accès au vote.

Or en Georgie, un Etat du sud des Etats-Unis portant encore les plaies de la ségrégation, c'est grâce à une mobilisation record, en particulier des électeurs noirs, que Joe Biden a remporté la victoire en novembre 2020.

Plus de 70 Afro-américains réputés du monde des affaires, emmenés par le patron du laboratoire Merck, Ken Frazier, et l'ex-patron d'American Express, Ken Chenault, ont aussi appelé dans une lettre les entreprises à agir plus énergiquement face aux projets de lois en préparation ailleurs dans le pays, a rapporté mercredi le New York Times.

"Pour l'instant on a surtout vu des messages génériques de la part des entreprises, apportant leur soutien au droit de vote (...), on leur demande maintenant de joindre le geste à la parole", a souligné M. Chenault sur la chaîne CNBC.

jum/dax/ob

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MAR 31

Le Conseil de sécurité de l'ONU demande à la Somalie de sortir de "l'impasse" électorale (déclaration) #

3/31/2021, 11:36 PM
Nations unies, USA

Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé mercredi les autorités somaliennes à résoudre au plus vite "l'impasse actuelle" liée au processus électoral, en réclamant à nouveau "des élections inclusives le plus tôt possible", à l'issue d'une réunion à huis clos convoquée en urgence.

Dans une déclaration rédigée par le Royaume-Uni et adoptée à l'unanimité des 15 membres du Conseil, ce dernier s'est déclaré "préoccupé par l'impasse actuelle". Il demande aux "dirigeants somaliens de se réunir le plus tôt possible pour résoudre les questions en suspens sur la base de l'accord du 17 septembre" sur un processus électoral.

Motivée par le blocage électoral, la réunion du Conseil avait été demandée par l'Irlande, le Royaume-Uni, l'Estonie, la France, la Norvège et les Etats-Unis.

Il est "dans l'intérêt de tous les Somaliens de veiller à ce que des élections inclusives aient lieu le plus tôt possible", insiste la déclaration du Conseil.

Lors d'une rencontre avec des médias, l'ambassadrice britannique à l'ONU, Barbara Woodward, a souligné que "le processus électoral en Somalie était à un stade critique".

Pendant la réunion, l'émissaire de l'ONU pour la Somalie, James Swan, a fait valoir que "la situation relative au processus électoral en Somalie demandait une attention urgente", a-t-elle ajouté.

Le Royaume-Uni demande à nouveau "au gouvernement fédéral de Somalie et aux Etats membres fédérés de parvenir rapidement à un accord sur la mise en oeuvre du processus électoral basé sur le modèle convenu le 17 septembre", a-t-elle précisé.

La Somalie devait tenir des élections avant le 8 février, date de la fin du mandat du président Mohamed Abdullahi Mohamed, dit "Farmajo", mais le pays n'est pas parvenu à les organiser en raison de dissensions politiques. Une coalition de candidats de l'opposition juge depuis lors le président illégitime et réclame sa démission.

prh/dax

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MAR 31

Le Conseil de sécurité de l'ONU demande à la Somalie de sortir de "l'impasse" électorale (déclaration) #

3/31/2021, 11:29 PM
Nations unies, USA

Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé mercredi les autorités somaliennes à résoudre au plus vite "l'impasse actuelle" liée au processus électoral, en réclamant à nouveau "des élections inclusives le plus tôt possible", à l'issue d'une réunion à huis clos convoquée en urgence.

Dans une déclaration rédigée par le Royaume-Uni et adoptée à l'unanimité des 15 membres du Conseil, ce dernier s'est déclaré "préoccupé par l'impasse actuelle". Il demande aux "dirigeants somaliens de se réunir le plus tôt possible pour résoudre les questions en suspens sur la base de l'accord du 17 septembre" sur un processus électoral.

prh/dax

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MAR 31

Bélarus: Washington menace de réimposer des sanctions #

3/31/2021, 9:27 PM
Washington, USA

Les Etats-Unis ont prévenu mercredi le Bélarus qu'ils réimposeront des sanctions à neuf entreprises publiques si Minsk ne libère pas les prisonniers arrêtés lors de la répression des manifestations prodémocratie.

Dans la foulée d'élections contestées en 2006, Washington avait interdit toutes transactions avec ces sociétés pétrochimiques et industrielles, dont le holding pétrolier Belneftekhim.

Le Trésor américain avait ensuite suspendu ces sanctions en 2015 en saluant certains progrès, mais le gouvernement américain a averti que cette suspension pourrait ne pas être renouvelée lors de la prochaine échéance, le 24 avril.

"Malheureusement, nous constatons que la situation des droits humains s'est dégradée, probablement comme jamais dans l'histoire du Bélarus indépendant, avec plus de 300 prisonniers politiques actuellement détenus", a dit le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price devant la presse.

Il a exigé que les autorités de Minsk "libèrent tous les prisonniers politiques" si elles veulent éviter un retour de ces sanctions.

L'opposition au Bélarus conteste la réélection d'Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994, à la présidentielle d'août, jugée frauduleuse. Mais le grand mouvement de contestation qui a secoué le pays l'année dernière a été affaibli par la répression constante orchestrée par le pouvoir.

Malgré les sanctions européennes et américaines visant Alexandre Loukachenko et des hauts responsables de son gouvernement, le président, soutenu par la Russie, n'a donné aucun signe d'ouverture et s'est borné à évoquer de vagues révisions constitutionnelles sans fixer de calendrier exact ou en détailler le contenu.

fff/cjc

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MAR 31

Le Pentagone inquiet des tensions frontalières en Ukraine #

3/31/2021, 9:22 PM
Washington, USA

Le Pentagone a exprimé mercredi son inquiétude face à la montée des tensions aux frontières de l'Ukraine et en Crimée après des rapports de l'armée ukrainienne sur des renforts de troupes russes dans ces régions.

"Nous sommes inquiets des récentes escalades de l'agression russe dans l'est de l'Ukraine, y compris des violations de l'accord de cessez-le-feu du 20 juillet qui a mené à la mort de quatre soldats ukrainiens le 26 mars, alors que deux autres ont été blessés", a déclaré le porte-parole du ministère américain de la Défense, John Kirby.

"Les actions déstabilisatrices de la Russie sapent la désescalade des tensions qui avait été réalisée" grâce au cessez-le-feu entre forces ukrainiennes et séparatistes prorusses, a-t-il ajouté, alors que les heurts armés se sont multipliés depuis janvier.

Kiev et Moscou se sont accusés mutuellement de l'escalade.

L'armée ukrainienne a récemment signalé un déploiement militaire russe aux frontières nord et est du pays, ainsi qu'en Crimée, mais des observateurs ont lié ces mouvements à des exercices militaires.

"C'est une des raisons pour lesquelles (....) nous avons contacté les Russes, pour tenter de clarifier ce qu'il se passe exactement", a expliqué John Kirby.

Le chef d'état-major des armées américaines, le général Mark Milley, s'est entretenu mercredi avec le chef d'état-major russe, Valery Gerasimov, et le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Rouslan Khomtchak, a précisé le porte-parole.

Rouslan Khomtchak a dénoncé mardi "une menace pour la sécurité militaire", affirmant que les séparatistes comptent 28.000 combattants dans l'est de l'Ukraine et "plus de 2.000 instructeurs et conseillers militaires" russes. Moscou a toujours nié avoir des hommes ou des armes sur le terrain.

John Kirby a indiqué que les forces américaines basées en Europe avaient été placées en phase de surveillance renforcée contre une "crise imminente potentielle" et que les Etats-Unis avaient évoqué les tensions en Ukraine avec leurs partenaires de l'Otan.

Mardi, le conseiller du président américain Joe Biden pour la sécurité nationale, Jake Sullivan, a assuré du "soutien indéfectible des Etats-Unis pour la souveraineté, l'intégrité territoriale (de l'Ukraine) face à la poursuite de l'agression", lors d'un entretien téléphonique avec Andreï Yermak, un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le conflit, qui a fait plus de 13.000 morts, a débuté en 2014 juste après l'annexion russe de la Crimée dans la foulée d'une révolution pro-occidentale à Kiev.

pmh/cyj/cjc

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MAR 31

Assaut du Capitole: des policiers attaquent Trump en justice #

3/31/2021, 4:48 AM
Washington, USA

Deux agents de la police du Capitole ont porté plainte contre l'ancien président Donald Trump pour avoir incité au violent assaut lancé le 6 janvier contre l'institution américaine.

Un policier était décédé et des dizaines d'autres avaient été blessés lors de cet épisode qui a profondément marqué l'Amérique.

Les deux hommes à l'origine de la plainte, James Blassingame et Sidney Hemby, disent avoir subi des "blessures physiques et psychologiques" lors des affrontements, selon eux fomentés par M. Trump, qui vivait alors ses derniers jours en tant que président et refusait catégoriquement de reconnaître sa défaite face à Joe Biden.

"Les insurgés ont été encouragés par le comportement de M. Trump au cours des derniers mois, qui a conduit ses partisans à croire à ses affirmations fausses selon lesquelles il était sur le point d'être chassé de la Maison Blanche en raison d'une fraude électorale massive", soulignent-il dans la plainte déposée devant le tribunal fédéral de Washington.

"La foule insurgée, que M. Trump a chauffé à blanc, encouragé, incité, guidé, aidé et dont il était complice, s'est frayée un chemin par la force face aux plaignants et à leurs collègues, les poursuivant et les agressant", poursuivent-ils.

M. Blassingame, un policier afro-américain qui travaillait depuis 17 ans pour la police du Capitole, dit avoir été blessé à la tête et au dos et souffrir de séquelles psychologiques suite à l'événement. Il dit aussi avoir subi des agressions racistes de la part des partisans de l'ancien président.

M. Hemby, en poste depuis onze ans, a été atteint aux mains et aux genoux après avoir été écrasé contre les portes du Capitole et a reçu des jets de produits chimiques sur le visage et le corps pendant l'assaut.

"L'agent Hemby a normalement un comportement calme mais il a eu du mal à gérer les retombées psychologiques des attaques incessantes", souligne la plainte, qui recense toutes les occasion durant desquelles M. Trump a semblé encourager l'insurrection.

Les deux agents réclament des compensations d'au moins 75.000 dollars chacun ainsi qu'une amende d'une somme non précisée.

pmh/bgs/ahe/mlb

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MAR 30

Début du décompte des voix sur le possible premier syndicat Amazon dans un entrepôt américain #

3/30/2021, 8:05 PM

Le décompte des voix a commencé mardi pour l'élection qui doit déterminer de la création d'un syndicat dans un entrepôt Amazon dans l'Alabama, qui serait une première aux Etats-Unis, mais les résultats ne seront pas connus avant plusieurs jours au mieux.

Si le oui l'emporte (à la majorité simple des votes exprimés), les 5.800 employés du site de tri et d'emballage de Bessemer seront représentés par le RWDSU, le syndicat national de la distribution qu'un employé a contacté l'été dernier.

L'agence fédérale chargée du droit du travail s'occupe du dépouillement des bulletins envoyés par la poste depuis le 8 février dernier. Le comptage a lieu à huis-clos, en présence d'observateurs d'Amazon et du syndicat, qui peuvent faire valoir des objections à n'importe quel vote dans les 7 jours.

Le RWDSU s'attend à de nombreux bulletins disputés (signature au mauvais endroit, profession incorrecte, etc) et à de nombreux délais juridiques et techniques causés par le géant du commerce en ligne. Celui-ci a fait campagne contre le mouvement de syndicalisation à coup de textos, d'affiches et de réunions d'information hebdomadaires dans l'entrepôt.

"Il est important que tous les employés connaissent les faits concernant les syndicats", a expliqué Heather Knox, une porte-parole d'Amazon contactée par l'AFP lundi. "Si le syndicat l'emporte, cela va affecter tout le monde sur le site".

Les salariés pro-syndicats se plaignent de cadences infernales, du manque de temps pour aller aux toilettes ou pour manger, du manque de protections en matière de sécurité (notamment contre le Covid) et de salaires insuffisants par rapport au travail demandé.

Amazon insiste de son côté sur des revenus qui démarrent à 15 dollars de l'heure (plus du double du salaire minimum dans l'Alabama) et sur les avantages sociaux comme la couverture santé. Le groupe assure que ses employés disposent des pauses nécessaires.

La campagne a été marquée par une communication tendue, des rumeurs sur les tactiques de part et d'autre et des attaques de plus en plus directes sur Twitter la semaine dernière.

"Nous nous attendons à ce qu'Amazon fasse tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher ses travailleurs d'avoir une voix au chapitre. Ils ont montré qu'ils étaient capables de tout", a déclaré Joshua Brewer, le président local du RWDSU, à l'AFP lundi.

Lundi, l'agence fédérale du droit du travail a rejeté une demande d'Amazon, qui exigeait l'installation d'une caméra fixe dans la salle du dépouillement, avec une retransmission en direct chez les deux parties.

juj/vmt/clp/

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