Un homme abattu par balle à Perpignan #
Un jeune homme a été abattu dimanche soir à Perpignan, et un autre grièvement blessé, par deux tireurs qui se sont enfuis en scooter, a-t-on appris lundi de source proche de l'enquête.
Les coups de feu ont été tirés vers 22H30 au Bas Vernet, un quartier populaire de Perpignan où des règlements de compte sur fond de trafic de drogue ont déjà été enregistrés.
alh-ap/swi
Deuxième suicide en trois jours à la maison d'arrêt de Nantes #
Un homme de 36 ans s'est suicidé samedi soir dans le quartier disciplinaire à la maison d'arrêt de Nantes, a-t-on appris du parquet dimanche.
C'est le deuxième suicide en moins de trois jours dans cette maison d'arrêt qui compte 958 détenus (dont 788 hébergés) pour 573 places selon la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires de Bretagne, Basse-Normandie et Pays de la Loire.
La même source a confirmé à l'AFP qu'un homme avait déjà été retrouvé mort dans sa cellule jeudi dans le même établissement.
mac/rhl
L'Académie Goncourt apporte "son soutien et sa solidarité" à Rushdie #
L'Académie Goncourt, qui décerne chaque année le plus prestigieux prix littéraire francophone, a exprimé dimanche "son soutien et sa solidarité inconditionnels" à l'écrivain Salman Rushdie, hospitalisé dans un état grave après avoir été poignardé aux Etats-Unis vendredi.
"Devenu malgré lui un symbole inébranlable de la résistance face au totalitarisme et à l'obscurantisme islamistes, il s'est toujours plu à souligner que cette violence à son endroit avait pour origine une oeuvre de fiction et qu'elle avait paradoxalement pour effet de confirmer la puissance de la littérature", écrit l'Académie Goncourt dans un communiqué.
Menacé de mort depuis une "fatwa" de l'Iran de 1989, un an après la publication de son livre "Les versets sataniques", l'écrivain britannique naturalisé américain a été poignardé une dizaine de fois vendredi dans l'Etat de New York (nord-est des Etats-Unis).
Depuis "l'appel au meurtre" lancé par l'Iran contre Salman Rushdie en 1989, "des éditeurs et des traducteurs de son livre ont été attaqués, tués, blessés un peu partout dans le monde faute de pouvoir en atteindre l'auteur", rappelle l'Académie Goncourt.
pr/swi
Lyon: un homme de 60 ans décapité, son fils arrêté #
Un sexagénaire a été décapité à l'arme blanche dans la nuit de samedi à dimanche à Saint-Priest, dans l'agglomération lyonnaise et son fils de 25 ans, interpellé sur les lieux, a été arrêté, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Les premiers éléments de l'enquête sur ce "meurtre par décapitation" montrent que l'homme placé en garde à vue a "tué son père âgé de 60 ans au moyen d'un couteau de cuisine", a indiqué le parquet de Lyon à l'AFP.
Dans la nuit, "vers 2h du matin, la police municipale alerte la police nationale de la découverte d'un corps décapité sur un parking. Les policiers municipaux signalent qu'un homme déambule avec une tête dans une main et un couteau dans l'autre", selon une source proche du dossier.
Des policiers de la BAC, arrivés en renfort, sont parvenus à interpeller cet homme "qui a tenté de leur donner des coups de couteau, sans les blesser", selon la même source.
Le suspect, un Marocain en situation régulière, est connu "pour des faits de droit commun, des différends familiaux sur fond d'alcool et stupéfiants", selon cette même source.
L'homme qui a été placé en garde à vue n'est pas connu pour des faits de radicalité, selon la même source.
L'enquête confiée à la Sûreté départementale du Rhône "devra déterminer les circonstances exactes de ce drame ainsi que son mobile et approfondir la personnalité de son auteur", selon le parquet de Lyon.
anr/sof/rhl
Rushdie doit obtenir le Nobel de littérature, selon le philosophe français Bernard-Henri Lévy #
L'écrivain Salman Rushdie, hospitalisé dans un état grave après avoir été poignardé aux États-Unis, doit obtenir le prix Nobel de littérature, qui sera décerné en octobre, plaide le philosophe français Bernard-Henri Lévy dans le Journal du dimanche (JDD).
"Je n'imagine pas un autre écrivain avoir l'outrecuidance, aujourd'hui, de le mériter plus que lui. La campagne commence maintenant", écrit Bernard-Henri Lévy au sujet de l'auteur britannique naturalisé américain.
Menacé de mort depuis une "fatwa" de l'Iran de 1989, un an après la publication des "Versets sataniques", Salman Rushdie a été poignardé une dizaine de fois vendredi.
Selon le règlement du prix Nobel de littérature, récompense suprême pour un écrivain, la liste des cinq finalistes est déjà arrêtée depuis mai et le jury est actuellement en train de lire l'ensemble de leur oeuvre.
Cette liste est confidentielle et il n'est donc pas possible de savoir si Salman Rushdie, souvent pressenti pour le Nobel, y figure. L'annonce du vainqueur aura lieu début octobre à Stockholm.
"Cet écrivain puni pour avoir écrit, depuis trente ans, des textes libres et qui rendent libre mérite réparation", juge Bernard-Henri Lévy dans le long texte publié par le JDD, intitulé "Immortalité de Salman Rushdie".
Selon le philosophe, "cet acte de terreur absolue qui, par-delà son corps poignardé et ses livres, est une terreur sur tous les livres et tous les mots du monde, appelle une riposte éclatante".
Le philosophe français, surnommé BHL, est une figure influente de la scène politique, philosophique et littéraire française, qui s'est engagé pour plusieurs causes, notamment au Moyen-Orient.
L'an passé, le Nobel de littérature avait été décerné au romancier tanzanien Abdulrazak Gurnah.
pr/elc/npk/at/jg
Salman Rushdie doit obtenir le Nobel de littérature, selon Bernard-Henri Lévy #
L'écrivain Salman Rushdie, hospitalisé dans un état grave après avoir été poignardé aux Etats-Unis vendredi, doit obtenir le prix Nobel de littérature, qui sera décerné en octobre, plaide le philosophe français Bernard-Henri Lévy dans le Journal du dimanche (JDD).
"Je n'imagine pas un autre écrivain avoir l'outrecuidance, aujourd'hui, de le mériter plus que lui. La campagne commence maintenant", écrit Bernard-Henri Lévy au sujet de l'auteur britannique naturalisé américain, cible depuis 1989 d'une fatwa de l'Iran en raison de son livre "Les versets sataniques".
Selon le règlement du prix Nobel de littérature, récompense suprême pour un écrivain, la liste des cinq finalistes est déjà arrêtée depuis mai, et le jury est actuellement en train de lire l'ensemble de leur oeuvre.
Cette liste est confidentielle et il n'est donc pas possible de savoir si Salman Rushdie, souvent pressenti pour le Nobel, y figure. L'annonce du vainqueur aura lieu début octobre à Stockholm.
"Cet écrivain puni pour avoir écrit, depuis trente ans, des textes libres et qui rendent libre mérite réparation", juge Bernard-Henri Lévy dans le long texte publié par le JDD, intitulé "Immortalité de Salman Rushdie".
Selon M. Lévy, "cet acte de terreur absolue qui, par-delà son corps poignardé et ses livres, est une terreur sur tous les livres et tous les mots du monde, appelle une riposte éclatante".
L'an passé, le Nobel de littérature avait été décerné au romancier tanzanien Abdulrazak Gurnah.
Evoquant la "vie presque normale" que menait Salman Rushdie à New York, M. Lévy souligne: "Ce genre de tueurs ne lâche jamais".
"Vous pouvez les mépriser, oublier les chasseurs de primes ou les fous que l'Histoire lâche à vos trousses, la meute, elle, ne vous oublie pas", ajoute-t-il.
pr/elc/npk
Un septuagénaire retrouvé carbonisé dans le coffre d'une voiture à Ajaccio #
Le cadavre carbonisé d'un homme âgé de 76 ans a été retrouvé samedi à Ajaccio dans le coffre d'une voiture, a indiqué à l'AFP le parquet d'Ajaccio, confirmant une information du quotidien Corse-Matin.
Sans nouvelle, un membre de la famille du septuagénaire a signalé les faits après avoir découvert le corps, rue de la Sposata, en plein centre ville, dans le milieu de la matinée, a indiqué le parquet.
Une enquête pour homicide a été ouverte par le parquet d'Ajaccio et confiée à la police judiciaire.
La victime, résidente d'Ajaccio, n'était connue des services de la justice que pour un délit mineur ancien qui remonte aux années 2000, a précisé le parquet.
ag/iw/npk
Salman Rushdie poignardé: "Rien ne justifie une fatwa", s'indigne Charlie Hebdo #
"Rien ne justifie une fatwa, une condamnation à mort", s'est indigné Charlie Hebdo, journal satirique français décimé par un attentat islamiste en 2015, après l'attaque contre l'écrivain Salman Rushdie, cible depuis plus de 30 ans d'une fatwa de l'Iran.
"À l'heure où nous écrivons ces lignes, nous ne connaissons pas les motivations de l'auteur de l'attaque au couteau contre Salman Rushdie. Était-il révolté contre le réchauffement climatique, contre la baisse du pouvoir d'achat ou contre l'interdiction d'arroser les pots de fleurs pour cause de canicule?", écrit ironiquement Riss, chef de la rédaction de Charlie Hebdo et l'un des rares survivants de l'attentat de 2015, dans un billet sur le site du journal.
"Prenons alors le risque de dire qu'il s'agit probablement d'un croyant, qu'il est tout aussi probablement musulman et qu'il a commis son acte encore plus probablement au nom de la fatwa lancée en 1989 par l'ayatollah Khomeini contre Salman Rushdie, et qui le condamnait à mort", poursuit-il.
"La liberté de penser, de réfléchir et de s'exprimer n'a aucune valeur pour Dieu et ses serviteurs. Et dans l'Islam, dont l'histoire s'est souvent écrite dans la violence et la soumission, ces valeurs n'ont tout simplement pas leur place car elles sont autant de menaces contre son emprise sur les esprits", fait valoir Riss.
Il rejette l'idée selon laquelle "la fatwa contre Salman Rushdie était d'autant plus révoltante que ce qu'Il avait écrit dans son livre, +Les versets sataniques+, n'était absolument pas irrespectueux à l'égard de l'islam".
Selon lui, il s'agit d'un "raisonnement d'une très grande perversité car il induit qu'à l'inverse des propos irrespectueux envers l'islam justifieraient une fatwa et une punition, fut-elle mortelle".
"Eh bien non, il va falloir répéter encore et encore que rien, absolument rien ne justifie une fatwa, une condamnation à mort, de qui que ce soit pour quoi que ce soit", martèle Riss, en fustigeant des "petits chefs spirituels médiocres, intellectuellement nuls et culturellement souvent ignares".
En janvier 2015, Charlie Hebdo avait été victime d'un attentat islamiste qui avait fait 12 morts, dont les dessinateurs Charb, Cabu et Wolinski, après avoir publié des caricatures du prophète Mahomet.
Cet attentat avait suscité une émotion mondiale, et Salman Rushdie avait alors exprimé sa "solidarité à Charlie Hebdo".
"J'ai espéré qu'en cessant de vivre caché comme il l'avait décidé en 2002, Salman Rushdie retrouverait une vie normale. Malheureusement, il est quasi impossible de revivre comme tout le monde quand on est sous le coup d'une fatwa", a par ailleurs déclaré Riss dans une interview au Journal du dimanche (JDD).
Lui-même toujours sous la menace des islamistes, le dessinateur juge qu'"il faut toujours avoir à l'idée qu'une attaque ou une agression est possible, et toujours raisonner en se disant que cela peut recommencer".
"Pour ce genre d'individus, les années ne comptent pas. Ils nous contraignent à tenir compte de leur folie religieuse, à la comprendre pour mieux la devancer. C'est en cela qu'une fatwa est éprouvante: elle nous oblige à entrer dans leur cervelle abrutie par la religion", souligne-t-il.
pr/elc/npk
Bourges: un homme écroué après le meurtre d'un présumé cambrioleur #
Un homme de 52 ans soupçonné d'avoir tué un présumé cambrioleur sortant d'une maison voisine de la sienne à Bourges a été mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire, a-t-on appris samedi auprès du parquet.
Mercredi soir, le corps d'un homme de 24 ans avait été retrouvé gisant dans la cour d'une maison du quartier des marais de Bourges. L'enquête menée par la police judiciaire d'Orléans "a permis d'établir qu'il est décédé d'un tir unique de fusil de chasse", a précisé le parquet.
Le riverain interpellé "a reconnu être l'auteur du tir", indiquant qu'il avait surpris la victime "alors qu'elle venait de commettre un cambriolage chez un voisin".
mac/swi
Retrait dans l'heure des contenus terroristes sur le web: la loi jugée conforme à la Constitution #
Le Conseil constitutionnel a donné son feu vert samedi à la proposition de loi LREM, adoptée fin juillet et prévoyant de contraindre éditeurs et hébergeurs du web à retirer des contenus dits terroristes dans l'heure.
Les Sages étaient saisis par des députés de La France insoumise sur ce texte qui adapte un règlement européen et reprend pour partie l'une des dispositions phare de la loi Avia, largement retoquée par le Conseil constitutionnel en juillet 2020.
La loi impose le retrait de "contenus à caractère terroriste" en ligne dans l'heure à tous les fournisseurs de services d'hébergement et instaure la possibilité pour les autorités nationales d'émettre des injonctions de retrait transfrontalières.
Le refus de se plier au retrait de ces contenus est passible d'un an d'emprisonnement et 250.000 euros d'amende et peut, cas extrême, aller jusqu'à 4% du chiffre d'affaires de la plateforme numérique.
Dans leur recours, les Insoumis estimaient que le texte portait "une atteinte manifeste à la liberté d'expression et de communication garantie par l'article 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789".
Dans sa décision, le Conseil constitutionnel estime que "les dispositions contestées ne méconnaissent pas la liberté d'expression et de communication" et "les juge par conséquent conformes à la Constitution".
Les Sages soulignent notamment que les contenus terroristes "constituent des abus de la liberté d'expression et de communication qui portent gravement atteinte à l'ordre public et aux droits des tiers".
L'injonction de retrait doit par ailleurs "comporter non seulement la référence au type de contenu concerné, mais aussi une motivation suffisamment détaillée", se félicitent les Sages.
C'est l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC), un service de la police judiciaire, qui a été désigné pour émettre les injonctions de retrait.
Aussi, une personnalité qualifiée de l'Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) peut recommander l'annulation d'une injonction de retrait si elle l'estime infondée, voire saisir en urgence la justice administrative.
Ainsi, "la détermination du caractère terroriste des contenus en cause n'est pas laissée à la seule appréciation de l'autorité administrative", relève le Conseil.
Enfin, la possibilité pour les hébergeurs et éditeurs du web, qui contesteraient une injonction de retrait, d'obtenir une décision de la justice administrative sous 72 heures et sous un mois en cas d'appel, constitue, aux yeux des Sages, de "brefs délais".
alh/cb/swi
Salman Rushdie poignardé: "Rien ne justifie une fatwa", s'indigne Charlie Hebdo #
"Rien ne justifie une fatwa, une condamnation à mort", s'est indigné Charlie Hebdo, journal satirique français décimé par un attentat islamiste en 2015, après l'attaque contre l'écrivain Salman Rushdie, cible depuis plus de 30 ans d'une fatwa de l'Iran.
"À l'heure où nous écrivons ces lignes, nous ne connaissons pas les motivations de l'auteur de l'attaque au couteau contre Salman Rushdie. Était-il révolté contre le réchauffement climatique, contre la baisse du pouvoir d'achat ou contre l'interdiction d'arroser les pots de fleurs pour cause de canicule?", écrit ironiquement Riss, chef de la rédaction de Charlie Hebdo et l'un des rares survivants de l'attentat de 2015, dans un billet sur le site du journal.
"Prenons alors le risque de dire qu'il s'agit probablement d'un croyant, qu'il est tout aussi probablement musulman et qu'il a commis son acte encore plus probablement au nom de la fatwa lancée en 1989 par l'ayatollah Khomeini contre Salman Rushdie, et qui le condamnait à mort", poursuit-il.
"La liberté de penser, de réfléchir et de s'exprimer n'a aucune valeur pour Dieu et ses serviteurs. Et dans l'Islam, dont l'histoire s'est souvent écrite dans la violence et la soumission, ces valeurs n'ont tout simplement pas leur place car elles sont autant de menaces contre son emprise sur les esprits", fait valoir Riss.
Il rejette l'idée selon laquelle "la fatwa contre Salman Rushdie était d'autant plus révoltante que ce qu'Il avait écrit dans son livre, +Les versets sataniques+, n'était absolument pas irrespectueux à l'égard de l'islam".
Selon lui, il s'agit d'un "raisonnement d'une très grande perversité car il induit qu'à l'inverse des propos irrespectueux envers l'islam justifieraient une fatwa et une punition, fut-elle mortelle".
"Eh bien non, il va falloir répéter encore et encore que rien, absolument rien ne justifie une fatwa, une condamnation à mort, de qui que ce soit pour quoi que ce soit", martèle Riss, en fustigeant des "petits chefs spirituels médiocres, intellectuellement nuls et culturellement souvent ignares".
En janvier 2015, Charlie Hebdo avait été victime d'un attentat islamiste qui avait fait 12 morts, dont les dessinateurs Charb, Cabu et Wolinski, après avoir publié des caricatures du prophète Mahomet.
Cet attentat avait suscité une émotion mondiale, et Salman Rushdie avait alors exprimé sa "solidarité à Charlie Hebdo".
pr/elc/vk
France : Aurélie, pompier volontaire pour "sécuriser les gens" fait la fierté de sa fille #
"Ma maman, elle éteint des feux": C'est aussi pour la fierté qu'elle lit dans le regard de sa fille de trois ans qu'Aurélie Ponzevera, pompier volontaire à Ajaccio depuis dix ans, consacre bon nombre de ses week-ends au service d'autrui.
Comme 197.000 personnes en France, cette éducatrice spécialisée de 39 ans, cadre à la Collectivité de Corse, une île méditerranéenne, dans le domaine de l'aide sociale à l'enfance, a fait le choix de s'engager volontairement chez les pompiers.
Face aux incendies qui se multiplient dans une France frappée par une sécheresse historique, le gouvernement a appelé cette semaine les employeurs à libérer au maximum ces soldats du feu volontaires qui représentent près de 80% des sapeurs-pompiers en France. La Corse compte ainsi un millier de pompiers volontaires et 200 pompiers professionnels.
"À la base, c'est vraiment une vocation", confie à l'AFP celle qui "aime beaucoup les missions, le village, la montagne".
En couple avec un pompier professionnel, elle reconnaît que la planification de ses semaines n'est pas une mince affaire : "C'est vraiment organisation, anticipation! On a un planning sur papier avec mon compagnon" et "quand un est de garde (chez les pompiers), l'autre non, mais l'été, il arrive qu'on se croise".
En moyenne, elle assure "une garde de 24 heures par semaine" en une ou deux fois pour répondre aux demandes de secours d'urgence. "L'été, un petit peu plus pour la surveillance des feux de forêt, on fait l'effort", précise-t-elle.
"Du lundi au vendredi, je suis fonctionnaire avec aussi des astreintes en protection de l'enfance et pratiquement toutes mes fins de semaine, je suis en caserne", décrit-elle, précisant parvenir "quand même à préserver des temps en famille" et pouvoir compter "parfois sur les grands-mères qui prennent le relais" pour sa fille.
D'autant qu'au-delà des heures en caserne, les pompiers volontaires doivent être opérationnels au même titre qu'un pompier professionnel.
"On a beaucoup de formations et une évaluation physique chaque année", ajoute-t-elle, soulignant que la Collectivité de Corse, comme d'autres institutions ou entreprises, prévoit par convention de les mettre à disposition du service d'incendie et de secours (Sdis) jusqu'à 30 jours par an.
Pour elle, il n'y a pas de crise de l'engagement au sein des pompiers volontaires, en Corse ou ailleurs: "Beaucoup de jeunes viennent tenter l'expérience mais c'est compliqué de pérenniser".
Elle précise que pompiers professionnels et volontaires font exactement la même chose: "On a les mêmes formations, l'avancement des grades c'est quasiment la même chose, les équipages sont mixtes à tous points de vue, hommes-femmes, professionnels et volontaires".
Si elle souffre "parfois du manque de disponibilités, de la fatigue, du manque de sommeil" et si "certaines interventions sont très compliquées au niveau émotionnel", "il faut passer dessus, continuer". "Ca fait partie du package avec cette adrénaline constante, c'est ça qui est passionnant", insiste-t-elle.
Et puis "ma fille, je sais qu'elle est toute fière. elle dit +ma maman, elle éteint des feux+", glisse-t-elle en souriant.
Le côté "humain" de sa mission l'enthousiasme: "On rentre vraiment dans le coeur de la vie des gens", "on va apporter un secours, parfois juste du réconfort, une parole, savoir qu'on sécurise les gens, c'est ce qui me motive aussi".
Depuis dix ans, elle estime que "le métier a changé au fil des évolutions de la société".
"Quand on traverse une crise sanitaire sans précédent (comme avec le Covid-19), en étant acteur de premier secours, c'est sûr qu'il y a de la pression. On a été confronté à un virus, au début, on ne savait pas du tout ce que c'était et il fallait quand même y aller", se rappelle-t-elle.
"Il y a aussi le changement climatique, la pression incendiaire qui devient très forte l'été, la sécheresse".
Si elle a envisagé à plusieurs reprises de devenir pompier professionnel, elle ne peut se résoudre à cesser son "métier de base" dans la protection de l'enfance qui la "passionne aussi". "J'arrive à faire les deux. Pour l'instant je suis bien comme ça".
mc/iw/vk/jg
Aurélie, pompier volontaire pour "sécuriser les gens" fait la fierté de sa fille #
"Ma maman, elle éteint des feux": C'est notamment pour la fierté qu'elle lit dans le regard de sa fille de trois ans qu'Aurélie Ponzevera, pompier volontaire à Ajaccio depuis dix ans, consacre bon nombre de ses week-ends au service d'autrui.
Comme 197.000 personnes en France, cette éducatrice spécialisée de 39 ans, cadre à la Collectivité de Corse dans le domaine de l'aide sociale à l'enfance a fait le choix de s'engager volontairement chez les pompiers.
Face aux incendies qui se multiplient dans une France frappée par une sécheresse historique, le gouvernement a appelé cette semaine les employeurs à libérer au maximum ces soldats du feu volontaires qui représentent près de 80% des sapeurs-pompiers en France. La Corse compte ainsi un millier de pompiers volontaires et 200 pompiers professionnels.
"A la base, c'est vraiment une vocation", confie à l'AFP celle qui "aime beaucoup les missions, le village, la montagne".
En couple avec un pompier professionnel, elle reconnait que la planification de ses semaines n'est pas une mince affaire: "C'est vraiment organisation, anticipation! On a un planning sur papier avec mon compagnon" et "quand un est de garde (chez les pompiers), l'autre non, mais l'été, il arrive qu'on se croise".
En moyenne, elle assure "une garde de 24 heures par semaine" en une ou deux fois pour répondre aux demandes de secours d'urgence. "L'été, un petit peu plus pour la surveillance des feux de forêt, on fait l'effort", précise-t-elle.
"Du lundi au vendredi, je suis fonctionnaire avec aussi des astreintes en protection de l'enfance et pratiquement toutes mes fins de semaine, je suis en caserne", décrit-elle, précisant parvenir "quand même à préserver des temps en famille" et pouvoir compter "parfois sur les grands-mères qui prennent le relais" pour sa fille.
D'autant qu'au-delà des heures en caserne, les pompiers volontaires doivent être opérationnels au même titre qu'un pompier professionnel.
"On a beaucoup de formations et une évaluation physique chaque année", ajoute-t-elle, soulignant que la Collectivité de Corse, comme d'autres institutions ou entreprises, prévoit par convention de les mettre à disposition du service d'incendie et de secours (Sdis) jusqu'à 30 jours par an.
Pour elle, il n'y a pas de crise de l'engagement au sein des pompiers volontaires, en Corse ou ailleurs: "Beaucoup de jeunes viennent tenter l'expérience mais c'est compliqué de pérenniser".
Elle précise que pompiers professionnels et volontaires font exactement la même chose: "On a les mêmes formations, l'avancement des grades c'est quasiment la même chose, les équipages sont mixtes à tous points de vue, hommes-femmes, professionnels et volontaires".
Si elle souffre "parfois du manque de disponibilités, de la fatigue, du manque de sommeil" et si "certaines interventions sont très compliquées au niveau émotionnel", "il faut passer dessus, continuer". "Ca fait partie du package avec cette adrénaline constante, c'est ça qui est passionnant", insiste-t-elle.
Et puis "ma fille, je sais qu'elle est toute fière. elle dit +ma maman, elle éteint des feux+", glisse-t-elle en souriant.
Le côté "humain" de sa mission l'enthousiasme: "On rentre vraiment dans le coeur de la vie des gens", "on va apporter un secours, parfois juste du réconfort, une parole, savoir qu'on sécurise les gens, c'est ce qui me motive aussi".
Depuis dix ans, elle estime que "le métier a changé au fil des évolutions de la société".
"Quand on traverse une crise sanitaire sans précédent (comme avec le Covid-19), en étant acteur de premier secours, c'est sûr qu'il y a de la pression. On a été confronté à un virus, au début, on ne savait pas du tout ce que c'était et il fallait quand même y aller", se rappelle-t-elle.
"Il y a aussi le changement climatique, la pression incendiaire qui devient très forte l'été, la sécheresse".
Si elle a envisagé à plusieurs reprises de devenir pompier professionnel, elle ne peut se résoudre à cesser son "métier de base" dans la protection de l'enfance qui la "passionne aussi". "J'arrive à faire les deux. Pour l'instant je suis bien comme ça".
mc/iw/vk
Le combat de Rushdie "est le nôtre" et "nous sommes à ses côtés" (Macron) #
Emmanuel Macron a apporté vendredi son soutien à l'écrivain Salman Rushdie, poignardé au cou alors qu'il s'apprêtait à donner une conférence dans l'Etat de New York, assurant que "nous sommes aujourd'hui, plus que jamais, à ses côtés".
"Depuis 33 ans, Salman Rushdie incarne la liberté et la lutte contre l'obscurantisme. La haine et la barbarie viennent de le frapper, lâchement", a affirmé le chef de l'Etat français sur Twitter, affirmant que "son combat est le nôtre, universel".
La Première ministre Elisabeth Borne a elle aussi affirmé que "dans son combat contre l'obscurantisme, nous avons toujours été aux côtés de Salman Rushdie". "Ce soir, nous sommes plus que jamais avec lui", a-t-elle ajouté sur Twitter.
De nombreux ministres ont également posté des messages de solidarité avec l'écrivain britannique sur Twitter.
"L'attaque dont a été victime Salman Rushdie est un acte ignoble. (...) Contre les fanatismes, la liberté de conscience et d'expression est essentielle", a assuré la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna.
Sa collègue de la Culture Rima Abdul Malak a dénoncé un "acte barbare" et rendu hommage à "33 ans de courage", tandis que Pap Ndiaye, ministre de l'Education nationale, a loué un écrivain "symbole de liberté et d'érudition, qu'aucun obscurantisme islamiste n'arrêtera".
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire et celui de l'Agriculture Marc Fesneau ont tous deux dit leur "solidarté" avec Salman Rushdie. Le ministre délégué aux Relations avec le Parlement Frank Riester a lui dit son "indignation face à la barbarie de l'attaque qu'il a subie".
cg/adc
Le combat de Rushdie "est le nôtre" et "nous sommes à ses côtés" (Macron sur Twitter) #
Emmanuel Macron a apporté vendredi son soutien à l'écrivain Salman Rushdie, poignardé au cou alors qu'il s'apprêtait à donner une conférence dans l'Etat de New York, assurant que "nous sommes aujourd'hui, plus que jamais, à ses côtés".
"Depuis 33 ans, Salman Rushdie incarne la liberté et la lutte contre l'obscurantisme. La haine et la barbarie viennent de le frapper, lâchement", a affirmé le chef de l'Etat français sur Twitter, affirmant que "son combat est le nôtre, universel".
cg/swi
Val-d'Oise: deux jeunes condamnés pour cinq incendies volontaires #
Deux jeunes âgés de 18 ans ont été condamnés à douze mois de prison dont l'un à six mois ferme pour avoir provoqué cinq incendies à Ermont (Val-d'Oise), a-t-on appris vendredi auprès de la police du département.
Sur une plage horaire toujours identique, vers 01H30-02H00 du matin, les pompiers ont été appelés cinq fois, le 29, 30, 31 juillet, 1 et 8 août, pour éteindre des feux de broussailles à Ermont, explique la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Val-d'Oise.
La zone des incendies était située le long d'un talus séparant la voie ferrée de la voie publique, à une dizaine de mètres d'habitations.
A cours de leur intervention du 31 juillet, les pompiers ont désigné aux policiers "deux jeunes se trouvant non loin de l'incendie. Des jeunes qui avaient déjà été aperçus la veille par ces mêmes pompiers", précise la DDSP du Val-d'Oise.
Ces derniers ont été contrôlés par la police et ont déclaré "n'être que de passage et avoir appelé les pompiers à la vue de l'incendie". Les jeunes majeurs seront laissés libres.
Le 8 août, ces deux mêmes jeunes seront une nouvelle fois contrôlés sur les lieux de l'incendie et laissés libres.
Saisie de l'enquête, la sûreté urbaine d'Ermont convoque alors les deux incendiaires qui nient une nouvelle fois toute responsabilité.
Deux jours après cette convocation, ils seront finalement interpellés et placés en garde à vue.
Au cours de leurs auditions, les deux mis en cause ont "reconnu avoir mis le feu à cinq reprises" mais "étaient incapables de justifier leurs actes autrement que par +c'est une connerie, des gamineries+", détaille la police.
Les deux jeunes ont été jugés jeudi en comparution immédiate devant le tribunal judiciaire de Pontoise. L'un a été condamné à 12 mois d'emprisonnement dont six ferme avec mandat de dépôt. Le second a été condamné à 12 mois de prison dont six avec sursis probatoire sur une période de deux ans.
we/cb/rhl
France : surveillance accrue autour des lieux de culte catholiques pour l'Assomption #
Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin a demandé vendredi aux préfets de "renforcer significativement" la surveillance des églises et des offices lundi à l'occasion de la fête catholique de l'Assomption en raison de la "persistance du risque terroriste".
"Je souhaite que votre attention se porte tout particulièrement sur les offices, rassemblements, processions et pèlerinages" du 15 août, a écrit M. Darmanin dans un télégramme consulté par l'AFP.
"La persistance d'un niveau élevé de la menace terroriste exige le maintien d'une forte vigilance vis-à-vis des lieux à caractère religieux", a-t-il expliqué.
Les militaires de l'opération "Sentinelle" pourront également être déployés et "devront se montrer dissuasifs et visibles", a ajouté le ministre.
alh/cb/swi/bds
Assomption: surveillance accrue autour des lieux de culte catholiques #
Gérald Darmanin a demandé vendredi aux préfets de "renforcer significativement" la surveillance des églises et des offices lundi à l'occasion de la fête catholique de l'Assomption en raison de la "persistance du risque terroriste".
"Je souhaite que votre attention se porte tout particulièrement sur les offices, rassemblements, processions et pèlerinages" du 15 août, écrit le ministre de l'Intérieur dans un télégramme consulté par l'AFP.
"La persistance d'un niveau élevé de la menace terroriste exige le maintien d'une forte vigilance vis-à-vis des lieux à caractère religieux", justifie-t-il.
Les militaires de l'opération "Sentinelle" pourront également être déployés et "devront se montrer dissuasifs et visibles", ajoute Gérald Darmanin.
alh/cb/swi
Sécheresse : vigilance renforcée autour des feux d'artifice du 15 août #
Gérald Darmanin a demandé vendredi aux préfets d'"être particulièrement vigilants" voire d'annuler les traditionnels spectacles pyrotechniques du 15 août en raison de "risques accrus d'incendies" alors que la France est confrontée à plusieurs feux de grande ampleur attisés par une sécheresse historique.
"Je vous demande d'examiner, en lien étroit avec les maires concernés, l'opportunité de maintenir ces manifestations et de prendre, si nécessaire, à votre niveau une mesure administrative d'interdiction de ces évènements", écrit le ministre de l'Intérieur dans un télégramme consulté par l'AFP.
Les préfets doivent veiller à ce que les maires observent "une application stricte des dispositions réglementaires" encadrant les feux d'artifice, notamment "les conditions climatiques et météorologiques", le "choix du site", les "distances de sécurité" et la "mobilisation de moyens humains et techniques adaptés".
Un nombre déjà important de préfectures (Gironde, Landes, Aveyron, Creuse, Corrèze, Drôme, Ardèche, Haute-Garonne, Vosges, Moselle, Côtes-d'Armor, Ille-et-Vilaine, Morbihan, Finistère, etc.) ont déjà pris des arrêtés d'interdiction d'usage des feux d'artifice.
alh/cb/swi
Bourges: un homme soupçonné d'avoir tué le cambrioleur de la maison voisine #
Un homme de 52 ans soupçonné d'avoir tué un cambrioleur qui sortait d'une maison voisine à Bourges, sera présenté à un juge d'instruction samedi à l'issue de sa garde à vue, a-t-on appris vendredi auprès du parquet.
Mercredi soir, le corps d'un homme avait été retrouvé gisant dans la cour d'une maison du quartier des marais de Bourges.
La victime, qui résidait dans un autre quartier de la ville, a reçu "un coup de fusil" dans la poitrine, a précisé le parquet de Bourges.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la victime a été "vraisemblablement tuée alors qu'elle sortait de la maison qu'elle venait de cambrioler" en l'absence des occupants.
Un voisin de la maison, qui n'était pas connu de la justice, a été interpellé jeudi, selon le parquet, qui a prolongé vendredi sa garde à vue.
Une "enquête pour meurtre a été ouverte" et confiée à la direction territoriale de la police judiciaire d'Orléans.
cor-mb/et/rhl
Menacé d'un procès aux assises pour viols, Tariq Ramadan demande la suspension de l'instruction #
Les avocats de Tariq Ramadan, l'islamologue suisse menacé d'un procès aux assises en France pour viols, ont déposé vendredi un recours visant à suspendre l'instruction tant que la cour d'appel n'aura pas validé ou infirmé les expertises psychologiques sur l'"emprise".
Selon une requête consultée par l'AFP, les avocats demandent la suspension de l'information judiciaire tant que la validité des expertises psychologiques sur "l'emprise" de M. Ramadan sur quatre plaignantes n'aura pas été examinée par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris.
Le 12 juillet, le parquet de Paris a requis un procès aux assises pour l'islamologue, soupçonné de viols commis entre 2009 et 2016 sur quatre femmes. Il appartient depuis aux deux juges d'instruction chargés de cette affaire de rendre leur ordonnance finale, soit de mise en accusation devant une cour d'assises soit de non-lieu.
Le parquet a justifié ses réquisitions par une notion qui a rythmé ce dossier: les victimes "se trouvaient toutes sous emprise" de Tariq Ramadan "au regard de l'admiration voire de la vénération qu'(il) exerçait sur elles".
Mais les avocats de M. Ramadan pointent le fait que le réquisitoire définitif du parquet se fonde "en grande partie" sur les expertises psychologiques et psychiatriques concluant à "l'emprise" qu'il aurait eue sur les plaignantes. Or ils ont contesté la "légalité" de ces expertises par une requête en nullité qui n'a pas encore été examinée.
"En renommant l'expert qui avait fauté et provoqué l'annulation d'une première expertise, en lui adjoignant un second expert qui n'a plus l'âge légal pour exercer, les juges se doutaient bien que l'on exercerait des voies de droit. Pourtant ils tentent de passer en force", estime l'un des avocats de Tariq Ramadan, Me Philippe Ohayon.
Ses avocats ont ainsi déposé une requête en suspension auprès du président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, pour que les juges d'instruction ne puissent pas rendre leur ordonnance finale tant que la requête en nullité n'aura pas été examinée. La décision du président ne sera susceptible d'aucun recours.
Dans ce dossier emblématique de l'ère #MeToo, M. Ramadan, 59 ans, a d'abord nié avoir eu des relations sexuelles extraconjugales avant de reconnaître des "relations de domination", rudes mais "consenties".
L'affaire, qui a provoqué la chute de cette figure charismatique et contestée de l'islam européen, avait été déclenchée fin octobre 2017 par plusieurs plaintes.
jpa/lbx/cb/vk
Paris: un campement de 281 migrants évacués près du canal de l'Ourcq #
Un ensemble de 281 migrants ont été évacués vendredi d'un campement de fortune près du canal de l'Ourcq à Paris, pour une mise à l'abri, a appris l'AFP de sources concordantes.
L'opération s'est déroulée vendredi matin, rue Delphine Seyrig dans le XIXème arrondissement, en présence de l'association France Terre d'Asile.
281 "hommes isolés" ont été pris en charge, orientés vers des hébergements d'accueil de la région parisienne, où ils "vont bénéficier d'une évaluation de leur situation administrative, d'un accompagnement social, sanitaire et administratif avant d'être ré-orientées au regard de leur situation", indique la préfecture d'Ile-de-France dans un communiqué.
Sur ces 281 migrants, 55 seront hébergés en province, a précisé une source policière à l'AFP. Mais près de 80 d'entre eux n'ont pas eu de places et ont dû être laissées à la rue, ajoute t-elle.
Toujours selon la même source, une soixantaine de personnes dites "vulnérables" - des familles et des femmes isolées - ont été orientées vers les accueils de jour à Paris, dont 23 adultes et 19 enfants accompagnés par les services parisiens de l'Unité d'Assistance aux Sans-Abri (Uasa) et la Direction des Solidarités (DSOL).
Selon la préfecture de région, 3.493 personnes ont ainsi été mises à l'abri depuis le début de l'année, dans le cadre de 13 opérations conduites par les services de l'État.
Plus de 156.000 personnes en situation de précarité bénéficient d'une prise en charge au titre de l'hébergement en Île-de-France et chaque nuit.
law/cb/rhl
528 kilos de cocaïne saisis dans un conteneur de déménagement dans le port de Marseille #
Les douaniers ont saisi mardi 528 kilos de cocaïne dans un conteneur de déménagement en provenance de Martinique, sur le port de Marseille, a annoncé vendredi le ministère de l'économie dans un communiqué.
Selon le ministère de l'économie, "la valeur de la marchandise est estimée à 37 millions d'euros sur le marché illicite de la revente".
Mardi à 7h30, les agents de la brigade des douanes de Marseille ont contrôlé un conteneur de déménagement, venant d'être débarqué d'un navire en provenance de Martinique.
"A l'ouverture des scellés, les agents ont constaté la présence de nombreux meubles et de cartons hétérogènes effectivement caractéristiques d'un déménagement", explique le ministère. Mais le chien de l'équipe cynophile douanière "a toutefois rapidement marqué un canapé".
C'est en dévissant une plaque de contreplaqué de ce canapé que les douaniers ont découvert 54 pains de cocaïne. D'autres pains de drogue ont été trouvés dans les sièges, fauteuils, enceintes, malles etc, au total 464 paquets.
Cette découverte fait suite à la mise en place début juillet par les douaniers de Marseille d'un nouveau système de mutualisation d'informations provenant de différents services: l'UCIMAR (unité de ciblage maritime de Marseille), destiné à mieux cibler les conteneurs susceptibles de dissimuler des marchandises frauduleuses. Ce ciblage avait déjà permis la saisie de 70 kg de cocaïne dans un conteneur, déjà en provenance de Martinique, le 20 juillet dernier.
En 2021, les douaniers français ont intercepté 18,4 tonnes de cocaïne.
Le marché de la cocaïne, deuxième drogue la plus consommée dans l'Union européenne après le cannabis, est "en expansion", ajoute le communiqué.
jp/pr/npk
A Paris, premières amendes pour les commerces climatisés gardant porte ouverte #
La Ville de Paris a commencé à infliger des amendes aux commerces ne respectant pas la nouvelle obligation de maintenir fermées portes et baies vitrées quand la climatisation rafraîchit leurs magasins, a-t-on appris vendredi auprès de la mairie, confirmant une information du Parisien.
Depuis le lundi 25 juillet, un arrêté pris par la mairie prévoit une contravention punie de 150 euros d'amende maximum pour les établissements commerciaux ou de service laissant leur porte ouverte lorsque le chauffage ou la climatisation fonctionnent à l'intérieur. Il s'agit d'une "mesure de lutte contre le gaspillage de l'énergie", selon la décision administrative.
Les verbalisations ont débuté mercredi dans la très commerçante et touristique rue de Rivoli, dans le centre, et se poursuivaient vendredi le long du boulevard Haussmann, celui des grands magasins, mais "l'ensemble du dispositif est sur tous les arrondissements parisiens", précise la mairie. "Les deux précédentes semaines, nous sensibilisions les commerçants à la future verbalisation".
La mairie n'a pas indiqué combien d'établissements avaient déjà été verbalisés.
Deux patrouilles de la police municipale parisienne s'y consacrent quotidiennement.
Non loin, près de la gare Saint-Lazare, les policiers faisaient parfois face à l'incompréhension des commerçants.
"Je n'étais pas au courant, se récrimine un bijoutier verbalisé. La mairie aurait dû nous envoyer un courrier pour nous prévenir."
"Financièrement, c'est compliqué", assure le gérant.
La verbalisation a lieu "au cas par cas", a expliqué à l'AFP la Ville de Paris. "Si un commerçant nous montre qu'il est en train de changer de porte ou qu'il entame des démarches pour avoir une porte fermée, nous ne verbalisons pas", explique-t-elle. "En revanche pour les autres enseignes déjà sensibilisées ou qui n'ont pas prévu d'efforts, nous verbalisons systématiquement".
Preuve en est cette grande enseigne de vêtements, contrôlée vendredi près du boulevard Haussmann, qui en reste au stade de l'avertissement pour cette fois. "La porte ne se referme pas à cause de la chaleur qui fait gonfler le carrelage", explique un responsable.
"On peut appliquer une politique de tolérance lorsqu'il y a de la bonne volonté", confirme Jean-Jacques qui menait les contrôles jeudi.
Un autre magasin de vêtement aura moins de chance : ses responsables avaient déjà été mis en garde.
"On est en train de faire des devis pour installer des ralentisseurs de porte", avance une vendeuse face à la lourde double porte en verre de la boutique qui ne peut pas rester fermée en l'état actuel des choses.
Mais par 34 degrés jeudi après-midi à Paris, les policiers sanctionnent ces battants grands ouverts et qui laissent passer une fraicheur inhabituelle dans les rues surchauffées.
"Cette mesure vise à mettre un terme à une pratique aberrante dans le contexte actuel d'urgence climatique et de crise de l'énergie", avait fait valoir la mairie fin juillet.
L'arrêté ne s'applique pas "aux restaurants ou aux débits de boisson disposant d'une terrasse extérieure régulièrement autorisée".
Paris n'est pas la première ville à vouloir interdire aux commerces climatisés de garder leur porte ouverte. Le 15 juillet, la mairie PS de Bourg-en-Bresse avait émis un arrêté du même type, présenté comme une première en France. Lyon, puis Besançon l'avaient imitée dans la foulée.
Le 24 juillet, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher avait annoncé son intention de généraliser à tout le territoire cette obligation pour les magasins climatisés de fermer leurs portes, mais les décrets n'ont pas encore été publiés.
obo-lul/cb/npk
Menacé d'un procès aux assises pour viols, Tariq Ramadan demande la suspension de l'instruction #
Les avocats de Tariq Ramadan, l'islamologue suisse menacé d'un procès aux assises en France pour viols, ont déposé vendredi un recours visant à suspendre la décision des juges de renvoyer leur client aux assises.
Selon une requête consultée par l'AFP, les avocats demandent la suspension de l'information judiciaire tant que la validité des expertises psychologiques sur "l'emprise" de M. Ramadan sur quatre plaignantes n'aura pas été examinée.
Le 12 juillet, le parquet de Paris a requis un procès aux assises pour l'islamologue,soupçonné de viols commis entre 2009 et 2016 sur quatre femmes. Il appartient depuis aux deux juges d'instruction chargés de cette affaire de rendre leur ordonnance finale, soit de mise en accusation devant une cour d'assises soit de non-lieu.
Le parquet a justifié ses réquisitions par une notion qui a rythmé ce dossier: les victimes "se trouvaient toutes sous emprise" de Tariq Ramadan "au regard de l'admiration voire de la vénération qu'(il) exerçait sur elles".
Mais les avocats de M. Ramadan pointent le fait que le réquisitoire définitif du parquet se fonde "en grande partie" sur les expertises psychologiques et psychiatriques concluant à "l'emprise" qu'il aurait eue sur les plaignantes. Or ils ont contesté la "légalité" de ces expertises par une requête en nullité qui n'a pas encore été examinée.
"En renommant l'expert qui avait fauté et provoqué l'annulation d'une première expertise, en lui adjoignant un second expert qui n'a plus l'âge légal pour exercer, les juges se doutaient bien que l'on exercerait des voies de droit. Pourtant ils tentent de passer en force", estime l'un des avocats de Tariq Ramadan, Me Philippe Ohayon.
Ses avocats ont ainsi déposé une requête en suspension auprès du président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, pour que les juges d'instruction ne puissent pas rendre leur ordonnance finale tant que la requête en nullité n'aura pas été examinée. La décision du président ne sera susceptible d'aucun recours.
Dans ce dossier emblématique de l'ère #MeToo, M. Ramadan, 59 ans, a d'abord nié avoir eu des relations sexuelles extraconjugales avant de reconnaître des "relations de domination", rudes mais "consenties".
L'affaire, qui a provoqué la chute de cette figure charismatique et contestée de l'islam européen, avait été déclenchée fin octobre 2017 par plusieurs plaintes.
jpa/lbx/npk
Assassinat terroriste à Paris en 2018: le parquet demande un procès pour un proche de l'assaillant #
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a requis un procès aux assises pour un proche du jeune Français d'origine tchétchène qui avait tué avec un couteau un passant dans le quartier Opéra à Paris en 2018 avant d'être abattu, a appris l'AFP vendredi de source judiciaire.
Armé d'un couteau de cuisine, Khamzat Azimov, un Français de 20 ans né en Tchéchénie suivi pour radicalisation, avait tué le 12 mai 2018 un passant de 29 ans et blessé cinq autres personnes dans le quartier de l'Opéra, en plein coeur commerçant et touristique de Paris. Il avait été tué par les forces de l'ordre. Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué l'attentat.
Dans son réquisitoire définitif notifié le 2 août, le Pnat a demandé un procès pour Abdoul Hakim Anaiev, né lui aussi en Tchétchénie et naturalisé français, âgé d'une vingtaine d'années et fiché S (pour sûreté de l'Etat) pour radicalisation depuis juin 2016.
Le Pnat demande qu'il soit jugé aux assises pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, selon la source judiciaire, sans plus de précision sur les faits qui lui sont reprochés derrière cette qualification.
La décision finale de le renvoyer en procès revient au juge d'instruction chargé de cette affaire.
Abdoul Hakim Anaiev, alors sans antécédents judiciaires, était un très proche de l'auteur de l'attaque. Il avait été interpellé à Strasbourg quelques jours après l'attentat.
Il avait contesté "une quelconque participation" ou "implication" dans la préparation ou la commission de l'attentat ainsi que "tout lien récent" avec son ami, avait souligné le procureur de Paris de l'époque François Molins, lors d'une conférence de presse au moment de sa mise en examen puis de son placement en détention provisoire.
Au cours des investigations, les enquêteurs ont entendu en garde à vue plusieurs personnes, dont d'autres proches de Khamzat Azimov, mais elles n'ont pas été mises en examen.
jpa/lbx/npk
L'ex-Premier ministre tchèque visé par une enquête en France pour blanchiment de fraude fiscale #
L'ex-Premier ministre tchèque et milliardaire Andrej Babis, épinglé fin 2021 par les Pandora Papers, est visé par une enquête ouverte en France pour blanchiment de fraude fiscale, a indiqué à l'AFP vendredi le parquet national financier (PNF), confirmant une information du Monde.
L'enquête, ouverte en février, a été confiée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff) de la police judiciaire française, a précisé le PNF.
Elle s'intéresse aux conditions d'acquisition de "biens immobiliers sur la Côte" d'Azur par l'homme d'affaires, chef du gouvernement tchèque entre 2017 et 2021, via ses sociétés offshore, selon une source proche du dossier.
Classé sixième fortune tchèque par l'hebdomadaire financier "Euro", M. Babis faisait partie des 35 hommes politiques apparaissant dans les Pandora Papers, une enquête publiée en octobre dernier par des médias du monde entier.
Selon les journalistes du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), le magnat de l'agriculture et de la chimie a utilisé 15 millions d'euros (17,4 millions de dollars) provenant de ses sociétés offshore pour acheter, en 2009, le château Bigaud, une grande propriété située à Mougins (Alpes-Maritimes).
Il n'avait pas mentionné cette acquisition sur sa déclaration de patrimoine quand il est entré en politique, d'après les Pandora Papers.
Andrej Babis, alors en pleine campagne des législatives pour conserver son poste de Premier ministre, avait assuré qu'il n'avait "jamais rien fait d'illégal ou de mal" et a qualifié ces allégations de diffamation à son encontre et à l'encontre de son parti, le mouvement populiste centriste ANO ("Oui" en tchèque).
Il avait finalement perdu de justesse le scrutin.
L'homme politique, candidat présumé à la présidentielle en 2023, a déjà été inculpé en mars par la justice de son pays pour des soupçons de fraude aux subventions européennes concernant sa propriété agricole.
La police tchèque soutient qu'en 2007, M. Babis a sorti sa ferme "Nid de Cigogne" de sa holding Agrofert (industrie alimentaire, chimie et médias) pour obtenir une subvention européenne de deux millions d'euros réservée aux PME.
alh-jpa/lbx/rhl
Paris: rixe mortelle entre deux prostituées transgenres #
Une prostituée transgenre est décédée dans la nuit de mercredi à jeudi à Paris après avoir été poignardée par une autre travailleuse du sexe trans, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
Une enquête pour meurtre a été ouverte et confiée au 2e district de police judiciaire, selon le parquet de Paris sollicité par l'AFP, confirmant une information du Parisien.
Vers 3H00 du matin, une bagarre entre les deux femmes a éclaté près de Pigalle, selon la source proche du dossier.
Pour des raisons encore inconnues, l'une d'elle a poignardée la seconde et a pris la fuite.
La victime, âgée de 39 ans et originaire du Congo, est décédée deux heures plus tard malgré les soins du Samu, selon la source proche du dossier.
Une autopsie du corps de la victime devait avoir lieu ce vendredi, a-t-on précisé de même source.
jpa-alh/cb/vk
A Paris, premières amendes pour les commerces climatisés gardant porte ouverte #
La Ville de Paris a commencé à infliger des amendes aux commerces ne respectant pas la nouvelle obligation de maintenir "fermées" portes et baies vitrées quand la climatisation rafraîchit leurs magasins, a-t-on appris vendredi auprès de la mairie, confirmant une information du Parisien.
Depuis le lundi 25 juillet, un arrêté signé par la mairie de la capitale prévoit une contravention - s'accompagnant d'une amende de 150 euros maximum - pour les établissements commerciaux ou de service laissant leur porte ouverte lorsque le chauffage ou la climatisation fonctionnent à l'intérieur. Il s'agit d'une "mesure de lutte contre le gaspillage de l'énergie", selon la décision administrative.
Les verbalisations ont débuté mercredi dans la très commerçante et touristique rue de Rivoli, dans le IVe arrondissement, mais "l'ensemble du dispositif est sur tous les arrondissements parisiens", précise la mairie. "Les deux précédentes semaines, nous sensibilisions les commerçants à la future verbalisation".
La mairie n'a pas indiqué combien d'établissements avaient déjà été verbalisés.
Chaque jour, deux patrouilles de la police municipale parisienne se consacrent à cela.
La verbalisation a lieu "au cas par cas", a expliqué à l'AFP la Ville de Paris. "Si un commerçant nous montre qu'il est en train de changer de porte ou qu'il entame des démarches pour avoir une porte fermée nous ne verbalisons pas", explique-t-elle. "En revanche pour les autres enseignes déjà sensibilisées ou qui n'ont pas prévu d'efforts, nous verbalisons systématiquement".
"Cette mesure vise à mettre un terme à une pratique aberrante dans le contexte actuel d'urgence climatique et de crise de l'énergie", avait fait valoir la mairie fin juillet.
L'arrêté ne s'applique pas "aux restaurants ou aux débits de boisson disposant d'une terrasse extérieure régulièrement autorisée".
Paris n'est pas la première ville à vouloir interdire aux commerces climatisés de garder leur porte ouverte. Le 15 juillet, la mairie PS de Bourg-en-Bresse avait émis un arrêté du même type, présenté comme une première en France. Lyon, puis Besançon l'avaient imitée dans la foulée.
Dimanche 24 juillet, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher avait annoncé son intention de généraliser à tout le territoire cette obligation pour les magasins climatisés de fermer leurs portes, mais les décrets n'ont pas encore été publiés.
obo/lbx/npk
Officine criminelle de francs-maçons: deux chefs d'entreprise mis en examen #
Deux chefs d'entreprise ont été mis en examen en juin à Paris, soupçonnés d'avoir commandité une violente agression pour se faire payer une dette, via des membres d'une officine dirigée par des francs-maçons qui aurait organisé une série de crimes, selon deux sources proches du dossier.
Pierre T., gérant d'une entreprise de construction à Toulouse, et son partenaire Alain M., ont été mis en examen le 24 juin et placés sous contrôle judiciaire, ont indiqué vendredi ces sources, confirmant une information du Parisien.
"Mon client qui n'a jamais eu affaire de toute sa vie à la justice n'a rien à voir avec le coeur de cette affaire. Sans rien savoir, il est manifestement tombé dans une +béchamel+ infernale", a affirmé auprès de l'AFP l'avocate de Pierre T., Me Marie Burguburu.
"Alain M. ne fait partie d'aucune officine, c'est quelque chose qui l'a totalement dépassé", assure son conseil, Me Samuel Guedj.
Instruit à Melun jusque-là, ce dossier a été transféré à Paris mi-mars et joint à l'information judiciaire visant une officine criminelle dirigée par des francs-maçons et suspectée d'au moins un assassinat.
Pour récupérer une dette d'environ 300.000 euros, Pierre T. et Alain M. sont soupçonnés d'avoir commandité, entre 2019 et janvier 2020, une stratégie d'intimidation - messages menaçants, dépôts de rats morts, incendie d'un portail - envers le gérant d'une entreprise de BTP débiteur, jusqu'à la violente agression du compagnon de ce dernier en Seine-et-Marne.
Pour ce faire, ils auraient été mis en relation avec Yannick P., ancien agent de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et l'un des exécutants présumés de cette officine criminelle, dont les principaux acteurs ont été arrêtés.
Ce dernier aurait ensuite demandé, contre quelques milliers d'euros, à Sébastien L., l'un des principaux hommes de main de la cellule, de brûler le portail du couple et de "donner quelques gifles, quelques tartes".
"Mon client a pris toutes ses responsabilités, ainsi qu'il l'a toujours fait dans ce dossier", a déclaré Me Antoine Ory, avocat de Sébastien L., déjà mis en examen dans d'autres volets.
Pour Me Joseph Cohen-Sabban, avocat du couple victime, "on reste interloqué face au manque de la plus élémentaire moralité de la part de personnages par ailleurs bien intégrés".
Cette enquête à tiroirs, qui avait démarré fortuitement fin juillet 2020 avec l'évitement d'une possible tentative d'assassinat d'une coach en entreprise à Créteil, a été élargie à de nombreux autres faits.
La cellule est suspectée d'avoir ordonné l'assassinat du pilote de rallye Laurent Pasquali en 2019; un projet d'assassinat d'un "syndicaliste gênant" de la CGT à Bourg-en-Bresse la même année; de projets criminels visant le maire de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) Sylvain Berrios ou un opposant congolais au président Sassou Nguesso, Ferdinand Mbaou, etc.
jpa/lbx/sp
Mulhouse: un homme mis en examen pour homicide volontaire sur sa compagne #
Un homme de 61 ans a été mis en examen pour homicide volontaire, après avoir tué sa compagne par arme à feu à Mulhouse, a annoncé vendredi le parquet, les associations dénonçant un nouveau féminicide même si l'auteur du coup de feu soutient qu'il s'agit d'un accident.
La victime, une femme de 51 ans, a été blessée mortellement "d'un tir unique de petit calibre dans le sternum", alors que son conjoint a évoqué en garde à vue "un tir accidentel lors du nettoyage" d'une arme, a indiqué dans un communiqué la procureure de la République de Mulhouse Edwige Roux-Morizot.
Présenté mercredi au juge d'instruction, l'homme a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Les faits de sont déroulés lundi au domicile du couple, les secours étant alertés vers 17H30 par la fille de la victime qui indiquait "que son beau-père avait tiré de manière accidentelle sur sa mère au moyen d'une arme à feu". Transportée à l'hôpital, la mère de famille était décédée peu après.
Chasseur, l'homme possède plusieurs armes à son domicile dont une arme de poing de petit calibre, toujours selon le parquet.
L'information judiciaire, ouverte pour homicide volontaire, l'a été "selon le principe de la plus haute acception pénale", précise cependant la procureure de Mulhouse. Les circonstances exactes du décès et l'intentionnalité de l'homicide doivent encore être établis par l'enquête, selon le parquet qui n'a donc pas évoqué un féminicide.
Le collectif "Féminicides par compagnons ou ex" a toutefois dès à présent comptabilisé la mort de la mère de famille comme le 71è féminicide recensé depuis le début de l'année.
Selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur disponibles, 146 femmes ont été victimes de féminicides en 2019 et 102 en 2020. Le collectif "Féminicides par compagnons ou ex", qui les recense de son côté, en a lui dénombré 113 en 2021.
ari/ha/it
Officine criminelle de francs-maçons: deux chefs d'entreprise mis en examen #
Deux chefs d'entreprise ont été mis en examen en juin à Paris, soupçonnés d'avoir commandité une violente agression pour se faire payer une dette, via des membres d'une officine dirigée par des francs-maçons qui aurait organisé une série de crimes, selon deux sources proches du dossier.
Pierre T., gérant d'une entreprise de construction à Toulouse, et son partenaire Alain M., ont été mis en examen le 24 juin et placés sous contrôle judiciaire, ont indiqué vendredi ces sources, confirmant une information du Parisien.
"Mon client qui n'a jamais eu affaire de toute sa vie à la justice n'a rien à voir avec le coeur de cette affaire. Sans rien savoir, il est manifestement tombé dans une +béchamel+ infernale", a affirmé auprès de l'AFP l'avocate de Pierre T., Me Marie Burguburu.
Instruit à Melun jusque-là, ce dossier a été transféré à Paris mi-mars et joint à l'information judiciaire visant une officine criminelle dirigée par des francs-maçons et suspectée d'au moins un assassinat.
Pour récupérer une dette d'environ 300.000 euros, Pierre T. et Alain M. sont soupçonnés d'avoir commandité, entre 2019 et janvier 2020, une stratégie d'intimidation - messages menaçants, dépôts de rats morts, incendie d'un portail - envers le gérant d'une entreprise de BTP débiteur, jusqu'à la violente agression du compagnon de ce dernier en Seine-et-Marne.
Pour ce faire, ils auraient été mis en relation avec Yannick P., ancien agent de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et l'un des exécutants présumés de cette officine criminelle, dont les principaux acteurs ont été arrêtés.
Ce dernier aurait ensuite demandé, contre quelques milliers d'euros, à Sébastien L., l'un des principaux hommes de main de la cellule, de brûler le portail du couple et de "donner quelques gifles, quelques tartes".
"Mon client a pris toutes ses responsabilités, ainsi qu'il l'a toujours fait dans ce dossier", a déclaré Me Antoine Ory, avocat de Sébastien L., déjà mis en examen dans d'autres volets.
Pour Me Joseph Cohen-Sabban, avocat du couple victime, "on reste interloqué face au manque de la plus élémentaire moralité de la part de personnages par ailleurs bien intégrés".
Cette enquête à tiroirs, qui avait démarré fortuitement fin juillet 2020 avec l'évitement d'une possible tentative d'assassinat d'une coach en entreprise à Créteil, a été élargie à de nombreux autres faits.
La cellule est suspectée d'avoir ordonné l'assassinat du pilote de rallye Laurent Pasquali en 2019; un projet d'assassinat d'un "syndicaliste gênant" de la CGT à Bourg-en-Bresse la même année; de projets criminels visant le maire de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) Sylvain Berrios ou un opposant congolais au président Sassou Nguesso, Ferdinand Mbaou, etc.
jpa/lbx/sp