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Yvelines: une femme de 18 ans tuée, son conjoint en garde à vue #

8/21/2022, 9:53 AM
Versailles, FRA

Une jeune femme de 18 ans a été tuée d'un coup de couteau à la gorge, dans la nuit de samedi à dimanche à Carrière-sur-Seine (Yvelines) et son conjoint a été placé en garde à vue, de même qu'un ami, a appris l'AFP de sources concordantes.

L'actuel petit-ami de la victime, âgé de 20 ans, et un ami de 21 ans, présents dans l'appartement, ont été interpellés et placés en garde à vue, ont indiqué le parquet de Versailles, sollicité par l'AFP, et des sources policières.

Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un féminicide - ou homicide par conjoint - l'auteur du coup de couteau mortel étant supposément le petit-ami de la victime, a précisé une source proche de l'enquête.

La jeune femme est décédée après avoir reçu un coup de couteau au niveau de la carotide, selon plusieurs sources.

Selon une source policière, une voisine a appelé la police vers 3H00 du matin, indiquant "entendre des bruits de dispute et des cris étouffés dans l'appartement du dessus".

Sur place, un homme a laissé entrer les forces de l'ordre. Il leur a déclaré avoir "fait une connerie".

Le corps sans vie de la jeune femme a été découvert dans la cuisine, où du sang en grande quantité s'était répandu. Un couteau de cuisine ensanglanté a été trouvé.

L'enquête pour homicide, supposément par conjoint, a été confiée au commissariat de Sartrouville.

Le couple est inconnu des services de justice, notamment pour violences conjugales.

D'après les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, 146 femmes ont été victimes de féminicides en 2019 et 102 en 2020. Le collectif "Féminicides par compagnons ou ex", qui les recense de son côté, a dénombré 113 féminicides en 2021.

ali-alh/lbx/rhl

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AUG 21

Grenoble: deux jeunes hommes grièvement blessés par balle #

8/21/2022, 7:33 AM
Lyon, FRA

Deux hommes âgés de 20 et 22 ans ont été grièvement blessés par balle dans la nuit de samedi à dimanche à Grenoble, le tireur demeurant en fuite, a indiqué dimanche la police grenobloise.

Les deux jeunes hommes, "défavorablement connus" des services de police, se trouvaient à l'arrêt en scooter, semblant "attendre quelque chose ou quelqu'un", lorsqu'ils ont été pris pour cible par "un individu" arrivant "en trottinette électrique".

Celui-ci a "fait feu à trois reprises", selon la DDSP de l'Isère, avant de prendre la fuite. Une des deux victimes démarre alors son scooter puis "s'écroule une centaine de mètres plus loin", touchée au dos. La seconde, partie en courant, s'effondre à son tour, atteinte à la main et à la fesse. Leur pronostic vital est engagé.

La PJ a été saisie.

alh-rl/dch

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AUG 20

Darmanin en visite trois jours à Mayotte pour parler immigration clandestine #

Gérald Darmanin et son ministre délégué aux Outre-Mer Jean-François Carenco entament dimanche un déplacement de trois jours à Mayotte avec comme priorité la lutte contre l'immigration clandestine sur l'île, 101e département français en proie à la pauvreté et l'insécurité.

Il s'agit du deuxième déplacement ultramarin du ministre de l'Intérieur, depuis qu'il a récupéré cet été le portefeuille des Outre-mer, après une visite à la Réunion début juillet.

Gérald Darmanin, qui a tenu tout l'été un discours ferme sur l'immigration, entend revenir à Mayotte sur le sujet, objet d'un grand débat au Parlement à l'automne prochain avant la présentation d'un projet de loi.

Il espère pouvoir inscrire dans ce texte l'obligation pour "l'un des deux parents (d'être) régulièrement depuis plus d'un an (contre trois mois actuellement, NDLR) sur le territoire (de Mayotte) afin que leur enfant soit reconnu comme Français", a-t-il déclaré dans un entretien au Journal du dimanche.

Cette mesure devait déjà figurer dans le projet de loi spécifique à Mayotte avorté début 2022 après son rejet par les élus locaux.

Selon l'Insee, près de la moitié de la population de Mayotte ne possède pas la nationalité française, mais un tiers des étrangers sont nés sur l'île.

Pour lutter contre "les reconnaissances frauduleuse de paternité" pratiquées, dit-il, par des hommes en situation régulière aux bénéfices "d'enfants d'immigrés fraîchement arrivés", M. Darmanin annonce que "ces pères (devront) prouver qu'ils entretiennent l'enfant pendant trois ans et non plus seulement deux."

Pendant sa visite, le ministre doit notamment se faire présenter les nouveaux moyens aériens et maritimes de lutte contre l'immigration illégale et visiter le centre de rétention administrative de Pamandzi.

Située dans l'océan Indien entre l'Afrique de l'est et Madagascar, l'île peuplée de 350.000 à 400.000 personnes selon les autorités, a vu sa population quadrupler entre 1985 et 2017 selon l'Insee, sous l'effet conjugué d'une forte natalité (plus de quatre enfants par femme) et de l'importante émigration d'habitants venus de l'archipel voisin des Comores.

Le gouvernement met en avant ses chiffres de reconduites à la frontière, plus de 23.000 en 2021, soit une hausse de 78% par rapport à 2020, année marquée par le Covid, et l'augmentation des interceptions de "kwassas-kwassas", embarcations légères à moteur utilisées par les migrants comoriens.

Mayotte, où l'âge moyen s'élevait à 23 ans en 2017, peine à insérer sa jeunesse dans la vie active: l'an dernier, 25.000 jeunes de 15 à 29 ans n'étaient ni en emploi, ni en études, ni en formation, selon l'Insee, soit 36% de cette tranche d'âge, une part trois fois plus élevée que sur le reste du territoire français (13%).

L'île, théâtre régulier d'affrontements entre bandes ou avec les forces de l'ordre, connaît aussi une délinquance élevée, bien plus importante qu'en France métropolitaine, avec quatre fois plus de dépôts de plainte pour cambriolages et des agressions physiques beaucoup plus fréquentes.

Une insécurité alimentée par une grande pauvreté: 194.000 Mahorais, soit 74% de la population, vivent avec un niveau de vie inférieur à 50% de la médiane nationale, selon l'Insee.

bur-etr-gmo-alh/lbx/cal

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AUG 20

Darmanin en visite trois jours à Mayotte pour parler immigration #

8/20/2022, 7:13 PM
Paris, FRA

Gérald Darmanin et son ministre délégué aux Outre-Mer Jean-François Carenco entament dimanche un déplacement de trois jours à Mayotte avec en priorité la lutte contre l'immigration clandestine sur l'île, 101e département français en proie à la pauvreté et l'insécurité.

Il s'agit du deuxième déplacement ultramarin du ministre de l'Intérieur, depuis qu'il a récupéré cet été le portefeuille des Outre-mer, après une visite à la Réunion début juillet.

Gérald Darmanin, qui a tenu tout l'été un discours ferme sur l'immigration, entend revenir à Mayotte sur le sujet, objet d'un grand débat au Parlement à l'automne prochain avant la présentation d'un projet de loi.

Le ministre doit notamment se faire présenter les nouveaux moyens aériens et maritimes pour lutter contre l'immigration illégale et visiter le centre de rétention administrative de Pamandzi.

Située dans l'océan Indien entre l'Afrique de l'est et Madagascar, l'île peuplée de 350.000 à 400.000 personnes selon les autorités, a vu sa population quadrupler entre 1985 et 2017 selon l'Insee, sous l'effet conjugué d'une forte natalité (plus de quatre enfants par femme) et de l'importante émigration d'habitants venus de l'archipel voisin des Comores.

Le gouvernement met en avant ses chiffres de reconduites à la frontière, plus de 23.000 en 2021, soit une hausse de 78% par rapport à 2020, année marquée par le Covid, et l'augmentation des interceptions de "kwassas-kwassas", ces embarcations légères à moteur utilisées par les migrants comoriens.

Selon l'Insee, près de la moitié de la population de Mayotte ne possède pas la nationalité française, mais un tiers des étrangers sont nés à Mayotte et l'âge moyen des habitants s'élevait à 23 ans en 2017.

Une jeunesse qui peine à s'insérer dans la vie active puisque l'an dernier, 25.000 jeunes de 15 à 29 ans n'étaient ni en emploi, ni en études, ni en formation, selon l'Insee, soit 36% de cette tranche d'âge, une part trois fois plus élevée que sur le reste du territoire français (13%).

L'île, théâtre régulier d'affrontements entre bandes ou avec les forces de l'ordre, connaît aussi une délinquance élevée, bien plus importante qu'en France métropolitaine, avec quatre fois plus de dépôts de plainte pour cambriolages et des agressions physiques beaucoup plus fréquentes.

Une insécurité alimentée par une grande pauvreté: 194.000 Mahorais, soit 74% de la population, vivent avec un niveau de vie inférieur à 50% de la médiane nationale, selon l'Insee.

bur-etr-alh/lbx/cal

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AUG 20

Un pilote d'ULM et son passager tués dans un crash en Seine-et-Marne #

Le pilote d'un ULM, âgé de 33 ans, et son passager de 50 ans qui effectuait son baptême de l'air, ont été tués dans la chute de l'aéronef ultra-léger, peu après son décollage samedi à l'aérodrome de Meaux-Esbly, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

Peu avant 13H00, "dans la phase de décollage à hauteur de 50 à 60 mètres, l'ULM a brutalement fait une chute", a indiqué à l'AFP l'officier de la compagnie de gendarmerie de Meaux.

Les deux hommes sont décédés sur le coup.

Le passager avait été accompagné à l'aérodrome par des amis et de la famille. Peu avant l'accident, un membre du groupe avait également effectué un vol, avec le même pilote et le même engin, sans aucun problème, a précisé cette source.

meh/lbx/cal

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AUG 20

Karting à la prison de Fresnes: le ministre de la Justice lance une "enquête administrative" #

8/20/2022, 6:56 PM
Paris, FRA

Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a annoncé samedi sur Twitter avoir "ordonné une enquête" administrative après l'organisation au sein de la prison de Fresnes d'épreuves inspirées du jeu télévisé "Koh Lanta" au profit d'associations.

Cet évènement, baptisé "Kohlantess", avait eu lieu le 27 juillet au sein de l'établissement du Val-de-Marne, mais une vidéo a été diffusée vendredi, notamment sur Youtube, suscitant aussitôt une vive polémique.

Trois équipes - détenus, surveillants et habitants de Fresnes - s'affrontaient lors d'épreuves variées: questionnaire, karting, mime ou tir à la corde au-dessus d'une piscine.

Le Garde des Sceaux a twitté: "Après les images choquantes de la prison de Fresnes, j'ai immédiatement ordonné une enquête pour que toute la lumière soit faite. La lutte contre la récidive passe par la réinsertion mais certainement pas par le karting!".

Dans la vidéo, Djibril Dramé, organisateur de ce "Koh Lanta des cités" - dont une première édition opposant jeunes et policiers avait eu lieu en juillet dans la ville de Fresnes - précisait que les détenus ayant participé au jeu étaient en détention "pour de courtes peines".

"D'accord, toutes les personnes (détenues) qui sont là le sont pour une bonne raison et la voie de la réinsertion passe par le travail en prison, mais nous avons aussi un devoir de ne pas les mettre de côté et de ne surtout pas oublier qu'ils sont des humains comme vous et comme moi", ajoutait-il.

Le directeur de la prison, Jimmy Delliste, s'était félicité d'un "moment d'engagement fraternel au bénéfice de trois associations", en remerciant les organisateurs.

Samedi, plusieurs élus d'extrême droite ont vivement critiqué l'organisation de ces "activités estivales pour les détenus" à Fresnes. "Pendant ce temps-là, un enfant sur trois ne part pas en vacances par manque de moyens financiers. Les contribuables seront heureux de voir où part leur argent", a tweeté Hélène Laporte, vice-présidente RN de l'Assemblée nationale.

Le député LR Eric Ciotti s'est aussi insurgé: "Nos prisons ne sont pas des colonies de vacances dans lesquelles détenus et gardiens tissent des liens d'amitié".

Plusieurs organisations de policiers ont également réagi négativement, tel le syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI-CFDT) jugeant les images "choquantes" et ironisant sur Twitter: "La prison doit favoriser la réinsertion mais doit-elle se transformer en centre de loisirs?".

Cédric Boyer, responsable FO Justice à la prison de Fresnes, a souligné auprès de l'AFP que "la réinsertion passe par la formation professionnelle, le travail, l'école et surtout l'indemnisation des victimes" et que "la prison est un lieu de privation des libertés".

Sollicitée par l'AFP, le ministère a souligné que le Garde des Sceaux s'était "toujours montré favorable à ce que des détenus se voient proposer des activités sportives et culturelles, mais dans le projet tel qu'il avait été présenté n'apparaissaient pas les activités telles qu'elles se sont révélées dans cette vidéo, notamment celle de karting".

Contactés par l'AFP, ni le directeur de la prison, ni l'organisateur du jeu, ni la direction de l'administration pénitentiaire n'ont pu être joints.

alv-ali/lbx/cal

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AUG 20

Karting à la prison de Fresnes: le ministre de la Justice lance une "enquête administrative" #

8/20/2022, 6:14 PM
Paris, FRA

Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a annoncé samedi sur Twitter avoir "ordonné une enquête" administrative après l'organisation au sein de la prison de Fresnes d'épreuves inspirées du jeu télévisé "Koh Lanta" au profit d'associations.

Cet évènement avait eu lieu le 27 juillet au sein de l'établissement du Val-de-Marne, mais une vidéo a été diffusée vendredi, notamment sur Youtube, suscitant aussitôt des critiques à l'extrême droite.

Trois équipes de détenus, surveillants et jeunes habitants de Fresnes s'y affrontent lors d'épreuves variées: questionnaire, karting, mime ou tir à la corde au-dessus d'une piscine.

Le Garde des Sceaux a réagi en début d'après-midi sur Twitter: "Après les images choquantes de la prison de Fresnes, j'ai immédiatement ordonné une enquête pour que toute la lumière soit faite. La lutte contre la récidive passe par la réinsertion mais certainement pas par le karting !"

Dans la vidéo, Djibril Dramé, organisateur de ce "Koh Lanta des cités" - dont une première édition opposant jeunes et policiers avait eu lieu en juillet dans la ville de Fresnes - précise que les participants au jeu étaient en détention "pour de courtes peines".

"Alors d'accord, toutes les personnes qui sont là le sont pour une bonne raison et la voie de la réinsertion passe par le travail en prison, mais nous avons aussi un devoir de ne pas les mettre de côté et de ne surtout pas oublier qu'ils sont des humains comme vous et comme moi", ajoute-t-il.

Le directeur de la prison, Jimmy Delliste, se félicitait le 27 juillet sur Twitter d'un "moment d'engagement fraternel au bénéfice de trois associations", en remerciant les organisateurs.

Samedi, plusieurs élus d'extrême droite ont critiqué ces images.

"A la Prison de #Fresnes, des activités estivales sont organisées pour les détenus: karting, piscine, etc. Pendant ce temps-là, un enfant sur trois ne part pas en vacances par manque de moyens financiers. Les contribuables seront heureux de voir où part leur argent", a tweeté Hélène Laporte, vice-présidente RN de l'Assemblée nationale.

Sollicitée par l'AFP, le ministère a précisé que le ministre avait ordonné une "enquête administrative pour connaître exactement les tenants et aboutissants de ce qui s'est passé". "Le ministre s'est toujours montré favorable à ce que des détenus se voient proposer des activités sportives et culturelles, mais dans le projet tel qu'il avait été présenté n'apparaissaient pas les activités telles qu'elles se sont révélées dans cette vidéo, notamment celle de karting", a-t-on ajouté.

alv-ali/lbx/cal

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AUG 20

Tirs policiers lors d'un contrôle près de Lyon: décès du conducteur #

Le conducteur de la voiture signalée volée dont le pronostic vital était engagé après des tirs de policiers lors d'un contrôle à Vénissieux (Rhône) jeudi soir est décédé vendredi "en fin de soirée", a annoncé samedi le parquet de Lyon.

Agé de 26 ans et originaire d'Annecy, il avait été hospitalisé, alors que le passager, un Lyonnais de 20 ans, avait été tué sur le coup lors de ce contrôle où, selon le parquet, les deux policiers auraient agi en "légitime défense".

La garde à vue de deux fonctionnaires a été levée vendredi, avait annoncé vendredi soir le parquet de Lyon. Elle a eu lieu "dans le cadre de l'enquête confiée à l'IGPN et ouverte des chefs de violences volontaires par personnes dépositaires de l'autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner".

Alors que les premiers éléments "semblent corroborer l'hypothèse de la légitime défense", des investigations complémentaires devront cependant "confirmer les circonstances exactes dans lesquelles les policiers ont fait usage de leurs armes", avait poursuivi vendredi le parquet, annonçant avoir décidé d'ouvrir une information judiciaire des mêmes chefs.

La casier judiciaire du conducteur porte la mention de neuf condamnations et il fait l'objet de recherches pour des "vols aggravés" de véhicules, selon la même source.

Son passager était connu des services de police mais son casier judiciaire ne mentionne aucune condamnation, a précisé le parquet.

Vers 00h05 dans la nuit de jeudi à vendredi à Vénissieux, une commune sensible toute proche de Lyon, quatre policiers en patrouille de nuit ont repéré un véhicule signalé volé stationné sur le parking d'un centre commercial.

"Alors que les policiers s'apprêtaient à contrôler l'automobile, le conducteur enclenchait la marche arrière puis la marche avant, percutant un policier qui se trouvait projeté sur le capot du véhicule", selon un premier communiqué du parquet.

"La voiture poursuivait sa progression et deux policiers, dont celui positionné sur le capot, faisaient usage de leur arme à plusieurs reprises", a-t-il raconté, et "l'automobile finissait sa course une centaine de mètres plus loin".

Le policier percuté a été légèrement blessé aux jambes et examiné à l'hôpital, selon le parquet.

Deux sections de la CRS8, unité d'élite de la police nationale, soit quarante hommes, sont également arrivés en renfort à Vénissieux dès vendredi soir, selon la police.

En visite en Corse, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a apporté vendredi son "soutien a priori" à "tous les policiers et gendarmes de France qui font face tous les jours à des refus d'obtempérer puisqu'il y en a un toutes les demi-heures dans notre pays".

rl/dch

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AUG 20

Tirs policiers lors d'un contrôle près de Lyon: décès du conducteur (parquet) #

Le conducteur de la voiture dont le pronostic vital était engagé après des tirs de policiers lors d'un contrôle à Vénissieux (Rhône) jeudi soir est décédé vendredi "en fin de soirée", a annoncé samedi le parquet de Lyon.

Agé de 26 ans et originaire d'Annecy, il avait été hospitalisé, alors que le passager, un Lyonnais de 20 ans, avait été tué sur le coup lors de ce contrôle où, selon le parquet, les deux policiers auraient agi en "légitime défense".

rl/dch

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AUG 20

Pyrénées: fermeture polémique de la route transfrontalière du col de Banyuls #

8/20/2022, 7:35 AM
Col de Banyuls, FRA

Des Catalans français et espagnols réclament la réouverture d'une petite route reliant la France à l'Espagne par le col de Banyuls, dont la fermeture depuis janvier 2021 double, voire triple, le temps nécessaire pour atteindre l'autre côté des Pyrénées.

Cette fermeture visant à lutter contre le terrorisme et l'immigration illégale est "une absurdité administrative", lâche Pierre Becque, président de l'association Albères (le massif où se trouve le col, NDLR) sans frontière, la main appuyé sur un des blocs rocheux mis en place au col pour bloquer la route.

Pour José Rueda, un Catalan espagnol de 32 ans qui vient vendanger depuis sept ans près de la petite ville française de Banyuls-sur-Mer, "venir par le col était très facile. Maintenant, on dépense plus en essence. Certains venaient travailler pour la journée et repartaient dormir à Espolla ou Figueras", côté espagnol. "Ceux-là ne viennent plus", ajoute-t-il avec regret.

Alors que des travailleurs frontaliers ou saisonniers espagnols passaient par le col pour gagner du temps, nombre d'habitants de Banyuls prenaient la petite route pour faire des courses côté espagnol et y acheter notamment des cigarettes ou de l'alcool à meilleur prix.

Le maire de Banyuls-sur-Mer, Jean-Michel Solé, dénonce "une atteinte aux libertés individuelles et de commerce" et rappelle les "liens forts" entre sa commune et Espolla, un des villages espagnols proches du col.

-"Voisins"-

Dans la salle du conseil municipal, le maire d'Espolla, Carles Lagresa, est flanqué du drapeau catalan. "Nous sommes voisins. Ce passage nous permettait d'être en contact avec toute la côte de la Catalogne Nord", dit-il à l'AFP, faisant allusion aux stations balnéaires de la Catalogne française, Collioure, Banyuls, Argelès-dur-Mer.

"Moi-même, j'ai de la famille à Banyuls, même si elle est un peu éloignée. Et mon grand-oncle est enterré là-bas", ajoute-t-il, rappelant aussi le manque à gagner pour les commerçants.

Derrière le comptoir du bar tabac d'Espolla, Cristina Juanola confirme: "Les gens de la zone de Banyuls, qui avaient l'habitude de passer par le col" le font maintenant par les passages frontaliers de Port Bou ou La Jonquère, et s'arrêtent aux tabacs ou aux cafés qu'il y a là-bas", regrette-t-elle.

A l'instar d'autres préfets des départements pyrénéens, celui des Pyrénées-Orientales a interdit à partir du 11 janvier 2021 la circulation sur cinq passages frontaliers, dont le col de Banyuls, invoquant "la menace terroriste" et les "mouvements soutenus" de migrants.

Cette interdiction faisait suite à la venue dans le département, le 5 novembre 2020, du président Emmanuel Macron qui avait annoncé un durcissement des contrôles aux frontières.

Sollicitée par l'AFP, la préfecture des Pyrénées-Orientales a confirmé la réouverture d'un des cinq cols en mai 2021, mais n'a fait aucun commentaire sur les demandes de réouverture de celui de Banyuls.

- Interdit républicain -

D'Espolla au col, le trajet en voiture prend une quinzaine de minutes. La route serpente à travers les vignobles et la garrigue, avant d'arriver aux blocs coupant le passage. Un autre quart d'heure suffirait pour arriver à Banyuls-sur-Mer.

Par les autres routes, il faut entre une heure et une heure et demie, selon la saison, pour faire Espolla-Banyuls.

Dans la pratique, piétons, vélos et même certains véhicules peuvent passer par le col, malgré les rochers érigés en travers de la route. Arrivé du côté français, un conducteur de 4x4 donne quelques coups de volant, fait une marche arrière sur quelques mètres, puis passe côté espagnol par une petite piste très pentue.

"Ces blocs n'arrêtent rien du tout", commente aussitôt Pierre Becque, jugeant peu probable que des immigrés illégaux ou des terroristes empruntent ce passage, avec ou sans blocs.

Quelques mètres plus loin, côté français, une plaque rappelle que des réfugiés espagnols fuyant la dictature de Francisco Franco (1939-1975) sont entrés en France par là.

Puis, pendant la Seconde guerre mondiale, des personnes refusant le travail obligatoire imposé par les nazis, ou des juifs persécutés, ont fui par ce point frontalier, mais dans l'autre sens, précise Pierre Becque.

"Du temps de Franco, on pouvait passer. Maintenant, la République française nous l'interdit", résume à sa façon Jacques Solane, un autre membre de l'association Albères sans frontière.

dmc/ap/hj/pz

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AUG 20

Pyrénées: fermeture polémique de la route transfrontalière du col de Banyuls #

8/20/2022, 4:00 AM
Col de Banyuls, FRA

Des Catalans français et espagnols réclament la réouverture d'une petite route reliant la France à l'Espagne par le col de Banyuls, dont la fermeture depuis janvier 2021 double, voire triple, le temps nécessaire pour atteindre l'autre côté des Pyrénées.

Cette fermeture visant à lutter contre le terrorisme et l'immigration illégale est "une absurdité administrative", lâche Pierre Becque, président de l'association Albères (le massif où se trouve le col, NDLR) sans frontière, la main appuyé sur un des blocs rocheux mis en place au col pour bloquer la route.

Pour José Rueda, un Catalan espagnol de 32 ans qui vient vendanger depuis sept ans près de la petite ville française de Banyuls-sur-Mer, "venir par le col était très facile. Maintenant, on dépense plus en essence. Certains venaient travailler pour la journée et repartaient dormir à Espolla ou Figueras", côté espagnol. "Ceux-là ne viennent plus", ajoute-t-il avec regret.

Alors que des travailleurs frontaliers ou saisonniers espagnols passaient par le col pour gagner du temps, nombre d'habitants de Banyuls prenaient la petite route pour faire des courses côté espagnol et y acheter notamment des cigarettes ou de l'alcool à meilleur prix.

Le maire de Banyuls-sur-Mer, Jean-Michel Solé, dénonce "une atteinte aux libertés individuelles et de commerce" et rappelle les "liens forts" entre sa commune et Espolla, un des villages espagnols proches du col.

-"Voisins"-

Dans la salle du conseil municipal, le maire d'Espolla, Carles Lagresa, est flanqué du drapeau catalan. "Nous sommes voisins. Ce passage nous permettait d'être en contact avec toute la côte de la Catalogne Nord", dit-il à l'AFP, faisant allusion aux stations balnéaires de la Catalogne française, Collioure, Banyuls, Argelès-dur-Mer.

"Moi-même, j'ai de la famille à Banyuls, même si elle est un peu éloignée. Et mon grand-oncle est enterré là-bas", ajoute-t-il, rappelant aussi le manque à gagner pour les commerçants.

Derrière le comptoir du bar tabac d'Espolla, Cristina Juanola confirme: "Les gens de la zone de Banyuls, qui avaient l'habitude de passer par le col" le font maintenant par les passages frontaliers de Port Bou ou La Jonquère, et s'arrêtent aux tabacs ou aux cafés qu'il y a là-bas", regrette-t-elle.

A l'instar d'autres préfets des départements pyrénéens, celui des Pyrénées-Orientales a interdit à partir du 11 janvier 2021 la circulation sur cinq passages frontaliers, dont le col de Banyuls, invoquant "la menace terroriste" et les "mouvements soutenus" de migrants.

Cette interdiction faisait suite à la venue dans le département, le 5 novembre 2020, du président Emmanuel Macron qui avait annoncé un durcissement des contrôles aux frontières.

Sollicitée par l'AFP, la préfecture des Pyrénées-Orientales a confirmé la réouverture d'un des cinq cols en mai 2021, mais n'a fait aucun commentaire sur les demandes de réouverture de celui de Banyuls.

- Interdit républicain -

D'Espolla au col, le trajet en voiture prend une quinzaine de minutes. La route serpente à travers les vignobles et la garrigue, avant d'arriver aux blocs coupant le passage. Un autre quart d'heure suffirait pour arriver à Banyuls-sur-Mer.

Par les autres routes, il faut entre une heure et une heure et demie, selon la saison, pour faire Espolla-Banyuls.

Dans la pratique, piétons, vélos et même certains véhicules peuvent passer par le col, malgré les rochers érigés en travers de la route. Arrivé du côté français, un conducteur de 4x4 donne quelques coups de volant, fait une marche arrière sur quelques mètres, puis passe côté espagnol par une petite piste très pentue.

"Ces blocs n'arrêtent rien du tout", commente aussitôt Pierre Becque, jugeant peu probable que des immigrés illégaux ou des terroristes empruntent ce passage, avec ou sans blocs.

Quelques mètres plus loin, côté français, une plaque rappelle que des réfugiés espagnols fuyant la dictature de Francisco Franco (1939-1975) sont entrés en France par là.

Puis, pendant la Seconde guerre mondiale, des personnes refusant le travail obligatoire imposé par les nazis, ou des juifs persécutés, ont fui par ce point frontalier, mais dans l'autre sens, précise Pierre Becque.

"Du temps de Franco, on pouvait passer. Maintenant, la République française nous l'interdit", résume à sa façon Jacques Solane, un autre membre de l'association Albères sans frontière.

dmc/ap/hj

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AUG 19

Morbihan: un garçon de 12 ans reconnaît avoir allumé des feux #

8/19/2022, 9:10 PM
Rennes, FRA

Un garçon de 12 ans a reconnu avoir allumé deux feux dans le Morbihan entre le 10 et le 17 août, a annoncé vendredi soir le parquet de Vannes, confirmant une information de la presse régionale.

Durant cette période, où un important incendie a dévasté en trois jours dans le département plus de 400 hectares de la forêt de Brocéliande, "cinq départs de feux de végétation se sont déclarés dans la commune de Saint-Malo-de-Beignon en journée ou en soirée, tous éteints rapidement par des habitants de la commune et n'ayant entraîné que des dégâts minimes", précise le communiqué du parquet.

Saint-Malo-de-Beignon, 500 habitants, se situe à une douzaine de kilomètres de Campénéac, la commune où s'était déclaré l'incendie de Brocéliande dans la nuit du 11 au 12 août.

"Les investigations ont permis d'identifier un mineur de 12 ans, inconnu des services de gendarmerie et de la justice", poursuit le communiqué. "Entendu librement sur ces faits" jeudi, "il a reconnu avoir allumé deux de ces feux, à proximité de son domicile, sans pouvoir expliquer les raisons de son geste".

"Compte tenu de son âge et de l'absence d'antécédents, une convocation à bref délai lui a été remise pour effectuer une mesure de réparation pénale devant un délégué du procureur, conformément aux dispositions du code de la justice pénale des mineurs", indique le parquet.

La forêt de Brocéliande, où les pompiers étaient parvenus à fixer le feu le 14 août, est un haut-lieu de la légende arthurienne, à cheval sur l'est du Morbihan et le sud-ouest de l'Ille-et-Vilaine.

mcl/gvy

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AUG 19

Tirs policiers lors d'un contrôle près de Lyon: garde à vue levée, pronostic vital du conducteur "très engagé" #

La garde à vue de deux policiers ayant fait un mort et un blessé grave en controlant une voiture signalée volée près de Lyon, a été levée, a annoncé vendredi soir le parquet de Lyon.

"Dans le cadre de l'enquête confiée à l'IGPN et ouverte des chefs de violences volontaires par personnes dépositaires de l'autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner, la garde à vue des deux fonctionnaires de police a été levée par le parquet de Lyon en fin d'après-midi à l'issue de leurs auditions", a indiqué le parquet dans un communiqué.

Alors que les premiers éléments "semblent corroborer l'hypothèse de la légitime défense", des investigations complémentaires devront cependant "confirmer les circonstances exactes dans lesquelles les policiers ont fait usage de leurs armes", a poursuivi le parquet, annonçant avoir décidé d'ouvrir une information judiciaire des mêmes chefs.

Âgé de 26 ans et originaire de la région d'Annecy, le conducteur du véhicule a été hospitalisé et son pronostic vital "reste à cette heure très engagé", selon la meme source.

Son casier judiciaire porte la mention de neuf condamnations et il fait l'objet de recherches pour des "vols aggravés" de véhicules, selon la même source.

Son passager, un Lyonnais de 20 ans, est mort sur le coup. Il est connu des services de police mais son casier judiciaire ne mentionne aucune condamnation, a précisé le parquet.

Vers 0h05 dans la nuit de jeudi à vendredi à Vénissieux, une commune sensible toute proche de Lyon, quatre policiers en patrouille de nuit ont repéré un véhicule signalé volé stationné sur le parking d'un centre commercial.

"Alors que les policiers s'apprêtaient à contrôler l'automobile, le conducteur enclenchait la marche arrière puis la marche avant, percutant un policier qui se trouvait projeté sur le capot du véhicule", selon un premier communiqué du parquet.

"La voiture poursuivait sa progression et deux policiers, dont celui positionné sur le capot, faisaient usage de leur arme à plusieurs reprises", a-t-il raconté et "l'automobile finissait sa course une centaine de mètres plus loin".

Une enquête pour recel de vol, refus d'obtempérer aggravé et violences avec arme sur agents de la force publique a egalement été confiée à la Sécurité publique départementale.

- 14.240 refus d'obtempérer en 2021 -

Le policier percuté a été légèrement blessé aux jambes et examiné à l'hôpital pour examen, selon le parquet.

Deux sections de la CRS8, unité d'élite de la police nationale, soit quarante hommes, sont arrivés en renfort à Vénissieux dès vendredi soir, selon la police.

En visite en Corse, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a apporté son "soutien a priori" à "tous les policiers et gendarmes de France qui font face tous les jours à des refus d'obtempérer puisqu'il y en a un toutes les demi-heures dans notre pays".

Selon lui, il y a eu à Vénissieux "une agression claire manifestement contre ces policiers qui faisaient ce contrôle" et "ils ont donc ouvert le feu", a-t-il dit lors d'un point presse à Calvi.

"Les collègues vont au contrôle d'un véhicule volé, qui démarre, et ils effectuent des tirs de riposte. Ils ont tiré pour sauver leur vie", a dit à l'AFP Nicolas Bujdo, secrétaire départemental adjoint du syndicat Alliance Police nationale.

Sur 14.240 refus d'obtempérer comptabilisés en 2021 par la police nationale, 157 cas concernent des "usages d'armes à feu sur des véhicules en mouvement", selon des chiffres donnés par la porte-parole de la police nationale sur Europe 1 en juin 2022.

ali-alh-lv-anr/sof/gvy

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AUG 19

Montargis: les parents d'un bébé décédé mis en examen pour "meurtre" #

8/19/2022, 5:52 PM
Rennes, FRA

Les parents d'un bébé décédé, né en juillet, ont été mis en examen vendredi du chef de "meurtre d'un mineur de moins de 15 ans" et placés en détention, a annoncé la procureure d'Orléans.

"Une information judiciaire a été ouverte ce jour des chefs de meurtre d'un mineur de moins de 15 ans, et de violences habituelles sur mineur de 15 ans suivies d'incapacité supérieure à 8 jours", précise la magistrate, Emmanuelle Bochenek-Puren, dans un communiqué.

Le corps de l'enfant, un garçon, avait été découvert lundi par les pompiers et le Samu à Bray-Saint-Aignan (Loiret), selon le parquet de Montargis qui avait initialement ouvert une enquête pour "meurtre sur mineur de moins de 15 ans" avant de transmettre le dossier au pôle criminel d'Orléans.

Les secours avaient reçu un appel de la grand-mère qui disait "l'avoir découvert décédé dans son berceau", avait indiqué vendredi dans un communiqué le procureur de la République de Montargis Loïc Abrial.

L'autopsie réalisée mercredi à l'institut médico-légal de Tours a révélé "de nombreuses fractures au niveau des côtes de l'enfant, certaines anciennes, d'autres très récentes", a précisé la même source.

"Des ecchymoses au niveau du cuir chevelu" ont aussi été notées par le médecin légiste qui "concluait à un décès de cause asphyxique", selon M. Abrial.

"Au regard de ces éléments, il ne faisait aucun doute que le bébé avait subi des violences de la part d'une ou plusieurs personnes", a ajouté le magistrat.

Placés en garde à vue mercredi, "le père et la mère de l'enfant, âgés respectivement de 20 et 22 ans, sans profession et sans condamnation antérieure par la justice", n'ont pas reconnu être à l'origine du décès de l'enfant, selon le procureur.

"Compte tenu de la peine encourue pour ce crime, à savoir la réclusion criminelle à perpétuité", le magistrat a annoncé se dessaisir du dossier au profit du procureur d'Orléans, "aux fins d'ouverture d'information criminelle".

Les investigations sont confiées à la brigade de recherches de Gien et la brigade de gendarmerie de Sully-sur-Loire.

lg-mcl/rhl

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AUG 19

Paris dit rester mobilisé pour libérer Olivier Dubois après le retrait militaire du Mali #

Le gouvernement français a assuré vendredi rester totalement engagé pour la libération du journaliste Olivier Dubois enlevé au Mali, après le retrait cette semaine de la force Barkhane de ce pays en proie à la propagation jihadiste.

"Le retrait de l'opération Barkhane du Mali ne diminue en rien la mobilisation de la France pour faire libérer M. Olivier Dubois", a dit devant la presse le porte-parole adjoint des Affaires étrangères François Delmas.

Le dernier soldat français a quitté le Mali après neuf ans d'engagement contre les jihadistes. La junte au pouvoir à Bamako depuis le putsch d'août 2020 s'est détournée de la France et de ses alliés pour se tourner vers la Russie.

"Tous les efforts sont déployés pour obtenir la libération de notre compatriote", a déclaré François Delmas à l'approche du 500ème jour de captivité d'Olivier Dubois dimanche.

Le journaliste indépendant, qui vit et travaille au Mali depuis 2015, a lui-même annoncé son enlèvement dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 5 mai 2021. Il y expliquait avoir été kidnappé le 8 avril à Gao, dans le nord du Mali, par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance jihadiste au Sahel, liée à Al-Qaïda. Il est le seul otage français recensé dans le monde.

Sa famille a lancé un appel à envoyer une carte postale au président Emmanuel Macron à l'approche du 500ème jour de captivité pour lui demander quand Olivier Dubois serait libéré.

Le porte-parole adjoint des Affaires étrangères a assuré que les autorités françaises maintenaient un contact régulier avec ses proches. Il a répété qu'en matière d'enlèvements, "la discrétion est une condition essentielle de l'efficacité de l'action de l'État et de la sécurité des personnes".

lp-lal/swi

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AUG 19

Tirs policiers lors d'un contrôle près de Lyon: un mort, un blessé très grave #

8/19/2022, 1:28 PM
Vénissieux, FRA

Une enquête judiciaire a été ouverte vendredi pour "refus d'obtempérer aggravé" à Vénissieux, près de Lyon, où des policiers ont tiré à plusieurs reprises lors du contrôle d'une voiture signalée volée, faisant un mort et un blessé en état de mort cérébrale.

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a parallèlement été chargée d'une enquête, concernant les policiers, pour violences avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner, a indiqué le parquet de Lyon dans un communiqué.

Les deux policiers ayant fait usage de leur arme ont été placés en garde à vue et entendus par la "police des polices".

L'enquête pour recel de vol, refus d'obtempérer aggravé et violences avec arme sur agents de la force publique a, elle, été confiée à la Sécurité publique départementale.

Vers 0h05 dans la nuit de jeudi à vendredi à Vénissieux, une commune sensible toute proche de Lyon, quatre policiers en patrouille de nuit ont repéré un véhicule signalé volé stationné sur le parking d'un centre commercial, selon des informations concordantes.

"Alors que les policiers s'apprêtaient à contrôler l'automobile, le conducteur enclenchait la marche arrière puis la marche avant, percutant un policier qui se trouvait projeté sur le capot du véhicule", selon le communiqué du parquet.

"La voiture poursuivait sa progression et deux policiers, dont celui positionné sur le capot, faisaient usage de leur arme à plusieurs reprises. L'automobile finissait sa course une centaine de mètres plus loin", selon la même source.

Le passager est mort sur le coup et le conducteur a été hospitalisé en urgence absolue, selon le parquet - en état de mort cérébrale, selon une source policière.

- Renforts -

Le policier percuté a été légèrement blessé aux jambes et examiné à l'hôpital pour examen, selon le parquet.

Deux sections de la CRS8, unité d'élite de la police nationale, soit quarante hommes, doivent arriver en renfort à Vénissieux dès vendredi soir, selon la police.

En visite en Corse, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a apporté son "soutien a priori" à "tous les policiers et gendarmes de France qui font face tous les jours à des refus d'obtempérer puisqu'il y en a un toutes les demi-heures dans notre pays".

Selon lui, il y a eu à Vénissieux "une agression claire manifestement contre ces policiers qui faisaient ce contrôle" et "ils ont donc ouvert le feu".

"Je veux souligner que la voiture était manifestement volée. Je veux voir que les deux personnes (...) sont très défavorablement connues des services de police et qu'elles ont refusé de répondre à un contrôle de police", a-t-il dit lors d'un point presse à Calvi.

Le passager, âgé de 20 ans, était connu pour vol et recel et le conducteur, âgé de 26 ans, pour vol à main armée, cambriolage et trafic de stupéfiants, selon des sources proches du dossier.

Pour Nicolas Bujdo, secrétaire départemental adjoint du syndicat Alliance Police nationale, "les collègues vont au contrôle d'un véhicule volé, qui démarre, et ils effectuent des tirs de riposte. Ils ont tiré pour sauver leur vie", comme il l'a dit à l'AFP.

Sur 14.240 refus d'obtempérer comptabilisés en 2021 par la police nationale, 157 cas concernent des "usages d'armes à feu sur des véhicules en mouvement", selon des chiffres donnés par la porte-parole de la police nationale sur Europe 1 en juin 2022.

La Défenseure des droits a décidé fin juin de se saisir d'office de trois dossiers concernant quatre décès intervenus dans le cadre de "refus d'obtempérer": un automobiliste le 26 mars à Sevran (Seine-Saint-Denis), deux hommes en voiture le 24 avril sur le Pont-Neuf à Paris et la passagère d'un véhicule dans le XVIIIe arrondissement de la capitale le 4 juin.

Les suites judiciaires ont été différentes: le policier qui a tué par balle un automobiliste à Sevran a été mis en examen pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner". L'agent qui a utilisé son fusil d'assaut près du Pont-Neuf a été mis en examen notamment pour "homicide volontaire". Les trois fonctionnaires qui ont fait feu dans le XVIIIe arrondissement sont sortis de garde à vue sans poursuites judiciaires à ce stade.

ali-alh-lv/sof/dch

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AUG 19

Montargis: enquête ouverte pour meurtre après le décès suspect d'un bébé #

8/19/2022, 10:30 AM
Rennes, FRA

Une enquête pour "meurtre sur mineur de moins de 15 ans" a été ouverte par le parquet de Montargis, après le décès suspect d'un bébé d'un mois dont l'autopsie a révélé des traces de violences et une "cause asphyxique".

Le corps de l'enfant, un garçon né en juillet, a été découvert lundi par les pompiers et le Samu à Bray-Saint-Aignan (Loiret), selon le parquet de Montargis.

Les secours avaient reçu un appel de la grand-mère qui disait "l'avoir découvert décédé dans son berceau", a indiqué vendredi dans un communiqué le procureur de la République de Montargis Loïc Abrial.

Le parquet et des techniciens en investigation criminelle de la gendarmerie d'Orléans s'étaient rendus sur les lieux.

L'autopsie réalisée mercredi à l'institut médico-légal de Tours a révélé "de nombreuses fractures au niveau des côtes de l'enfant, certaines anciennes, d'autres très récentes", a précisé la même source.

"Des ecchymoses au niveau du cuir chevelu" ont aussi été notées par le médecin légiste qui "concluait à un décès de cause asphyxique", selon M. Abrial.

"Au regard de ces éléments, il ne faisait aucun doute que le bébé avait subi des violences de la part d'une ou plusieurs personnes", a ajouté le magistrat.

Placés en garde à vue mercredi, "le père et la mère de l'enfant, âgés respectivement de 20 et 22 ans, sans profession et sans condamnation antérieure par la justice", n'ont pas reconnu être à l'origine du décès de l'enfant, selon le procureur.

Une enquête "du chef de meurtre sur mineur de moins de 15 ans" a été ouverte.

"Compte tenu de la peine encourue pour ce crime, à savoir la réclusion criminelle à perpétuité", le magistrat a annoncé se dessaisir du dossier au profit du procureur d'Orléans, "aux fins d'ouverture d'information criminelle".

Les investigations sont confiées à la brigade de recherches de Gien et la brigade de gendarmerie de Sully-sur-Loire.

lg/mb/sp

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AUG 19

Roubaix: violences urbaines après des opérations anti-rodéo #

8/19/2022, 10:15 AM
Lille, FRA

Une enquête a été ouverte vendredi après des troubles nocturnes à Roubaix (Nord), a indiqué la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP), indiquant qu'elle devra déterminer si ces violences font suite à des opérations anti-rodéo.

Les troubles ont eu lieu dans le quartier sensible de l'Alma, "dans un contexte d'intensification des opérations contre les trafics de stupéfiant et les rodéos", a indiqué un policier de la DDSP.

Une quinzaine de personnes ont protesté dans la journée de jeudi lorsque les policiers ont saisi deux quads soupçonnés d'avoir été utilisés lors de rodéos, et l'une d'elle a été interpellée pour outrage.

Le soir même, des violences urbaines ont éclaté, impliquant quelques dizaines de jeunes personnes, avec des jets de pierre et de feux d'artifice, a indiqué la DDSP.

Deux véhicules et des poubelles ont été incendiés et les policiers ont du intervenir pour protéger les pompiers, selon la même source, qui ajoute qu'aucune interpellation n'a encore eu lieu.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui a fixé un objectif de trois opérations anti-rodéo par jour pour chaque commissariat, a assuré mardi sur Twitter que plus de 150 scooters et motos avaient été saisis en une semaine.

cnp/zap/dch

TWITTER

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AUG 19

Mayotte: création d'un centre éducatif fermé, ouverture d'ici fin 2024 #

8/19/2022, 9:56 AM
Paris, FRA

Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a annoncé vendredi la création d'un centre éducatif fermé (CEF) à Mayotte, pour "répondre aux enjeux démographiques" de cette île de l'océan Indien où l'âge moyen de la population est de 23 ans, contre 41 ans en métropole.

"Ce nouvel établissement propose une offre éducative dédiée, pensée comme une alternative à l'incarcération, pour les mineurs les plus ancrés dans la délinquance et pris en charge par la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ)", explique le ministère dans un communiqué.

Sa mise en service est prévue fin 2024.

Selon la chancellerie, "Eric Dupond-Moretti a porté ce projet d'implantation" après s'être rendu en mars 2022 à Mayotte, où les acteurs de la prise en charge des mineurs avaient demandé la création d'un CEF.

Ce nouveau centre vient "répondre aux enjeux démographiques de l'île et aux besoins exprimés par la juridiction en termes de placement judiciaire", selon le texte.

"Le placement d'un mineur en CEF s'inscrit ainsi dans une démarche de réapprentissage de la vie quotidienne, en collectivité, s'appuyant sur la responsabilisation quant à l'acte commis, la prévention des conduites à risques et la sociabilisation pour une meilleure réinsertion", souligne le communiqué.

L'implantation d'un CEF à Mayotte "répond à la volonté d'une justice de proximité" selon le ministère qui indique que "le maintien des liens familiaux y sera favorisé et la préparation à la sortie renforcée, dans l'intérêt des jeunes pris en charge, de leurs familles et de la société".

La population de cette île de l'océan Indien est estimée entre 350.000 et 400.000 habitants, et elle connaît une hausse rapide notamment avec l'arrivée d'habitants des autres îles de l'archipel des Comores.

À Mayotte en 2021, 25.000 jeunes de 15 à 29 ans n'étaient ni en emploi, ni en études, ni en formation, selon l'Insee, soit 36% de cette tranche d'âge, une part trois fois plus élevée que sur le reste du territoire français (13%).

etr/lbx/sp

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AUG 19

Tirs policiers après refus d'obtempérer près de Lyon: un mort et un homme entre la vie et la mort #

Le parquet de Lyon a ouvert vendredi une enquête pour "refus d'obtempérer aggravé" après que des policiers ont ouvert le feu, faisant un mort et un blessé en état de mort cérébrale, lors du contrôle d'une voiture signalée volée, près de Lyon.

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a parallèlement été chargée d'une enquête pour violences avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner, a indiqué le parquet de Lyon dans un communiqué.

Les deux policiers ayant fait usage de leur arme ont été placés en garde à vue et sont actuellement entendus par la "police des polices".

L'enquête pour recel de vol, refus d'obtempérer aggravé et violences avec arme sur agents de la force publique a, elle, été confiée à la Sécurité publique départementale.

Les faits se sont déroulés vers 0h05 dans la nuit de jeudi à vendredi à Vénissieux, une commune sensible toute proche de Lyon, selon la même source.

Quatre fonctionnaires de police, en patrouille de nuit, ont repéré un véhicule stationné signalé volé sur le parking d'un centre commercial, en bord de périphérique, selon des informations concordantes réunies par l'AFP.

Alors que les policiers s'apprêtaient à contrôler l'automobile suspecte, le conducteur enclenchait la marche arrière puis la marche avant, percutant un policier qui se trouvait projeté sur le capot du véhicule.

La voiture poursuivait sa progression et deux policiers, dont celui positionné sur le capot, faisaient usage de leur arme à plusieurs reprises. L'automobile finissait sa course une centaine de mètres plus loin, selon le communiqué du parquet de Lyon.

Les policiers découvraient dans l'habitacle du véhicule deux hommes très grièvement blessés et leur prodiguaient les premiers secours.

Les pompiers rapidement sur place constataient le décès du passager tandis que le conducteur était transporté à l'hôpital en urgence absolue, selon le parquet. Selon une source policière, il se trouve en état de mort cérébrale.

Selon la police, le passager était âgé de 20 ans et le conducteur est âgé de 26 ans.

- Connus de la police -

Le fonctionnaire de police percuté a été légèrement blessé aux jambes et transporté à l'hôpital pour examen, selon le parquet.

Le passager du véhicule, décédé, était connu pour vol et recel et le conducteur, grièvement blessé, pour vol à main armée, cambriolage et trafic de stupéfiants, selon une source proche du dossier.

"Nous avons depuis de nombreuses années (...) de plus en plus de refus d'obtempérer (....). La loi a été modifiée pour renforcer les pouvoirs de policiers et de gendarmes et condamner ces personnes. Je ne doute pas du travail de la police", a commenté le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin lors d'une visite en Corse, "sans présumer de la façon dont les policiers ont fait leur travail" à Lyon.

"On est sur toutes les caractéristiques d'un refus d'obtempérer", a estimé Nicolas Bujdo, secrétaire départemental adjoint du syndicat Alliance Police nationale. "Les collègues vont au contrôle d'un véhicule volé, qui démarre, et ils effectuent des tirs de riposte. Ils ont tiré pour sauver leur vie", a-t-il déclaré à l'AFP.

Sur 14.240 refus d'obtempérer comptabilisés en 2021 par la police nationale, 157 ont abouti à des "usages d'armes à feu sur des véhicules en mouvement", selon des chiffres donnés par la porte-parole de la police nationale sur Europe 1 en juin 2022, après un cas survenu à Paris.

Le refus d'obtempérer vise une personne qui "refuse consciemment de s'arrêter après l'ordre d'un agent clairement identifié comme tel" et constitue un délit, "puni d'un emprisonnement maximum d'un an, évidemment porté à cinq ans lorsqu'il y a une mise en danger de la vie d'autrui", selon la même source.

ali-lv/sof/sp

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AUG 19

Tirs policiers après refus d'obtempérer près de Lyon: un mort et un homme entre la vie et la mort #

Le parquet de Lyon a ouvert vendredi une enquête pour "refus d'obtempérer aggravé" après que des policiers ont ouvert le feu, faisant un mort et un blessé en état de mort cérébrale, lors du contrôle d'une voiture signalée volée, près de Lyon.

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a parallèlement été chargée d'une enquête pour violences avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner, a indiqué le parquet de Lyon dans un communiqué.

Les deux policiers ayant fait usage de leur arme ont été placés en garde à vue et sont actuellement entendus par la "police des polices".

L'enquête pour recel de vol, refus d'obtempérer aggravé et violences avec arme sur agents de la force publique a, elle, été confiée à la Sécurité publique départementale.

Les faits se sont déroulés vers 0h05 dans la nuit de jeudi à vendredi à Vénissieux, une commune sensible toute proche de Lyon, selon la même source.

Quatre fonctionnaires de police, en patrouille de nuit, ont repéré un véhicule stationné signalé volé sur le parking d'un centre commercial, en bord de périphérique, selon des informations concordantes réunies par l'AFP.

Alors que les policiers s'apprêtaient à contrôler l'automobile suspecte, le conducteur enclenchait la marche arrière puis la marche avant, percutant un policier qui se trouvait projeté sur le capot du véhicule.

La voiture poursuivait sa progression et deux policiers, dont celui positionné sur le capot, faisaient usage de leur arme à plusieurs reprises. L'automobile finissait sa course une centaine de mètres plus loin, selon le communiqué du parquet de Lyon.

Les policiers découvraient dans l'habitacle du véhicule deux hommes très grièvement blessés et leur prodiguaient les premiers secours.

Les pompiers rapidement sur place constataient le décès du passager tandis que le conducteur était transporté à l'hôpital en urgence absolue, selon le parquet. Selon une source policière, il se trouve en état de mort cérébrale.

Selon la police, le passager était âgé de 20 ans et le conducteur est âgé de 26 ans.

- Connus de la police -

Le fonctionnaire de police percuté a été légèrement blessé aux jambes et transporté à l'hôpital pour examen, selon le parquet.

Le passager du véhicule, décédé, était connu pour vol et recel et le conducteur, grièvement blessé, pour vol à main armée, cambriolage et trafic de stupéfiants, selon une source proche du dossier.

"Nous avons depuis de nombreuses années (...) de plus en plus de refus d'obtempérer (....). La loi a été modifiée pour renforcer les pouvoirs de policiers et de gendarmes et condamner ces personnes. Je ne doute pas du travail de la police", a commenté le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin lors d'une visite en Corse, "sans présumer de la façon dont les policiers ont fait leur travail" à Lyon.

"On est sur toutes les caractéristiques d'un refus d'obtempérer", a estimé Nicolas Bujdo, secrétaire départemental adjoint du syndicat Alliance Police nationale. "Les collègues vont au contrôle d'un véhicule volé, qui démarre, et ils effectuent des tirs de riposte. Ils ont tiré pour sauver leur vie", a-t-il déclaré à l'AFP.

Sur 14.240 refus d'obtempérer comptabilisés en 2021 par la police nationale, 157 ont abouti à des "usages d'armes à feu sur des véhicules en mouvement", selon des chiffres donnés par la porte-parole de la police nationale sur Europe 1 en juin 2022, après un cas survenu à Paris.

Le refus d'obtempérer vise une personne qui "refuse consciemment de s'arrêter après l'ordre d'un agent clairement identifié comme tel" et constitue un délit, "puni d'un emprisonnement maximum d'un an, évidemment porté à cinq ans lorsqu'il y a une mise en danger de la vie d'autrui", selon la même source.

ali-lv/sof/sp

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AUG 19

Tirs policiers: un mort et un homme entre la vie et la mort près de Lyon (police) #

8/19/2022, 7:52 AM
Vénissieux, FRA

Un homme est mort et un autre se trouve entre la vie et la mort, touchés par des tirs policiers dans la nuit de jeudi à vendredi près de Lyon, a indiqué le parquet qui a ouvert une enquête pour refus d'obtempérer aggravé.

Les deux policiers ayant fait usage de leurs armes ont été placés en garde à vue et sont actuellement entendus par la police des polices, a indiqué le parquet de Lyon.

Vers 0h05 dans la nuit de jeudi à vendredi à Vénissieux, tout proche de Lyon, "quatre fonctionnaires de police de patrouille de nuit repéraient un véhicule stationné sur le parking Carrefour de Vénissieux et signalé volé", a précisé le parquet.

Alors que les fonctionnaires s'apprêtaient à le contrôler, le conducteur du véhicule enclenchait la marche arrière puis la marche avant, percutant un policier qui se trouvait projeté sur le capot du véhicule, qui poursuivait sa progression.

Deux fonctionnaires de police, dont celui positionné sur le capot, faisaient usage de leur arme à plusieurs reprises. Le véhicule finissait sa course une centaine de mètres plus loin, a ajouté le parquet dans un communiqué.

Les policiers découvraient dans l'habitacle du véhicule deux hommes très grièvement blessés et leur prodiguaient les premiers secours.

Les pompiers rapidement sur place constataient le décès du passager tandis que le conducteur était transporté à l'hôpital en urgence absolue, selon le parquet. Il se trouve en état de mort cérébrale, selon une source policière

Le fonctionnaire de police percuté, légèrement blessé aux jambes, était également orienté vers l'hôpital pour examen, selon le parquet qui indique que deux enquêtes ont été ouvertes.

La première, confiée à la Sûreté départementale, concerne le recel de vol, le refus d'obtempérer aggravé et les violences avec arme sur agents de la force publique. La seconde, pour violences avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner, a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).

Selon une source policière, les deux hommes victimes des coups de feu sont connus défavorablement des services de police.

ali-lv/sp

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AUG 19

Tirs policiers: un mort et un homme entre la vie et la mort à Vénissieux près de Lyon (police) #

Un homme est mort et un autre se trouve entre la vie et la mort, après avoir été touchés par des tirs de policiers à l'intérieur d'un véhicule, dans la nuit de jeudi à vendredi à Vénissieux (Rhône), dans la banlieue de Lyon, a appris l'AFP de source policière.

Les faits se sont déroulés sur le parking d'un supermarché, jeudi vers minuit, alors que les forces de l'ordre tentaient de contrôler un véhicule à l'arrêt, signalé volé, selon la source policière. Le conducteur - touché à la tête et qui se trouve en état de mort cérébrale - avait démarré en direction d'un policier, qui a fait usage de son arme, dans des circonstances qui restent à établir, selon cette source. Le passager est mort des suites de ses blessures.

ali/lbx/sp

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AUG 18

Commissariat attaqué à Vitry-sur-Seine: trois hommes condamnés à de la prison ferme #

Trois hommes âgés de 20 à 32 ans ont été condamnés jeudi à Créteil à trois ou quatre ans de prison ferme, pour avoir participé début août à une attaque "orchestrée" du commissariat de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), visé par des tirs de mortiers et de cocktails Molotov.

Tous ont été placés sous mandat de dépôt, à l'issue de leur jugement en comparution immédiate. L'un d'entre eux a été condamné par le tribunal de Créteil à quatre ans d'emprisonnement assortis d'un an de sursis.

Le procureur Stéphane Hardouin avait requis deux à quatre ans d'emprisonnement avec mandat de dépôt, en évoquant des faits "d'une gravité exceptionnelle" qui auraient pu provoquer "la mort ou l'infirmité" des fonctionnaires. Selon le parquet, des messages sur plusieurs groupes de discussion sur l'application Snapchat ont démontré que "l'attaque des agents de police avait été orchestrée par un groupe d'individus".

Interpellés mardi matin, les trois hommes avaient été placés en garde à vue pour violences aggravées.

Mamadou D., né en 1989, avait déjà été condamné à 17 reprises -notamment pour des faits de violences avec arme-, Mohamed B., né en 2001, à deux reprises pour trafic de stupéfiants, tandis que Waël A., né en 1994 et de nationalité tunisienne, présentait un casier judiciaire vierge.

Dans la nuit du dimanche 31 juillet au lundi 1er août, vers 01H00, des personnes avaient jeté des cocktails Molotov dans la cour du commissariat de Vitry-sur-Seine où se trouvaient des policiers et tiré plusieurs dizaines de mortiers d'artifice notamment sur un véhicule de police dans lequel s'étaient réfugiés des agents. Le portail du commissariat avait aussi été "bloqué" durant l'attaque, ont relaté les policiers.

"Un mortier est rentré dans l'habitacle du véhicule (et) a mis feu au siège", avait déclaré un policier blessé aux enquêteurs.

Deux fonctionnaires ont souffert d'acouphènes à la suite de l'attaque et s'étaient vus délivrer deux et quatre jours d'ITT (Incapacité temporaire totale de travail).

Mais dans leur "mémoire collective", les six fonctionnaires attaqués "ont pensé à Viry-Châtillon" (Essonne) en 2016, où deux agents avaient été gravement brûlés quand une quinzaine d'individus avaient incendié deux voitures de police, a rappelé leur avocat Nicolas Forlot, estimant "le stress post-traumatique plus important que les acouphènes".

"Quatorze photos produites au dossier et pas une du siège" brûlé du véhicule, s'est étonné de son côté Me Guillaume Arnaud, avocat d'un des prévenus.

Me Adjalian Blaise, un avocat de la défense, a plaidé le doute raisonnable, estimant qu'il n'y avait pas "d'éléments réels et consistants dans le dossier" et que ces hommes ne pouvaient être inculpés sur la base de leurs seuls pseudonymes sur les réseaux sociaux. Quant à l'ADN, ce "n'est pas la reine des preuves", a-t-il déclaré à l'AFP.

Les enquêteurs de la sûreté territoriale du Val-de-Marne se sont basés notamment sur l'analyse de la téléphonie et des réseaux sociaux pour retrouver les auteurs. Des traces d'ADN appartenant à l'un des prévenus ont été retrouvées sur un mortier et un cocktail Molotov.

ola/lbx/gvy

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AUG 18

Commissariat attaqué à Vitry-sur-Seine: trois hommes condamnés à de la prison ferme #

Trois hommes âgés de 20 à 32 ans ont été condamnés jeudi à Créteil à trois ou quatre ans de prison ferme, pour avoir participé début août à une attaque "orchestrée" du commissariat de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), visé par des tirs de mortiers et de cocktails Molotov.

Tous ont été placés sous mandat de dépôt, à l'issue de leur jugement en comparution immédiate. L'un d'entre eux a été condamné par le tribunal de Créteil à quatre ans d'emprisonnement assortis d'un an de sursis.

Le procureur Stéphane Hardouin avait requis deux à quatre ans d'emprisonnement avec mandat de dépôt, en évoquant des faits "d'une gravité exceptionnelle" qui auraient pu provoquer "la mort ou l'infirmité" des fonctionnaires. Des messages sur plusieurs groupes de discussion sur l'application Snapchat ont démontré que "l'attaque des agents de police avait été orchestrée par un groupe d'individus", avait assuré le parquet.

Mamadou D., né en 1989, avait déjà été condamné à 17 reprises -notamment pour des faits de violences avec arme-, Mohamed B., né en 2001, à deux reprises pour trafic de stupéfiants, tandis que Waël A., né en 1994, présentait un casier judiciaire vierge.

Dans la nuit du dimanche 31 juillet au lundi 1er août, vers 01H00, des personnes avaient jeté des cocktails Molotov dans la cour du commissariat de Vitry-sur-Seine où se trouvaient des policiers et tiré plusieurs dizaines de mortiers d'artifice notamment sur un véhicule de police dans lequel s'étaient réfugiés des agents. Le portail du commissariat avait aussi été "bloqué" durant l'attaque, ont relaté les policiers.

"Un mortier est rentré dans l'habitacle du véhicule (et) a mis feu au siège", avait déclaré un policier blessé aux enquêteurs.

Deux fonctionnaires ont souffert d'acouphènes à la suite de l'attaque et s'étaient vus délivrer deux et quatre jours d'ITT (Incapacité temporaire totale de travail).

ola/lbx/gvy

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AUG 18

Côtes-d'Armor: un couple d'octogénaires retrouvé mort, une enquête ouverte pour féminicide #

8/18/2022, 2:56 PM
Rennes, FRA

Une femme de 86 ans a été retrouvée morte dans sa résidence secondaire à Plédran, près de Saint-Brieuc mercredi, tandis que son époux a succombé plus tard à ses blessures, a annoncé jeudi le parquet de Saint-Brieuc, qui avance l'hypothèse d'un féminicide.

"Les premières constatations et investigations orientent l'enquête vers un féminicide suivi du suicide de l'auteur, thèse au demeurant suggérée par le mari dans un écrit laissé sur les lieux et dans lequel il explique son geste", a indiqué le substitut du procureur Muriel Masson, dans un communiqué.

Les pompiers sont intervenus mercredi en fin d'après-midi au domicile du couple de 86 ans. Dès leur arrivée, ils ont constaté le décès de la femme "ainsi que la présence d'une carabine de calibre 22 LR à proximité du mari", grièvement blessé mais conscient.

Transporté à l'hôpital, le meurtrier présumé a "succombé à ses blessures quelques heures plus tard".

Selon cette même source, "aucun signe n'avait laissé présager ce passage à l'acte. Le couple était a priori en bonne santé et totalement inconnu de l'autorité judiciaire".

Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de recherches de Saint-Brieuc.

D'après les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, 146 femmes ont été victimes de féminicides en 2019 et 102 en 2020. Le collectif "Féminicides par compagnons ou ex", qui les recense de son côté, a dénombré 113 féminicides en 2021.

adr/mb/hj

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AUG 18

En Haute-Vienne, une quinquagénaire a mis huit fois le feu "par ennui" #

8/18/2022, 2:06 PM
Limoges, FRA

Une femme de 55 ans qui avait provoqué "par ennui" huit départs de feu depuis début août à Couzeix (Haute-Vienne) dans la banlieue de Limoges, a été interpellée mardi, a-t-on appris jeudi de source policière.

Inconnue des services de police et de justice, la suspecte a été retrouvée grâce à une bande de vidéo-surveillance, "croisée à une minutieuse enquête de voisinage" des policiers après un ultime départ de feu jeudi dernier, près de l'école de Couzeix, selon un communiqué.

Depuis le 4 août, des incendies "laissant penser à une origine volontaire" avaient été déclenchés au centre-ville, des "haies et autres clôtures de cyprès prenaient feu d'une façon suspecte", selon la police qui parle également d'un "feu important" sur une haie de thuyas de 40 m de long "totalement calcinée".

Interpellée à son domicile dans la foulée, cette quinquagénaire a reconnu être l'auteur des faits, et avoir agi "par ennui, aimant regarder le départ de feu avant de quitter les lieux" et par "stress de regagner son domicile dans un contexte familial difficile, sans aucune préméditation".

Elle a également précisé "n'avoir aucun antécédent psychiatrique, ne connaître aucune des victimes et n'avoir aucun souci avec la municipalité".

Placée sous contrôle judiciaire jusqu'à son procès fixé au 16 décembre prochain, la suspecte est toutefois "dans l'attente d'une expertise psychiatrique prévue début septembre".

bla/ff/hj

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AUG 18

Val-de-Marne: quatre policiers condamnés à 6 mois avec sursis pour violences #

8/18/2022, 12:41 PM
Créteil, FRA

Plus de dix ans après les faits, quatre policiers ont été condamnés jeudi par le tribunal de Créteil à six mois de prison avec sursis pour des violences en 2012 sur un homme qui tentait de calmer un différend entre deux personnes, à Vincennes.

Cette peine est légèrement supérieure à celle réclamée fin juin par le parquet, qui avait requis cinq mois d'emprisonnement avec sursis contre ces fonctionnaires, alors membres de la Brigade anti-criminalité (BAC), et aujourd'hui gradés ou retraités. La procureure avait motivé ce quantum en tenant compte de l'ancienneté des faits.

Le tribunal de Créteil a reconnu les policiers coupables de violences volontaires et a retenu les circonstances aggravantes des violences en réunion et avec usage d'arme. Cette condamnation ne sera pas inscrite au bulletin n°2 de leur casier judiciaire.

Un autre des policiers, stagiaire et n'appartenant pas à la BAC en 2012, qui était jugé pour violences sur le frère de la victime, a été relaxé.

Le 17 mars 2012, Brice appelle la police pour les prévenir d'un conflit : un ami, qui s'était vivement disputé avec sa compagne, est menacé par un commerçant qui brandit un couteau. Il passe aussi un coup de fil à son aîné, Franck.

Les deux frères racontent avoir essayé de maîtriser la situation en attendant l'arrivée de policiers, suivis d'une équipe de la BAC en renfort.

Tout a basculé, selon eux, quand l'un des agents a donné "un coup de poing" à leur ami, décrit Franck. "En deux secondes", lui et son frère, 34 et 31 ans, sont menottés.

"On a fait en sorte que mes doigts touchent mes avant-bras", dit encore Franck. Des constatations médicales feront état d'un arrachement osseux et d'une vertèbre cassée. Vingt-et-un jours d'ITT pour Franck, deux pour Brice.

Les quatre policiers condamnés le sont pour les violences commises à l'encontre de Franck.

Ce 17 mars 2012, les frères avaient ensuite été démenottés, sans suite judiciaire.

Pour les policiers, à qui l'accusation reprochait aussi des coups de tonfa et une clef d'étranglement, les deux frères étaient virulents.

L'un des policiers, à qui est reproché d'avoir donné des coups de matraque télescopique, avait affirmé à la barre "ne pas avoir eu l'information" que la situation avait déjà été maîtrisée. Il avait plaidé avoir agi "dans l'urgence" en pensant "intervenir pour des violences sur une femme avec un porteur de couteau".

ola/lbx/dch

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AUG 18

Un homme armé en plein centre de Saint-Quentin blessé par la police #

Un quadragénaire armé, qui déambulait en tirant des coups de feu jeudi en plein centre de Saint-Quentin (Aisne), a été très grièvement blessé lors de son interpellation par la police, a indiqué le parquet à l'AFP.

Des témoins ont appelé les forces de l'ordre vers 6h30 pour signaler des coups de feu tirés par un homme seul, armé d'un fusil de chasse, sans cible identifiable selon les premiers éléments.

L'homme, qui n'était pas connu de la justice ni des services de renseignement selon les premières recherches, aurait crié "Allahou Akbar" au moment de tirer, a indiqué la police judiciaire, chargée de l'enquête.

La piste terroriste "n'est pas exclue, mais elle n'est pas privilégiée en l'état des choses", a néanmoins précisé le parquet.

Lors de l'intervention des policiers, l'homme a tiré en leur direction sans les atteindre. Ces derniers ont riposté en tirant à trois reprises, blessant le tireur, a indiqué une source policière.

L'homme, dont le pronostic vital est engagé, a été hospitalisé en urgence, et transféré à l'hôpital d'Amiens (Somme), a précisé le parquet.

cnp-alh/zap/dch

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