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Soldats ivoiriens détenus au Mali: le chef de l'armée de Côte d'Ivoire se montre rassurant #

Le chef d'état-major de l'armée ivoirienne s'est montré rassurant sur le sort des 49 soldats de son pays détenus depuis le 10 juillet au Mali qui les accuse d'être des "mercenaires", affirmant que "les négociations se poursuivent" en vue de leur libération.

"Il n'y a aucune alerte, aucune mauvaise nouvelle sur leur santé et sur leurs conditions de détention", a déclaré le général Lassina Doumbia, cité vendredi par le portail officiel du gouvernement ivoirien.

Le fait qu'ils aient été inculpés et écroués au Mali n'a rien changé sur le cours des négociations menées pour obtenir le plus rapidement leur libération, selon lui.

"Je voudrais vous rassurer que la décision du mandat de dépôt n'a aucune conséquence sur les négociations qui se poursuivent", a-t-il déclaré aux familles des 49 soldats qu'il a rencontrées jeudi à Abidjan. "Restons soudés et solidaires", leur a-t-il dit.

Au nom du président Alassane Ouattara, il a remis à chacune de ces familles une aide 500.000 francs CFA (762 euros).

Considérés comme des "mercenaires", les 49 soldats ont été inculpés mi-août par la justice malienne, notamment pour "tentative d'atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat" et formellement écroués.

Abidjan assure que ces soldats étaient en mission pour l'ONU, dans le cadre d'opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et exige leur libération.

Plusieurs médiations sont en cours pour l'obtenir, dont celle du Togo et de leaders religieux maliens.

stb/cpy

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AUG 23

Côte d'Ivoire: une figure de la société civile incarcérée pour "entente" avec un pays étranger #

Figure de la société civile ivoirienne, Pulchérie Gbalet, qui avait déjà été interpellée et retenue à son retour du Mali début août, a de nouveau été arrêtée lundi à Abidjan et écrouée, notamment pour "entente avec les agents d'une puissance étrangère", ont annoncé mardi à l'AFP ses proches et son avocat.

"Pulchérie Gbalet a reçu un appel de la part du directeur général de la police nationale lui demandant (...) de passer chercher son passeport et son téléphone, confisqués lors de sa première interpellation", a affirmé à l'AFP David Samba, son collaborateur, également responsable de la société civile en Côte d'Ivoire.

"Partie pour récupérer ces effets, elle a été retenue par la police pour une audition en l'absence de son conseil", a-t-il ajouté.

Eric Saki, l'avocat de Pulchérie Gbalet, a confirmé cette interpellation en dénonçant une "manière de faire totalement aux antipodes des règles de procédure pénale".

Dans la soirée, il a annoncé qu'elle était "poursuivie pour entente avec les agents d'une puissance étrangère de nature à nuire à la situation diplomatique de la Côte d'Ivoire, diffusion de fausses nouvelles de nature à attenter au moral des populations, atteinte à l'ordre public".

"Une information a été ouverte" et Mme Gbalet "a été placée sous mandat de dépôt et conduite à la MACA", la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan, a ajouté M. Saki.

Présidente de l'organisation Alternative citoyenne ivoirienne (Aci), Pulchérie Gbalet avait déjà été brièvement interpellée et retenue début août à son retour du Mali, dans un contexte de tensions entre les deux pays voisins.

Elle y avait rencontré des responsables d'ONG, ainsi que des proches de la junte militaire au pouvoir depuis août 2020 dans ce pays, évoquant avec eux le sort de 49 soldats ivoiriens détenus à Bamako depuis le 10 juillet.

Elle avait fait plusieurs déclarations à son retour, se prononçant pour une "solution diplomatique" concernant le cas de ces soldats.

Considérés comme des "mercenaires", les 49 soldats ont été inculpés par la justice malienne, notamment pour "tentative d'atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat".

Le Conseil national de sécurité ivoirien (CNS), présidé par le chef de l'Etat Alassane Ouattara, a exigé leur libération "sans délai", affirmant que les soldats ont été "injustement" arrêtés.

ck-stb/mba

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AUG 23

Côte d'Ivoire: une figure de la société civile ivoirienne de nouveau interpellée #

8/23/2022, 1:24 PM

Figure de la société civile ivoirienne, Pulchérie Gbalet, qui avait déjà été brièvement interpellée et retenue à son retour du Mali il y a trois semaines, a de nouveau été arrêtée lundi à Abidjan, ont annoncé mardi à l'AFP ses proches et son avocat.

"Gbalet Pulchérie a reçu un appel de la part du directeur général de la police nationale lui demandant (...) de passer chercher son passeport et son téléphone, confisqués lors de sa première interpellation", a affirmé à l'AFP, David Samba, son collaborateur, également responsable de la société civile en Côte d'Ivoire.

"Partie pour récupérer ces effets, elle a été retenue par la police pour une audition en l'absence de son conseil", a-t-il ajouté.

Me Eric Saki, l'avocat de Pulchérie Gbalet, a confirmé cette interpellation en dénonçant une "manière de faire totalement aux antipodes des règles de procédure pénale".

L'avocat a également dénoncé une "perquisition en cours" au domicile de sa cliente, "on ne sait sur quelle base", affirmant ne pas avoir connaissance des chefs d'accusation à l'encontre de Mme Gbalet.

Présidente de l'organisation Alternative citoyenne ivoirienne (Aci), Pulchérie Gbalet avait déjà été brièvement interpellée et retenue début août à son retour du Mali, dans un contexte de tension entre les deux pays voisins.

Elle y avait rencontré des responsables d'ONG, ainsi que des proches de la junte militaire au pouvoir depuis août 2020 dans ce pays, évoquant avec eux le sort de 49 sodlats ivoiriens détenus à Bamako depuis le 10 juillet.

Considérés comme des "mercenaires", ils ont été inculpés par la justice malienne, notamment pour "tentative d'atteinte à la sûreté exterieure de l'Etat".

Le Conseil national de sécurité ivoirien (CNS), présidé par le chef de l'Etat Alassane Ouattara, a exigé leur libération "sans délai", affirmant que les soldats ont été "injustement" arrêtés.

ck/lnf/stb/cpy

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