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Bordeaux : le Grand-Théâtre, occupé depuis dix jours, a été évacué #

3/24/2021, 4:30 PM
Bordeaux, FRA

Le Grand-Théâtre de Bordeaux a été évacué mercredi sur décision de la mairie, après dix jours d'occupation durant lesquels les intermittents du spectacle avaient dû vite laisser la place à des militants de la "convergence des luttes".

Cette évacuation qui s'est globalement déroulée dans le calme malgré quelques incidents, est la première du genre depuis que le mouvement d'occupation a démarré au Théâtre de l'Odéon à Paris le 4 mars, et fait tâche d'huile en France.

"Il n'y a plus d'occupants à l'intérieur", a assuré le maire écologiste Pierre Hurmic à la presse à la mi-journée.

La mairie, qui s'est un peu plus tard félicitée "que les premières constatations des lieux montrent que ce joyau patrimonial n'a pas été dégradé", a mis en place un dispositif de sécurité pour interdire toute nouvelle entrée.

Dans un communiqué, le maire avait expliqué que les "activités artistiques et la sécurité des lieux n'étaient plus garanties à ce jour", demandant aux occupants de "quitter le Grand-Théâtre sans délai".

La trentaine d'occupants, qui avaient passé la nuit dans le bâtiment néoclassique au coeur de la ville, avaient été fermement invités au petit matin à quitter les lieux, la police municipale bloquant l'entrée à tout nouvel entrant.

Selon un employé du théâtre, la police a également fermé l'accès à la grande salle, au réfectoire et aux toilettes pour inciter aux départs.

Une centaine de manifestants se sont ensuite rassemblés devant l'édifice, bloquant la circulation des tramways. Certains ont tenté de rentrer de force mais ont été repoussés par la police municipale qui a fait usage de gaz lacrymogène.

"Des policiers ont gazé, il y a eu des coups de matraque. Je suis encore sous le choc. C'était brutal", a déclaré l'un des occupants à l'AFP à sa sortie.

Selon Aristide, 20 ans, les occupants avaient auparavant décidé de quitter les lieux : "On voulait sortir ensemble la tête haute. Dehors, ils ont choisi sans nous prévenir de forcer. C'était brutal mais dans les deux sens. Les flics ont répondu. Il y a eu du gaz et des coups".

- Conditions sanitaires -

Le Grand-Théâtre de Bordeaux, monument de la fin du XVIIIe siècle dédié à l'art lyrique et à la danse, avait été occupé le 15 mars par des intermittents du monde de la culture, avec le soutien de la CGT.

Néanmoins, de nouveaux occupants étaient arrivés le 18 mars, dont les revendications étaient plus proches de la "convergence des luttes" et du combat contre la précarité, amenant les précédents occupants à quitter les lieux.

La mairie a d'ailleurs constaté que "cette occupation ne s'inscrit plus dans la revendication nationale des acteurs culturels" et que les accords passés avec les premiers occupants, notamment en termes de lieu d'occupation, de jauge et de conditions sanitaires, n'étaient pas "garantis".

Une demande d'expulsion a été déposée par la présidence de l'établissement auprès du tribunal administratif.

La majorité conduite par Pierre Hurmic (EELV) avait été interpellée il y a quelques jours par son opposition de droite craignant des débordements et estimant "naïf de croire que ce mouvement est contrôlable".

De son côté, la CGT-Spectacle s'est déclarée "opposée par principe à une évacuation", tout en affirmant "ne pas connaître les occupants" évacués mercredi et s'en "désolidariser" notamment après "des violences surtout verbales" à l'encontre du personnel, selon Timo Metzemakers, secrétaire général du Samna-CGT (Musiciens Nouvelle-Aquitaine).

La CGT associée au collectif des intermittents (CIP) envisage désormais l'occupation d'un nouveau lieu à Bordeaux.

Selon la CGT-Spectacle, une centaine de théâtres et de lieux culturels sont occupés en France par des intermittents et étudiants qui réclamant la réouverture des lieux culturels et le retrait des projets de décret de la réforme de l'assurance chômage.

Sur Twitter, @OccupationOdeon, compte des occupants, a affirmé qu'ils ne sauraient "tolérer ni menace ni expulsion dans aucun des lieux occupés".

lpb-nal-ff/pjl/tes

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MAR 24

Bordeaux: évacuation du Grand-Théâtre occupé, des incidents #

3/24/2021, 12:06 PM
Bordeaux, FRA

La mairie de Bordeaux a fait évacuer mercredi le Grand-Théâtre de la ville, occupé depuis le 15 mars, la police municipale autorisant les sorties mais bloquant l'entrée, une opération émaillée de quelques incidents, a constaté l'AFP.

"Il n'y a plus d'occupants à l'intérieur", a assuré le maire écologiste Pierre Hurmic à la presse à la mi-journée.

Dans un communiqué diffusé un peu plus tôt, le maire avait expliqué que les "activités artistiques et la sécurité des lieux n'étaient plus garanties à ce jour", demandant aux occupants de "quitter le Grand-Théâtre sans délai".

Le Grand-Théâtre de Bordeaux, monument de la fin du XVIIIe au coeur de la capitale girondine, avait été occupé le 15 mars par des intermittents du monde de la culture, avec le soutien de la CGT.

Néanmoins, de nouveaux occupants étaient arrivés le 18 mars, dont les revendications étaient plus proches de la "convergence des luttes" et de la lutte contre la précarité, amenant les précédents occupants à quitter les lieux.

"Force est de constater aujourd'hui que cette occupation ne s'inscrit plus dans la revendication nationale des acteurs culturels et que les occupants ne sont pas en mesure de garantir les conditions sanitaires et de sécurité initiales qui avaient été convenues avec la direction de l'Opéra", explique la mairie dans un communiqué, estimant que "les jauges et les gestes barrières ne sont pas respectés".

"De plus, les occupants ne contrôlant pas les entrées et les sorties, la circulation dans les lieux n'est absolument plus maîtrisée", ajoute la mairie.

Une demande d'expulsion a par ailleurs été déposée par la présidence du Grand-Théatre, dédié à l'art lyrique et à la danse, auprès du tribunal administratif.

Mercredi matin, plusieurs agents de la police municipale étaient postés devant les portes vitrées du Grand-Théâtre. "Personne ne rentre et ceux qui veulent sortir, sortent" mais toute sortie est "définitive", a expliqué un agent.

Une centaine de manifestants se sont rassemblés devant l'édifice, bloquant la circulation des tramways. Certains ont tenté de rentrer de force mais ont été repoussés par la police municipale qui a fait usage de gaz lacrymogène.

"Des policiers ont gazé, il y a eu des coups de matraque. Je suis encore sous le choc. C'était brutal", a déclaré l'un des occupants à l'AFP à sa sortie du théâtre.

Aristide, 20 ans, intermittent du monde du cirque, a expliqué à l'AFP faire partie de la trentaine d'occupants qui avaient en fait décidé de partir ce matin-là : "On voulait sortir ensemble la tête haute. On était une trentaine. Dehors, ils ont choisi sans nous prévenir de forcer. Il n'y a plus personne dedans je crois. C'était brutal mais dans les deux sens. Les flics ont répondu. Il y a eu du gaz et des coups".

"Cette évacuation, c'est l'exemple même de la division des luttes", a déploré un étudiant de 22 ans, sous couvert d'anonymat. "Notre lutte est devenue criminelle", a dénoncé un autre étudiant de 21 ans.

leo-nal-pjl/ff/tes

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MAR 24

Bordeaux: évacuation dans le calme du Grand-Théâtre occupé, la mairie invoque la "sécurité" #

3/24/2021, 9:59 AM
Bordeaux, FRA

La mairie de Bordeaux a mis en place mercredi un dispositif d'évacuation dans le calme du Grand-Théâtre de la ville, occupé depuis le 15 mars, la police municipale autorisant les sorties du bâtiment néo-classique, mais pas les entrées, a constaté l'AFP.

Dans un communiqué, le maire écologiste Pierre Hurmic a expliqué que les "activités artistiques et la sécurité des lieux n'étaient plus garanties à ce jour", demandant aux occupants de "quitter le Grand-Théâtre sans délai".

Le Grand-Théâtre de Bordeaux, monument fin XVIIIe au coeur de la capitale girondine, avait été occupé le 15 mars par des intermittents du monde de la culture, avec le soutien de la CGT.

Néanmoins, de nouveaux occupants étaient arrivés le 18, dont les revendications étaient plus proches de la "convergence des luttes" et de la lutte contre la précarité, amenant les précédents occupants à quitter les lieux.

"Force est de constater aujourd'hui que cette occupation ne s'inscrit plus dans la revendication nationale des acteurs culturels et que les occupants ne sont pas en mesure de garantir les conditions sanitaires et de sécurité initiales qui avaient été convenues avec la direction de l'Opéra", explique la mairie dans un communiqué, estimant que "les jauges et les gestes barrières ne sont pas respectés".

"De plus, les occupants ne contrôlant pas les entrées et les sorties, la circulation dans les lieux n'est absolument plus maîtrisée", ajoute la mairie.

Une demande d'expulsion a par ailleurs été déposée par la présidence du Grand-Théatre, dédié à l'art lyrique et à la danse, auprès du tribunal administratif.

Mercredi matin, plusieurs agents de police municipale étaient postés devant les portes vitrées du Grand-Théâtre. "Personne ne rentre et ceux qui veulent sortir, sortent" mais toute sortie est "définitive" a expliqué un agent, assurant que "les choses se déroulent dans le calme".

"Cette évacuation, c'est l'exemple même de la division des luttes", déplorait un étudiant de 22 ans, sous couvert d'anonymat. "Notre lutte est devenue criminelle", dénonçait un autre étudiant de 21 ans.

pjl-nal/ff/zl

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MAR 24

Bordeaux: évacuation dans le calme du Grand-Théâtre occupé, la mairie invoque la "sécurité" #

3/24/2021, 9:38 AM
Bordeaux, FRA

La mairie de Bordeaux a mis en place mercredi un dispositif d'évacuation dans le calme du Grand-Théâtre de la ville, occupé depuis le 15 mars, la police municipale autorisant les sorties du bâtiment néo-classique, mais pas les entrées, a constaté l'AFP.

Dans un communiqué, le maire écologiste Pierre Hurmic a expliqué que les "activités artistiques et la sécurité des lieux n'étaient plus garanties à ce jour", demandant aux occupants de "quitter le Grand-Théâtre sans délai".

pjl-nal/ff/shu

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MAR 23

"Gilets jaunes": jusqu'à 14 mois de prison ferme pour une série d'incendies en Dordogne #

3/23/2021, 5:43 PM
Bergerac, FRA

Cinq "gilets jaunes" ont été condamnés mardi à Bergerac à des peines allant jusqu'à 14 mois de prison ferme pour avoir participé à des degrés divers à une série d'incendies dans le département de la Dordogne, en décembre 2018 au plus fort du mouvement, a-t-on appris par le tribunal.

Ces trois hommes et deux femmes, âgés aujourd'hui de 30 à 52 ans, étaient poursuivis pour association de malfaiteurs et destruction de biens d'autrui, des faits qui leur ont valu des condamnations à des peines allant de 14 mois de prison ferme pour le principal prévenu, à 2 ans de prison avec sursis pour deux des mis en cause. Par ailleurs, des peines de 12 mois et 6 mois ferme ont été prononcées à l'encontre de deux autres prévenus.

Ils "voulaient montrer leur mécontentement envers la politique du gouvernement en s'en prenant à tout ce qui touche à l'Etat", avait déclaré la procureure de Bergerac Odile de Fritsch à l'époque de leur mise en examen en mars 2019.

Les mis en cause, de situation professionnelle modeste, sans condamnation à leur passif, s'étaient rencontrés au début du mouvement des "gilets jaunes", lors de rassemblements sur des ronds-points dans l'agglomération bergeracoise.

Entre le 23 et le 30 décembre 2018, des départs de feu avaient été constatés dans le sud du département: contre une Maison des services publics et un centre technique de la Communauté d'agglomération du bergeracois, sur une boîte aux lettres de mairie à Colombier.

Une guinguette du lac de Pombonne, propriété de la Ville de Bergerac, était également partie en fumée, un engin de déblaiement du Conseil départemental qui avait servi à dégager un rond-point des "gilets jaunes" avait été incendié à Prigonrieux, ainsi qu'un relais téléphonique, à Gardonne.

L'enquête avait abouti à l'interpellation du groupe de Périgourdins trois mois plus tard.

nal/pjl/it

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MAR 23

Lille: reprise du trafic des bus mercredi après un droit de retrait des conducteurs #

3/23/2021, 5:30 PM
Lille, FRA

Le trafic des bus du réseau de transports en commun de la métropole de Lille, Ilevia, devait reprendre normalement mercredi, après une interruption due à un droit de retrait des conducteurs choqués par une agression, a annoncé mardi l'opérateur.

"Le tramway et l'ensemble des lignes de bus circuleront normalement à compter de mercredi matin prise de service", indique Ilevia dans un communiqué.

"La qualité du dialogue social a permis de définir des engagements concrets et immédiats à mettre en place sur le réseau", se félicite le communiqué, mentionnant des partenariats renforcés avec police et gendarmerie et des effectifs d'agents de sécurité, contrôleurs et autres médiateurs "réorientés sur les lignes du réseau identifiées à ce jour comme sensibles ou requérant une présence humaine accrue".

Les conducteurs avaient exercé leur droit de retrait lundi matin après "l'agression à l'eau de javel samedi d'un collègue qui rentrait au dépôt avec un bus de service" par deux personnes à scooter, avait expliqué à l'AFP le secrétaire CGT d'Ilevia, Mohamed Farhi.

"Les agressions verbales et physiques de conducteurs et de contrôleurs se multiplient", s'était-il ému, demandant "des engagements forts" de la direction.

"Nous aurions voulu des mesures plus pérennes dans le temps" a-t-il réagi mardi. "Il n'y a pas de moyens supplémentaires, il s'agit d'une réorganisation temporaire".

Ce droit de retrait était selon lui nécessairement limité dans le temps et a atteint ses objectifs dans la mesure où il a sensibilisé les usagers et les politiques aux risques encourus par les chauffeurs.

bj/cab/cal

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MAR 23

Evacuation dans le calme de la ZAD du Carnet dans l'estuaire de la Loire #

3/23/2021, 11:34 AM
Frossay, FRA

La préfecture de Loire-Atlantique a lancé mardi matin, dans le calme, l'évacuation de la ZAD du Carnet, occupée depuis fin août par des manifestants hostiles à un projet dédié aux énergies renouvelables.

"Je me réjouis que cette opération de retour à l'État de droit se soit déroulée dans des conditions apaisées, sans heurts, sans doute parce que le rapport de force n'était pas favorable aux occupants de la zone", a déclaré lors d'une conférence de presse en fin de matinée Didier Martin, préfet de Loire-Atlantique et de la région Pays de la Loire.

"Ce matin, dès 7 heures, 400 gendarmes étaient mobilisés et une cinquantaine d'occupants étaient présents sur la zone", a précisé le préfet, évoquant une "opération bien préparée car complexe en raison du profil des occupants et de la configuration de la zone: 400 hectares, très marécageux et peu de terre ferme".

Sur place, les forces de l'ordre intervenaient dans le calme, peu de zadistes étaient encore présents en début de matinée, a constaté un photographe de l'AFP. La zone était survolée en permanence par deux hélicoptères et un ballet de camions a commencé à défiler en fin de matinée avec des remorques entières de débris de cabanes et gravats, a constaté une journaliste de l'AFP.

Dans un tweet le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a remercié "les forces de la gendarmerie mobilisées pour faire respecter l'état de droit" avec des photos montrant les barricades et constructions sur place, dont une enflammée.

L'opération était "bien avancée et pratiquement terminée" en fin de matinée, selon le préfet.

"La seconde phase consistera à évacuer environ 500 mètres cube de matériaux accumulés sur place depuis plusieurs mois: cela représente environ 20 bennes de camion (épaves de voiture, barricades, pneus, constructions en bois...). La 3e phase va consister à surveiller la zone pendant plusieurs semaines pour éviter toute réoccupation", a-t-il ajouté.

"Nous avions 400 gendarmes appuyés par deux véhicules blindés équipés de lames pour ouvrir les barricades. L'opération s'est déroulée sans heurts et les personnes montées dans les arbres ou dans l'éolienne sont descendues d'elles-mêmes", a précisé le général Frédéric Laurent, commandant en second de la région gendarmerie Pays de la Loire, lors de la conférence de presse.

"Nous n'avons à déplorer aucun blessé et les occupants n'ont opposé aucune résistance. Il y a eu des contrôles d'identité mais pas d'interpellation". Toutefois, "les gendarmes ont retrouvé énormément de pièges sur place (barricades, larges tranchées, boulons, clous) et de projectiles non utilisés (cocktail Molotov, bouteilles remplies de peinture...)", a-t-il souligné.

Cette évacuation fait suite à deux décisions du tribunal judiciaire de Saint-Nazaire, une du 5 février à la demande du Grand port maritime de Nantes-Saint et la seconde du 12 février après une requête du conseil départemental de Loire-Atlantique, demandant aux personnes qui occupent "illégalement le site du Carnet" de quitter les lieux. Les opposants, regroupés dans "Stop Carnet", estiment que ce projet menace la faune, la flore et les zones humides du site.

"On est dans la colère et l'incompréhension envers les élus locaux qui veulent bétonner 110 hectares de zone humide au nom de la création d'emploi", a réagi Morgane du mouvement politique Nantes en commun, qui participait à une petite manifestation d'une cinquantaine de personnes devant la préfecture pour protester contre l'évacuation.

cor-ssg-faa-gvy/mas/bow

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MAR 23

Grève les 24 et 25 mars dans les centres d'appels et l'accueil évènementiel #

3/23/2021, 11:25 AM
Paris, FRA

Les salariés des centres d'appels ou encore les hôtes et hôtesses d'accueil sont appelés mardi à la grève les 24 et 25 mars par trois syndicats mécontents du refus des organisations patronales d'augmenter les salaires de ces salariés de "première et deuxième ligne".

La CGT, FO et SUD demandent dans un communiqué "une augmentation de salaire immédiate et une prime Covid, appellent les salariés des centres d'appels, de l'accueil (...) et les salariés sous convention collective P2ST (prestataires de services du tertiaire, ndlr), à se mettre en grève le 24 et 25 mars 2021".

Cette branche recense 8.500 entreprises qui comptabilisent 103.000 salariés en France, dans des secteurs qui comprennent également la traduction, le recouvrement, ou encore le télésecrétariat.

Avec la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC, ces syndicats ont interrompu le 15 mars la réunion de commission paritaire en raison "du refus catégorique des organisations patronales d'augmenter du moindre centime d'euro les salariés de première et deuxième ligne", précisent-ils.

Les syndicats déplorent que trois échelons, représentant 86% des salariés de la branche, se trouvent désormais en dessous du Smic après sa revalorisation.

"Dans les centres d'appels, le premier confinement s'est traduit par un +quoi qu'il en coûte+ à leur santé, et l'obligation de travailler sur site", poursuivent les organisations en pointant du doigt le rôle des cinq géants Teleperformance, Sitel, Comdata, Phone Regie ou Iqera qui n'ont pas interrompu leur activité au plus fort du confinement du printemps 2020.

"Les organisations patronales refusent de reconnaître les efforts consentis. Pourtant, certains grands groupes ont continué d'engranger des bénéfices et d'augmenter leurs dirigeants", assurent encore les organisations syndicales.

cd/cel/sp

TELEPERFORMANCE

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MAR 23

Evacuation de la ZAD du Carnet dans l'estuaire de la Loire #

3/23/2021, 8:49 AM
Frossay, FRA

La préfecture de Loire-Atlantique a annoncé mardi matin l'évacuation de la ZAD du Carnet, occupée depuis fin août par des manifestants hostiles à un projet dédié aux énergies renouvelables.

"Les unités de gendarmerie interviennent dans le cadre des règles habituelles de maintien de l'ordre sur ce type d'opération", indique la préfecture dans un communiqué, précisant que les personnes présentes pouvaient quitter la zone avant l'intervention des gendarmes.

Sur place les forces de l'ordre étaient nombreuses mais intervenaient dans le calme, peu de zadistes étaient encore présents, selon un photographe de l'AFP. Un zadiste était notamment réfugié tout en haut d'un arbre.

Dans un tweet le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a remercié "les forces de la gendarmerie mobilisées pour faire respecter l'état de droit" avec des photos montrant les barricades et constructions sur place, dont une enflammée.

Cette évacuation fait suite à deux décisions du tribunal judiciaire de Saint-Nazaire, une du 5 février à la demande du Grand port maritime de Nantes-Saint Nazaire et la seconde du 12 février après une requête du conseil départemental de Loire-Atlantique, demandant aux personnes qui occupent "illégalement le site du Carnet" de quitter les lieux.

Une conférence de presse est prévue en fin de matinée à la préfecture de Loire-Atlantique à Nantes.

Les opposants, regroupés dans "Stop Carnet", estiment que ce projet menace la faune, la flore et les zones humides du site.

"Ils vont remblayer l'intégralité des 110 hectares, ils vont tout détruire, la faune et la flore, les zones humides", s'inquiète Yoann Morice, qui a lancé il y a quelques mois le collectif "Stop Carnet" à l'origine d'un weekend de manifestation sur le site fin août.

ssg-faa-mas/gvy/

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MAR 23

Evacuation de la ZAD du Carnet dans l'estuaire de la Loire (préfecture) #

3/23/2021, 7:25 AM

La préfecture de Loire-Atlantique a annoncé mardi matin l'évacuation de la ZAD du Carnet, occupée depuis fin août par des manifestants hostiles à un projet dédié aux énergies renouvelables.

"Les unités de gendarmerie interviennent dans le cadre des règles habituelles de maintien de l'ordre sur ce type d'opération", indique la préfecture dans un communiqué, précisant que les personnes présentes pouvaient quitter la zone avant l'intervention des gendarmes.

Cette évacuation fait suite à deux décisions du tribunal judiciaire, une du 5 février à la demande du Grand port maritime de Nantes-Saint Nazaire et la seconde du 12 février après une requête du conseil départemental de Loire-Atlantique, demandant aux personnes qui occupent "illégalement le site du Carnet" de quitter les lieux.

Une conférence de presse est prévue en fin de matinée à la préfecture de Loire-Atlantique à Nantes.

Les opposants, regroupés dans "Stop Carnet", estiment que ce projet menace la faune, la flore et les zones humides du site.

"Ils vont remblayer l'intégralité des 110 hectares, ils vont tout détruire, la faune et la flore, les zones humides", s'inquiète Yoann Morice, qui a lancé il y a quelques mois le collectif "Stop Carnet" à l'origine d'un weekend de manifestation sur le site fin août.

faa-mas/gvy/bow

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