Immigration à Mayotte: la France veut durcir l'attribution de la nationalité #
Le ministre français de l'Intérieur et des Outre-Mer a répété dimanche à Mayotte sa volonté de durcir l'attribution de la nationalité française dans l'île, pour freiner l'immigration clandestine en provenance des Comores voisines.
Dans ce département français situé dans l'océan Indien, Gérald Darmanin s'est fait présenter les nouveaux moyens aériens et maritimes de lutte contre l'immigration clandestine dans l'île, qui reste un eldorado malgré les risques des traversées.
"La hausse continue des moyens techniques et humains ne suffira pas", a-t-il alors déclaré à la presse. "il faut lutter contre l'attractivité sociale et administrative du territoire".
M. Darmanin a sur ce point redit sa volonté de durcir l'attribution de la nationalité française aux enfants nés à Mayotte, pour ne plus permettre "aux gens de venir ici et très rapidement de ne plus pouvoir être exclus de l'île".
Pour qu'un nouveau-né bénéficie du droit du sol, il souhaite qu'au moins un de ses parents ait résidé régulièrement sur l'île depuis au moins un an, contre trois mois actuellement.
En juillet 2018, l'Assemblée nationale avait voté l'adaptation du droit du sol à Mayotte, pour faire face à la très forte immigration clandestine en provenance des Comores, au terme d'un vif débat y compris au sein de la majorité. L'article introduit au Sénat exigeait pour les enfants nés à Mayotte que l'un de ses parents ait, au jour de la naissance, été présent de manière régulière sur le territoire national depuis plus de trois mois.
Le président français Emmanuel Macron avait alors soutenu cette démarche.
Un nouveau durcissement de cette mesure devait déjà figurer dans un projet de loi spécifique à Mayotte avorté début 2022 après son rejet par les élus locaux.
Selon l'Institut national de statistiques français Insee, près de la moitié de la population de Mayotte ne possède pas la nationalité française, mais un tiers des étrangers sont nés sur l'île.
Depuis 2019, l'Etat français a augmenté ses moyens de lutte contre l'immigration clandestine vers l'île avec des bateaux intercepteurs en mer et une surveillance aérienne, sans toutefois dissuader les migrants de tenter d'y débarquer par milliers chaque année.
str-av/lbx/gvy/emd
Immigration à Mayotte: la France veut durcir l'attribution de la nationalité #
Le ministre français de l'Intérieur et des Outre-Mer a répété dimanche à Mayotte sa volonté de durcir l'attribution de la nationalité française dans l'île, pour freiner l'immigration clandestine en provenance des Comores voisines.
Dans ce département français situé dans l'océan Indien, Gérald Darmanin s'est fait présenter les nouveaux moyens aériens et maritimes de lutte contre l'immigration clandestine dans l'île, qui reste un eldorado malgré les risques des traversées.
"La hausse continue des moyens techniques et humains ne suffira pas", a-t-il alors déclaré à la presse. "il faut lutter contre l'attractivité sociale et administrative du territoire".
M. Darmanin a sur ce point redit sa volonté de durcir l'attribution de la nationalité française aux enfants nés à Mayotte, pour ne plus permettre "aux gens de venir ici et très rapidement de ne plus pouvoir être exclus de l'île".
Pour qu'un nouveau-né bénéficie du droit du sol, il souhaite qu'au moins un de ses parents ait résidé régulièrement sur l'île depuis au moins un an, contre trois mois actuellement.
En juillet 2018, l'Assemblée nationale avait voté l'adaptation du droit du sol à Mayotte, pour faire face à la très forte immigration clandestine en provenance des Comores, au terme d'un vif débat y compris au sein de la majorité. L'article introduit au Sénat exigeait pour les enfants nés à Mayotte que l'un de ses parents ait, au jour de la naissance, été présent de manière régulière sur le territoire national depuis plus de trois mois.
Le président français Emmanuel Macron avait alors soutenu cette démarche.
Un nouveau durcissement de cette mesure devait déjà figurer dans un projet de loi spécifique à Mayotte avorté début 2022 après son rejet par les élus locaux.
Selon l'Institut national de statistiques français Insee, près de la moitié de la population de Mayotte ne possède pas la nationalité française, mais un tiers des étrangers sont nés sur l'île.
Depuis 2019, l'Etat français a augmenté ses moyens de lutte contre l'immigration clandestine vers l'île avec des bateaux intercepteurs en mer et une surveillance aérienne, sans toutefois dissuader les migrants de tenter d'y débarquer par milliers chaque année.
str-av/lbx/gvy/emd
Immigration: Darmanin appelle à "lutter contre l'attractivité sociale" de Mayotte #
Le ministre de l'Intérieur et des Outre-Mer Gérald Darmanin, en visite à Mayotte, a appelé dimanche, à Dzaoudzi, à "lutter contre l'attractivité sociale et administrative" de l'île pour y freiner l'immigration clandestine en provenance des Comores voisines.
Il s'agit du deuxième déplacement ultramarin du ministre depuis qu'il a récupéré cet été le portefeuille des Outre-mer, après une visite à la Réunion début juillet.
Dans le 101e département français, le ministre s'est fait présenter les nouveaux moyens aériens et maritimes de lutte contre l'immigration clandestine.
"La hausse continue des moyens techniques et humains ne suffira pas", a-t-il alors déclaré à la presse. "il faut lutter contre l'attractivité sociale et administrative du territoire".
Pour y parvenir, M. Darmanin a redit sa volonté de durcir l'attribution de la nationalité française aux enfants nés à Mayotte.
Pour qu'un nouveau-né bénéficie du droit du sol, il souhaite qu'au moins un de ses parents ait résidé régulièrement sur l'île depuis au moins un an, contre trois mois actuellement.
En juillet 2018, l'Assemblée nationale avait voté l'adaptation du droit du sol à Mayotte, pour faire face à la très forte immigration clandestine en provenance des Comores, au terme d'un vif débat y compris au sein de la majorité. L'article introduit au Sénat exigeait pour les enfants nés à Mayotte que l'un de ses parents ait, au jour de la naissance, été présent de manière régulière sur le territoire national depuis plus de trois mois.
Lors d'un discours consacré aux Outre-mer, Emmanuel Macron avait alors soutenu cette démarche, en soutenant quelle permettait "de préserver le droit du sol" en "adaptant ses conditions d'exercice à la réalité de ce territoire".
Un nouveau durcissement de cette mesure devait déjà figurer dans un projet de loi spécifique à Mayotte avorté début 2022 après son rejet par les élus locaux.
"Les moyens techniques et humains ne pourront pas tout tant que l'on aura cette législation qui permet encore aux gens de venir ici et très rapidement de ne plus pouvoir être exclus de l'île de Mayotte", a affirmé M. Darmanin.
Selon l'Insee, près de la moitié de la population de Mayotte ne possède pas la nationalité française, mais un tiers des étrangers sont nés sur l'île.
Le ministre de l'Intérieur a tenu tout l'été un discours ferme sur l'immigration, qui fera l'objet d'un grand débat au Parlement à l'automne prochain avant la présentation d'un projet de loi.
str-av/lbx/gvy
Nord: une adolescente meurt percutée par un TGV dans une gare #
Une adolescente est morte dimanche percutée par un TGV alors qu'elle traversait une voie en gare d'Arnèke (Nord) et une enquête a été ouverte, a-t-on appris auprès du parquet, des pompiers et de la SNCF.
Selon le parquet de Dunkerque, une enquête a été ouverte, confiée à la gendarmerie, après le décès de cette "jeune fille mineure" dans une collision avec un train.
Les pompiers, appelés peu après 14H00 pour "une personne happée par un train" à la gare d'Arnèke, ont constaté le décès d'une adolescente d'"environ 14 ans" et pris en charge sa mère, en état de choc, a rapporté le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) du Nord.
Trois témoins du drame étaient également choqués mais leur état n'a pas nécessité de transport par les pompiers, a poursuivi le Sdis.
Selon la communication de la SNCF, l'adolescente se trouvait dans l'enceinte de la gare d'Arnèke et traversait une voie sur "un passage planchéié" prévu à cet effet, permettant de relier la gare à un quai, quand elle a été heurtée par le TGV Dunkerque-Paris.
A ce point de passage, "des signaux lumineux indiquent la possibilité de traverser ou pas" et des vérifications après l'accident ont montré que "les signalisations fonctionnaient normalement", a indiqué la SNCF.
Le TGV, qui transportait environ 110 passagers, a été retenu peu après en gare d'Arnèke puis ses passagers transférés dans un autre train en gare d'Hazebrouck, d'après la même source.
bj/cal
Nord: une adolescente meurt dans une collision avec un train #
Une adolescente a trouvé la mort dimanche dans une collision avec un train à Arnèke (Nord) et une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances du drame, a-t-on appris auprès du parquet et des pompiers.
Une "jeune fille mineure" est décédée dans une collision avec un train à Arnèke, selon le parquet de Dunkerque, qui n'a pas précisé à ce stade le lieu exact du drame. Une enquête a été ouverte, confiée à la gendarmerie.
Les pompiers, appelés peu après 14H00 pour "une personne happée par un train" à la gare d'Arnèke, ont constaté le décès d'une adolescente d'"environ 14 ans" et pris en charge sa mère, en état de choc, a rapporté le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) du Nord.
Trois témoins du drame se trouvaient sur place, également choqués, mais leur état n'a pas nécessité de transport par les pompiers, a poursuivi le Sdis.
Vers 15H30, environ 130 passagers se trouvaient toujours "en rétention dans le train" impliqué, un TGV, selon la même source.
"La circulation des trains est actuellement interrompue sur l'axe Dunkerque-Hazebrouck en raison d'un accident de personne survenu dans le secteur d'Arnèke", indiquait sur Twitter le compte TER Hauts-de-France, estimant l'heure de reprise des circulations à 17H30.
bj/cal
Yvelines: une femme de 18 ans tuée, son conjoint en garde à vue #
Une jeune femme de 18 ans a été tuée d'un coup de couteau à la gorge, dans la nuit de samedi à dimanche à Carrière-sur-Seine (Yvelines) et son conjoint a été placé en garde à vue, de même qu'un ami, a appris l'AFP de sources concordantes.
L'actuel petit-ami de la victime, âgé de 20 ans, et un ami de 21 ans, présents dans l'appartement, ont été interpellés et placés en garde à vue, ont indiqué le parquet de Versailles, sollicité par l'AFP, et des sources policières.
Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un féminicide - ou homicide par conjoint - l'auteur du coup de couteau mortel étant supposément le petit-ami de la victime, a précisé une source proche de l'enquête.
La jeune femme est décédée après avoir reçu un coup de couteau au niveau de la carotide, selon plusieurs sources.
Selon une source policière, une voisine a appelé la police vers 3H00 du matin, indiquant "entendre des bruits de dispute et des cris étouffés dans l'appartement du dessus".
Sur place, un homme a laissé entrer les forces de l'ordre. Il leur a déclaré avoir "fait une connerie".
Le corps sans vie de la jeune femme a été découvert dans la cuisine, où du sang en grande quantité s'était répandu. Un couteau de cuisine ensanglanté a été trouvé.
L'enquête pour homicide, supposément par conjoint, a été confiée au commissariat de Sartrouville.
Le couple est inconnu des services de justice, notamment pour violences conjugales.
D'après les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, 146 femmes ont été victimes de féminicides en 2019 et 102 en 2020. Le collectif "Féminicides par compagnons ou ex", qui les recense de son côté, a dénombré 113 féminicides en 2021.
ali-alh/lbx/rhl
Grenoble: deux jeunes hommes grièvement blessés par balle #
Deux hommes âgés de 20 et 22 ans ont été grièvement blessés par balle dans la nuit de samedi à dimanche à Grenoble, le tireur demeurant en fuite, a indiqué dimanche la police grenobloise.
Les deux jeunes hommes, "défavorablement connus" des services de police, se trouvaient à l'arrêt en scooter, semblant "attendre quelque chose ou quelqu'un", lorsqu'ils ont été pris pour cible par "un individu" arrivant "en trottinette électrique".
Celui-ci a "fait feu à trois reprises", selon la DDSP de l'Isère, avant de prendre la fuite. Une des deux victimes démarre alors son scooter puis "s'écroule une centaine de mètres plus loin", touchée au dos. La seconde, partie en courant, s'effondre à son tour, atteinte à la main et à la fesse. Leur pronostic vital est engagé.
La PJ a été saisie.
alh-rl/dch
Darmanin en visite trois jours à Mayotte pour parler immigration clandestine #
Gérald Darmanin et son ministre délégué aux Outre-Mer Jean-François Carenco entament dimanche un déplacement de trois jours à Mayotte avec comme priorité la lutte contre l'immigration clandestine sur l'île, 101e département français en proie à la pauvreté et l'insécurité.
Il s'agit du deuxième déplacement ultramarin du ministre de l'Intérieur, depuis qu'il a récupéré cet été le portefeuille des Outre-mer, après une visite à la Réunion début juillet.
Gérald Darmanin, qui a tenu tout l'été un discours ferme sur l'immigration, entend revenir à Mayotte sur le sujet, objet d'un grand débat au Parlement à l'automne prochain avant la présentation d'un projet de loi.
Il espère pouvoir inscrire dans ce texte l'obligation pour "l'un des deux parents (d'être) régulièrement depuis plus d'un an (contre trois mois actuellement, NDLR) sur le territoire (de Mayotte) afin que leur enfant soit reconnu comme Français", a-t-il déclaré dans un entretien au Journal du dimanche.
Cette mesure devait déjà figurer dans le projet de loi spécifique à Mayotte avorté début 2022 après son rejet par les élus locaux.
Selon l'Insee, près de la moitié de la population de Mayotte ne possède pas la nationalité française, mais un tiers des étrangers sont nés sur l'île.
Pour lutter contre "les reconnaissances frauduleuse de paternité" pratiquées, dit-il, par des hommes en situation régulière aux bénéfices "d'enfants d'immigrés fraîchement arrivés", M. Darmanin annonce que "ces pères (devront) prouver qu'ils entretiennent l'enfant pendant trois ans et non plus seulement deux."
Pendant sa visite, le ministre doit notamment se faire présenter les nouveaux moyens aériens et maritimes de lutte contre l'immigration illégale et visiter le centre de rétention administrative de Pamandzi.
Située dans l'océan Indien entre l'Afrique de l'est et Madagascar, l'île peuplée de 350.000 à 400.000 personnes selon les autorités, a vu sa population quadrupler entre 1985 et 2017 selon l'Insee, sous l'effet conjugué d'une forte natalité (plus de quatre enfants par femme) et de l'importante émigration d'habitants venus de l'archipel voisin des Comores.
Le gouvernement met en avant ses chiffres de reconduites à la frontière, plus de 23.000 en 2021, soit une hausse de 78% par rapport à 2020, année marquée par le Covid, et l'augmentation des interceptions de "kwassas-kwassas", embarcations légères à moteur utilisées par les migrants comoriens.
Mayotte, où l'âge moyen s'élevait à 23 ans en 2017, peine à insérer sa jeunesse dans la vie active: l'an dernier, 25.000 jeunes de 15 à 29 ans n'étaient ni en emploi, ni en études, ni en formation, selon l'Insee, soit 36% de cette tranche d'âge, une part trois fois plus élevée que sur le reste du territoire français (13%).
L'île, théâtre régulier d'affrontements entre bandes ou avec les forces de l'ordre, connaît aussi une délinquance élevée, bien plus importante qu'en France métropolitaine, avec quatre fois plus de dépôts de plainte pour cambriolages et des agressions physiques beaucoup plus fréquentes.
Une insécurité alimentée par une grande pauvreté: 194.000 Mahorais, soit 74% de la population, vivent avec un niveau de vie inférieur à 50% de la médiane nationale, selon l'Insee.
bur-etr-gmo-alh/lbx/cal
Darmanin en visite trois jours à Mayotte pour parler immigration #
Gérald Darmanin et son ministre délégué aux Outre-Mer Jean-François Carenco entament dimanche un déplacement de trois jours à Mayotte avec en priorité la lutte contre l'immigration clandestine sur l'île, 101e département français en proie à la pauvreté et l'insécurité.
Il s'agit du deuxième déplacement ultramarin du ministre de l'Intérieur, depuis qu'il a récupéré cet été le portefeuille des Outre-mer, après une visite à la Réunion début juillet.
Gérald Darmanin, qui a tenu tout l'été un discours ferme sur l'immigration, entend revenir à Mayotte sur le sujet, objet d'un grand débat au Parlement à l'automne prochain avant la présentation d'un projet de loi.
Le ministre doit notamment se faire présenter les nouveaux moyens aériens et maritimes pour lutter contre l'immigration illégale et visiter le centre de rétention administrative de Pamandzi.
Située dans l'océan Indien entre l'Afrique de l'est et Madagascar, l'île peuplée de 350.000 à 400.000 personnes selon les autorités, a vu sa population quadrupler entre 1985 et 2017 selon l'Insee, sous l'effet conjugué d'une forte natalité (plus de quatre enfants par femme) et de l'importante émigration d'habitants venus de l'archipel voisin des Comores.
Le gouvernement met en avant ses chiffres de reconduites à la frontière, plus de 23.000 en 2021, soit une hausse de 78% par rapport à 2020, année marquée par le Covid, et l'augmentation des interceptions de "kwassas-kwassas", ces embarcations légères à moteur utilisées par les migrants comoriens.
Selon l'Insee, près de la moitié de la population de Mayotte ne possède pas la nationalité française, mais un tiers des étrangers sont nés à Mayotte et l'âge moyen des habitants s'élevait à 23 ans en 2017.
Une jeunesse qui peine à s'insérer dans la vie active puisque l'an dernier, 25.000 jeunes de 15 à 29 ans n'étaient ni en emploi, ni en études, ni en formation, selon l'Insee, soit 36% de cette tranche d'âge, une part trois fois plus élevée que sur le reste du territoire français (13%).
L'île, théâtre régulier d'affrontements entre bandes ou avec les forces de l'ordre, connaît aussi une délinquance élevée, bien plus importante qu'en France métropolitaine, avec quatre fois plus de dépôts de plainte pour cambriolages et des agressions physiques beaucoup plus fréquentes.
Une insécurité alimentée par une grande pauvreté: 194.000 Mahorais, soit 74% de la population, vivent avec un niveau de vie inférieur à 50% de la médiane nationale, selon l'Insee.
bur-etr-alh/lbx/cal
Un pilote d'ULM et son passager tués dans un crash en Seine-et-Marne #
Le pilote d'un ULM, âgé de 33 ans, et son passager de 50 ans qui effectuait son baptême de l'air, ont été tués dans la chute de l'aéronef ultra-léger, peu après son décollage samedi à l'aérodrome de Meaux-Esbly, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Peu avant 13H00, "dans la phase de décollage à hauteur de 50 à 60 mètres, l'ULM a brutalement fait une chute", a indiqué à l'AFP l'officier de la compagnie de gendarmerie de Meaux.
Les deux hommes sont décédés sur le coup.
Le passager avait été accompagné à l'aérodrome par des amis et de la famille. Peu avant l'accident, un membre du groupe avait également effectué un vol, avec le même pilote et le même engin, sans aucun problème, a précisé cette source.
meh/lbx/cal
Karting à la prison de Fresnes: le ministre de la Justice lance une "enquête administrative" #
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a annoncé samedi sur Twitter avoir "ordonné une enquête" administrative après l'organisation au sein de la prison de Fresnes d'épreuves inspirées du jeu télévisé "Koh Lanta" au profit d'associations.
Cet évènement, baptisé "Kohlantess", avait eu lieu le 27 juillet au sein de l'établissement du Val-de-Marne, mais une vidéo a été diffusée vendredi, notamment sur Youtube, suscitant aussitôt une vive polémique.
Trois équipes - détenus, surveillants et habitants de Fresnes - s'affrontaient lors d'épreuves variées: questionnaire, karting, mime ou tir à la corde au-dessus d'une piscine.
Le Garde des Sceaux a twitté: "Après les images choquantes de la prison de Fresnes, j'ai immédiatement ordonné une enquête pour que toute la lumière soit faite. La lutte contre la récidive passe par la réinsertion mais certainement pas par le karting!".
Dans la vidéo, Djibril Dramé, organisateur de ce "Koh Lanta des cités" - dont une première édition opposant jeunes et policiers avait eu lieu en juillet dans la ville de Fresnes - précisait que les détenus ayant participé au jeu étaient en détention "pour de courtes peines".
"D'accord, toutes les personnes (détenues) qui sont là le sont pour une bonne raison et la voie de la réinsertion passe par le travail en prison, mais nous avons aussi un devoir de ne pas les mettre de côté et de ne surtout pas oublier qu'ils sont des humains comme vous et comme moi", ajoutait-il.
Le directeur de la prison, Jimmy Delliste, s'était félicité d'un "moment d'engagement fraternel au bénéfice de trois associations", en remerciant les organisateurs.
Samedi, plusieurs élus d'extrême droite ont vivement critiqué l'organisation de ces "activités estivales pour les détenus" à Fresnes. "Pendant ce temps-là, un enfant sur trois ne part pas en vacances par manque de moyens financiers. Les contribuables seront heureux de voir où part leur argent", a tweeté Hélène Laporte, vice-présidente RN de l'Assemblée nationale.
Le député LR Eric Ciotti s'est aussi insurgé: "Nos prisons ne sont pas des colonies de vacances dans lesquelles détenus et gardiens tissent des liens d'amitié".
Plusieurs organisations de policiers ont également réagi négativement, tel le syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI-CFDT) jugeant les images "choquantes" et ironisant sur Twitter: "La prison doit favoriser la réinsertion mais doit-elle se transformer en centre de loisirs?".
Cédric Boyer, responsable FO Justice à la prison de Fresnes, a souligné auprès de l'AFP que "la réinsertion passe par la formation professionnelle, le travail, l'école et surtout l'indemnisation des victimes" et que "la prison est un lieu de privation des libertés".
Sollicitée par l'AFP, le ministère a souligné que le Garde des Sceaux s'était "toujours montré favorable à ce que des détenus se voient proposer des activités sportives et culturelles, mais dans le projet tel qu'il avait été présenté n'apparaissaient pas les activités telles qu'elles se sont révélées dans cette vidéo, notamment celle de karting".
Contactés par l'AFP, ni le directeur de la prison, ni l'organisateur du jeu, ni la direction de l'administration pénitentiaire n'ont pu être joints.
alv-ali/lbx/cal
Karting à la prison de Fresnes: le ministre de la Justice lance une "enquête administrative" #
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a annoncé samedi sur Twitter avoir "ordonné une enquête" administrative après l'organisation au sein de la prison de Fresnes d'épreuves inspirées du jeu télévisé "Koh Lanta" au profit d'associations.
Cet évènement avait eu lieu le 27 juillet au sein de l'établissement du Val-de-Marne, mais une vidéo a été diffusée vendredi, notamment sur Youtube, suscitant aussitôt des critiques à l'extrême droite.
Trois équipes de détenus, surveillants et jeunes habitants de Fresnes s'y affrontent lors d'épreuves variées: questionnaire, karting, mime ou tir à la corde au-dessus d'une piscine.
Le Garde des Sceaux a réagi en début d'après-midi sur Twitter: "Après les images choquantes de la prison de Fresnes, j'ai immédiatement ordonné une enquête pour que toute la lumière soit faite. La lutte contre la récidive passe par la réinsertion mais certainement pas par le karting !"
Dans la vidéo, Djibril Dramé, organisateur de ce "Koh Lanta des cités" - dont une première édition opposant jeunes et policiers avait eu lieu en juillet dans la ville de Fresnes - précise que les participants au jeu étaient en détention "pour de courtes peines".
"Alors d'accord, toutes les personnes qui sont là le sont pour une bonne raison et la voie de la réinsertion passe par le travail en prison, mais nous avons aussi un devoir de ne pas les mettre de côté et de ne surtout pas oublier qu'ils sont des humains comme vous et comme moi", ajoute-t-il.
Le directeur de la prison, Jimmy Delliste, se félicitait le 27 juillet sur Twitter d'un "moment d'engagement fraternel au bénéfice de trois associations", en remerciant les organisateurs.
Samedi, plusieurs élus d'extrême droite ont critiqué ces images.
"A la Prison de #Fresnes, des activités estivales sont organisées pour les détenus: karting, piscine, etc. Pendant ce temps-là, un enfant sur trois ne part pas en vacances par manque de moyens financiers. Les contribuables seront heureux de voir où part leur argent", a tweeté Hélène Laporte, vice-présidente RN de l'Assemblée nationale.
Sollicitée par l'AFP, le ministère a précisé que le ministre avait ordonné une "enquête administrative pour connaître exactement les tenants et aboutissants de ce qui s'est passé". "le ministre s'est toujours montré favorable à ce que des détenus se voient proposer des activités sportives et culturelles, mais dans le projet tel qu'il avait été présenté n'apparaissaient pas les activités telles qu'elles se sont révélées dans cette vidéo, notamment celle de karting", a-t-on ajouté.
alv-ali/lbx/cal
Tirs policiers lors d'un contrôle près de Lyon: décès du conducteur #
Le conducteur de la voiture signalée volée dont le pronostic vital était engagé après des tirs de policiers lors d'un contrôle à Vénissieux (Rhône) jeudi soir est décédé vendredi "en fin de soirée", a annoncé samedi le parquet de Lyon.
Agé de 26 ans et originaire d'Annecy, il avait été hospitalisé, alors que le passager, un Lyonnais de 20 ans, avait été tué sur le coup lors de ce contrôle où, selon le parquet, les deux policiers auraient agi en "légitime défense".
La garde à vue de deux fonctionnaires a été levée vendredi, avait annoncé vendredi soir le parquet de Lyon. Elle a eu lieu "dans le cadre de l'enquête confiée à l'IGPN et ouverte des chefs de violences volontaires par personnes dépositaires de l'autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner".
Alors que les premiers éléments "semblent corroborer l'hypothèse de la légitime défense", des investigations complémentaires devront cependant "confirmer les circonstances exactes dans lesquelles les policiers ont fait usage de leurs armes", avait poursuivi vendredi le parquet, annonçant avoir décidé d'ouvrir une information judiciaire des mêmes chefs.
La casier judiciaire du conducteur porte la mention de neuf condamnations et il fait l'objet de recherches pour des "vols aggravés" de véhicules, selon la même source.
Son passager était connu des services de police mais son casier judiciaire ne mentionne aucune condamnation, a précisé le parquet.
Vers 00h05 dans la nuit de jeudi à vendredi à Vénissieux, une commune sensible toute proche de Lyon, quatre policiers en patrouille de nuit ont repéré un véhicule signalé volé stationné sur le parking d'un centre commercial.
"Alors que les policiers s'apprêtaient à contrôler l'automobile, le conducteur enclenchait la marche arrière puis la marche avant, percutant un policier qui se trouvait projeté sur le capot du véhicule", selon un premier communiqué du parquet.
"La voiture poursuivait sa progression et deux policiers, dont celui positionné sur le capot, faisaient usage de leur arme à plusieurs reprises", a-t-il raconté, et "l'automobile finissait sa course une centaine de mètres plus loin".
Le policier percuté a été légèrement blessé aux jambes et examiné à l'hôpital, selon le parquet.
Deux sections de la CRS8, unité d'élite de la police nationale, soit quarante hommes, sont également arrivés en renfort à Vénissieux dès vendredi soir, selon la police.
En visite en Corse, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a apporté vendredi son "soutien a priori" à "tous les policiers et gendarmes de France qui font face tous les jours à des refus d'obtempérer puisqu'il y en a un toutes les demi-heures dans notre pays".
rl/dch
Tirs policiers lors d'un contrôle près de Lyon: décès du conducteur (parquet) #
Le conducteur de la voiture dont le pronostic vital était engagé après des tirs de policiers lors d'un contrôle à Vénissieux (Rhône) jeudi soir est décédé vendredi "en fin de soirée", a annoncé samedi le parquet de Lyon.
Agé de 26 ans et originaire d'Annecy, il avait été hospitalisé, alors que le passager, un Lyonnais de 20 ans, avait été tué sur le coup lors de ce contrôle où, selon le parquet, les deux policiers auraient agi en "légitime défense".
rl/dch
Pyrénées: fermeture polémique de la route transfrontalière du col de Banyuls #
Des Catalans français et espagnols réclament la réouverture d'une petite route reliant la France à l'Espagne par le col de Banyuls, dont la fermeture depuis janvier 2021 double, voire triple, le temps nécessaire pour atteindre l'autre côté des Pyrénées.
Cette fermeture visant à lutter contre le terrorisme et l'immigration illégale est "une absurdité administrative", lâche Pierre Becque, président de l'association Albères (le massif où se trouve le col, NDLR) sans frontière, la main appuyé sur un des blocs rocheux mis en place au col pour bloquer la route.
Pour José Rueda, un Catalan espagnol de 32 ans qui vient vendanger depuis sept ans près de la petite ville française de Banyuls-sur-Mer, "venir par le col était très facile. Maintenant, on dépense plus en essence. Certains venaient travailler pour la journée et repartaient dormir à Espolla ou Figueras", côté espagnol. "Ceux-là ne viennent plus", ajoute-t-il avec regret.
Alors que des travailleurs frontaliers ou saisonniers espagnols passaient par le col pour gagner du temps, nombre d'habitants de Banyuls prenaient la petite route pour faire des courses côté espagnol et y acheter notamment des cigarettes ou de l'alcool à meilleur prix.
Le maire de Banyuls-sur-Mer, Jean-Michel Solé, dénonce "une atteinte aux libertés individuelles et de commerce" et rappelle les "liens forts" entre sa commune et Espolla, un des villages espagnols proches du col.
Dans la salle du conseil municipal, le maire d'Espolla, Carles Lagresa, est flanqué du drapeau catalan. "Nous sommes voisins. Ce passage nous permettait d'être en contact avec toute la côte de la Catalogne Nord", dit-il à l'AFP, faisant allusion aux stations balnéaires de la Catalogne française, Collioure, Banyuls, Argelès-dur-Mer.
"Moi-même, j'ai de la famille à Banyuls, même si elle est un peu éloignée. Et mon grand-oncle est enterré là-bas", ajoute-t-il, rappelant aussi le manque à gagner pour les commerçants.
Derrière le comptoir du bar tabac d'Espolla, Cristina Juanola confirme: "Les gens de la zone de Banyuls, qui avaient l'habitude de passer par le col" le font maintenant par les passages frontaliers de Port Bou ou La Jonquère, et s'arrêtent aux tabacs ou aux cafés qu'il y a là-bas", regrette-t-elle.
A l'instar d'autres préfets des départements pyrénéens, celui des Pyrénées-Orientales a interdit à partir du 11 janvier 2021 la circulation sur cinq passages frontaliers, dont le col de Banyuls, invoquant "la menace terroriste" et les "mouvements soutenus" de migrants.
Cette interdiction faisait suite à la venue dans le département, le 5 novembre 2020, du président Emmanuel Macron qui avait annoncé un durcissement des contrôles aux frontières.
Sollicitée par l'AFP, la préfecture des Pyrénées-Orientales a confirmé la réouverture d'un des cinq cols en mai 2021, mais n'a fait aucun commentaire sur les demandes de réouverture de celui de Banyuls.
D'Espolla au col, le trajet en voiture prend une quinzaine de minutes. La route serpente à travers les vignobles et la garrigue, avant d'arriver aux blocs coupant le passage. Un autre quart d'heure suffirait pour arriver à Banyuls-sur-Mer.
Par les autres routes, il faut entre une heure et une heure et demie, selon la saison, pour faire Espolla-Banyuls.
Dans la pratique, piétons, vélos et même certains véhicules peuvent passer par le col, malgré les rochers érigés en travers de la route. Arrivé du côté français, un conducteur de 4x4 donne quelques coups de volant, fait une marche arrière sur quelques mètres, puis passe côté espagnol par une petite piste très pentue.
"Ces blocs n'arrêtent rien du tout", commente aussitôt Pierre Becque, jugeant peu probable que des immigrés illégaux ou des terroristes empruntent ce passage, avec ou sans blocs.
Quelques mètres plus loin, côté français, une plaque rappelle que des réfugiés espagnols fuyant la dictature de Francisco Franco (1939-1975) sont entrés en France par là.
Puis, pendant la Seconde guerre mondiale, des personnes refusant le travail obligatoire imposé par les nazis, ou des juifs persécutés, ont fui par ce point frontalier, mais dans l'autre sens, précise Pierre Becque.
"Du temps de Franco, on pouvait passer. Maintenant, la République française nous l'interdit", résume à sa façon Jacques Solane, un autre membre de l'association Albères sans frontière.
dmc/ap/hj/pz
Pyrénées: fermeture polémique de la route transfrontalière du col de Banyuls #
Des Catalans français et espagnols réclament la réouverture d'une petite route reliant la France à l'Espagne par le col de Banyuls, dont la fermeture depuis janvier 2021 double, voire triple, le temps nécessaire pour atteindre l'autre côté des Pyrénées.
Cette fermeture visant à lutter contre le terrorisme et l'immigration illégale est "une absurdité administrative", lâche Pierre Becque, président de l'association Albères (le massif où se trouve le col, NDLR) sans frontière, la main appuyé sur un des blocs rocheux mis en place au col pour bloquer la route.
Pour José Rueda, un Catalan espagnol de 32 ans qui vient vendanger depuis sept ans près de la petite ville française de Banyuls-sur-Mer, "venir par le col était très facile. Maintenant, on dépense plus en essence. Certains venaient travailler pour la journée et repartaient dormir à Espolla ou Figueras", côté espagnol. "Ceux-là ne viennent plus", ajoute-t-il avec regret.
Alors que des travailleurs frontaliers ou saisonniers espagnols passaient par le col pour gagner du temps, nombre d'habitants de Banyuls prenaient la petite route pour faire des courses côté espagnol et y acheter notamment des cigarettes ou de l'alcool à meilleur prix.
Le maire de Banyuls-sur-Mer, Jean-Michel Solé, dénonce "une atteinte aux libertés individuelles et de commerce" et rappelle les "liens forts" entre sa commune et Espolla, un des villages espagnols proches du col.
Dans la salle du conseil municipal, le maire d'Espolla, Carles Lagresa, est flanqué du drapeau catalan. "Nous sommes voisins. Ce passage nous permettait d'être en contact avec toute la côte de la Catalogne Nord", dit-il à l'AFP, faisant allusion aux stations balnéaires de la Catalogne française, Collioure, Banyuls, Argelès-dur-Mer.
"Moi-même, j'ai de la famille à Banyuls, même si elle est un peu éloignée. Et mon grand-oncle est enterré là-bas", ajoute-t-il, rappelant aussi le manque à gagner pour les commerçants.
Derrière le comptoir du bar tabac d'Espolla, Cristina Juanola confirme: "Les gens de la zone de Banyuls, qui avaient l'habitude de passer par le col" le font maintenant par les passages frontaliers de Port Bou ou La Jonquère, et s'arrêtent aux tabacs ou aux cafés qu'il y a là-bas", regrette-t-elle.
A l'instar d'autres préfets des départements pyrénéens, celui des Pyrénées-Orientales a interdit à partir du 11 janvier 2021 la circulation sur cinq passages frontaliers, dont le col de Banyuls, invoquant "la menace terroriste" et les "mouvements soutenus" de migrants.
Cette interdiction faisait suite à la venue dans le département, le 5 novembre 2020, du président Emmanuel Macron qui avait annoncé un durcissement des contrôles aux frontières.
Sollicitée par l'AFP, la préfecture des Pyrénées-Orientales a confirmé la réouverture d'un des cinq cols en mai 2021, mais n'a fait aucun commentaire sur les demandes de réouverture de celui de Banyuls.
D'Espolla au col, le trajet en voiture prend une quinzaine de minutes. La route serpente à travers les vignobles et la garrigue, avant d'arriver aux blocs coupant le passage. Un autre quart d'heure suffirait pour arriver à Banyuls-sur-Mer.
Par les autres routes, il faut entre une heure et une heure et demie, selon la saison, pour faire Espolla-Banyuls.
Dans la pratique, piétons, vélos et même certains véhicules peuvent passer par le col, malgré les rochers érigés en travers de la route. Arrivé du côté français, un conducteur de 4x4 donne quelques coups de volant, fait une marche arrière sur quelques mètres, puis passe côté espagnol par une petite piste très pentue.
"Ces blocs n'arrêtent rien du tout", commente aussitôt Pierre Becque, jugeant peu probable que des immigrés illégaux ou des terroristes empruntent ce passage, avec ou sans blocs.
Quelques mètres plus loin, côté français, une plaque rappelle que des réfugiés espagnols fuyant la dictature de Francisco Franco (1939-1975) sont entrés en France par là.
Puis, pendant la Seconde guerre mondiale, des personnes refusant le travail obligatoire imposé par les nazis, ou des juifs persécutés, ont fui par ce point frontalier, mais dans l'autre sens, précise Pierre Becque.
"Du temps de Franco, on pouvait passer. Maintenant, la République française nous l'interdit", résume à sa façon Jacques Solane, un autre membre de l'association Albères sans frontière.
dmc/ap/hj
Morbihan: un garçon de 12 ans reconnaît avoir allumé des feux #
Un garçon de 12 ans a reconnu avoir allumé deux feux dans le Morbihan entre le 10 et le 17 août, a annoncé vendredi soir le parquet de Vannes, confirmant une information de la presse régionale.
Durant cette période, où un important incendie a dévasté en trois jours dans le département plus de 400 hectares de la forêt de Brocéliande, "cinq départs de feux de végétation se sont déclarés dans la commune de Saint-Malo-de-Beignon en journée ou en soirée, tous éteints rapidement par des habitants de la commune et n'ayant entraîné que des dégâts minimes", précise le communiqué du parquet.
Saint-Malo-de-Beignon, 500 habitants, se situe à une douzaine de kilomètres de Campénéac, la commune où s'était déclaré l'incendie de Brocéliande dans la nuit du 11 au 12 août.
"Les investigations ont permis d'identifier un mineur de 12 ans, inconnu des services de gendarmerie et de la justice", poursuit le communiqué. "Entendu librement sur ces faits" jeudi, "il a reconnu avoir allumé deux de ces feux, à proximité de son domicile, sans pouvoir expliquer les raisons de son geste".
"Compte tenu de son âge et de l'absence d'antécédents, une convocation à bref délai lui a été remise pour effectuer une mesure de réparation pénale devant un délégué du procureur, conformément aux dispositions du code de la justice pénale des mineurs", indique le parquet.
La forêt de Brocéliande, où les pompiers étaient parvenus à fixer le feu le 14 août, est un haut-lieu de la légende arthurienne, à cheval sur l'est du Morbihan et le sud-ouest de l'Ille-et-Vilaine.
mcl/gvy
Tirs policiers lors d'un contrôle près de Lyon: garde à vue levée, pronostic vital du conducteur "très engagé" #
La garde à vue de deux policiers ayant fait un mort et un blessé grave en controlant une voiture signalée volée près de Lyon, a été levée, a annoncé vendredi soir le parquet de Lyon.
"Dans le cadre de l'enquête confiée à l'IGPN et ouverte des chefs de violences volontaires par personnes dépositaires de l'autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner, la garde à vue des deux fonctionnaires de police a été levée par le parquet de Lyon en fin d'après-midi à l'issue de leurs auditions", a indiqué le parquet dans un communiqué.
Alors que les premiers éléments "semblent corroborer l'hypothèse de la légitime défense", des investigations complémentaires devront cependant "confirmer les circonstances exactes dans lesquelles les policiers ont fait usage de leurs armes", a poursuivi le parquet, annonçant avoir décidé d'ouvrir une information judiciaire des mêmes chefs.
Âgé de 26 ans et originaire de la région d'Annecy, le conducteur du véhicule a été hospitalisé et son pronostic vital "reste à cette heure très engagé", selon la meme source.
Son casier judiciaire porte la mention de neuf condamnations et il fait l'objet de recherches pour des "vols aggravés" de véhicules, selon la même source.
Son passager, un Lyonnais de 20 ans, est mort sur le coup. Il est connu des services de police mais son casier judiciaire ne mentionne aucune condamnation, a précisé le parquet.
Vers 0h05 dans la nuit de jeudi à vendredi à Vénissieux, une commune sensible toute proche de Lyon, quatre policiers en patrouille de nuit ont repéré un véhicule signalé volé stationné sur le parking d'un centre commercial.
"Alors que les policiers s'apprêtaient à contrôler l'automobile, le conducteur enclenchait la marche arrière puis la marche avant, percutant un policier qui se trouvait projeté sur le capot du véhicule", selon un premier communiqué du parquet.
"La voiture poursuivait sa progression et deux policiers, dont celui positionné sur le capot, faisaient usage de leur arme à plusieurs reprises", a-t-il raconté et "l'automobile finissait sa course une centaine de mètres plus loin".
Une enquête pour recel de vol, refus d'obtempérer aggravé et violences avec arme sur agents de la force publique a egalement été confiée à la Sécurité publique départementale.
Le policier percuté a été légèrement blessé aux jambes et examiné à l'hôpital pour examen, selon le parquet.
Deux sections de la CRS8, unité d'élite de la police nationale, soit quarante hommes, sont arrivés en renfort à Vénissieux dès vendredi soir, selon la police.
En visite en Corse, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a apporté son "soutien a priori" à "tous les policiers et gendarmes de France qui font face tous les jours à des refus d'obtempérer puisqu'il y en a un toutes les demi-heures dans notre pays".
Selon lui, il y a eu à Vénissieux "une agression claire manifestement contre ces policiers qui faisaient ce contrôle" et "ils ont donc ouvert le feu", a-t-il dit lors d'un point presse à Calvi.
"Les collègues vont au contrôle d'un véhicule volé, qui démarre, et ils effectuent des tirs de riposte. Ils ont tiré pour sauver leur vie", a dit à l'AFP Nicolas Bujdo, secrétaire départemental adjoint du syndicat Alliance Police nationale.
Sur 14.240 refus d'obtempérer comptabilisés en 2021 par la police nationale, 157 cas concernent des "usages d'armes à feu sur des véhicules en mouvement", selon des chiffres donnés par la porte-parole de la police nationale sur Europe 1 en juin 2022.
ali-alh-lv-anr/sof/gvy
Montargis: les parents d'un bébé décédé mis en examen pour "meurtre" #
Les parents d'un bébé décédé, né en juillet, ont été mis en examen vendredi du chef de "meurtre d'un mineur de moins de 15 ans" et placés en détention, a annoncé la procureure d'Orléans.
"Une information judiciaire a été ouverte ce jour des chefs de meurtre d'un mineur de moins de 15 ans, et de violences habituelles sur mineur de 15 ans suivies d'incapacité supérieure à 8 jours", précise la magistrate, Emmanuelle Bochenek-Puren, dans un communiqué.
Le corps de l'enfant, un garçon, avait été découvert lundi par les pompiers et le Samu à Bray-Saint-Aignan (Loiret), selon le parquet de Montargis qui avait initialement ouvert une enquête pour "meurtre sur mineur de moins de 15 ans" avant de transmettre le dossier au pôle criminel d'Orléans.
Les secours avaient reçu un appel de la grand-mère qui disait "l'avoir découvert décédé dans son berceau", avait indiqué vendredi dans un communiqué le procureur de la République de Montargis Loïc Abrial.
L'autopsie réalisée mercredi à l'institut médico-légal de Tours a révélé "de nombreuses fractures au niveau des côtes de l'enfant, certaines anciennes, d'autres très récentes", a précisé la même source.
"Des ecchymoses au niveau du cuir chevelu" ont aussi été notées par le médecin légiste qui "concluait à un décès de cause asphyxique", selon M. Abrial.
"Au regard de ces éléments, il ne faisait aucun doute que le bébé avait subi des violences de la part d'une ou plusieurs personnes", a ajouté le magistrat.
Placés en garde à vue mercredi, "le père et la mère de l'enfant, âgés respectivement de 20 et 22 ans, sans profession et sans condamnation antérieure par la justice", n'ont pas reconnu être à l'origine du décès de l'enfant, selon le procureur.
"Compte tenu de la peine encourue pour ce crime, à savoir la réclusion criminelle à perpétuité", le magistrat a annoncé se dessaisir du dossier au profit du procureur d'Orléans, "aux fins d'ouverture d'information criminelle".
Les investigations sont confiées à la brigade de recherches de Gien et la brigade de gendarmerie de Sully-sur-Loire.
lg-mcl/rhl