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Inquiétudes pour l'emploi après la chute du prêteur Greensill #

3/9/2021, 2:47 PM
Londres, GBR

La chute de la société financière Greensill, qui espère un sauvetage partiel, menace des dizaines de milliers d'emplois, dont ceux de l'empire du magnat de l'acier Sanjeev Gupta et ses sites industriels en France comme Ascoval et Hayange.

Inconnue du grand public, Greensill, spécialisée dans les prêts de court terme aux entreprises, fait désormais les gros titres de la presse financière.

En raison de doutes sur la valorisation de ses actifs, cette multinationale dont le siège est à Londres, a déposé le bilan lundi au Royaume-Uni.

Le cabinet Grant Thornton a été nommé administrateur avec l'espoir de négocier la vente des actifs les plus rentables à la société d'investissement américaine Apollo. Cette dernière devrait racheter notamment pour 60 millions de dollars la propriété intellectuelle et une plateforme technologique de Greensill, selon une source proche du dossier.

Greensill tombe de haut. Créée en 2011, elle compte parmi ses conseillers l'ex-Premier ministre britannique David Cameron et a bénéficié d'un investissement de 1,5 milliard de dollars du japonais SoftBank.

Cette faillite plonge surtout dans la plus grande incertitude ses clients, qui font appel à ses services pour payer leurs factures.

Privées de ces financements, ces entreprises pourraient se retrouver confrontées à des défauts de paiement, même s'il est difficile d'évaluer précisément l'impact social.

Analyste chez Hargreaves Lansdown, Susannah Streeter évoque une "vague de panique dans les cercles financiers et industriels qui étaient dépendants de ses financements et de ses possibilités d'investissement".

Greensill n'est pas une banque à proprement parler, mais une société qui prête de l'argent à des entreprises pour qu'elles payent leurs fournisseurs.

Dans un schéma qui peut rappeler les montages hasardeux de la crise financière de 2008, elle se finance quant à elle en transformant les dettes que lui doivent ces entreprises en produits financiers qu'elle vend à de grands investisseurs.

Greensill a été lâchée par un assureur qui couvrait ces transactions et dans la foulée par de grandes institutions comme Credit Suisse qui a évoqué des "incertitudes considérables" sur la valorisation des actifs.

Les regards se tournent désormais vers les grands clients, parmi lesquels GFG Alliance, le groupe industriel de l'Indo-britannique Sanjeev Gupta.

Cet empire industriel compte 35.000 salariés dans 30 pays, avec une forte présence au Royaume-Uni (5.000 emplois) mais également en France, où il possède trois sites, l'aciérie Ascoval à Saint-Saulve (nord), l'usine de rails d'Hayange (Moselle) et un site d'aluminium à Dunkerque.

"Nous craignons bien évidemment l'effet domino dans ce dossier et les risques sont forts sur l'emploi et sur les sites français", a déclaré à l'AFP Stéphane Destugues, secrétaire général de la fédération syndicale CFDT de la métallurgie.

Chez Ascoval, "nous n'avons donc pas encore tous les tenants et aboutissants (...) mais nous avons appris à être sur nos gardes", explique Nicolas Lethellier, du syndicat CGT.

Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire a assuré que l'Etat serait "derrière les salariés".

Sanjeev Gupta a de son côté tenu une réunion qualifiée de "fructueuse" avec les syndicats au Royaume-Uni, où sa branche Liberty Steel, est l'un des principaux groupes de sidérurgie.

Le groupe reconnaît que la situation est "difficile", mais qu'il dispose des fonds nécessaires à son activité tout en cherchant à diversifier ses sources de financements.

Trouver ces nouveaux canaux "n'est en aucun cas une certitude, ce qui menace des milliers d'emplois", avertit Mme Streeter.

Le gouvernement suit de près le dossier, selon un porte-parole de Downing Street, évoquant des informations "évidemment très inquiétantes pour les salariés du groupe".

Dans une récente décision de justice australienne sur des contrats d'assurance, Greensill estimait que sa débâcle menaçait jusqu'à 50.000 emplois dans le monde dont 7.000 en Australie d'où est originaire son fondateur Lex Greensill.

Sa déroute ne concerne pas que les entreprises.

En Allemagne, où la société possède une filiale bancaire, une cinquantaine de communes, attirées par les hauts rendements proposées, pourraient en subir les conséquences, selon le quotidien économique Handelsblatt.

La cité industrielle de Monheim-Am-Rhein (ouest), 43.000 habitants, craint par exemple de perdre "la totalité" de ses 38 millions d'euros investis, a déclaré un porte-parole de la mairie à l'AFP.

bur-jbo/gmo/oaa

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MAR 8

Greensill dépose le bilan au Royaume-Uni, possible sauvetage par Apollo #

3/8/2021, 5:53 PM
Londres, GBR

La société britannique Greensill, spécialisée dans les financements de court terme pour les entreprises, a déposé le bilan au Royaume-Uni, ce qui pourrait avoir des répercussions sur une multitude de ses clients, malgré un sauvetage possible par l'américain Apollo.

Le cabinet de conseil Grant Thornton a confirmé lundi dans un communiqué avoir été nommé administrateur de Greensill qui s'est placé sous le régime britannique des faillites dans la journée.

Les trois administrateurs du cabinet "continuent de discuter avec une entité en lien avec le rachat de certains actifs de Greensill Capital", est-il précisé, sans plus de détails.

Une source proche du dossier avait affirmé un peu plus tôt, à la suite d'informations de presse, que la société d'investissement américaine Apollo négociait le rachat des actifs les plus rentables du groupe en pleine déroute.

Selon le Financial Times, Greensill ne peut plus payer ses dettes et un sauvetage par Apollo ne concernera pas les prêts accordés au groupe GFG Alliance du magnat de l'acier Sanjeev Gupta.

Ce dernier est l'un des grands clients de Greensill et pourrait faire les frais de sa faillite, avec des milliers d'emplois menacés et une possible vente de ses actifs, dont l'usine Liberty Ascoval, à Hayange en France, selon la presse britannique.

L'inquiétude est grande au Royaume-Uni où Liberty Steel, qui appartient à M. Gupta, est l'un des principaux groupes de sidérurgie, avec 5.000 salariés.

La BBC indique que le sort de Greensill et de Liberty Steel préoccupe le gouvernement si bien que le ministre en charge des Entreprises Kwasi Kwarteng a tenu une réunion d'urgence dimanche avec le patron du sidérurgiste John Ferriman.

GFG Alliance, joint par l'AFP, a expliqué lundi que ses activités "se poursuivent normalement", portées par de bonnes conditions de marché, sans commenter directement la situation de Greensill. La société précise qu'elle fait des progrès dans ses discussions avec des institutions financières "qui peuvent nous aider à diversifier nos financements", selon un porte-parole.

La faillite de Greensill devrait en outre coûter cher au japonais SoftBank qui avait investi 1,5 milliard de dollars dans la société.

La Banque d'Angleterre, qui régule les grandes banques britanniques, avait demandé quant à elle à ces dernières de l'informer de leur exposition à Greensill, mais n'a pas jugé qu'elle était significative, ce qui éloigne le risque de conséquences en cascade pour le système financier.

En revanche, la débâcle de Greensill pourrait avoir de graves répercussions sur ses clients. La société, citée dans une récente décision de justice australienne sur des contrats d'assurance, estimait que jusqu'à 50.000 emplois dont 7.000 en Australie étaient menacés.

Greensill, qui compte l'ex-Premier ministre britannique David Cameron parmi ses conseillers, a été lâché par un de ses assureurs et par plusieurs grandes institutions, comme Credit Suisse qui a commencé à liquider certains de ses fonds qui achetaient des obligations émises par Greensill et adossées sur ses créances.

Credit Suisse évoquait des "incertitudes considérables" sur la valorisation des actifs de Greensill dont le modèle d'activité est controversé.

Créée en 2011, avec son siège à Londres, Greensill possède des activités aux Etats-Unis et en Australie où la société est enregistrée et d'où est originaire son fondateur Lex Greensill.

Par ailleurs, la justice allemande a engagé des poursuites pénales. Le parquet de Brême, où Greensill Bank AG a son siège, avait indiqué à l'AFP avoir ouvert une enquête préliminaire sans en préciser les motifs.

Selon plusieurs médias allemands, le superviseur financier allemand, la Bafin, a déposé une plainte pénale contre la banque soupçonnée d'avoir falsifié son bilan.

Greensill n'est pas une banque à proprement parler, mais une société financière spécialisée dans la gestion de la trésorerie des entreprises.

Concrètement, elle leur prête de l'argent pour aider à payer les factures.

Dans les faits, Greensill paie pour le compte d'un client un fournisseur, lequel peut recevoir son paiement très vite en échange d'un léger rabais sur le facture.

Greensill se tourne ensuite vers l'entreprise "accompagnée" pour récupérer le montant total de la facture.

jbo/ved/esp

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MAR 8

Greensill dépose le bilan au Royaume-Uni, possible sauvetage par Apollo #

3/8/2021, 5:15 PM
Londres, GBR

La société britannique Greensill, spécialisée dans les financements de court terme pour les entreprises, a déposé le bilan au Royaume-Uni ce qui pourrait avoir des répercussions sur une multitude de ses clients, malgré un sauvetage possible par l'américain Apollo.

Le cabinet de conseil Grant Thornton a confirmé lundi dans un communiqué avoir été nommé administrateur de Greensill qui s'est placé sous le régime britannique des faillites dans la journée.

Les trois administrateurs du cabinet "continuent de discuter avec une entité en lien avec le rachat de certains actifs de Greensill Capital", est-il précisé, sans plus de détails.

Une source proche du dossier avait affirmé un peu plus tôt, à la suite d'informations de presse, que la société d'investissement américaine Apollo négociait le rachat des actifs les plus rentables du groupe en pleine déroute.

Selon le Financial Times, Greensill ne peut plus payer ses dettes et un sauvetage par Apollo ne concernera pas les prêts accordés au groupe GFG Alliance du magnat de l'acier Sanjeev Gupta.

Ce dernier est l'un des grands clients de Greensill et pourrait faire les frais de sa faillite, avec des milliers d'emplois menacés et une possible vente de ses actifs, dont l'usine Liberty Ascoval, à Hayange en France, selon la presse britannique.

L'inquiétude est grande au Royaume-Uni où Liberty Steel, qui appartient à M. Gupta, est l'un des principaux groupes de sidérurgie, avec 5.000 salariés.

La BBC indique que le sort de Greensill et de Liberty Steel préoccupe le gouvernement si bien que le ministre en charge des Entreprises Kwasi Kwarteng a tenu une réunion d'urgence dimanche avec le patron du sidérurgiste John Ferriman.

GFG Alliance, joint par l'AFP, n'était pas immédiatement disponible pour commenter ces informations. Vendredi, un porte-parole avait indiqué à l'AFP que les liquidités du groupe étaient satisfaisantes et les perspectives industrielles bonnes grâce à la reprise économique attendue post-Covid.

La faillite de Greensill devrait en outre coûter cher au japonais SoftBank qui avait investi 1,5 milliard de dollars dans la société.

La Banque d'Angleterre, qui régule les grandes banques britanniques, avait demandé quant à elle à ces dernières de l'informer de leur exposition à Greensill, mais n'a pas jugé qu'elle était significative, ce qui éloigne le risque de conséquences en cascade pour le système financier.

En revanche, la débâcle de Greensill pourrait avoir de graves répercussions sur ses clients. La société, citée dans une récente décision de justice australienne sur des contrats d'assurance, estimait que jusqu'à 50.000 emplois dont 7.000 en Australie étaient menacés.

Greensill, qui compte l'ex-Premier ministre britannique David Cameron parmi ses conseillers, a été lâché par un de ses assureurs et par plusieurs grandes institutions, comme Credit Suisse qui a commencé à liquider certains de ses fonds qui achetaient des obligations émises par Greensill et adossées sur ses créances.

Credit Suisse évoquait des "incertitudes considérables" sur la valorisation des actifs de Greensill dont le modèle d'activité est controversé.

Créée en 2011, avec son siège à Londres, Greensill possède des activités aux Etats-Unis et en Australie où la société est enregistrée et d'où est originaire son fondateur Lex Greensill.

Par ailleurs, la justice allemande a engagé des poursuites pénales. Le parquet de Brême, où Greensill Bank AG a son siège, avait indiqué à l'AFP avoir ouvert une enquête préliminaire sans en préciser les motifs.

Selon plusieurs médias allemands, le superviseur financier allemand, la Bafin, a déposé une plainte pénale contre la banque soupçonnée d'avoir falsifié son bilan.

Greensill n'est pas une banque à proprement parler, mais une société financière spécialisée dans la gestion de la trésorerie des entreprises.

Concrètement, elle leur prête de l'argent pour aider à payer les factures.

Dans les faits, Greensill paie pour le compte d'un client un fournisseur, lequel peut recevoir son paiement très vite en échange d'un léger rabais sur le facture.

Greensill se tourne ensuite vers l'entreprise "accompagnée" pour récupérer le montant total de la facture.

jbo/ved/esp

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MAR 8

La société financière Greensill dépose le bilan au Royaume-Uni #

3/8/2021, 4:16 PM
Londres, GBR

La société britannique Greensill, spécialisée dans les financements de court terme pour les entreprises, a déposé le bilan au Royaume-Uni, en raison de graves difficultés financières qui pourraient avoir des répercussions sur une multitude de ses clients, ont annoncé lundi à l'AFP trois sources proches du dossier.

Ces sources ont confirmé des informations révélées par le Financial Times qui écrit que la société d'investissement américaine Apollo est sur le point d'acheter certains actifs du groupe en pleine déroute.

Greensill ou Apollo n'ont pas souhaité faire de commentaires.

La société Greensill s'est placée sous le régime des faillites au Royaume-Uni, selon les sources interrogées, ce qui devrait être officialisée plus tard dans la journée.

Le Financial Times indique que Greensill ne peut plus payer ses dettes et qu'un sauvetage par Apollo ne concernera pas les prêts accordés au groupe GFG Alliance du magnat de l'acier Sanjeev Gupta.

Ce dernier est l'un des grands clients de Greensill et pourrait faire les frais de sa faillite, avec des milliers d'emplois menacés et une possible vente de ses actifs, dont l'usine Liberty Ascoval, à Hayange en France, selon la presse britannique.

Greensill, qui compte l'ex-Premier ministre britannique David Cameron parmi ses conseillers, a été lâché par un de ses assureurs et par plusieurs grandes institutions, comme Credit Suisse qui a commencé à liquider certains de ses fonds qui achetaient des obligations émises par Greensill et adossées sur ses créances.

Credit Suisse évoquait des "incertitudes considérables" sur la valorisation des actifs de Greensill dont le modèle d'activité est controversé.

Créée en 2011, avec son siège à Londes, Greensill possède des activités aux Etats-Unis et en Australie où la société est enregistrée et d'où est originaire son fondateur Lex Greensill.

Greensill n'est pas une banque à proprement parler, mais une société financière spécialisée dans la gestion de la trésorerie des entreprises.

Concrètement, elle leur prête de l'argent pour aider à payer les factures.

Dans les faits, Greensill paie pour le compte d'un client un fournisseur, lequel peut recevoir son paiement très vite en échange d'un léger rabais sur le facture.

Greensill se tourne ensuite vers l'entreprise "accompagnée" pour récupérer le montant total de la facture.

jbo/oaa

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MAR 8

Deliveroo annonce une perte réduite en 2020 avant son entrée en Bourse #

3/8/2021, 9:28 AM
Londres, GBR

La plateforme de livraison alimentaire Deliveroo a révélé lundi une perte réduite en 2020 et une forte croissance, à quelques semaines de son introduction en Bourse à Londres.

Dans un communiqué, le groupe a dévoilé une perte de 223,7 millions de livres l'an dernier, réduite par rapport à 317 millions un an plus tôt.

La plateforme de livraison de repas, qui prévoit son lancement en Bourse en avril d'après une source proche du dossier à l'AFP, a vu la valeur des transactions sur sa plateforme bondir de 64% l'an dernier à 4,1 milliards de livres, et dessert 800 sites dans 12 marchés.

L'introduction boursière, qui "ciblera les investisseurs institutionnels hors des Etats-Unis", comportera également "50 millions de livres d'actions disponibles pour ses clients" disposant d'un compte Deliveroo.

La société avait dit en janvier être désormais valorisée plus de 7 milliards de dollars.

L'opération sera composée de "nouvelles actions émises par l'entreprise et d'actions existantes cédées par certains actionnaires existants".

Le groupe, dont le géant américain Amazon détient 16% du capital, comptera deux types d'actions, les titres A qui seront les seuls cotés, et les titres B, détenus exclusivement par le fondateur et directeur général Will Shu, qui bénéficiera de 20 votes pour chaque action B, afin que la direction conserve la main sur la stratégie tout en cédant une partie du capital.

"Cette structure durera trois ans à compter de l'introduction en Bourse, puis les actions de classe B seront automatiquement converties en actions de classe A".

Ce mécanisme n'est pas encore en place à Londres pour les compartiments de marché les plus recherchés mais il s'agit de l'une des principales propositions du rapport de l'ancien commissaire européen aux services financiers Jonathan Hill, sur lequel va se pencher très vite le ministre des Finances Rishi Sunak.

Plusieurs sociétés dont l'activité a grimpé avec la pandémie se sont déjà introduites en Bourse depuis le début de l'année, comme le groupe de vente en ligne de cartes de voeux Moonpig et la célèbre marque de chaussures Dr Martens, à l'heure où la place de Londres a perdu des parts de marchés dans le courtage d'actions face à ses rivales européennes, et a même été doublée par Amsterdam.

Deliveroo a indiqué dimanche qu'il allait accorder à certains livreurs "qui travaillent depuis le plus longtemps et le plus dur" des "paiements individuels de jusqu'à 10.000 livres", pour un montant total de 16 millions de livres sterling (18,6 millions d'euros).

La société créée à Londres en 2013 par Will Shu est régulièrement épinglée pour la précarité de ses livreurs.

Au Royaume-Uni, ces derniers attendent la décision de la Cour d'appel de Londres qui doit dire s'ils peuvent bénéficier d'une convention collective afin d'avoir de meilleures conditions de travail.

L'entreprise met en avant la couverture assurantielle (responsabilité civile et accident) gratuite offerte à ses livreurs et, pendant l'épidémie la mise à disposition de kits d'hygiène et d'une indemnité en cas d'incapacité de travail pour cause de Covid.

Le groupe dans son communiqué lundi rappelle collaborer avec 115.000 commerces alimentaires, 100.000 livreurs, et compte "des millions de clients".

Il emploie 2.000 personnes dans le monde et entend désormais se diversifier et livrer des courses alimentaires via des partenariats avec des supermarchés.

ved/jbo/abx

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MAR 8

Deliveroo: perte réduite en 2020, 2 types d'actions avec l'entrée en Bourse #

3/8/2021, 8:25 AM

La plateforme de livraison alimentaire Deliveroo, qui prépare son introduction en Bourse à Londres, a révélé lundi une perte de 223,7 millions de livres l'an dernier, réduite par rapport à 317 millions un an plus tôt.

Le groupe, qui prévoit son lancement en Bourse en avril d'après une source proche du dossier à l'AFP, a vu la valeur des transactions sur sa plateforme bondir de 64% l'an dernier à 4,1 milliards de livres, et dessert 800 sites dans 12 marchés.

L'introduction boursière, qui "ciblera les investisseurs institutionnels hors des Etats-Unis", comportera également "50 millions de livres d'actions disponibles pour ses clients" disposant d'un compte Deliveroo.

L'opération sera composée de "nouvelles actions émises par l'entreprise et d'actions existantes cédées par certains actionnaires existants". Le groupe comptera désormais deux types d'actions, les titres A qui seront les seuls cotés, et les titres B, détenus exclusivement par le fondateur et directeur général Will Shu, "qui bénéficiera de 20 votes pour chaque action B".

"Cette structure durera trois ans à compter de l'introduction en Bourse, puis les actions de classe B seront automatiquement converties en actions de classe A", précise le communiqué.

Dans un communiqué, Deliveroo précise qu'il collabore avec 115.000 commerce alimentaires, 100.000 livreurs, et compte "des millions de clients".

Le groupe, qui n'a pas encore donné de détails sur le montant de l'opération boursière, a indiqué dimanche qu'il allait accorder à certains livreurs "qui travaillent depuis le plus longtemps et le plus dur" des "paiements individuels de jusqu'à 10.000 livres".

Au total, Deliveroo, dont l'application permet de commander des plats auprès de restaurants, "prévoit de verser un montant total de 16 millions de livres sterling (18,6 millions d'euros) à des livreurs partenaires" pour "les remercier".

Cela représentera "une rétribution exceptionnelle de 10.000, 1.000, 500 ou 200 livres sterling (11.600, 1.160, 580 ou 230 euros)" par livreur concerné -- en l'occurrence ceux qui ont pris le plus de commandes, ajoute la société. Avec un versement moyen de "440 livres environ".

ved/abx

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