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Présidentielle: Jadot prévoit de réunir les dirigeants de gauche "sous 15 jours" #

4/4/2021, 8:08 PM
Paris, FRA

Yannick Jadot (EELV) prévoit de réunir "sous 15 jours" les dirigeants de gauche qui ont répondu favorablement à son appel, convaincu qu'un candidat commun à la présidentielle de 2022 pourrait être désigné à l'automne, assure-t-il au Journal du dimanche.

"Notre responsabilité historique est de nous mettre autour de la table", affirme le député européen, après avoir reçu cette semaine des réponses positives notamment de Jean-Luc Mélenchon, Olivier Faure, Fabien Roussel et Benoît Hamon, leaders respectivement de LFI, du PS, du PCF et de Générations.

La première réunion aura lieu "sous quinze jours", "nous sommes en train de caler les agendas", précise-t-il en soulignant que l'ancien ministre Arnaud Montebourg "ne viendra pas" et que l'ancienne garde des Sceaux Christine Taubira, "qui est en Guyane, salue l'initiative mais préfère rester en retrait à ce stade".

Le numéro deux de LFI Adrien Quatennens a précisé dimanche sur BFMTV que son parti avait proposé la date du 7 avril pour un "acte 1, avant de discuter candidature et programme: pour résister à l'offensive de l'extrême droite dans le pays".

"Nous pouvons avoir un candidat ou une candidate commun à l'automne", pronostique pour sa part l'eurodéputé écolo, proposant d'ouvrir dès à présent "dix chantiers": "la justice sociale, un plan de relance pour réparer la société, l'hôpital, l'école, la reconstruction de notre économie autour des enjeux du climat, des soins, de la relocalisation, la réforme de nos institutions pour revitaliser la démocratie, l'émancipation et la cohésion par et autour du pacte républicain, la transformation de notre agriculture pour sauver les paysans et la biodiversité".

Aux yeux de M. Jadot, "il y a de l'enthousiasme autour de cette initiative, je ne veux pas qu'il soit déçu. Les Français attendent de nous qu'on bouge collectivement".

Convaincu que "les gauches ne sont pas irréconciliables", il attend de Jean-Luc Mélenchon, qu'il a rencontré, qu'il "décide" s'il veut "s'inscrire dans cette démarche commune": "la porte est ouverte".

M. Quatennens se félicite que Yannick Jadot ait compris "qu'on peut difficilement se passer du candidat le mieux placé" à gauche, soit M. Mélenchon.

"Nous avons un programme, nous le mettons sur la table. Jean-Luc Mélenchon ne dit pas c'est à prendre ou à laisser" et "jusqu'à l'été, la discussion programmatique est ouverte", selon le député insoumis.

"il y a une difficulté (...): Yannick Jadot ne parle pas au nom des Verts, il parle en son nom à lui", a-t-il cependant relevé.

Alors qu'une primaire est déjà prévue en septembre pour le pôle écologiste regroupant notamment EELV et Générations, M. Jadot, qui a pris ses distances à l'égard de ce processus, assure que "les écologistes ne pourront pas imposer aux autres (à gauche) leur candidature". Et d'ajouter: "Si un processus permet d'envisager la victoire, j'espère que chacun s'inscrira dans ce mouvement".

Le secrétaire national des Verts Julien Bayou a affirmé sur Twitter dimanche soir que cette primaire se situait "loin des décisions prises à huis clos ou des mouvements centrés sur une seule personne forcément providentielle", faisant valoir le "sens du collectif et de la démocratie" pour "incarner un combat commun".

Il a précisé le calendrier de ce scrutin ouvert aux adhérents et sympathisants d'EELV: l'ouverture d'une plateforme de mise en débat du projet "la semaine prochaine", l'ouverture des candidatures "en juillet" puis le vote en septembre, "moyennant 2 euros" pour les non adhérents.

arz-reb/are/cbn

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APR 4

Présidentielle: Jadot prévoit de réunir les dirigeants de gauche "sous 15 jours" #

4/4/2021, 6:47 PM
Paris, FRA

Yannick Jadot (EELV) prévoit de réunir "sous 15 jours" les dirigeants de gauche qui ont répondu favorablement à son appel, convaincu qu'un candidat commun à la présidentielle de 2022 pourrait être désigné à l'automne, assure-t-il au Journal du dimanche.

"Notre responsabilité historique est de nous mettre autour de la table", affirme le député européen, après avoir reçu cette semaine des réponses positives notamment de Jean-Luc Mélenchon, Olivier Faure, Fabien Roussel et Benoît Hamon, leaders respectivement de LFI, du PS, du PCF et de Générations.

La première réunion aura lieu "sous quinze jours", "nous sommes en train de caler les agendas", précise-t-il en soulignant que l'ancien ministre Arnaud Montebourg "ne viendra pas" et que l'ancienne garde des Sceaux Christine Taubira, "qui est en Guyane, salue l'initiative mais préfère rester en retrait à ce stade".

Le numéro deux de LFI Adrien Quatennens a précisé dimanche sur BFMTV que son parti avait proposé la date du 7 avril pour un "acte 1, avant de discuter candidature et programme: pour résister à l'offensive de l'extrême droite dans le pays".

"Nous pouvons avoir un candidat ou une candidate commun à l'automne", pronostique pour sa part l'eurodéputé écolo, proposant d'ouvrir dès à présent "dix chantiers": "la justice sociale, un plan de relance pour réparer la société, l'hôpital, l'école, la reconstruction de notre économie autour des enjeux du climat, des soins, de la relocalisation, la réforme de nos institutions pour revitaliser la démocratie, l'émancipation et la cohésion par et autour du pacte républicain, la transformation de notre agriculture pour sauver les paysans et la biodiversité".

Aux yeux de M. Jadot, "il y a de l'enthousiasme autour de cette initiative, je ne veux pas qu'il soit déçu. Les Français attendent de nous qu'on bouge collectivement".

Convaincu que "les gauches ne sont pas irréconciliables", il attend de Jean-Luc Mélenchon, qu'il a rencontré, qu'il "décide" s'il veut "s'inscrire dans cette démarche commune": "la porte est ouverte".

M. Quatennens se félicite que Yannick Jadot ait compris "qu'on peut difficilement se passer du candidat le mieux placé" à gauche, soit M. Mélenchon.

"Nous avons un programme, nous le mettons sur la table. Jean-Luc Mélenchon ne dit pas c'est à prendre ou à laisser" et "jusqu'à l'été, la discussion programmatique est ouverte", selon le député insoumis.

"il y a une difficulté (...): Yannick Jadot ne parle pas au nom des Verts, il parle en son nom à lui", a-t-il cependant relevé.

Alors qu'une primaire est déjà prévue en septembre pour le pôle écologiste regroupant notamment EELV et Générations, M. Jadot, qui a pris ses distances à l'égard de ce processus, assure que "les écologistes ne pourront pas imposer aux autres (à gauche) leur candidature". Et d'ajouter: "Si un processus permet d'envisager la victoire, j'espère que chacun s'inscrira dans ce mouvement".

arz-reb/are/nm

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APR 4

Régionales: LFI pose ses conditions pour le maintien en juin #

4/4/2021, 1:48 PM
Paris, FRA

Débats télévisés, campagne d'appel au vote, et aussi tests et masques FFP2 lors du scrutin: le numéro deux de LFI Adrien Quatennens a posé dimanche des conditions au maintien des élections régionales en juin face à l'épidémie de Covid-9.

Le gouvernement a confirmé cette semaine qu'il privilégiait "à ce stade" le maintien les 13 et 20 juin des élections régionales et également départementales, sur lesquelles il va consulter les partis politiques avant un débat au Parlement.

"Nous allons être pour le maintien conditionné", a déclaré M. Quatennens à BFMTV. il faut tout d'abord "une véritable campagne" et "faire en sorte que l'audiovisuel public soit mis à contribution pour organiser trois débats entre les candidats à l'échelle des régions", a-t-il détaillé.

Il faudrait aussi que l'Etat envoie aux électeurs "une circulaire" un mois avant l'échéance pour expliquer l'enjeu. Le député du Nord suggère aussi d'"organiser une campagne publique d'appel au vote", pour prévenir l'abstention.

Sur les opérations de vote elles-mêmes, il préconise "que les membres des bureaux soient prioritairement vaccinés" et que "dans les 72 heures avant, tout le monde puisse passer un test".

A l'entrée de chaque bureau de vote, des masques FFP2, plus filtrants, devraient être en outre proposés.

"On pourrait faire en sorte que les personnes les plus fragiles aient un créneau réservé" et encore scinder en deux la journée du scrutin pour aller voter selon l'ordre alphabétique, ajoute-t-il, dans la lignée des recommandations du Conseil scientifique au gouvernement.

reb/are/mpm

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APR 4

Présidentielle: Jadot prévoit de réunir les dirigeants de gauche "sous 15 jours" #

4/4/2021, 12:47 PM
Paris, FRA

Yannick Jadot (EELV) prévoit de réunir "sous 15 jours" les dirigeants de gauche qui ont répondu favorablement à son appel, convaincu qu'un candidat commun à la présidentielle de 2022 pourrait être désigné à l'automne, assure-t-il au Journal du dimanche.

"Notre responsabilité historique est de nous mettre autour de la table", affirme le député européen, après avoir reçu cette semaine des réponses positives notamment de Jean-Luc Mélenchon, Olivier Faure, Fabien Roussel et Benoît Hamon, leaders respectivement de LFI, du PS, du PCF et de Générations.

La première réunion aura lieu "sous quinze jours", "nous sommes en train de caler les agendas", précise-t-il en soulignant que l'ancien ministre Arnaud Montebourg "ne viendra pas" et que l'ancienne garde des Sceaux Christine Taubira, "qui est en Guyane, salue l'initiative mais préfère rester en retrait à ce stade".

Le numéro deux de LFI Adrien Quatennens a précisé dimanche sur BFMTV que son parti avait proposé la date du 7 avril pour un "acte 1, avant de discuter candidature et programme: pour résister à l'offensive de l'extrême droite dans le pays".

"Nous pouvons avoir un candidat ou une candidate commun à l'automne", pronostique pour sa part l'eurodéputé écolo, proposant d'ouvrir dès à présent "dix chantiers": "la justice sociale, un plan de relance pour réparer la société, l'hôpital, l'école, la reconstruction de notre économie autour des enjeux du climat, des soins, de la relocalisation, la réforme de nos institutions pour revitaliser la démocratie, l'émancipation et la cohésion par et autour du pacte républicain, la transformation de notre agriculture pour sauver les paysans et la biodiversité".

Aux yeux de M. Jadot, "il y a de l'enthousiasme autour de cette initiative, je ne veux pas qu'il soit déçu. Les Français attendent de nous qu'on bouge collectivement".

Convaincu que "les gauches ne sont pas irréconciliables", il attend de Jean-Luc Mélenchon, qu'il a rencontré, qu'il "décide" s'il veut "s'inscrire dans cette démarche commune": "la porte est ouverte".

M. Quatennens se félicite que Yannick Jadot ait compris "qu'on peut difficilement se passer du candidat le mieux placé" à gauche, soit M. Mélenchon.

"Nous avons un programme, nous le mettons sur la table. Jean-Luc Mélenchon ne dit pas c'est pas à prendre ou à laisser" et "jusqu'à l'été, la discussion programmatique est ouverte", selon le député insoumis.

"il y a une difficulté (...): Yannick Jadot ne parle pas au nom des Verts, il parle en son nom à lui", a-t-il cependant relevé.

Alors qu'une primaire est déjà prévue en septembre pour le pôle écologiste regroupant notamment EELV et Générations, M. Jadot, qui a pris ses distances à l'égard de ce processus, assure que "les écologistes ne pourront pas imposer aux autres (à gauche) leur candidature". Et d'ajouter: "Si un processus permet d'envisager la victoire, j'espère que chacun s'inscrira dans ce mouvement".

arz-reb/are/nm

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APR 3

Présidentielle: Jadot prévoit de réunir les dirigeants de gauche "sous 15 jours" #

4/3/2021, 10:02 PM
Paris, FRA

Yannick Jadot (EELV) prévoit de réunir "sous 15 jours" les dirigeants de gauche qui ont répondu favorablement à son appel, convaincu qu'un candidat commun à la présidentielle de 2022 pourrait être désigné à l'automne, assure-t-il au Journal du dimanche.

"Notre responsabilité historique est de nous mettre autour de la table", affirme le député européen, après avoir reçu cette semaine des réponses positives notamment de Jean-Luc Mélenchon, Olivier Faure, Fabien Roussel et Benoît Hamon, leaders respectivement de LFI, du PS, du PCF et de Générations.

La première réunion aura lieu "sous quinze jours", "nous sommes en train de caler les agendas", précise-t-il en soulignant qu'Arnaud Montebourg "ne viendra pas" et que Christine Taubira, "qui est en Guyane, salue l'initiative mais préfère rester en retrait à ce stade".

"Nous pouvons avoir un candidat ou une candidate commun à l'automne", pronostique l'eurodéputé, proposant d'ouvrir dès à présent "dix chantiers": "la justice sociale, un plan de relance pour réparer la société, l'hôpital, l'école, la reconstruction de notre économie autour des enjeux du climat, des soins, de la relocalisation, la réforme de nos institutions pour revitaliser la démocratie, l'émancipation et la cohésion par et autour du pacte républicain, la transformation de notre agriculture pour sauver les paysans et la biodiversité".

Aux yeux de M. Jadot, "il y a de l'enthousiasme autour de cette initiative, je ne veux pas qu'il soit déçu. Les Français attendent de nous qu'on bouge collectivement".

Convaincu que "les gauches ne sont pas irréconciliables", il attend de Jean-Luc Mélenchon, qu'il a rencontré, qu'il "décide" s'il veut "s'inscrire dans cette démarche commune": "la porte est ouverte".

Alors qu'une primaire est déjà prévue en septembre pour le pôle écologiste regroupant notamment EELV et Générations, M. Jadot assure que "les écologistes ne pourront pas imposer aux autres (à gauche) leur candidature". Et d'ajouter: "Si un processus permet d'envisager la victoire, j'espère que chacun s'inscrira dans ce mouvement".

arz/reb/cbn

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APR 2

La France privilégie le maintien des élections locales en juin #

4/2/2021, 8:17 PM
Paris, FRA

Le gouvernement français a confirmé qu'il privilégiait "à ce stade" le maintien en juin des élections régionales et départementales, avant de consulter les partis politiques et un débat au Parlement, selon un rapport au Parlement que l'AFP s'est procuré vendredi.

"Le gouvernement relève que le comité de scientifiques ne recommande pas de manière claire et explicite un report des élections convoquées les 13 et 20 juin. A ce stade, c'est donc le scénario du maintien des élections aux dates prévues qui est privilégié par Le gouvernement", selon ce rapport.

Les nouvelles mesures de restrictions pour lutter contre l'épidémie de Covid-19 annoncées mercredi par le président français Emmanuel Macron et celles "relatives à l'accélération de la vaccination devraient avoir pour effet d'améliorer la situation sanitaire à l'échéance du mois de juin", fait valoir le gouvernement.

Mais pour maintenir ces élections, "il convient de s'assurer que l'ensemble des conditions formulées par le comité de scientifiques (qui conseille l'exécutif pendant la crise sanitaire) doit pouvoir être satisfait et que leur mise en oeuvre concrète ne vient pas altérer la libre expression du vote", souligne-t-il.

"Le Premier ministre a transmis le rapport aux formations politiques. Elles doivent donner leur position avant jeudi soir prochain. Il y aura ensuite un débat au Parlement, peut-être dès la semaine suivante", a précisé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal dans le journal Le Figaro.

"Un pays qui vit, c'est une démocratie qui fonctionne, et celle-ci ne peut être sacrifiée. Cela veut dire une vraie campagne, de vrais débats, un vote dans de bonnes conditions", a-t-il ajouté.

A l'heure actuelle, la quasi-totalité des formations politiques se sont dites favorables au maintien en juin de ces élections locales, initialement prévues pour mars, puis décalées pour cause de crise sanitaire.

Le calendrier fixé au moment de l'approbation cet hiver du renvoi de ces scrutins prévoyait une clause de revoyure pour confirmer début avril les dates de juin sur la base de l'avis du Conseil scientifique.

jmt-are/dch/fio/bds

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APR 2

Covid: le gouvernement confirme privilégier le maintien des régionales en juin #

4/2/2021, 7:50 PM
Paris, FRA

Le gouvernement confirme qu'il privilégie "à ce stade" le maintien en juin des élections régionales et départementales, avant de consulter les partis politiques et un débat au Parlement, selon un rapport au Parlement que l'AFP s'est procuré vendredi.

"Le gouvernement relève que le comité de scientifiques ne recommande pas de manière claire et explicite un report des élections convoquées les 13 et 20 juin. A ce stade, c'est donc le scénario du maintien des élections aux dates prévues qui est privilégié par Le gouvernement", selon ce rapport.

Les nouvelles mesures de restrictions pour lutter contre l'épidémie de Covid-19 annoncées mercredi par le président de la République et celles "relatives à l'accélération de la vaccination devraient avoir pour effet d'améliorer la situation sanitaire à l'échéance du mois de juin", fait valoir le gouvernement.

Mais pour maintenir ces élections, "il convient de s'assurer que l'ensemble des conditions formulées par le comité de scientifiques doit pouvoir être satisfait et que leur mise en oeuvre concrète ne vient pas altérer la libre expression du vote", souligne-t-il.

"Le Premier ministre a transmis le rapport aux formations politiques. Elles doivent donner leur position avant jeudi soir prochain. Il y aura ensuite un débat au Parlement, peut-être dès la semaine suivante", a précisé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal dans le Figaro.

"Un pays qui vit, c'est une démocratie qui fonctionne, et celle-ci ne peut être sacrifiée. Cela veut dire une vraie campagne, de vrais débats, un vote dans de bonnes conditions", a-t-il ajouté.

A ce stade, la quasi-totalité des formations politiques se sont dites favorables au maintien des scrutins en juin.

Devant le Sénat jeudi, Jean Castex avait indiqué que le gouvernement privilégiait "à ce stade" le maintien en juin des deux scrutins, déjà repoussés de mars à juin en raison de la crise sanitaire.

Il avait ajouté qu'"un débat fondé sur l'article 50-1 de la Constitution sera organisé au Parlement" après la concertation avec les partis et associations d'élus.

jmt-are/jk/cbn

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APR 2

La France privilégie le maintien des élections locales en juin #

4/2/2021, 3:04 PM
Paris, FRA

Le gouvernement français confirme qu'il privilégie "à ce stade" le maintien en juin des élections régionales et départementales, sans donner encore de dates pour la "concertation" promise des groupes parlementaires et des partis politiques, selon un rapport au Parlement que l'AFP s'est procuré vendredi.

"Le gouvernement relève que le comité de scientifiques ne recommande pas de manière claire et explicite un report des élections convoquées les 13 et 20 juin. A ce stade, c'est donc le scénario du maintien des élections aux dates prévues qui est privilégié par Le gouvernement", selon ce rapport.

Les nouvelles mesures de restrictions pour lutter contre l'épidémie de Covid-19 annoncées mercredi par le président français Emmanuel Macron et celles "relatives à l'accélération de la vaccination devraient avoir pour effet d'améliorer la situation sanitaire à l'échéance du mois de juin", fait valoir le gouvernement.

Mais pour maintenir ces élections, "il convient de s'assurer que l'ensemble des conditions formulées par le comité de scientifiques (qui conseille l'exécutif pendant la crise sanitaire) doit pouvoir être satisfait et que leur mise en oeuvre concrète ne vient pas altérer la libre expression du vote", souligne-t-il.

Le gouvernement ne donne cependant aucune date pour la "concertation" qu'il a promis d'engager ensuite avec les groupes parlementaires, les partis politiques et les associations d'élus locaux.

A l'issue de ces consultations, le gouvernement "présentera au parlement les conclusions qu'il en tire".

La classe politique française est partagée sur un nouveau report des élections locales, initialement prévues en mars et une première fois décalées à juin pour cause de crise sanitaire.

Le calendrier fixé lors de l'approbation cet hiver du renvoi de ces scrutins prévoyait une clause de revoyure pour confirmer début avril les dates de juin sur la base de l'avis du Conseil scientifique.

jmt-are/dch/fio

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APR 2

Covid: le gouvernement confirme privilégier le maintien des régionales en juin #

4/2/2021, 2:50 PM
Paris, FRA

Le gouvernement confirme qu'il privilégie "à ce stade" le maintien en juin des élections régionales et départementales, sans donner encore de dates pour la "concertation" promise des groupes parlementaires et des partis, selon un rapport au Parlement que l'AFP s'est procuré vendredi.

"Le gouvernement relève que le comité de scientifiques ne recommande pas de manière claire et explicite un report des élections convoquées les 13 et 20 juin. A ce stade, c'est donc le scénario du maintien des élections aux dates prévues qui est privilégié par Le gouvernement", selon ce rapport.

Les nouvelles mesures de restrictions pour lutter contre l'épidémie de Covid-19 annoncées mercredi par le président de la République et celles "relatives à l'accélération de la vaccination devraient avoir pour effet d'améliorer la situation sanitaire à l'échéance du mois de juin", fait valoir le gouvernement.

Mais pour maintenir ces élections, "il convient de s'assurer que l'ensemble des conditions formulées par le comité de scientifiques doit pouvoir être satisfait et que leur mise en oeuvre concrète ne vient pas altérer la libre expression du vote", souligne-t-il.

Le gouvernement ne donne cependant aucune date pour la "concertation" qu'il a promis d'engager ensuite avec les groupes parlementaires, les partis politiques et les associations d'élus locaux.

A l'issue de ces consultations, le gouvernement "présentera au parlement les conclusions qu'il en tire".

Devant le Sénat jeudi, le Premier ministre Jean Castex avait indiqué que le gouvernement privilégiait "à ce stade" le maintien en juin des deux scrutins, déjà repoussés de mars à juin en raison de la crise sanitaire.

jmt-are/dch

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APR 2

Peltier (LR) lance son micro-parti pour mener une "réflexion programmatique" #

4/2/2021, 10:11 AM
Paris, FRA

Le numéro 2 de LR Guillaume Peltier a lancé son micro-parti "Ensemble avec Guillaume Peltier", un outil de "réflexion programmatique" sans visée électorale, a-t-il affirmé vendredi à l'AFP, confirmant une information du Parisien.

"L'idée est de participer au débat d'idées avec un outil programmatique, intellectuel", assure le vice-président délégué des Républicains, qui compte engager une "consultation sur les idées" auprès des 262.000 abonnés à sa newsletter, dont "plus de la moitié ne sont pas adhérents LR".

Il s'agit de "s'adresser à ce noyau de la droite qui n'est pas que LR", ajoute Guillaume Peltier, qui espère présenter les grandes lignes de ces idées "au début de l'été".

Le député du Loir-et-Cher, qui se targue de disposer d'un "vrai réseau de sympathisants de droite" après avoir mené une dizaine de tours de France ces douze dernières années, avait déjà lancé en 2017 "Les amis de Guillaume Peltier", association active en Sologne pour organiser des événements locaux. Le micro-parti se veut un "label complémentaire" et une déclinaison idéologique de cette structure et de la newsletter.

A un an de la présidentielle, et alors que la droite s'interroge sur la désignation de son candidat, le vice-président délégué de LR réfute toute ambition électorale: "si je voulais être candidat, je dirais autrement", assure ce proche de Xavier Bertrand, qui partage avec lui une ligne de droite sociale et ferme sur le régalien.

cg/ggy/vk

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APR 2

Régionales: "si je perds, c'en sera terminé de ma vie politique", estime Bertrand #

4/2/2021, 8:31 AM

Le président (ex-LR) des Hauts-de-France Xavier Bertrand, candidat déclaré à la présidentielle, a assuré vendredi que s'il perdait aux régionales de juin, "c'en sera terminé de (sa) vie politique".

"C'est une question de légitimité" car "si six ans après (l'élection à la tête de la région, NDLR) je n'ai pas la confiance" des électeurs des Hauts-de-France, "je ne peux pas aller solliciter la confiance de 67 millions de Français", a-t-il expliqué sur franceinfo.

"Les choses sont très claires: si je perds, c'en sera terminé de ma vie politique", a ajouté celui qui se présente comme un candidat "libre, indépendant" des partis, même s'il garde de "bons rapports" avec son ancien parti Les Républicains.

Xavier Bertrand avait pris de court ses potentiels rivaux à droite le 25 mars en officialisant sa candidature à la présidentielle, tout en réitérant son refus de passer par une primaire. "Ma primaire, ça sera le scrutin régional des Hauts-de-France", avait-il affirmé en août dernier à Corse-Matin, dans l'interview où il engageait son premier pas vers une candidature.

Déroulant les grands axes du programme exposé dans une interview au Point la semaine dernière, M. Bertrand a dit vouloir proposer aux Français "un vrai rassemblement" et "une autre voie", autour du "rétablissement de l'autorité, de la valeur travail et d'un changement de société" à travers les "territoires".

S'il est élu, il soumettra aux Français par référendum "à l'automne" 2022 une modification de la Constitution permettant de créer une peine de sûreté de 50 ans pour les auteurs d'actes terroristes.

Sur la question migratoire, il a plaidé pour une politique de "quotas en fonction des métiers dont on a besoin" et la "fin du laxisme". Il a aussi prôné de "mobiliser les entreprises" sur la question du temps de travail, avec l'idée que "si on travaille plus il faut forcément gagner plus".

ggy/cg/or

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