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Scholz et Lapid discutent des propos d'Abbas sur la Shoah et du nucléaire iranien #

8/18/2022, 5:00 PM
Berlin, DEU

Le chancelier allemand Olaf Scholz a assuré jeudi à son homologue israélien "condamner sévèrement" toute tentative de relativiser l'Holocauste après les propos à Berlin du président palestinien Mahmoud Abbas, qui a comparé la politique israélienne envers les Palestiniens au génocide juif par l'Allemagne nazie.

"Les déclarations à Berlin du président Abbas sont insupportables et complètement inacceptables", a affirmé M. Scholz lors d'un entretien téléphonique avec Yaïr Lapid, selon des propos rapportés par la chancellerie allemande dans un communiqué.

Le chef de l'exécutif allemand a souligné "condamner sévèrement toute tentative de nier ou de relativiser l'Holocauste".

MM. Scholz et Lapid ont convenu d'une "visite prochaine" du chef du gouvernement israélien à Berlin, a ajouté la chancellerie, sans plus de précisions.

Interrogé mardi à la toute fin d'une conférence de presse conjointe avec M. Scholz sur l'attentat il y a cinquante ans lors des Jeux Olympiques de Munich de 1972, fatal à 11 Israéliens et perpétré par un commando palestinien, M. Abbas avait comparé la situation dans les Territoires palestiniens occupés par Israël à la Shoah.

"De 1947 à aujourd'hui, Israël a commis 50 massacres dans 50 villes palestiniennes (...), 50 massacres, 50 holocaustes et encore aujourd'hui il y a chaque jour des morts causées par l'armée israélienne", avait-il déclaré, provoquant un tollé essentiellement en Israël et en Allemagne.

M. Scholz s'était dit "dégouté" le lendemain par ces déclarations, mais son absence de réaction immédiate lui vaut d'être vertement critiqué en Allemagne, tandis que le président palestinien avait affirmé ne pas vouloir nier la "singularité" de la Shoah, "pire crime haineux de l'ère moderne".

MM. Scholz et Lapid ont aussi discuté jeudi du programme "nucléaire iranien", a ajouté le bureau du Premier ministre israélien.

Israël, dont l'Iran est le principal ennemi, tente actuellement de convaincre les pays occidentaux, incluant le E3 (France, Allemagne, Grande-Bretagne), de s'opposer à un retour à l'accord sur le programme nucléaire de 2015 (JCPOA).

Au cours de cet entretien, Yaïr Lapid "a réitéré son opposition à un retour à l'accord sur le nucléaire et la nécessité pour l'Europe d'envoyer un message clair et sans équivoque qu'il n'y aura pas de concessions faites à l'Iran", selon ses services.

Au cours de cet échange le message de Lapid a été le suivant a indiqué à l'AFP un haut responsable diplomatique israélien: "Les Européens ont transmis une offre finale à L'Iran (...) en disant qu'elle était à prendre ou à laisser. L'Iran a refusé cette offre et il est par conséquent temps de quitter (les pourparlers). Tout autre chose serait un message de faiblesse".

Selon cette source diplomatique, le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre Lapid, Eyal Hulata, se rendra la semaine prochaine aux Etats-Unis afin "de discuter des moyens d'empêcher l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire".

ilp-gl-cgo/alv/thm

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AUG 18

Scholz et Lapid discutent des propos d'Abbas sur la Shoah et du nucléaire iranien #

8/18/2022, 4:59 PM
Berlin, DEU

Le chancelier allemand Olaf Scholz a assuré jeudi à son homologue israélien "condamner sévèrement" toute tentative de relativiser l'Holocauste après les propos à Berlin du président palestinien Mahmoud Abbas, qui a comparé la politique israélienne envers les Palestiniens au génocide juif par l'Allemagne nazie.

"Les déclarations à Berlin du président Abbas sont insupportables et complètement inacceptables", a affirmé M. Scholz lors d'un entretien téléphonique avec Yaïr Lapid, selon des propos rapportés par la chancellerie allemande dans un communiqué.

Le chef de l'exécutif allemand a souligné "condamner sévèrement toute tentative de nier ou de relativiser l'Holocauste".

MM. Scholz et Lapid ont convenu d'une "visite prochaine" du chef du gouvernement israélien à Berlin, a ajouté la chancellerie, sans plus de précisions.

Interrogé mardi à la toute fin d'une conférence de presse conjointe avec M. Scholz sur l'attentat il y a cinquante ans lors des Jeux Olympiques de Munich de 1972, fatal à 11 Israéliens et perpétré par un commando palestinien, M. Abbas avait comparé la situation dans les Territoires palestiniens occupés par Israël à la Shoah.

"De 1947 à aujourd'hui, Israël a commis 50 massacres dans 50 villes palestiniennes (...), 50 massacres, 50 holocaustes et encore aujourd'hui il y a chaque jour des morts causées par l'armée israélienne", avait-il déclaré, provoquant un tollé essentiellement en Israël et en Allemagne.

M. Scholz s'était dit "dégouté" le lendemain par ces déclarations, mais son absence de réaction immédiate lui vaut d'être vertement critiqué en Allemagne, tandis que le président palestinien avait affirmé ne pas vouloir nier la "singularité" de la Shoah, "pire crime haineux de l'ère moderne".

MM. Scholz et Lapid ont aussi discuté jeudi du programme "nucléaire iranien", a ajouté le bureau du Premier ministre israélien.

Israël, dont l'Iran est le principal ennemi, tente actuellement de convaincre les pays occidentaux, incluant le E3 (France, Allemagne, Grande-Bretagne), de s'opposer à un retour à l'accord sur le programme nucléaire de 2015 (JCPOA).

Au cours de cet entretien, Yaïr Lapid "a réitéré son opposition à un retour à l'accord sur le nucléaire et la nécessité pour l'Europe d'envoyer un message clair et sans équivoque qu'il n'y aura pas de concessions faites à l'Iran", selon ses services.

Au cours de cet échange le message de Lapid a été le suivant a indiqué à l'AFP un haut responsable diplomatique israélien: "Les Européens ont transmis une offre finale à L'Iran (...) en disant qu'elle était à prendre ou à laisser. L'Iran a refusé cette offre et il est par conséquent temps de quitter (les pourparlers). Tout autre chose serait un message de faiblesse".

Selon cette source diplomatique, le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre Lapid, Eyal Hulata, se rendra la semaine prochaine aux Etats-Unis afin "de discuter des moyens d'empêcher l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire".

ilp-gl-cgo/alv/thm

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AUG 18

Scholz dit à Lapid "condamner sévèrement" les propos d'Abbas sur l'Holocauste #

Le chancelier allemand Olaf Scholz a assuré jeudi à son homologue israélien "condamner sévèrement" toute tentative de relativiser l'Holocauste après les propos à Berlin du président palestinien Mahmoud Abbas, qui a comparé la politique israélienne envers les Palestiniens au génocide juif par l'Allemagne nazie.

"Les déclarations à Berlin du président Abbas sont insupportables et complètement inacceptables", a affirmé M. Scholz lors d'un entretien téléphonique avec Yaïr Lapid, selon des propos rapportés par la chancellerie allemande dans un communiqué.

Le chef de l'exécutif allemand a souligné "condamner sévèrement toute tentative de nier ou de relativiser l'Holocauste".

MM. Scholz et Lapid ont convenu d'une "visite prochaine" du chef du gouvernement israélien à Berlin, a ajouté la chancellerie, sans plus de précisions.

M. Lapid a remercié le chancelier allemand "en tant que Premier ministre et en tant que fils de rescapés de l'Holocauste", selon cette source.

Interrogé mardi à la toute fin d'une conférence de presse conjointe avec M. Scholz sur l'attentat il y a cinquante ans lors des Jeux Olympiques de Munich de 1972, fatal à 11 Israéliens et perpétré par un commando palestinien, M. Abbas avait comparé la situation dans les Territoires palestiniens occupés par Israël à la Shoah.

"De 1947 à aujourd'hui, Israël a commis 50 massacres dans 50 villes palestiniennes (...), 50 massacres, 50 holocaustes et encore aujourd'hui il y a chaque jour des morts causées par l'armée israélienne", avait-il déclaré, provoquant un tollé essentiellement en Israël et en Allemagne.

M. Scholz s'était dit "dégouté" le lendemain par ces déclarations, mais son absence de réaction immédiate lui vaut d'être vertement critiqué en Allemagne, tandis que le président palestinien avait affirmé ne pas vouloir nier la "singularité" de la Shoah, "pire crime haineux de l'ère moderne".

MM. Scholz et Lapid ont aussi discuté jeudi du programme "nucléaire iranien", a ajouté le bureau du Premier ministre israélien.

Israël, dont l'Iran est le principal ennemi, tente actuellement de convaincre les pays occidentaux, incluant le E3 (France, Allemagne, Grande-Bretagne), de s'opposer à un retour à l'accord sur le programme nucléaire de 2015 (JCPOA).

Au cours de cet entretien, Yaïr Lapid "a réitéré son opposition à un retour à l'accord sur le nucléaire et la nécessité pour l'Europe d'envoyer un message clair et sans équivoque qu'il n'y aura pas de concessions faites à l'Iran", selon ses services.

ilp-cgo/thm

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AUG 18

L'Allemagne va abaisser la TVA sur le gaz à 7% pour aider les consommateurs, annonce Scholz #

Le gouvernement allemand a décidé d'abaisser temporairement la TVA sur le gaz, de 19% à 7%, pour aider les consommateurs face à la flambée des prix déclenchée par la guerre en Ukraine, a annoncé jeudi le chancelier Olaf Scholz.

Le taux réduit restera en vigueur au moins jusqu'à fin mars 2024 et "nous nous attendons à ce que les entreprises répercutent à 100% cette baisse sur les clients", a ajouté M. Scholz.

La hausse des prix "est un poids important pour beaucoup de personnes", a admis le chef du gouvernement lors d'une brève déclaration à la presse.

Alors que les prix progressent déjà rapidement, les factures vont encore sensiblement augmenter à partir du 1er octobre, quand les distributeurs de gaz pourront -- grâce à une nouvelle loi -- répercuter la hausse des prix d'achat sur les clients.

Les entreprises pourront demander un prélèvement exceptionnel supplémentaire de 2,4 centimes par kilowattheure (KWh) de gaz aux particuliers et entreprises.

TVA incluse, cela représente quelque 600 euros de plus par an pour un foyer moyen avec deux enfants et une consommation de 20.000 KWh.

Le gouvernement de coalition cherchait à exempter entièrement ce prélèvement de la TVA, une mesure refusée par la Commission européenne.

Berlin a donc décidé d'abaisser la taxe sur l'ensemble de la consommation, ce qui "décharge les consommateurs davantage" que ce que coûte le prélèvement exceptionnel, a assuré M. Scholz.

Le chancelier a également réitéré la promesse d'un nouveau paquet d'aides "pour alléger la pression qui pèse sur les particulier et les entreprises".

Le détail des mesures est actuellement l'objet de négociations au sein de la coalition.

L'Allemagne a déjà mis en place des aides d'un total de 30 milliards d'euros, parmi lesquelles des rabais à la pompe ou encore le populaire ticket à 9 euros, qui permet de voyager dans les transports en commun et les trains régionaux pour un mois. La mesure s'arrête toutefois à la fin août.

ys/ilp/lch

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AUG 18

L'Allemagne va abaisser la TVA sur le gaz à 7% pour aider les consommateurs, annonce Scholz #

Le gouvernement allemand a décidé d'abaisser temporairement la TVA sur le gaz, de 19% à 7%, pour aider les consommateurs face à la flambée des prix déclenchée par la guerre en Ukraine, a annoncé jeudi le chancelier Olaf Scholz.

Le taux réduit restera en vigueur au moins jusqu'à fin mars 2024 et "nous nous attendons à ce que les entreprises répercutent à 100% cette baisse sur les clients", a ajouté M. Scholz devant la presse.

ys/ilp/lch

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AUG 18

Gaz: l'Allemagne risque de manquer l'objectif de remplissage de ses réservoirs (régulateur) #

L'Allemagne, qui fait face à la baisse de livraison de gaz russe, risque de manquer l'objectif, fixé par le gouvernement d'Olaf Scholz, de remplissage de ses réservoirs de gaz, prévient jeudi le régulateur fédéral.

"Je ne m'attends pas à ce que nous atteignions les prochains objectifs de stockage aussi rapidement que le premier", atteint deux semaines avant le terme, a déclaré Klaus Müller, chef du régulateur allemand de l'énergie, auprès du site T-online.

Atteindre le prochain objectif, 85% des réservoirs remplis au 1er octobre, n'est selon lui "pas impossible, mais très ambitieux".

"Dans tous nos scénarios, nous ne parviendrons pas à atteindre un niveau de remplissage moyen de 95% au 1er novembre", ajoute-t-il. "Nous n'y parviendrons pas car certains sites de stockage sont partis d'un niveau de remplissage très bas", assène M. Müller.

Face aux risques de pénurie, le ministre de l'Economie, l'écologiste Robert Habeck, avait fixé en juillet une série d'objectifs pour que les stocks de gaz atteignent 95% d'ici le 1er novembre, avant le début de l'hiver.

Les réserves de gaz de l'Allemagne se situaient alors à environ 65% de leur capacité. Le week-end dernier, elles étaient remplies à 75%, deux semaines avant la date prévue.

Mais atteindre les futurs objectifs va s'avérer délicat et nécessitera encore d'importantes économies d'énergie dans les années à venir.

"Il ne s'agit pas d'un hiver mais d'au moins deux. Et le deuxième hiver pourrait être encore plus difficile", a mis en garde M. Müller. "Nous devons économiser beaucoup de gaz au moins une autre année. Pour le dire clairement: il y aura au moins deux hivers stressants".

Des pénuries sont à attendre dans certaines régions durant l'hiver, ajoute-t-il.

L'Allemagne est fortement dépendante du gaz russe et a vu ses livraisons chuter fortement depuis le début de la guerre en Ukraine.

En juillet, les flux de gaz sont tombés à 20% de la capacité du principal gazoduc Nord Stream, l'Union européenne accusant Moscou d'utiliser l'énergie comme une "arme" dans le conflit.

Les factures énergétiques des ménages devraient s'envoler cet hiver et les pénuries mettre en difficulté des pans entiers de l'industrie allemande.

bur-mat/ilp/lch

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AUG 17

Israël et l'Allemagne condamnent les propos de Mahmoud Abbas sur la Shoah #

8/17/2022, 1:04 PM
Jérusalem, ZZZ

Israël et l'Allemagne ont vivement dénoncé mercredi les propos du président palestinien Mahmoud Abbas qui a comparé en Allemagne la politique israélienne envers les Palestiniens au génocide juif par l'Allemagne nazie.

Le dirigeant de 87 ans, en Allemagne pour son suivi médical, s'est entretenu mardi à Berlin avec le chancelier Olaf Scholz notamment du conflit israélo-palestinien et de la coopération bilatérale.

Interrogé à la toute fin d'une conférence de presse conjointe sur l'attentat des Jeux Olympiques de Munich de 1972, fatal à 11 Israéliens et perpétré par un commando palestinien, M. Abbas a comparé la situation dans les Territoires palestiniens occupés par Israël à la Shoah.

"De 1947 à aujourd'hui, Israël a commis 50 massacres dans 50 villes palestiniennes (...) 50 massacres, 50 holocaustes et encore aujourd'hui il y a chaque jour des morts causées par l'armée israélienne", a déclaré M. Abbas.

Depuis, il tente de clarifier ses propos.

"Nous voulons la paix, nous voulons la sécurité, nous voulons la stabilité (...) il faut développer la confiance entre nous", a-t-il ajouté à Berlin, en dénonçant aussi la politique "d'apartheid" d'Israël.

Mardi, le chancelier Scholz avait estimé qu'"apartheid" n'était pas une "description correcte de la situation" dans les Territoires palestiniens sans toutefois réagir aux propos de M. Abbas sur la Shoah.

"Je suis dégoûté par les remarques scandaleuses du président palestinien Mahmoud Abbas", a tweeté mercredi le chef du gouvernement allemand. "Pour nous Allemands en particulier, toute relativisation de l'Holocauste est intolérable et inacceptable."

M. Scholz était lui-même critiqué, essentiellement par l'opposition conservatrice et certains médias, pour ne pas avoir réagi immédiatement aux déclarations de M. Abbas.

"Abbas relativise l'Holocauste... et Scholz se tait", titrait ainsi le quotidien populaire Bild sur son site internet.

Le chef de la représentation palestinienne à Berlin a été convoqué mercredi à la chancellerie, a indiqué le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Hebestreit, estimant que les commentaires de M. Abbas "jettent une ombre sur les relations de l'Allemagne avec l'Autorité palestinienne".

M. Abbas utilise régulièrement les vocables "génocide" ou "apartheid", tout comme les ONG des droits humains Amnesty International et Human Rights Watch, pour décrire l'occupation et la colonisation des Territoires palestiniens. Mais rarement les mots "Shoah" ou "Holocauste".

Mercredi, les propos de M. Abbas --aux déclarations parfois musclées contre Israël mais souvent accusé par des Palestiniens de collaborer avec l'Etat hébreu-- ont suscité une vive indignation en Israël.

Le Premier ministre israélien Yaïr Lapid a dénoncé "une disgrâce morale" et "un mensonge monstrueux". "L'Histoire ne pardonnera jamais" à M. Abbas, a-t-il martelé, alors qu'il doit "parler de l'incident" jeudi au téléphone avec M. Scholz, selon Berlin.

Dani Dayan, le président de Yad Vashem, le mémorial israélien de la Shoah, a condamné des "déclarations ignobles" et un "comportement inexcusable" auquel "le gouvernement allemand doit répondre de manière appropriée".

"Ceux qui cherchent la paix (...) ne doivent pas distordre la réalité et réécrire l'histoire", a commenté de son côté le ministre israélien de la Défense Benny Gantz. Il a accusé M. Abbas, avec qui Il s'était entretenu Il y a quelques mois, de "déni de l'Holocauste" avec cette "comparaison répréhensible et infondée".

Face à ces vives réactions, le président Abbas qui avait remercié l'Allemagne pour son soutien tout en l'appelant à reconnaître l'Etat de Palestine, a dit vouloir "clarifier" ses déclarations.

Elles "ne visaient pas à nier la singularité de l'Holocauste" qui reste "le pire crime haineux de l'ère moderne", a indiqué son bureau.

"Le président n'a pas nié les massacres dont ont souffert les juifs sous l'Allemagne nazie mais il a dit au monde de ne pas perdre de vue les massacres infligés au peuple palestinien", a ajouté le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh.

En Allemagne, Charlotte Knobloch, représentante de la communauté juive de Munich et cadre du Congrès juif mondial, a réclamé plus que la condamnation verbale d'Olaf Scholz.

Il faut que Berlin inflige des "conséquences" à l'Autorité palestinienne, a-t-elle dit.

ys-gl-cgo/sbh

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AUG 17

Israël et l'Allemagne condamnent les propos de Mahmoud Abbas sur la Shoah #

8/17/2022, 10:40 AM
Jérusalem, ZZZ

Israël et l'Allemagne ont vivement dénoncé mercredi les propos du président palestinien Mahmoud Abbas qui a comparé en Allemagne la politique israélienne envers les Palestiniens au génocide juif par l'Allemagne nazie.

Le dirigeant de 87 ans, en Allemagne pour son suivi médical, s'est entretenu mardi à Berlin avec le chancelier Olaf Scholz à propos notamment du conflit israélo-palestinien et de la coopération bilatérale.

Interrogé à la fin d'une conférence de presse conjointe sur l'attentat des Jeux Olympiques de Munich de 1972, fatal à 11 Israéliens et perpétré par un commando palestinien, M. Abbas a comparé la situation dans les Territoires palestiniens occupés par Israël à la Shoah.

"De 1947 à aujourd'hui, Israël a commis 50 massacres dans 50 villes palestiniennes (...) 50 massacres, 50 holocaustes et encore aujourd'hui il y a chaque jour des morts causées par l'armée israélienne", a déclaré M. Abbas.

Depuis, il tente de clarifier ses propos.

"Nous voulons la paix, nous voulons la sécurité, nous voulons la stabilité (...) il faut développer une confiance entre nous", a-t-il ajouté à Berlin, en dénonçant aussi la politique "d'apartheid" d'Israël.

Mardi, le chancelier Scholz avait déclaré que le mot "apartheid" n'était pas une "description correcte de la situation" dans les Territoires palestiniens sans toutefois réagir aux propos de M. Abbas sur la Shoah.

"Je suis dégoûté par les remarques scandaleuses du président palestinien Mahmoud Abbas", a tweeté mercredi matin le chef du gouvernement allemand, ajoutant: "Pour nous Allemands en particulier, toute relativisation de l'Holocauste est intolérable et inacceptable."

M. Scholz était lui-même critiqué, essentiellement par l'opposition conservatrice et certains médias, pour ne pas avoir réagi immédiatement aux déclarations de M. Abbas lors de cette conférence de presse qui s'est achevée directement après cette réponse.

"Abbas relativise l'Holocauste... et Scholz se tait", titrait ainsi le quotidien populaire Bild sur son site internet.

"Il est surprenant et déconcertant que le côté allemand n'ait pas été préparé aux provocations de M. Abbas, dont les déclarations sont restées sans contradiction", a commenté Christoph Heubner, vice-président du comité international d'Auschwitz.

M. Abbas utilise régulièrement les vocables "génocide" ou "apartheid", tout comme les ONG des droits humains Amnesty International et Human Rights Watch, pour décrire l'occupation et la colonisation des Territoires palestiniens. Mais il recourt rarement aux mots "Shoah" ou "Holocauste".

Mercredi, les propos de M. Abbas --aux déclarations parfois musclées contre Israël mais souvent accusé par des Palestiniens de collaborer avec l'Etat hébreu-- ont suscité une vive indignation en Israël.

"Mahmoud Abbas qui accuse Israël d'avoir commis +50 holocaustes+ alors qu'il est sur le sol allemand n'est pas seulement une disgrâce morale mais un mensonge monstrueux (...) l'Histoire ne lui pardonnera jamais", a condamné le Premier ministre israélien Yaïr Lapid.

Dani Dayan, le président de Yad Vashem, le mémorial israélien de la Shoah, a condamné des "déclarations ignobles" et un "comportement inexcusable" auquel "le gouvernement allemand doit répondre de manière appropriée".

"Ceux qui cherchent la paix (...) ne doivent pas distordre la réalité et réécrire l'histoire", a commenté de son côté le ministre de la Défense Benny Gantz. Il a accusé M. Abbas, avec qui Il s'était entretenu Il y a quelques mois, de "déni de l'Holocauste" avec cette "comparaison répréhensible et infondée".

Face à ces vives réactions, le président Abbas qui avait remercié l'Allemagne pour son soutien tout en l'appelant à reconnaître l'Etat de Palestine, a dit vouloir "clarifier" sa position.

Ses déclarations "n'avaient pas pour intention de nier la singularité de l'Holocauste" qui reste le "pire crime haineux de l'ère moderne", a indiqué son bureau.

"Le président n'a pas nié les massacres dont ont souffert les juifs sous l'Allemagne nazie mais il a dit au monde de ne pas perdre de vue les massacres infligés au peuple palestinien", a ajouté le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh.

En Allemagne, Charlotte Knobloch, représentante de la communauté juive de Munich et cadre du Congrès juif mondial, a réclamé plus que la condamnation verbale d'Olaf Scholz.

Il faut que Berlin inflige des "conséquences" à l'Autorité palestinienne, a-t-elle dit.

ys-gl/sbh

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AUG 17

Vives condamnations de propos d'Abbas sur la Shoah, Scholz "dégoûté" #

Le chancelier allemand Olaf Scholz s'est dit mercredi "dégouté" par des propos du président palestinien Mahmoud Abbas comparant la politique israélienne envers les Palestiniens au génocide juif par l'Allemagne nazie, et condamnés notamment en Israël.

"De 1947 à aujourd'hui, Israël a commis 50 massacres dans 50 villes palestiniennes (...) 50 massacres, 50 holocaustes et encore aujourd'hui il y a chaque jour des morts dus à l'armée israélienne", a déclaré mardi M. Abbas, en utilisant le mot "holocauste" en arabe, lors d'une conférence de presse conjointe avec M. Scholz.

"Notre demande est la suivante: nous voulons la paix, nous voulons la sécurité, nous voulons la stabilité (...) il faut développer une confiance entre nous", a ajouté le responsable palestinien.

Le dirigeant, âgé de 87 ans, qui vient en Allemagne pour son suivi médical, avait été interrogé sur l'attentat des Jeux Olympiques de Munich, fatal à 11 Israéliens et perpétré par un commando palestinien en 1972.

"Je suis dégouté par les remarques scandaleuses du président palestinien Mahmoud Abbas", a tweeté le chef du gouvernement allemand mercredi, ajoutant: "Pour nous Allemands en particulier, toute relativisation de l'Holocauste est intolérable et inacceptable."

M. Scholz était lui-même critiqué, essentiellement par l'opposition conservatrice et certains médias, pour ne pas avoir réagi immédiatement aux déclarations lors de la conférence de presse, qui s'est achevée directement après cette réponse.

"Abbas relativise l'Holocauste... et Scholz se tait", titrait notamment le quotidien populaire Bild sur son site internet.

"Il est surprenant et déconcertant que le côté allemand n'était pas préparé aux provocations de M. Abbas, dont les déclarations sont restés sans contradiction", a commenté Christoph Heubner, vice-président du comité international d'Auschwitz.

Auparavant, lors de la conférence de presse, M. Scholz avait réfuté le terme d'"apartheid", utilisé par M. Abbas pour qualifier la politique d'Israël dans les territoires occupés. "Je ne pense pas que ce mot soit une description correcte de la situation", avait noté le chancelier.

"Mahmoud Abbas qui accuse Israël d'avoir commis +50 holocaustes+ alors qu'il est sur le sol allemand n'est pas seulement une disgrâce morale mais un mensonge monstrueux (...) L'Histoire ne lui pardonnera jamais", a réagi de son côté le Premier ministre israélien Yaïr Lapid.

"Ceux qui cherchent la paix (...) ne doivent pas distordre la réalité et récrire l'histoire", a abondé son ministre de la Défense Benny Gantz, en accusant M. Abbas, avec qui il s'était entretenu il y a quelques mois, de "déni de l'Holocauste" avec cette "comparaison répréhensible et infondée".

Dani Dayan, le président de Yad Vashem, le mémorial israélien de la Shoah, a condamné des "déclarations ignobles" et un "comportement inexcusable" auquel "le gouvernement allemand doit répondre de manière appropriée".

A Berlin, le Conseil central des Juifs d'Allemagne s'est dit "horrifié" par les propos du président palestinien.

"Je trouve scandaleux qu'une telle relativisation de l'Holocauste, surtout en Allemagne, reste sans contradiction lors d'une conférence de presse à la chancellerie", a commenté son président, Josef Schuster.

Charlotte Knobloch, représentante de la communauté juive de Munich et responsable au sein du World Jewish Congress, a de son côté demandé à l'Allemagne que ces déclarations aient des "conséquences" pour l'Autorité palestinienne, au delà de la condamnation verbale d'Olaf Scholz.

ys-gl/ilp/emd

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Vives condamnations de propos d'Abbas sur la Shoah, Scholz "dégoûté" #

Le chancelier allemand Olaf Scholz s'est dit mercredi "dégouté" par des propos du président palestinien Mahmoud Abbas comparant la politique israélienne envers les Palestiniens au génocide juif par l'Allemagne nazie, et condamnés notamment en Israël.

"De 1947 à aujourd'hui, Israël a commis 50 massacres dans 50 villes palestiniennes (...) 50 massacres, 50 holocaustes et encore aujourd'hui il y a chaque jour des morts dus à l'armée israélienne", a déclaré mardi M. Abbas, en utilisant le mot "holocauste" en arabe, lors d'une conférence de presse conjointe avec M. Scholz.

"Notre demande est la suivante: nous voulons la paix, nous voulons la sécurité, nous voulons la stabilité (...) il faut développer une confiance entre nous", a ajouté le responsable palestinien.

Le dirigeant âgé de 87 ans, qui vient en Allemagne pour son suivi médical, avait été interrogé sur l'attentat des Jeux Olympiques de Munich, fatal à 11 Israéliens et perpétré par un commando palestinien en 1972.

"Je suis dégouté par les remarques scandaleuses du président palestinien Mahmoud Abbas", a tweeté le chef du gouvernement allemand mercredi, ajoutant: "Pour nous Allemands en particulier, toute relativisation de l'holocauste est intolérable et inacceptable."

M. Scholz était lui-même critiqué, essentiellement par l'opposition conservatrice et certains médias, pour ne pas avoir réagi immédiatement aux déclarations lors de la conférence de presse, qui s'est achevée directement après cette réponse.

"Abbas relativise l'holocauste... et Scholz se tait", titrait notamment le quotidien populaire Bild sur son site internet.

"Mahmoud Abbas qui accuse Israël d'avoir commis +50 holocaustes+ alors qu'il est sur le sol allemand n'est pas seulement une disgrâce morale mais un mensonge monstrueux (...) l'Histoire ne lui pardonnera jamais", a réagi le Premier ministre israélien Yaïr Lapid.

Dani Dayan, le président de Yad Vashem, le mémorial israélien de la Shoah, a condamné des "déclarations ignobles" et un "comportement inexcusable" auquel "le gouvernement allemand doit répondre de manière appropriée".

"Ceux qui cherchent la paix (...) ne doivent pas distordre la réalité et récrire l'histoire", a commenté de son côté le ministre de la Défense Benny Gantz qui s'était entretenu il y a quelques mois avec M. Abbas.

ys-gl/ilp/emd

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