En Islande, l'éruption volcanique devient l'attraction du moment #
Ils contemplent le spectacle hypnotisant à quelques mètres seulement de la lave en fusion: en Islande, l'éruption d'un volcan sur les flancs du mont Fagradalsfjall, non loin de Reykjavik, a attiré ce week-end des milliers de curieux, dont les plus téméraires font griller marshmallows et hot-dogs.
Relativement petite et paisible, accessible en une heure et demi de marche depuis une route voisine, l'éruption entamée vendredi soir à une quarantaine de kilomètres de la capitale islandaise semble aussi bien le fruit de mère Nature que d'un office du tourisme en quête d'une nouvelle attraction.
"C'est absolument à couper le souffle", reconnaît Úlvar Kári Jóhannsson, un ingénieur de 21 ans venu passer son dimanche sur place. "Ca sent plutôt mauvais, mais ce qui m'a le plus surpris c'est la couleur de l'orange: beaucoup plus profond qu'on n'imagine", dit-il à l'AFP.
Jaillissant d'un dôme en formation dans une petite vallée qui fait office de piège naturel, la lave - 300.000 mètres cubes déjà crachés selon les estimations des géophysiciens - s'amasse dans la cuvette, tournant peu à peu au noir basalte en refroidissant.
"C'est surtout la température qui m'a étonnée: quand on s'est approchées de la lave qui coulait sur le sol, on a pris 10-15°C en plus et on avait le front tout rouge", explique Émilie Saint-Mleux, une étudiante française en Erasmus en Islande venue avec des amies.
"C'est un peu les souvenirs de barbecue en été", s'amuse Lucille Fernemont, une autre jeune Française.
L'accès avait été interdit dans les premières heures de l'éruption, puis déconseillé, mais la visite a ensuite été tolérée pour le reste du week-end.
"Nous surveillons juste que les gens ne vont pas trop près de la lave et on leur demande de reculer si besoin, on vérifie juste que tout est ok", explique Atli Gunnarsson, un policier de 45 ans, casque jaune sur la tête et masque à gaz à portée de main.
Un petit bip incessant se fait entendre régulièrement chez les secouristes: c'est le signal des appareils détectant la présence de gaz, et notamment du redoutable dioxyde de soufre, même si un vent fort a limité les risques.
Lundi matin, en raison d'un niveau dangereux de gaz toxique, l'accès a été provisoirement suspendu par la police. Les secours ont également dû aider des dizaines de personnes épuisées et frigorifiées qui avaient du mal à retrouver le chemin du retour dans la nuit.
Dans la péninsule de Reykjanes où s'est produite l'éruption, voilà plus de 800 ans que la lave n'avait pas coulé, et près de neuf siècles dans ce système volcanique de Krysuvik.
Si les éruptions en Islande sont fréquentes - une tous les cinq ans en moyenne - elles ont souvent lieu loin des villes voire dans des zones très inaccessibles. D'autres sont trop dangereuses pour que l'accès soit autorisé.
Cette fois-ci, voir la lave couler est une chance offerte après une randonnée de six kilomètres partant d'une route voisine du port de pêche de Grindavik, la bourgade la plus proche (3.500 habitants), à quelques encablures des célèbres bains chauds du "Blue Lagoon".
Dimanche, le flot de promeneurs avait déjà bien marqué un net chemin à travers la mousse volcanique jusqu'à la vallée de Geldingadalur.
D'autres préfèrent casser leur tirelire pour une place dans un des nombreux vols d'hélicoptères qui ont très régulièrement survolé le site ce week-end.
Alors que le nombre de touristes en Islande - une manne qui représente habituellement plus de 8% du PIB - est actuellement très bas pour cause de coronavirus, l'île cherche justement à relancer l'activité en rouvrant ces jours-ci l'entrée aux visiteurs prouvant avoir été vaccinés ou avoir déjà eu le Covid.
Pas certain toutefois que le privilège ne dure très longtemps: selon les vulcanologues, l'hypothèse la plus probable est que l'éruption faiblisse rapidement, sans doute au bout de quelques jours.
str/map/ob/hdy/ode
En Islande, l'éruption volcanique devient l'attraction du moment #
Ils contemplent le spectacle hypnotisant à quelques mètres seulement de la lave en fusion: en Islande, l'éruption d'un volcan sur les flancs du mont Fagradalsfjall, non loin de Reykjavik, attire des milliers de curieux, dont les plus téméraires font griller marshmallows et hot-dogs.
Relativement petite et paisible, accessible en une heure et demi de marche depuis une route voisine, l'éruption entamée vendredi soir à une quarantaine de kilomètres de la capitale islandaise semble aussi bien le fruit de mère Nature que d'un office du tourisme en quête d'une nouvelle attraction.
"C'est absolument à couper le souffle", reconnaît Úlvar Kári Jóhannsson, un ingénieur de 21 ans venu passer son dimanche sur place. "Ca sent plutôt mauvais, mais ce qui m'a le plus surpris c'est la couleur de l'orange: beaucoup plus profond qu'on n'imagine", dit-il à l'AFP.
Jaillissant d'un dôme en formation dans une petite vallée qui fait office de piège naturel, la lave - 300.000 mètres cubes déjà crachés selon les estimations des géophysiciens - s'amasse dans la cuvette, tournant peu à peu au noir basalte en refroidissant.
"C'est surtout la température qui m'a étonnée: quand on s'est approchées de la lave qui coulait sur le sol, on a pris 10-15°C en plus et on avait le front tout rouge", explique Émilie Saint-Mleux, une étudiante française en Erasmus en Islande venue avec des amies.
"C'est un peu les souvenirs de barbecue en été", s'amuse Lucille Fernemont, une autre jeune Française.
L'accès avait été interdit dans les premières heures de l'éruption, puis déconseillé, mais la visite est tolérée depuis samedi après-midi.
"Nous surveillons juste que les gens ne vont pas trop près de la lave et on leur demande de reculer si besoin, on vérifie juste que tout est ok", explique Atli Gunnarsson, un policier de 45 ans, casque jaune sur la tête et masque à gaz à portée de main.
Un petit bip incessant se fait entendre régulièrement chez les secouristes: c'est le signal des appareils détectant présence de gaz, et notamment du redoutable dioxyde de soufre, même si un vent fort a limité les risques.
Dans la péninsule de Reykjanes où s'est produite l'éruption, voilà plus de 800 ans que la lave n'avait pas coulé, et près de neuf siècles dans ce système volcanique de Krysuvik.
Si les éruptions en Islande sont fréquentes - une tous les cinq ans en moyenne - elles ont souvent lieu loin des villes voire dans des zones très inaccessibles. D'autres sont trop dangereuses pour que l'accès soit autorisé.
Cette fois-ci, voir la lave couler est une chance offerte après une randonnée de six kilomètres partant d'une route voisine du port de pêche de Grindavik, la bourgade la plus proche (3.500 habitants), à quelques encablures des célèbres bains chauds du "Blue Lagoon".
Dimanche, le flot de promeneurs avait déjà bien marqué un net chemin à travers la mousse volcanique jusqu'à la vallée de Geldingadalur.
D'autres préfèrent casser leur tirelire pour une place dans un des nombreux vols d'hélicoptères qui ont très régulièrement survolé le site ce week-end.
Alors que le nombre de touristes en Islande - une manne qui représente habituellement plus de 8% du PIB - est actuellement très bas pour cause de coronavirus, l'île cherche justement à relancer l'activité en rouvrant ces jours-ci l'entrée aux visiteurs prouvant avoir été vaccinés ou avoir déjà eu le Covid.
Pas certain toutefois que le privilège ne dure très longtemps: selon les vulcanologues, l'hypothèse la plus probable est que l'éruption faiblisse rapidement, sans doute au bout de quelques jours.
str/map/ob
En Islande, un volcan en éruption dans un secteur endormi pendant huit siècles #
La lave n'avait pas coulé dans le secteur depuis le XIIIe siècle: une petite éruption volcanique se poursuivait à un rythme ralenti samedi à une quarantaine de kilomètres de la capitale islandaise Reykjavik, sans autre conséquence que le spectacle du magma rouge incandescent.
Après une intense activité sismique depuis plus de trois semaines et une alerte éruption, un flot de lave a enfin jailli vendredi soir d'une fissure d'environ 500 mètres de long dans le sol à Geldingadalur, près du mont Fagradalsfjall, illuminant d'abord la nuit d'un nuage rouge.
Des images en direct d'une webcam de la télévision publique RUV montraient la lave continuer à s'écouler lentement samedi après-midi, dans une petite vallée de la péninsule de Reykjanes, au sud-ouest de Reykjavik et à la pointe sud-ouest de l'Islande.
"Le plus probable est que l'éruption diminue, que sa puissance se réduise doucement et qu'elle se termine dans quelques jours seulement", a estimé Kristin Jonsdottir, une responsable de l'Institut météorologique d'Islande lors d'une conférence de presse.
Encaissé et dans une zone inhabitée, le lieu de l'éruption - à 5 kilomètres de la côte et non loin du célèbre site touristique de bains chauds du "Blue Lagoon" - entraîne une accumulation du magma légèrement en contrebas, limitant le risque de dommages.
"C'est comme une baignoire dans laquelle la lave peut lentement s'écouler", s'est réjoui Magnús Tumi Gudmundsson, géophysicien à l'Université d'Islande, décrivant le site, à plusieurs heures de marche de la route la plus proche, comme "idéal".
"Tout suggère que (l'éruption) va ralentir mais à quelle vitesse, c'est difficile à dire", a-t-il ajouté.
Le soulagement dominait dans les communes alentours, secouées depuis trois semaines par une multitude de séismes atteignant parfois des magnitudes de 5.
"Je pense que nous sommes excités parce que ce n'est pas grave, personne n'est en danger (...) c'est surtout bon pour le tourisme, donc c'est parfait", a confié à l'AFP Sigurdur Kristmundsson, responsable du port de Grindavik, la commune la plus proche de l'éruption.
Le petit port de pêche, tout comme l'aéroport international de Keflavik ne se trouvent qu'à quelques kilomètres de la lave, mais ne sont aucunement menacés, ont réaffirmé les autorités samedi. Le trafic aéroportuaire peut aussi se poursuivre.
Après des signes de réveil depuis un an, la région faisait l'objet d'une surveillance accrue depuis plusieurs semaines après qu'un séisme de magnitude 5,7 a été enregistré le 24 février.
Ce tremblement de terre a été suivi d'un nombre très inhabituel de secousses plus petites - plus de 50.000. Du magma avait été détecté à près d'un kilomètre sous la surface.
"Pendant deux ou trois jours, nous n'avons pas eu de tremblement de terre, alors j'ai pensé que ça s'était calmé. Nous avons cru que tout était fini, mais c'est quand même arrivé", raconte M. Kristmundsson.
Le système volcanique de Krysuvik, qui n'a pas de cratère principal, est situé au sud du mont Fagradalsfjall.
Ce réveil signifie-t-il une nouvelle ère dans la petite péninsule?
"Cela suggère la fin d'une période calme. Et nous entrons dans une période qui pourrait durer des siècles avec des éruptions à des intervalles de 10 ou 100 ans", selon Magnús Tumi Gudmundsson.
Le système volcanique de Krysuvik était resté inactif pendant 900 ans, selon l'institut météorologique, tandis que la dernière éruption dans la péninsule de Reykjanes dans son ensemble remontait elle à près de 800 ans.
Ce dernier épisode s'était espacé de façon intermittente sur une durée de 30 ans autour des années 1210 à 1240.
Située sur une dorsale entre les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine, l'Islande est la plus active et la plus grande région volcanique d'Europe, avec 32 volcans considérés comme actifs.
Le pays compte une éruption en moyenne tous les cinq ans, la dernière ayant eu lieu entre août 2014 et février 2015 dans une zone inhabitée du centre.
Mais la plus célèbre de l'ère moderne est celle de l'Eyjafjallajökull en 2010, dans le sud de l'île. Son immense panache de fumée avait entraîné la plus grande perturbation aérienne en temps de paix, paralysant le ciel européen pendant près d'un mois.
Un scénario exclu cette fois-ci, en l'absence quasi totale de cendres.
str-map-po/sg
En Islande, rare éruption volcanique dans un secteur endormi pendant huit siècles #
La lave n'avait pas coulé dans le secteur depuis le XIIIe siècle: une petite éruption volcanique se poursuivait samedi à une quarantaine de kilomètres de la capitale islandaise Reykjavik, sans autre conséquence immédiate que de dessiner de jolies coulées de magma rouge incandescent.
Après une intense activité sismique depuis plus de trois semaines et une alerte éruption, un flot de lave a enfin jailli vendredi soir vers 20H45 GMT d'une fissure d'environ 500 mètres de long dans le sol à Geldingadalur, près du mont Fagradalsfjall, illuminant la nuit d'un nuage rouge.
De nouvelles images prises de jour samedi matin depuis un hélicoptère des garde-côtes montraient des coulées de lave et des fumeroles de gaz bleu sur le site de l'éruption, dans une petite vallée de la péninsule de Reykjanes, au sud-ouest de Reykjavik et à la pointe sud-ouest de l'Islande.
Mais l'éruption est cantonnée à un petit espace d'à peine un kilomètre carré et le flux de lave a diminué, selon les vulcanologues.
"L'éruption est petite et l'activité a légèrement diminué depuis (vendredi) soir. Elle est limitée à une petite zone dans la vallée et il est peu probable que les coulées de lave causent des dommages", selon le dernier point de l'Institut météorologique islandais samedi à la mi-journée.
"Cela devrait rester dans cette petite vallée et s'épaissir plutôt que de s'étendre sur une plus grande surface", a expliqué Björn Oddsson, un géophysicien de la protection civile, à la télévision nationale RUV.
Entre deux averses, de la vapeur d'eau était visible de loin du site, dont l'accès a été bloqué hors équipes scientifiques, a constaté un correspondant de l'AFP sur place samedi matin.
Le système volcanique de Krysuvik, qui n'a pas de cratère principal, est situé au sud du mont Fagradalsfjall. Le site de l'éruption, non loin du célèbre site thermal du Blue Lagoon, se situe à environ 5 km à l'intérieur des terres.
L'aéroport international de Keflavik et le petit port de pêche de Grindavik ne se trouvent qu'à quelques kilomètres, mais la zone est inhabitée et l'éruption ne devrait pas présenter de danger, ont réaffirmé les autorités samedi. Le trafic aéroportuaire peut aussi se poursuivre.
Une des inconnues concerne désormais la durée de l'épisode et s'il ouvre une nouvelle longue période d'activité dans le secteur.
Le système volcanique de Krysuvik était resté inactif pendant 900 ans, selon l'institut météorologique, tandis que la dernière éruption dans la péninsule de Reykjanes dans son ensemble remontait elle à près de 800 ans.
Ce dernier épisode s'était espacé de façon intermittente sur une durée de 30 ans autour des années 1210 à 1240.
Après des signes de réveil depuis un an, la région faisait l'objet d'une surveillance accrue depuis plusieurs semaines après qu'un séisme de magnitude 5,7 a été enregistré le 24 février près du mont Keilir, à la périphérie de Reykjavik.
Ce tremblement de terre a depuis été suivi d'un nombre inhabituel de secousses plus petites - plus de 50.000, le nombre le plus élevé depuis le début des enregistrements numériques en 1991. Du magma avait été détecté à près d'un kilomètre sous la surface, suggérant qu'une éruption était proche.
Située sur la dorsale médio-Atlantique où s'écartent les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine, l'Islande est la plus vaste et la plus active région volcanique d'Europe, avec 32 volcans ou systèmes volcaniques considérés comme actifs.
Le pays compte une éruption en moyenne tous les cinq ans, la dernière ayant eu lieu entre août 2014 et février 2015 dans une zone inhabitée du centre du pays, dans le système volcanique de Bardarbunga.
Mais la plus célèbre de l'ère moderne est celle de l'Eyjafjallajökull en 2010, dans le sud de l'île. Son immense panache de fumée avait entraîné la plus grande perturbation aérienne en temps de paix, paralysant le ciel européen pendant près d'un mois.
Un scénario exclu cette fois-ci avec cette petite éruption de lave dite "effusive", à la différence des éruptions explosives qui crachent des nuages de cendres haut dans le ciel.
str-map-po/abx
En Islande, rare éruption de lave d'un volcan très longtemps endormi #
La lave n'avait pas coulé dans le secteur depuis le XIIIe siècle: une petite éruption volcanique sans conséquence immédiate se poursuivait samedi matin à une quarantaine de kilomètres de la capitale islandaise Reykjavik, dessinant des coulées de magma rouge incandescent.
Après une intense activité sismique depuis plus de trois semaines et une alerte éruption, un flot de lave a enfin jailli vendredi soir vers 20H45 d'une fissure dans le sol à Geldingadalur, près du mont Fagradalsfjall, illuminant la nuit d'un nuage rouge.
De nouvelles images spectaculaires prises de jour samedi matin depuis un hélicoptère des garde-côtes montraient des coulées de lave et des fumeroles de gaz bleu sur le site de l'éruption, dans une petite vallée de la péninsule de Reykjanes, au sud-ouest de Reykjavik et à la pointe sud-ouest de l'Islande.
"L'éruption est considérée comme petite et la fissure éruptive fait environ 500 à 1.000 mètres de long, selon les estimations. La lave occupe moins de 1 km2 et il y a peu d'activité éruptive", selon le dernier point de l'Institut météorologique islandais samedi matin.
Entre deux averses, de la vapeur était visible de loin du site, dont l'accès a été bloqué, a constaté un correspondant de l'AFP sur place samedi matin.
Le système volcanique de Krysuvik, qui n'a pas de cratère principal, est situé au sud du mont Fagradalsfjall. Le site de l'éruption, non loin du célèbre site thermal du Blue Lagoon, se situe à environ 5 km à l'intérieur des terres.
L'aéroport international de Keflavik et le petit port de pêche de Grindavik ne se trouvent qu'à quelques kilomètres, mais la zone est inhabitée et l'éruption de devrait pas présenter de danger, selon les autorités.
Les habitants ont été appelés à ne pas se rendre sur place et à les riverains à garder leurs fenêtre fermées par précaution, en raison des émanations potentiellement dangereuses pour l'Homme. Le trafic a pu se poursuivre à l'aéroport de Keflavik.
Une des inconnues concerne désormais la durée de l'épisode et s'il ouvre une nouvelle longue période d'activité dans le secteur.
Le système volcanique de Krysuvik est inactif depuis 900 ans, selon l'institut météorologique, tandis que la dernière éruption sur la péninsule de Reykjanes remonte à près de 800 ans.
Ce dernier épisode s'était espacé de façon intermittente sur une durée de 30 ans autour des années 1210 à 1240.
Après des signes de réveil depuis un an, la région faisait l'objet d'une surveillance accrue depuis plusieurs semaines après qu'un séisme de magnitude 5,7 a été enregistré le 24 février près du mont Keilir, à la périphérie de Reykjavik.
Ce tremblement de terre a depuis été suivi d'un nombre inhabituel de secousses plus petites - plus de 50.000, le nombre le plus élevé depuis le début des enregistrements numériques en 1991. Du magma avait été détecté à près d'un kilomètre sous la surface, suggérant qu'une éruption était proche.
Située sur la dorsale médio-Atlantique où s'écartent les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine, l'Islande est la plus vaste et active région volcanique d'Europe, avec 32 volcans ou systèmes volcaniques considérés comme actifs.
Avec une éruption en moyenne tous les cinq ans, la dernière en date avait eu lieu entre août 2014 et février 2015 dans une zone inhabitée du centre du pays, dans le système volcanique de Bardarbunga.
Mais la plus célèbre de l'ère moderne est celle de l'Eyjafjallajökull en 2010, dans le Sud de l'île. Son immense panache de fumée avait entraîné la plus grande perturbation aérienne en temps de paix, paralysant le ciel européen pendant près d'un mois.
Un scénario exclu cette fois-ci avec cette petite éruption de lave dite "effusive", à la différence des éruptions explosives qui crachent des nuages de cendres haut dans le ciel
str-map-po/ayv/abx
En Islande, rare éruption de lave d'un volcan très longtemps endormi #
La lave n'avait pas coulé dans le secteur depuis le XIIIe siècle: une petite éruption volcanique sans conséquence immédiate se poursuivait samedi matin à une quarantaine de kilomètres de la capitale islandaise Reykjavik, dessinant des coulées de magma rouge incandescent.
Après une intense activité sismique depuis plus de trois semaines et une alerte éruption, un flot de lave a enfin jailli vendredi soir vers 20H45 d'une fissure dans le sol à Geldingadalur, près du mont Fagradalsfjall, illuminant la nuit d'un nuage rouge.
De nouvelles images spectaculaires prises de jour samedi matin depuis un hélicoptère des garde-côtes montraient des coulées de lave et des fumeroles de gaz bleu sur le site de l'éruption, dans une petite vallée de la péninsule de Reykjanes, au sud-ouest de Reykjavik et à la pointe sud-ouest de l'Islande.
"L'éruption est considérée comme petite et la fissure éruptive fait environ 500 à 1.000 mètres de long, selon les estimations. La lave occupe moins de 1 km2 et il y a peu d'activité éruptive", selon le dernier point de l'Institut météorologique islandais samedi matin.
Entre deux averses, de la vapeur était visible de loin du site, dont l'accès a été bloqué, a constaté un correspondant de l'AFP sur place samedi matin.
Le système volcanique de Krysuvik, qui n'a pas de cratère principal, est situé au sud du mont Fagradalsfjall. Le site de l'éruption, non loin du célèbre site thermal du Blue Lagoon, se situe à environ 5 km à l'intérieur des terres.
L'aéroport international de Keflavik et le petit port de pêche de Grindavik ne se trouvent qu'à quelques kilomètres, mais la zone est inhabitée et l'éruption de devrait pas présenter de danger, selon les autorités.
Les habitants ont été appelés à ne pas se rendre sur place et à les riverains à garder leurs fenêtre fermées par précaution, en raison des émanations potentiellement dangereuses pour l'Homme. Le trafic a pu se poursuivre à l'aéroport de Keflavik.
Une des inconnues concerne désormais la durée de l'épisode et s'il ouvre une nouvelle longue période d'activité dans le secteur.
Le système volcanique de Krysuvik est inactif depuis 900 ans, selon l'institut météorologique, tandis que la dernière éruption sur la péninsule de Reykjanes remonte à près de 800 ans.
Ce dernier épisode s'était espacé de façon intermittente sur une durée de 30 ans autour des années 1210 à 1240.
Après des signes de réveil depuis un an, la région faisait l'objet d'une surveillance accrue depuis plusieurs semaines après qu'un séisme de magnitude 5,7 a été enregistré le 24 février près du mont Keilir, à la périphérie de Reykjavik.
Ce tremblement de terre a depuis été suivi d'un nombre inhabituel de secousses plus petites - plus de 50.000, le nombre le plus élevé depuis le début des enregistrements numériques en 1991. Du magma avait été détecté à près d'un kilomètre sous la surface, suggérant qu'une éruption était proche.
Située sur la dorsale médio-Atlantique où s'écartent les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine, l'Islande est la plus vaste et active région volcanique d'Europe, avec 32 volcans ou systèmes volcaniques considérés comme actifs.
Avec une éruption en moyenne tous les cinq ans, la dernière en date avait eu lieu entre août 2014 et février 2015 dans une zone inhabitée du centre du pays, dans le système volcanique de Bardarbunga.
Mais la plus célèbre de l'ère moderne est celle de l'Eyjafjallajökull en 2010, dans le Sud de l'île. Son immense panache de fumée avait entraîné la plus grande perturbation aérienne en temps de paix, paralysant le ciel européen pendant près d'un mois.
Un scénario exclu cette fois-ci avec cette petite éruption de lave dite "effusive", à la différence des éruptions explosives qui crachent des nuages de cendres haut dans le ciel
str-map-po/ayv
Une éruption volcanique illumine le ciel près de Reykjavik #
Un volcan est entré en éruption vendredi à une quarantaine de kilomètres de la capitale islandaise Reykjavik, a annoncé l'Agence météorologique islandaise, provoquant une coulée de lave et illuminant le ciel nocturne d'un nuage rouge.
Un flot de lave s'écoulait d'une fissure dans le sol à Geldingadalur, près du mont Fagradalsfjall, selon des images vidéo tournées par un hélicoptère des garde-côtes.
"L"éruption a débuté au Fagradalsfjall à Geldingadalur vers 20H45 GMT ce soir. L'éruption est considérée comme de petite taille et la fissure est longue d'environ 500-700 mètres. La lave fait moins d'un km carré de taille", a indiqué dans un communiqué le service météorologique (IMO), qui surveille l'activité sismique.
"il y a peu d'activité éruptive dans ce secteur", a-t-il ajouté.
Le système volcanique de Krysuvik, qui n'a pas de cratère principal, est situé au sud du mont Fagradalsfjall sur la péninsule de Reykjanes au sud-ouest de l'Islande. Le site de l'éruption se situe à environ 5 km à l'intérieur des terres.
"La première notification a été reçue par l'agence météorologique à 21H40 GMT. L'éruption a été confirmée par des webcams et des images satellites", a précisé l'agence sur son site internet.
La police et les garde-côtes ont été dépêchés sur place mais la population s'est vu recommander de ne pas approcher les lieux.
L'aéroport international islandais de Keflavik et le petit port de pêche de Grindavik ne se trouvent qu'à quelques kilomètres, mais la zone est inhabitée et l'éruption de devrait pas présenter de danger.
Les autorités n'ont pas fait état de chute de cendres dans l'immédiat mais des fragments de téphra (du magma solidifié) et des émissions de gaz pourraient survenir.
La police a recommandé aux habitants vivant à l'Est du volcan de fermer leurs fenêtres et de rester à l'intérieur en raison des risques de pollution aux gaz.
Les émissions de gaz des volcans, en particulier le dioxyde de soufre, peuvent être élevées à proximité immédiate d'une éruption et peuvent constituer un danger pour la santé et même être mortelles.
A distance, la pollution peut dépasser les limites acceptables en fonction des vents. Le gaz "peut causer des troubles et avoir des effets néfastes sur la santé", a mis en garde l'Agence islandaise pour l'environnement.
Les éruptions volcaniques dans la région sont connues sous le nom d'éruptions effusives, où la lave s'écoule en majeure partie sur la surface du volcan, à la différence des éruptions explosives qui crachent des nuages de cendres haut dans le ciel.
Le système volcanique de Krysuvik est inactif depuis 900 ans, selon le Bureau météorologique, tandis que la dernière éruption sur la péninsule de Reykjanes remonte à près de 800 ans, à 1240.
La région faisait l'objet d'une surveillance accrue depuis plusieurs semaines après qu'un séisme de magnitude 5,7 a été enregistré le 24 février près du mont Keilir, à la périphérie de Reykjavik.
Ce tremblement de terre a depuis été suivi d'un nombre inhabituel de secousses plus petites - plus de 50.000, le nombre le plus élevé depuis le début des enregistrements numériques en 1991.
L'activité sismique s'est depuis déplacée de plusieurs kilomètres au sud-ouest, se concentrant autour du mont Fagradalsfjall, où du magma a été détecté à seulement un kilomètre sous la surface de la Terre ces derniers jours.
L'Islande compte 32 volcans actuellement considérés comme actifs, le nombre le plus élevé d'Europe. Le pays a enregistré une éruption tous les cinq ans en moyenne.
La vaste île près du cercle polaire arctique chevauche la dorsale médio-atlantique, une fissure au fond de l'océan séparant les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine.
Le déplacement de ces plaques est en partie responsable de l'intense activité volcanique de l'Islande.
L'éruption la plus récente a eu lieu à Holuhraun, commençant en août 2014 et se terminant en février 2015, dans le système volcanique de Bardarbunga dans une zone inhabitée au centre de l'île.
Cette éruption n'a pas provoqué de perturbations majeures en dehors du voisinage immédiat.
Mais en 2010, une éruption au volcan Eyjafjallajokull a envoyé d'énormes nuages de fumée et de cendres dans l'atmosphère, perturbant le trafic aérien pendant plus d'une semaine avec l'annulation de plus de 100.000 vols dans le monde et quelque 10 millions de passagers bloqués.
str/po/cn/ahe
Les principales éruptions volcaniques de l'histoire en Islande #
Un volcan est entré en éruption vendredi à une quarantaine de kilomètres de la capitale islandaise Reykjavik, rejetant des coulées de lave et illuminant le ciel d'un nuage rouge.
Voici les principales éruptions volcaniques de l'histoire de l'Islande, terre du feu et de la glace où 32 systèmes volcaniques sont considérés comme actuellement actifs.
Le réveil du Bardarbunga, en plein coeur des hauts-plateaux islandais inhabités, est la dernière éruption en date en Islande. Pendant cinq mois, des émissions continues mais relativement calmes de magma en fusion dans une fissure à Holuhraun se sont déversées, provoquant la plus grande coulée de lave basaltique en Islande depuis plus de 230 ans.
Le volcan subglaciaire Grimsvötn, situé sous le Vatnajökull, la plus grande calotte glaciaire d'Europe, est le plus actif d'Islande. Sa dernière éruption --la neuvième depuis 1902-- remonte à mai 2011. Pendant une semaine, le volcan a diffusé un nuage de cendres, montant jusqu'à 25 kilomètres d'altitude. Ses nuées ardentes ont causé des perturbations dans le ciel: quelque 900 vols principalement au Royaume-Uni, dans le nord de la Scandinavie et en Allemagne, ont été annulés.
En avril 2010, le volcan Eyjafjallajökull a craché durant plusieurs semaines d'énormes quantités de cendres qui avait, à l'époque, entraîné la plus grande perturbation du trafic aérien en temps de paix jusqu'à la pandémie de Covid-19. Quelque 100.000 vols ont été annulés et plus de dix millions de passagers se sont retrouvés bloqués.
Heimaey, île principale de l'archipel des Vestmann au sud du pays, est réveillée un matin de janvier 1973 par des fontaines de lave. L'éruption du volcan Eldfell s'est produite non seulement dans une zone urbaine - l'une des régions halieutiques les plus importantes du pays à l'époque -, mais elle a également surpris ses habitants à l'aube. Un tiers des habitations a été rasé et les 5.300 habitants ont été évacués. Une seule personne est décédée, à cause des émanations de gaz.
Le réveil de Katla provoque un agrandissement de la côte sud de cinq kilomètres. Le volcan, l'un des plus dangereux d'Islande et situé sous le glacier Mýrdalsjökull, expulse des quantités de tephra considérables. Ces fragments de roche magmatique solidifiés sont disséminés dans l'air et charriés sur terre via de puissants jökulhlaups, énormes inondations causées par la fonte soudaine de grandes quantités de glace. Avec en moyenne deux éruptions par siècle, il dort depuis plus de 100 ans.
Pratiquement inconnu jusqu'alors, Askja, le deuxième plus vaste système volcanique d'Islande, entre en éruption en trois phases distinctes majeures. Deux des trois nuages de cendres se sont élevés à plus de 20 kilomètres d'altitude. La couche formée par ses retombées toxiques, atteignant par endroits jusqu'à 20 centimètres d'épaisseur, tuera le bétail, contaminera les terres, et entraînera une vague d'émigration vers l'Amérique du Nord. Isolé dans les hautes-terres et éloigné de toute civilisation, Askja est aujourd'hui une attraction touristique populaire. Ses champs de lave ont même servi de décor pour entraîner 32 astronautes des missions Apollo en 1965 et 1967.
L'éruption du volcan Laki (sud) est considérée comme la plus dévastatrice de l'histoire et est à l'origine de la pire catastrophe environnementale et socio-économique en Islande: 50 à 80% du bétail a été décimé, provoquant des famines qui tueront un quart de la population de l'île.
Le volume de lave est le deuxième plus important enregistré sur Terre au cours du dernier millénaire. L'impact météorologique a eu des répercussions climatiques sur plusieurs années dans l'hémisphère nord, affectant l'agriculture. Certains experts avancent que les conséquences de cette éruption seraient l'une des causes de la Révolution française, la question fait cependant toujours débat.
L'éruption au Xe siècle de l'Eldgja - "canyon de feu" en islandais - est la plus grande éruption basaltique au monde jamais observée. Puisant son origine dans la caldeira du Katla, cette fissure volcanique s'étend sur 75 kilomètres jusqu'aux extrémités ouest du Vatnajökull. Deux vastes champs de lave couvrant une superficie totale de 780 km2 en sont nés.
str/hdy/map/ahe
Une éruption volcanique illumine le ciel près de Reykjavik #
Un volcan est entré en éruption vendredi à une quarantaine de kilomètres de la capitale islandaise Reykjavik, a annoncé l'Agence météorologique islandaise, provoquant une coulée de lave et illuminant le ciel nocturne d'un nuage rouge.
Un flot de lave s'écoulait d'une fissure dans le sol à Geldingadalur, près du mont Fagradalsfjall, selon des images vidéo tournées par un hélicoptères des garde-côtes.
"L"éruption a débuté au Fagradalsfjall à Geldingadalur vers 20H45 GMT ce soir. L'éruption est considérée comme de petite taille et la fissure est longue d'environ 500-700 mètres. La lave fait moins d'un km carré de taille", a indiqué dans un communiqué le service météorologique (IMO), qui surveille l'activité sismique.
Le système volcanique de Krysuvik est situé au sud du mont Fagradalsfjall sur la péninsule de Reykjanes au sud-ouest de l'Islande.
"La première notification a été reçue par l'agence météorologique à 21H40 GMT. L'éruption a été confirmée par des webcams et des images satellites", a précisé l'agence sur son site internet.
La police et les garde-côtes ont été dépêchés sur place mais la population s'est vu recommander de ne pas approcher les lieux.
L'aéroport international islandais de Keflavik et le petit port de pêche de Grindavik ne se trouvent qu'à quelques kilomètres, mais la zone est inhabitée et l'éruption de devrait pas présenter de danger.
Les éruptions volcaniques dans la région sont connues sous le nom d'éruptions effusives, où la lave s'écoule en majeure partie sur la surface du volcan, à la différence des éruptions explosives qui crachent des nuages de cendres haut dans le ciel.
Le système volcanique de Krysuvik est inactif depuis 900 ans, selon le Bureau météorologique, tandis que la dernière éruption sur la péninsule de Reykjanes remonte à près de 800 ans, à 1240.
La région faisait l'objet d'une surveillance accrue depuis plusieurs semaines après qu'un séisme de magnitude 5,7 a été enregistré le 24 février près du mont Keilir, à la périphérie de Reykjavik.
Ce tremblement de terre a depuis été suivi d'un nombre inhabituel de secousses plus petites - plus de 50.000, le nombre le plus élevé depuis le début des enregistrements numériques en 1991.
L'activité sismique s'est depuis déplacée de plusieurs kilomètres au sud-ouest, se concentrant autour du mont Fagradalsfjall, où du magma a été détecté à seulement un kilomètre sous la surface de la Terre ces derniers jours.
Les émissions de gaz des volcans, en particulier le dioxyde de soufre, peuvent être élevées à proximité immédiate d'une éruption et peuvent constituer un danger pour la santé et même être mortelles.
A distance, la pollution peut dépasser les limites acceptables en fonction des vents.
Le gaz "peut causer des troubles et avoir des effets néfastes sur la santé", a mis en garde l'Agence islandaise pour l'environnement.
L'Islande compte 32 volcans actuellement considérés comme actifs, le nombre le plus élevé d'Europe. Le pays a enregistré une éruption tous les cinq ans en moyenne.
La vaste île près du cercle polaire arctique chevauche la dorsale médio-atlantique, une fissure au fond de l'océan séparant les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine.
Le déplacement de ces plaques est en partie responsable de l'intense activité volcanique de l'Islande.
L'éruption la plus récente a eu lieu à Holuhraun, commençant en août 2014 et se terminant en février 2015, dans le système volcanique de Bardarbunga dans une zone inhabitée au centre de l'île.
Cette éruption n'a pas provoqué de perturbations majeures en dehors du voisinage immédiat.
Mais en 2010, une éruption au volcan Eyjafjallajokull a envoyé d'énormes nuages de fumée et de cendres dans l'atmosphère, perturbant le trafic aérien pendant plus d'une semaine avec l'annulation de plus de 100.000 vols dans le monde et quelque 10 millions de passagers bloqués.
str/po/cn/ahe
Eruption volcanique en cours près de Reykjavik (Agence météorologique islandaise) #
Un volcan est entré en éruption vendredi à une quarantaine de kilomètres de la capitale islandaise Reykjavik, a annoncé l'Agence météorologique islandaise, tandis qu'un nuage rouge illuminait le ciel.
"Une éruption volcanique a commencé à Fagradalsfjall. Le survol aérien est en code rouge, mais les sismographes n'enregistrent que très peu de turbulences", a écrit l'agence sur Twitter.
Le système volcanique de Krysuvik est situé au sud du mont Fagradalsfjall sur la péninsule de Reykjanes au sud-ouest de l'Islande.
"La première notification a été reçue par l'agence météorologique à 21H40 GMT. L'éruption a été confirmée par des webcams et des images satellites", a précisé l'agence sur son site internet.
L'aéroport international islandais de Keflavik et le petit port de pêche de Grindavik ne se trouvent qu'à quelques kilomètres, mais la zone est inhabitée et l'éruption de devrait pas présenter de danger.
str/po/ode/fjb/ahe
Une éruption volcanique illumine le ciel près de Reykjavik #
Un volcan est entré en éruption vendredi à une quarantaine de kilomètres de la capitale islandaise Reykjavik, a annoncé l'Agence météorologique islandaise, illuminant le ciel nocturne d'un nuage rouge et poussant les autorités à établir une zone d'interdiction de survol aérien.
"Une éruption volcanique a commencé à Fagradalsfjall. Le survol aérien est en code rouge, mais les sismographes n'enregistrent que très peu de turbulences", a écrit l'agence sur Twitter.
Le système volcanique de Krysuvik est situé au sud du mont Fagradalsfjall sur la péninsule de Reykjanes au sud-ouest de l'Islande.
"La première notification a été reçue par l'agence météorologique à 21H40 GMT. L'éruption a été confirmée par des webcams et des images satellites", a précisé l'agence sur son site internet.
La police et les garde-côtes ont été dépêchés sur place mais la population s'est vu recommander de ne pas approcher les lieux.
L'aéroport international islandais de Keflavik et le petit port de pêche de Grindavik ne se trouvent qu'à quelques kilomètres, mais la zone est inhabitée et l'éruption de devrait pas présenter de danger.
Les éruptions volcaniques dans la région sont connues sous le nom d'éruptions effusives, où la lave s'écoule en majeure partie sur la surface du volcan, à la différence des éruptions explosives qui crachent des nuages de cendres haut dans le ciel.
Le système volcanique de Krysuvik est inactif depuis 900 ans, selon le Bureau météorologique, tandis que la dernière éruption sur la péninsule de Reykjanes remonte à près de 800 ans, à 1240.
La région faisait l'objet d'une surveillance accrue depuis plusieurs semaines après qu'un séisme de magnitude 5,7 a été enregistré le 24 février près du mont Keilir, à la périphérie de Reykjavik.
Ce tremblement de terre a depuis été suivi d'un nombre inhabituel de secousses plus petites - plus de 50.000, le nombre le plus élevé depuis le début des enregistrements numériques en 1991.
L'activité sismique s'est depuis déplacée de plusieurs kilomètres au sud-ouest, se concentrant autour du mont Fagradalsfjall, où du magma a été détecté à seulement un kilomètre sous la surface de la Terre ces derniers jours.
Les émissions de gaz des volcans, en particulier le dioxyde de soufre, peuvent être élevées à proximité immédiate d'une éruption et peuvent constituer un danger pour la santé et même être mortelles.
A distance, la pollution peut dépasser les limites acceptables en fonction des vents.
Le gaz "peut causer des troubles et avoir des effets néfastes sur la santé", a mis en garde l'Agence islandaise pour l'environnement.
L'Islande compte 32 volcans actuellement considérés comme actifs, le nombre le plus élevé d'Europe. Le pays a enregistré une éruption tous les cinq ans en moyenne.
La vaste île près du cercle polaire arctique chevauche la dorsale médio-atlantique, une fissure au fond de l'océan séparant les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine.
Le déplacement de ces plaques est en partie responsable de l'intense activité volcanique de l'Islande.
L'éruption la plus récente a eu lieu à Holuhraun, commençant en août 2014 et se terminant en février 2015, dans le système volcanique de Bardarbunga dans une zone inhabitée au centre de l'île.
Cette éruption n'a pas provoqué de perturbations majeures en dehors du voisinage immédiat.
Mais en 2010, une éruption au volcan Eyjafjallajokull a envoyé d'énormes nuages de fumée et de cendres dans l'atmosphère, perturbant le trafic aérien pendant plus d'une semaine avec l'annulation de plus de 100.000 vols dans le monde et quelque 10 millions de passagers bloqués.
str/po/cn/ahe
Eruption volcanique en cours près de Reykjavik (Agence météorologique islandaise) #
Un volcan est entré en éruption vendredi à une quarantaine de kilomètres de la capitale islandaise Reykjavik, a annoncé l'Agence météorologique islandaise, tandis qu'un nuage rouge illuminait le ciel et qu'une zone d'interdiction de survol aérien a été établie.
"Une éruption volcanique a commencé à Fagradalsfjall. Le survol aérien est en code rouge, mais les sismographes n'enregistrent que très peu de turbulences", a écrit l'agence sur Twitter.
Le système volcanique de Krysuvik est situé au sud du mont Fagradalsfjall sur la péninsule de Reykjanes au sud-ouest de l'Islande.
"La première notification a été reçue par l'agence météorologique à 21H40 GMT. L'éruption a été confirmée par des webcams et des images satellites", a précisé l'agence sur son site internet.
L'aéroport international islandais de Keflavik et le petit port de pêche de Grindavik ne se trouvent qu'à quelques kilomètres, mais la zone est inhabitée et l'éruption de devrait pas présenter de danger.
str/po/ode/fjb
Eruption volcanique en cours près de Reykjavik (Agence météorologique islandaise) #
Un volcan est entré en éruption vendredi à une quarantaine de kilomètres de la capitale islandaise Reykjavik, a annoncé l'Agence météorologique islandaise, tandis qu'un nuage rouge illuminait le ciel et qu'une zone d'interdiction de survol aérien a été établie.
"Une éruption volcanique a commencé à Fagradalsfjall. Le survol aérien est en code rouge, mais les sismographes n'enregistrent que très peu de turbulences", a écrit l'agence sur Twitter.
str/po/fjb/ode