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Mali: trois soldats maliens tués par un engin explosif improvisé (sources militaires) #

1/22/2021, 3:06 PM
Bamako, MLI

Trois soldats maliens ont été tués jeudi dans le centre du pays par un engin explosif improvisé présumé placé par des jihadistes, a-t-on appris vendredi de sources militaires.

Les trois membres de la Garde nationale - l'un des corps de l'armée malienne - ont trouvé la mort quand leur véhicule a sauté sur un explosif à une vingtaine de kilomètres de Mondoro, près de la frontière avec le Burkina Faso, dans le centre du Mali, un des foyers de la violence polymorphe qui ensanglante le Sahel, ont indiqué deux responsables militaires sous le couvert de l'anonymat.

L'attaque a aussi fait cinq blessés, ont-ils dit. L'un des blessés est dans un état critique, a précisé un médecin, également sous le couvert de l'anonymat.

Ces soldats sont les derniers en date à mourir à cause d'engins explosifs improvisés, l'une des armes de prédilection des jihadistes contre les forces armées dans la sous-région.

Cinq Casques bleus de la mission de l'ONU au Mali (Minusma) ont été tués en janvier dans des attaques impliquant de tels engins. Avant eux, ils ont causé la mort de cinq soldats de la force antijihadiste française Barkhane le 28 décembre et le 2 janvier.

Lundi, c'est au Niger, autre pays sahélien secoué par les agissements jihadistes, qu'une mine artisanale a tué quatre soldats de l'armée nationale dans le Sud-Est, proche du Nigeria.

Depuis 2012 et le déclenchement d'insurrections indépendantiste et jihadiste dans le Nord, le Mali s'enfonce dans une crise multiforme qui a fait des milliers de morts, civils et combattants, et des centaines de milliers de déplacés, malgré le soutien de la communauté internationale à l'Etat malien et l'intervention de forces onusiennes, africaines et françaises.

Ce pays vaste et pauvre est en proie aux violences des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique (EI), aux tensions intercommunautaires, fomentées ou attisées par ces mêmes jihadistes, et aux trafics de toutes sortes.

La crise s'est propagée au centre du pays et au Burkina et Niger voisins. Le centre du Mali en est devenu l'un des points chauds.

Apparus en 2015, les groupes armés, au premier rang desquels la katiba Macina du prédicateur peul Amadou Koufa, affiliée à Al-Qaïda, y ont prospéré sur les anciens antagonismes liés à la terre, entre éleveurs et agriculteurs et entre ethnies peul, bambara et dogon.

Un rapport de l'ONU évoquait fin décembre 2020 la détérioration continue de la situation dans le centre du Mali, l'influence grandissante des groupes jihadistes, mais aussi les exactions des milices d'autodéfense, la persistance des attaques, des enlèvements, des déplacements forcés dont les civils restent les principales victimes.

La France, qui a déployé 5.100 hommes au Sahel, revendique d'avoir porté de rudes coups aux jihadistes depuis 2020, dans le Nord du Mali et dans la zone dite "des trois frontières". La force Barkhane et ses partenaires locaux ont neutralisé une vingtaine de jihadistes les 16 et 17 janvier dans le Nord du Burkina, a dit l'état-major français jeudi.

Barkhane et ses partenaires mènent depuis quelques semaines une vaste opération baptisée "Eclipse" dans cette région, zone d'entraînement et de refuge de plusieurs katibas affiliées à Al-Qaïda et l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS).

Selon une source proche du dossier, le bilan humain de cette opération dépasse la centaine de jihadistes tués.

sd-lal/ayv/

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JAN 22

Mali: trois soldats maliens tués par un engin explosif improvisé (sources militaires) #

1/22/2021, 12:40 PM
Bamako, MLI

Trois soldats maliens ont été tués jeudi dans le centre du pays par un engin explosif improvisé attribué aux jihadistes, a-t-on appris vendredi de sources militaires.

Les trois membres de Garde nationale, l'un des corps de l'armée malienne, ont trouvé la mort quand leur véhicule a sauté sur un explosif entre Koro et Mondoro, près de la frontière avec le Burkina Faso, dans le centre du Mali, un des foyers de la violence polymorphe qui ensanglante le Sahel, ont indiqué deux responsables militaires sous le couvert de l'anonymat.

L'attaque a fait cinq autres blessés, ont-ils dit. L'un d'eux est dans un état critique, a dit un médecin, également sous le couvert de l'anonymat.

Ces soldats sont les derniers à mourir à cause d'engins explosifs improvisés, l'une des armes de prédilection des jihadistes contre les forces armées dans la sous-région.

Cinq Casques bleus de la mission de l'ONU au Mali (Minusma) ont été tués en janvier dans des attaques impliquant de tels engins. Avant eux, les IED ont causé la mort de cinq soldats de la force antijihadiste française Barkhane le 28 décembre et le 2 janvier.

Lundi, c'est au Niger, autre pays sahélien secoué par les agissements jihadistes, qu'une mine artisanale a tué quatre soldats de l'armée nationale dans le sud-est proche du Nigeria.

sd-lal/blb

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JAN 22

Mali: trois soldats maliens tués par un engin explosif improvisé (sources militaires) #

1/22/2021, 12:20 PM
Bamako, MLI

Trois soldats maliens ont été tués jeudi dans le centre du pays par un engin explosif improvisé attribué aux jihadistes, a-t-on appris vendredi de sources militaires.

Les trois membres de Garde nationale, l'un des corps de l'armée malienne, ont trouvé la mort quand leur véhicule a sauté sur un explosif entre Koro et Mondoro, près de la frontière du Burkina Faso, dans le centre du Mali, un des foyers de la violence polymorphe qui ensanglante le Sahel, ont indiqué deux responsables militaires sous le couvert de l'anonymat.

sd-lal/sba

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JAN 21

Lacroix (ONU) espère un "soutien fort" de Biden aux missions de paix #

1/21/2021, 6:56 PM
Bamako, MLI

Les secrétaire général adjoint des Nations unies Jean-Pierre Lacroix a dit jeudi à l'AFP espérer sous la nouvelle administration américaine la poursuite d'un "soutien fort" aux opérations de paix et d'une "attention forte" à la crise au Sahel.

M. Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, en visite au Mali, a estimé qu'il était "trop tôt" pour dire ce qui allait changer avec l'accession de Joe Biden à la présidence américaine en ce qui concerne la sous-région.

"Ce que nous espérons en tout cas, c'est d'abord qu'il y ait une poursuite d'une attention forte à cette situation qui est importante, non seulement pour le Mali et pour la région, mais au-delà, pour l'ensemble du monde", a-t-il plaidé.

"Et de notre point de vue, plus particulièrement (pour les) Nations unies et (les) opérations de maintien de la paix, nous espérons aussi un engagement, la poursuite d'un engagement fort, d'un soutien fort à notre action", a-t-il dit.

L'arrivée de Joe Biden a suscité sur la scène internationale un large espoir d'un retour des Etats-Unis au multilatérlalisme, en rupture avec son prédécesseur Donald Trump. Sous ce dernier, les Etats-Unis ont continué à soutenir le combat antijihadiste au Sahel, dans les domaines du renseignement, de la logistique ou de la formation, non sans envisager une réduction de leur engagement.

Les Nations unies déploient au Mali depuis 2013 une mission de 15.000 hommes et femmes, dont environ 12.000 militaires. C'est la mission de paix la plus meurtrière pour l'ONU dans le monde, avec cinq Casques bleus qui y ont perdu la vie en janvier.

M. Lacroix est arrivé sur place dimanche pour manifester sa solidarité, mais aussi faire le point sur l'effort de paix et rencontrer les autorités de transition mises en place par les militaires après le coup d'Etat d'août 2020.

- "Fenêtre d'opportunité" -

Cette visite a eu lieu alors que Paris envisage de réduire les effectifs de Barkhane, force antijihadiste française de 5.100 soldats au Sahel.

Interrogé sur l'éventualité d'une augmention des effectifs de la Minusma pour compenser, M. Lacroix a insisté sur la nécessité d'adaptation plutôt que sur le nombre.

"Ce n'est pas une question de nombre, ce n'est pas une question de plus ou de moins, c'est une question d'adaptation permanente, et c'est un travail qui se poursuit", a-t-il affirmé. Grâce à cet effort, la Minusma a fortement réduit le nombre de ses morts en 2020 malgré un surcroît d'attaques imputées aux jihadistes, a-t-il dit.

Il a affirmé la nécessité de réformes de fond de l'armée malienne et estimé que cela devait être "une des priorités importantes (des autorités maliennes) de la transition, avec les réformes institutionnelles et la préparation des élections".

Les militaires qui dominent les organes de transition se sont engagés à remettre le pouvoir à des civils élus au bout de 18 mois.

"C'est important de tenir ces délais. Bien sûr c'est ambitieux, mais il y a toujours une vertu propre dans des délais ambitieux", a ajouté M. Lacroix.

Le Mali s'enfonce depuis des années dans une crise polymorphe, sécuritaire, politique et sociale. Mais "avec la transition qui s'est engagée, les intentions exprimées par les responsables de la transition, il y a sans doute une fenêtre d'opportunité", a dit M. Lacroix.

sd-lal/hba

LACROIX

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JAN 21

Frappe française au Mali: Human Rights Watch demande à son tour une enquête #

1/21/2021, 12:19 PM
Bamako, MLI

L'ONG Human Rights Watch (HRW) a demandé jeudi une enquête "rapide et impartiale" sur une frappe aérienne française dans le centre du Mali qui a coûté la vie à au moins une vingtaine de personnes.

Des villageois et une association peule affirment que cette frappe a tué une vingtaine d'habitants lors d'un mariage dans le village de Bounti le 3 janvier.

Les autorités françaises et maliennes martèlent que les avions de chasse français ont visé et éliminé des dizaines de jihadistes et qu'il n'y avait ni mariage, ni femmes, ni enfants.

Les "graves allégations selon lesquelles des civils auraient été tués dans des frappes aériennes doivent faire l'objet d'une enquête rapide afin de déterminer la légalité des frappes au regard des lois de la guerre", a déclaré Jonathan Pedneault, chercheur auprès de la division crises et conflits à HRW, cité dans un communiqué.

L'ONG précise s'être entretenue avec trois habitants de Bounti, qui ont chacun indiqué qu'un mariage avait eu lieu, et que "les hommes s'étaient réunis séparément des femmes et des enfants en raison des mesures de ségrégation entre les hommes et les femmes imposées par les groupes islamistes armés actifs dans la région".

"Ils ont expliqué que le mariage avait été planifié plus d'un mois auparavant et que des personnes étaient venues d'autres villes et villages pour y assister", dit l'ONG, ajoutant qu'"un mouton avait été abattu et préparé dans le village et les femmes étaient sur le point de livrer le repas lorsque l'attaque a eu lieu".

La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et l'Association malienne des droits de l'Homme (AMDH) ont déjà demandé l'ouverture d'une enquête indépendante. La coordinatrice au Mali du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), Amy Martin, a également estimé "important que toute la lumière soit faite sur cet événement".

Une enquête a déjà été ouverte par la Mission de l'ONU au Mali, la Minusma.

Cette frappe a eu lieu dans le cadre d'une opération antijihadiste menée depuis début janvier dans le centre du Mali par la France, l'armée malienne et la Force conjointe de l'organisation régionale G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad).

bur-ah/siu/sst

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JAN 20

Mali: les forces de l'ordre dispersent des opposants à la présence militaire française #

1/20/2021, 5:58 PM
Bamako, MLI

Les forces de sécurité maliennes ont dispersé à coups de gaz lacrymogènes mercredi à Bamako quelques centaines de manifestants qui protestaient contre la présence de la force antijihadiste française dans le pays, malgré l'interdiction de leur rassemblement.

Les manifestants, à pied ou à moto, ont reflué devant les lacrymogènes des policiers et des gendarmes déployés en grand nombre autour de la place de l'Indépendance, ont constaté des correspondants de l'AFP.

Des cortèges de motos partis de différents quartiers de la capitale pour rallier la place, lieu traditionnel des rassemblements, et participer à la manifestation ont été bloqués par les barrages policiers.

L'une des figures du collectif à l'origine de l'appel à manifester, Adama Diarra, plus connu sous le sobriquet de "Ben le cerveau", a fait état auprès d'un correspondant de l'AFP de quelques blessés légers et d'au moins trois interpellations.

Les autorités avaient interdit la manifestation en invoquant la lutte contre la pandémie de Covid-19.

La France, engagée militairement depuis 2013 au Mali, y déploie ainsi qu'au Sahel 5.100 soldats dans la force antijihadiste Barkhane.

Cette présence militaire suscite régulièrement des expressions d'animosité sur les réseaux sociaux, dans la bouche de certaines personnalités et lors de manifestations épisodiques à Bamako.

Plusieurs animateurs de la manifestation programmée mercredi sont membres du Conseil national de transition, organe législatif de la période transitoire ouverte après le coup d'Etat militaire du 18 août 2020 et censée ramener des civils élus au pouvoir au bout de 18 mois.

Cette transition reste dominée par les militaires qui ont, eux, affirmé dès le départ leur attachement à la coopération militaire avec la France.

"Je voudrais renouveler la gratitude de notre pays envers la communauté internationale dont les armées sont à nos côtés et dont les soldats risquent leur vie pour la libération de notre pays", a redit mardi soir le président de transition Bah Ndaw à l'occasion du 60e anniversaire de l'armée malienne.

La manifestation était programmée au moment où Paris se prépare à "ajuster" son effort militaire au Sahel, selon le mot du président Emmanuel Macron, perçu comme préfigurant une diminution des effectifs de Barkhane.

kt-lal/ayv/

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JAN 20

Mali: les forces de l'ordre dispersent des opposants à la présence militaire française #

1/20/2021, 3:39 PM
Bamako, MLI

Les forces maliennes ont tiré des gaz lacrymogènes mercredi à Bamako pour disperser une centaine de manifestants qui, malgré l'interdiction de leur rassemblement, commençaient à protester contre la présence de la force antijihadiste française dans le pays.

Les manifestants à pied ou à moto ont reflué devant les lacrymogènes des policiers et des gendarmes déployés en grand nombre autour de la place de l'Indépendance, ont constaté des correspondants de l'AFP.

Au même moment des cortèges de motos partis de différents quartiers de la capitale étaient en route pour rallier la place, lieu traditionnel des rassemblements, et participer à la manifestation.

"Nous allons faire des caravanes partout pour converger vers le boulevard", a lancé à l'adresse de plusieurs dizaines de jeunes l'une des figures du collectif à l'origine de l'appel à manifester, Adama Diarra, plus connu sous le sobriquet de "Ben le cerveau".

Les autorités ont interdit la manifestation en invoquant la lutte contre la pandémie de Covid-19.

La France, engagée militairement depuis 2013 au Mali, y déploie ainsi qu'au Sahel 5.100 soldats dans la force antijihadiste Barkhane.

Cette présence militaire suscite régulièrement des expressions d'animosité sur les réseaux sociaux, dans la bouche de certaines personnalités et lors de manifestations épisodiques à Bamako.

Plusieurs animateurs de la manifestation programmée mercredi sont membres du Conseil national de transition, organe législatif de la période transitoire ouverte après le coup d'Etat militaire du 18 août 2020 et censée ramener des civils élus au pouvoir au bout de 18 mois.

Cette transition reste dominée par les militaires qui ont, eux, affirmé dès le départ leur attachement à la coopération militaire avec la France.

"Je voudrais renouveler la gratitude de notre pays envers la communauté internationale dont les armées sont à nos côtés et dont les soldats risquent leur vie pour la libération de notre pays", a redit mardi soir le président de transition Bah Ndaw à l'occasion du 60e anniversaire de l'armée malienne.

La manifestation était programmée au moment où Paris se prépare à "ajuster" son effort militaire au Sahel, selon le mot du président Emmanuel Macron, perçu comme préfigurant une diminution des effectifs de Barkhane.

kt-lal/thm

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JAN 20

Mali: interdiction d'une manifestation contre la présence militaire française #

1/20/2021, 11:42 AM
Bamako, MLI

Les autorités maliennes ont interdit, officiellement pour raisons sanitaires, une manifestation prévue mercredi après-midi à Bamako contre la présence de la force antijihadiste française dans le pays.

La manifestation au monument de l'Indépendance, lieu traditionnel de rassemblement dans le centre de la capitale, "n'est pas autorisée à cause des mesures (de lutte contre le) Covid-19", a déclaré mercredi à l'AFP Daniel Dembélé, directeur de cabinet du gouverneur de Bamako.

Les dirigeants du collectif formé d'organisations de la société civile, de partis politiques et d'activistes qui avait appelé à manifester se sont réunis mercredi matin pour définir leur stratégie.

La France, engagée militairement depuis 2013 au Mali, y déploie ainsi qu'au Sahel 5.100 soldats dans la force antijihadiste Barkhane.

Cette présence militaire suscite régulièrement des expressions d'animosité sur les réseaux sociaux, dans la bouche de certaines personnalités et lors de manifestations épisodiques à Bamako.

Plusieurs animateurs de la manifestation prévue mercredi sont membres du Conseil national de transition, organe législatif de la période transitoire ouverte après le coup d'Etat militaire du 18 août 2020 et censée ramener des civils élus au pouvoir au bout de 18 mois. Cette transition reste dominée par les militaires qui ont, eux, affirmé dès le départ leur attachement à la coopération militaire avec la France.

"Je voudrais renouveler la gratitude de notre pays envers la communauté internationale dont les armées sont à nos côtés et dont les soldats risquent leur vie pour la libération de notre pays", a redit mardi soir le président de transition Bah Ndaw à l'occasion du 60e anniversaire de l'armée malienne.

La manifestation des opposants à la présence française était programmée au moment où Paris se prépare à "ajuster" son effort militaire au Sahel, selon le mot du président Emmanuel Macron, perçu comme préfigurant une diminution des effectifs de Barkhane.

kt-siu/lal/blb

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JAN 19

Mali: le président de transition "renouvelle sa gratitude" aux armées étrangères #

1/19/2021, 9:07 PM

Le président de transition malien Bah Ndaw a renouvelé mardi soir "la gratitude" son pays aux armées étrangères, engagées dans la guerre contre les jihadistes, à la veille d'une manifestation à Bamako pour le départ de l'armée française.

"Je voudrais renouveler la gratitude de notre pays envers la communauté internationale dont les armées sont à nos côtés et dont les soldats risquent leu vie pour la libération de notre pays", a déclaré M. Ndaw dans un discours sur la télévision publique, à l'occasion du 60e anniversaire mercredi de l'armée malienne.

Cet anniversaire est célébré alors qu'une manifestation contre la présence militaire française au Mali est prévue le même jour dans l'après-midi à Bamako, à l'appel d'un collectif formé d'organisations de la société civile, de partis politiques et d'activistes.

Le président Ndaw a appelé à une "alliance sacrée" autour de l'armée malienne, "d'autant plus salutaire que (son) 60e anniversaire s'inscrit dans un contexte particulièrement éprouvant pour notre pays qui est en guerre depuis bientôt dix ans" contre les jihadistes.

C'est du nord du Mali qu'est partie en 2012 une rébellion d'indépendantistes, de salafistes et de jihadistes qui marque le début de l'actuel conflit. Depuis, le Mali est pris dans une tourmente de violences jihadistes et intercommunautaires qui ont fait des milliers de morts. Elles se sont propagées au centre du pays, au Burkina Faso et au Niger.

Bah Ndaw, ancien officier sorti de sa retraite par les colonels qui ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta en août, a prêté serment fin septembre à la présidence, l'un des organes de la transition mis en place par les militaires.

Ces derniers ont promis de rendre les rênes aux civils après des élections. Après avoir envisagé une période de transition allant jusqu'à trois ans, les colonels se sont engagés à le faire au bout de 18 mois.

kt/mrb/thm

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