Hôpital: hausse de salaire en juin pour une partie des "oubliés du Ségur" #
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé jeudi un accord avec trois syndicats hospitaliers pour étendre l'augmentation de 183 euros net par mois à compter du 1er juin à 18.000 agents restés en marge du "Ségur de la santé".
Ce "nouvel accord majoritaire" a été signé avec FO, la CFDT et l'Unsa, a indiqué M. Véran sur Twitter.
Le document, diffusé dès mardi par FO-Santé, vise les services sociaux et médico-sociaux "rattachés" à un hôpital public (soins à domicile, handicap) ainsi que certaines "autres structures" mutualisées entre plusieurs établissements (pharmacies, blanchisseries).
L'objectif affiché est de "préserver la stabilité des ressources humaines", en généralisant le "complément de traitement indiciaire" versé depuis septembre 2020 à la quasi-totalité des agents hospitaliers.
Cette revalorisation sera prise en compte dès son entrée en vigueur pour le calcul des futures pensions de retraite. Selon le ministère de la Santé, il en coûtera au total 83 millions d'euros par an à la Sécurité sociale.
"Un plus vaut mieux qu'un rien", s'est félicité l'Unsa-Santé, saluant "une première étape" sur le chemin de l'"équité au sein de la fonction publique hospitalière".
Reste en effet à trancher le sort des structures "autonomes" et de leurs quelque 7.000 agents, dont la situation "fera l'objet de négociations rapides, dès le 1er mars", selon l'accord signé.
"L'égalité de traitement doit se poursuivre", a réagi la CFDT-Santé, qui vise pour sa part "le secteur privé associatif" et ses centaines de milliers de salariés, où les discussions achoppent sur le nombre de bénéficiaires, donc le budget global.
FO-Santé va encore plus loin et promet de "continue(r) la lutte" pour les établissements "autonomes" et "ceux du secteur privé", mais également "des autres versants de la fonction publique".
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