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Gaza: l'UE exprime sa "vive inquiétude" et appelle à un "maximum de retenue" #

L'Union européenne suit avec une "vive inquiétude" les violences dans la bande de Gaza et appelle toutes les parties à un "maximum de retenue" afin d'éviter une nouvelle escalade, a déclaré samedi le porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

"Israël a le droit de protéger sa population civile, mais tout doit être fait pour empêcher un conflit plus large, qui affecterait avant tout les populations civiles des deux côtés et entraînerait de nouvelles victimes et davantage de souffrances", a insisté Peter Stano dan un communiqué.

Il a souligné que les violences avaient déjà fait "un certain nombre de morts, dont des civils et une fillette palestinienne de cinq ans, et plus de 80 blessés".

"Ces derniers événements soulignent une fois de plus la nécessité de restaurer un horizon politique et d'assurer une situation durable à Gaza", a-t-il affirmé.

L'armée israélienne a déclaré samedi se préparer à mener des raids durant "une semaine" dans la bande de Gaza, où elle multiplie les frappes contre l'organisation armée Jihad islamique.

Les autorités de Gaza ont fait état de 13 morts, dont une fillette de cinq ans, et de plus de 100 blessés.

L'armée israélienne a pour sa part estimé avoir tué 15 combattants du Jihad islamique dans ses frappes depuis vendredi après-midi, ciblant notamment des sites de fabrication d'armes.

Il s'agit de la pire confrontation entre l'Etat hébreu et des organisations armées de Gaza depuis la guerre de onze jours en mai 2021, qui avait fait 260 morts côté palestinien et 14 morts en Israël.

csg/at

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AUG 5

Nord Stream: Gazprom cherche des pretextes pour ne plus livrer l'UE (Commission) #

Les arguments de Gazprom sur l'impossibilité de livrer par Nord Stream 1 à cause des sanctions européennes sont "une excuse pour ne pas fournir du gaz à l'Union européenne", a affirmé vendredi la Commission européenne.

"Rien n'empêche la restitution et l'installation d'une turbine Siemens en Russie. Tout ce qui est dit sur la question est faux", a soutenu le porte-parole de l'exécutif européen Eric Mamer.

"Nord Stream 1 ne fait pas l'objet de sanctions par l'UE", a-t-il rappelé. Les Européens ont décrété l'arrêt de leurs achats de charbon et de pétrole à la Russie, mais les sanctions européennes ne concernent pas les achats de gaz.

"Le gaz n'est pas sur la table et nous ne spéculerons pas sur un possible paquet de sanctions à venir ou non", a répondu Eric Mamer à l'AFP.

Gazprom et sa banque Gazprombank ne sont pas concernés par les six trains de sanctions imposées par l'UE à la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine.

"Tout ce que disent les Russes à ce sujet est essentiellement une excuse pour ne pas fournir de gaz à l'Union européenne", a-t-il accusé.

"Il y a du chantage de la part de la Russie en ce qui concerne l'approvisionnement en énergie de l'Union européenne", a-t-il dénoncé.

Le géant gazier russe Gazprom a accusé mercredi les sanctions européennes de bloquer la restitution d'une turbine Siemens essentielle pour garantir le bon fonctionnement du gazoduc Nord Stream 1 entre la Russie et l'Allemagne par lequel est acheminé un tiers des achats européens de gaz russe. La turbine avait été envoyée au Canada pour être réparée.

"Les régimes de sanctions au Canada, dans l'Union européenne et au Royaume-Uni, ainsi que les incohérences de la situation actuelle concernant les obligations contractuelles de Siemens rendent impossible la livraison" par Nord Stream 1," a expliqué Gazprom dans un communiqué.

La Russie justifie ainsi la réduction de ses livraisons par Nord Stream 1 en juin et en juillet.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a appelé le 20 juillet les Etats membres à se préparer "au scenario du pire" d'une cessation des livraisons de gaz par Gazprom et a préconisé de réduire de 15% la consommation à compter du 1er août et de constituer des stocks afin de passer l'hiver.

La Russie représentait jusqu'à l'an dernier quelque 40% des importations gazières de l'UE.

csg/dc/as

GAZPROM

SIEMENS

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AUG 4

L'UE prend des sanctions à l'encontre de l'ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch #

Les pays membres de l'Union européenne ont imposé jeudi des sanctions à l'encontre de l'ancien président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch et de son fils Oleksandre pour leur rôle présumé dans la menace sécuritaire à l'égard de l'Ukraine.

Le Conseil européen a indiqué dans un communiqué que les deux hommes ont été ajoutés à une liste de sanctions européennes mise en place "en réponse à l'agression militaire russe injustifiée à l'égard de l'Ukraine".

M. Ianoukovitch a présidé l'Ukraine de février 2010 à février 2014, date à laquelle il a été renversé par un soulèvement populaire contre le virage pris par son gouvernement, qui s'était détourné de l'Occident pour se rapprocher de Moscou.

La Russie du président Poutine a réagi à la défaite de son allié en s'emparant de la péninsule ukrainienne de Crimée et d'une enclave dans la région orientale de Donbass. En février, Moscou a lancé une offensive généralisée contre l'Ukraine.

Plusieurs Etats membres de l'Union européenne et de l'OTAN fournissent à Kiev des armes sophistiquées pour l'aider à se défendre, et Bruxelles a adopté une série de sanctions.

L'UE estime que M. Ianoukovitch, âgé de 72 ans et vivant en Russie, joue toujours "un rôle dans l'atteinte ou la menace de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance de l'Ukraine".

Le communiqué publié jeudi au journal officiel de l'UE l'accuse de comploter pour tenter de revenir au pouvoir en Ukraine si l'invasion russe parvient à renverser le président Volodymyr Zelensky.

"Selon différentes sources, M. Viktor Ianoukovitch a fait partie d'une opération spéciale russe visant à remplacer le président ukrainien par lui, pendant les premières phases de l'agression militaire illégale contre l'Ukraine", indique le journal.

Son fils a été placé sous sanction pour la même raison et pour avoir "effectué des transactions avec les groupes séparatistes de la région de Donbass".

L'homme de 49 ans est accusé de s'être enrichi grâce à des connexions dans l'ancien régime de son père et de détenir des entreprises et des biens immobiliers dans les "républiques" auto-proclamées de Donetsk et de Lougansk, territoires contrôlés par les forces pro-russes dans le Donbass.

En tant que personnes sanctionnées, M. Ianoukovitch et son fils seront soumis à une interdiction de visa de l'UE et à un gel de leurs éventuels actifs détenus dans les pays de l'Union.

dc/pvh/blb/mm/blb

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AUG 4

L'UE prend des sanctions à l'encontre de l'ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch #

Les pays membres de l'Union européenne ont imposé jeudi des sanctions à l'encontre de l'ancien président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch et de son fils Oleksandre pour leur rôle présumé dans la menace sécuritaire à l'égard de l'Ukraine.

Le Conseil européen a indiqué dans un communiqué que les deux hommes ont été ajoutés à une liste de sanctions européennes mise en place "en réponse à l'agression militaire russe injustifiée à l'égard de l'Ukraine".

dc/pvh/blb/mm

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