Deux morts dans une nouvelle flambée de violence en Ukraine #
Deux personnes - un soldat et un civil - ont été tuées et deux autres blessées dans une nouvelle flambée d'hostilités entre l'armée et les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités.
Un militaire ukrainien a été tué et un autre blessé par des tirs de mortier mardi près du village de Zaïtsevé, au nord de la "capitale" séparatiste de Donetsk. Dans un incident séparé, un deuxième militaire a été blessé dans la même région, selon le ministère de la Défense.
Dans la région voisine de Lougansk, un civil est mort dans l'explosion d'une mine dans sa propre cour mardi, a indiqué l'armée.
L'Ukraine affronte les séparatistes soutenus par la Russie dans les régions orientales de Donetsk et de Lougansk depuis 2014, la guerre la plus meurtrière en Europe depuis celles des Balkans dans les années 90 et qui a commencé plusieurs semaines après l'annexion de la péninsule de Crimée par Moscou.
Le conflit s'est rallumé ces dernières semaines, Kiev accusant les séparatistes de violer la trêve qui tenait plus ou moins depuis juillet dernier.
L'Ukraine a fait état de 50 soldats tués dans ses rangs dans l'Est en 2020 contre 100 morts l'an précédent.
Cette guerre a fait au total plus de 13.000 morts, mais les hostilités se sont considérablement apaisées après les accords de paix de Minsk conclus en février 2015 sous médiation franco-allemande.
L'Ukraine et l'Occident accusent Moscou d'avoir attiser le conflit pour empêcher Kiev de se rapprocher de l'Occident et de fournir des troupes et armes aux séparatistes, ce que la Russie nie farouchement.
dg-ant/mr
Israël va indemniser les familles d'enfants disparus dans les années 1950 #
Israël va indemniser les familles d'enfants, principalement yéménites, disparus dans les années qui ont suivi la création de l'Etat hébreu, a annoncé lundi le Premier ministre Benjamin Netanyahu qualifiant ce dossier d'un des plus "pénibles" du pays.
Des militants des droits humains et des familles d'immigrants juifs, principalement originaires du Yémen, affirment depuis des décennies que des milliers de bébés ont été enlevés à leurs parents biologiques après 1948.
Selon eux, ces bébés ont été donnés à des couples juifs ashkénazes (originaires d'Europe centrale et de l'Est) en Israël et à l'étranger. Les médecins assuraient alors aux parents biologiques que leur enfant était mort et ne leur remettaient pas le corps.
Cette affaire a donné lieu à des accusations de racisme et de "discrimination" formulées par les séfarades (juifs originaires d'Orient) à l'encontre de "l'establishment" contrôlé par les ashkénazes qui ont fondé l'Etat.
"Il est temps que la souffrance des familles auxquelles on a pris les bébés soit reconnue par l'Etat (...) et que ces familles soient indemnisées", a déclaré M. Netanyahu dans un communiqué publié par son bureau.
Il a néanmoins souligné que l'argent n'allait pas réparer la "terrible" et "insupportable souffrance" des familles originaires du Yémen ou d'autres pays arabes et des Balkans.
L'Etat va verser au total la somme de 162 millions de shekels aux familles (environ 41 millions d'euros). Les familles des enfants morts dont le lieu d'inhumation est inconnu recevront 150.000 shekels (environ 37.800 euros). Et les familles des enfants dont le sort reste incertain recevront 200.000 shekels, a précisé lundi le ministre israélien des Finances, Israël Katz.
En 2016, M. Netanyahu s'était dit favorable à l'ouverture des dossiers qui devaient rester classifiés jusqu'en 2031. Quelques mois plus tard, le pays a ouvert les archives.
Au fil des ans, plusieurs enquêtes officielles ont conclu que la majorité des enfants disparus étaient morts, mettant en avant les mauvaises conditions sanitaires dans les camps où avaient été accueillis leurs familles.
Peu après la création de l'Etat d'Israël, les autorités avaient installé des camps pour gérer le flux de nouveaux immigrants juifs, essentiellement venus des pays arabes, dont 30.000 Yéménites.
Mais les enquêtes officielles n'ont pas dissipé les doutes.
En 2018, la justice israélienne a autorisé l'ouverture de tombes d'enfants juifs décédés dans les années 1950 ainsi que des analyses génétiques pour tenter de faire la lumière sur ces disparitions.
"L'Etat tente de faire taire les familles avec des indemnisations ridicules et partielles sans reconnaitre sa responsabilité dans ce qui est arrivé", a publié sur son compte Facebook l'association Ahim VeKayamim qui regroupe des familles d'enfants disparus.
alv/vg/fjb
Israël va indemniser les familles d'enfants disparus dans les années 1950 #
Israël va indemniser les familles d'enfants, principalement yéménites, disparus dans les années qui ont suivi la création de l'Etat hébreu, a annoncé lundi le Premier ministre Benjamin Netanyahu qualifiant ce dossier d'un des plus "pénibles" du pays.
Des militants des droits humains et des familles d'immigrants juifs, principalement originaires du Yémen, affirment depuis des décennies que des milliers de bébés ont été enlevés à leurs parents biologiques après 1948.
Selon eux, ces bébés ont été donnés à des couples juifs ashkénazes (originaires d'Europe centrale et de l'Est) en Israël et à l'étranger. Les médecins assuraient alors aux parents biologiques que leur enfant était mort et ne leur remettaient pas le corps.
Cette affaire a donné lieu à des accusations de racisme et de "discrimination" formulées par les séfarades (juifs originaires d'Orient) à l'encontre de "l'establishment" contrôlé par les ashkénazes qui ont fondé l'Etat.
"Il est temps que la souffrance des familles auxquelles on a pris les bébés soit reconnue par l'Etat (...) et que ces familles soient indemnisées", a déclaré M. Netanyahu dans un communiqué publié par son bureau.
Il a néanmoins souligné que l'argent n'allait pas réparer la "terrible" et "insupportable souffrance" des familles originaires du Yémen ou d'autres pays arabes et des Balkans.
L'Etat va verser au total la somme de 162 millions de shekels aux familles (environ 41 millions d'euros). Les familles des enfants morts dont le lieu d'inhumation est inconnu recevront 150.000 shekels (environ 37.800 euros). Et les familles des enfants dont le sort reste incertain recevront 200.000 shekels, a précisé lundi le ministre israélien des Finances, Israël Katz.
En 2016, M. Netanyahu s'était dit favorable à l'ouverture des dossiers qui devaient rester classifiés jusqu'en 2031. Quelques mois plus tard, le pays a ouvert les archives.
Au fil des ans, plusieurs enquêtes officielles ont conclu que la majorité des enfants disparus étaient morts, mettant en avant les mauvaises conditions sanitaires dans les camps où avaient été accueillis leurs familles.
Peu après la création de l'Etat d'Israël, les autorités avaient installé des camps pour gérer le flux de nouveaux immigrants juifs, essentiellement venus des pays arabes, dont 30.000 Yéménites.
Mais les enquêtes officielles n'ont pas dissipé les doutes.
En 2018, la justice israélienne a autorisé l'ouverture de tombes d'enfants juifs décédés dans les années 1950 ainsi que des analyses génétiques pour tenter de faire la lumière sur ces disparitions.
alv/vg
Est de l'Ukraine : un soldat ukrainien tué, deux blessés #
Un soldat ukrainien a été tué et deux autres blessés dans deux affrontements avec des séparatistes soutenus par la Russie dans l'Est de l'Ukraine, a annoncé lundi l'armée ukrainienne.
L'Ukraine affronte les séparatistes soutenus par la Russie dans les régions orientales de Donetsk et de Lougansk depuis 2014 à la suite de l'annexion de la péninsule de Crimée par Moscou.
Le conflit s'est rallumé depuis le début du mois, avec trois soldats ukrainiens tués dans l'explosion d'une mine et deux autres tués dans des affrontements avec les séparatistes.
Lundi, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Ruslan Khomchak, a déclaré que des soldats avaient été pris pour cible près de la ville d'Avdiivka, à six kilomètres au Nord de Donetsk, la capitale de facto des séparatistes.
"Un soldat a été tué et un blessé après que l'ennemi a tiré deux fois avec un lance-roquettes antichar", a déclaré Ruslan Khomchak aux journalistes.
Lors d'un autre incident lundi, un soldat a reçu des éclats de roquette et des tirs de mitrailleuses près du village de Pivdenne dans la région de Donetsk, a indiqué l'armée sur Facebook.
Les combats qui ont éclaté après la prise de contrôle de la Crimée par Moscou ont fait plus de 13.000 morts, selon l'ONU, mais le nombre de victimes avait diminué ces dernières années.
osh/emg/mm/fjb