Logo

De la forêt à la charpente, la longue marche des chênes de Notre-Dame de Paris #

3/6/2021, 10:51 AM
Le Mans, FRA

Ils ont déjà vécu deux siècles, il leur faudra plusieurs années pour que leurs précieux bois puissent soutenir la future flèche de Notre-Dame de Paris: un traitement long et complexe attend les chênes majestueux de la forêt de Bercé dans le centre-ouest de la France.

Huit arbres d'exception repérés dans cette futaie - plus de vingt mètres de tronc utile et un mètre de diamètre - ont été sélectionnés vendredi par Philippe Villeneuve et Rémi Fromont, architectes en chef des monuments historiques.

Destinés au tabouret de la flèche détruite dans l'incendie du 15 avril 2019, ainsi qu'aux charpentes du transept et travées adjacentes, ils assureront l'assise d'une structure de quelque 300 tonnes.

Ici, tel chêne immense, marqué d'un chiffre 8 peint en rouge, sera épargné, car on y a découvert un noeud. Là, un autre géant porte la pancarte "arbre numéro un" et sera bientôt à terre.

"Un drone a fait des profils en 3D pour vérifier ceux qui convenaient", raconte à l'AFP Aymeric Albert, chef du département commercial de l'Office national des forêts (ONF). Ils doivent en effet être légèrement courbés, pour que les futures poutres suivent la courbure des voûtes, en reliant les piliers de la croisée du transept.

Un millier de chênes de l'Hexagone ont été offerts. Ils sont issus pour moitié de forêts publiques, pour moitié de quelque 150 forêts privées. Et de nouvelles offres continuent d'affluer.

Dans une phase ultérieure, il faudra refaire les charpentes médiévales de la nef et du choeur. Des milliers d'autres arbres, plus jeunes cette fois, seront sélectionnés. Des chênes ont déjà été aussi proposés par des donateurs étrangers.

La "récolte" de ces mille arbres, comme on nomme l'abattage en langue forestière, était déjà prévue pour 2021. Afin de permettre aux futaies de se régénérer naturellement.

L'opération va s'achever ces prochains jours, plus vite que prévu, avant la montée de sève.

Pendant six mois, les troncs seront laissés sur place "car l'arbre peut réagir, avec des vrilles, des courbures. Quand il a vrillé, alors on sait qu'il ne bougera plus", explique Aymeric Albert.

Chaque arbre est identifié par un numéro permettant sa traçabilité.

D'avril à juin, les troncs seront "débardés" (amenés au bord des chemins), puis au deuxième semestre, ils seront débités et transportés dans une vingtaine de scieries.

Leur temps de séchage sera de 12 à 18 mois, jusqu'à ce qu'un taux d'humidité de moins de 30% soit atteint.

Début 2023, ils seront transportés vers les ateliers des charpentiers, qui suivront les plans de l'architecte Eugène Viollet-Le-Duc qui avait restauré Notre-Dame au 19e siècle, pour une reconstruction à l'identique.

Répondant aux inquiétudes d'associations dénonçant l'abattage d'arbres centenaires, la ministre française de la Culture Roselyne Bachelot, venue assister à ce moment symbolique, s'insurge: "Comment défendre la filière bois sans procéder à des coupes prévues en tout état de cause! Il n'y a aucune flibuste, aucun piratage, aucune amputation du patrimoine. Une forêt, ça se gère".

Selon l'ONF, ces mille chênes représentent 0,1% de la récolte annuelle de bois de chêne destiné à la construction ou l'ameublement.

"Il pousse plus de chênes qu'on en récolte: 3 millions de mètres cubes, contre 2 millions, chaque année", estime Aymeric Albert.

Leur sélection, s'est félicité l'architecte en chef Villeneuve, "est le début de la renaissance réelle de la cathédrale. On entre dans une phase où on va voir renaître des choses neuves". Même si la restauration ne débutera formellement qu'en septembre.

Interrogé sur les risques d'un dépassement des délais de cinq ans du chantier, le général Jean-Louis Georgelin, président de l'Etablissement public chargé de Notre-Dame, les balaie: "nous sommes dans les temps pour rendre la cathédrale au culte en 2024. Même s'il restera "encore beaucoup de travail".

Et de poursuivre : "En 2024, vous verrez dans le ciel de Paris briller la flèche qui ne sera plus la flèche de Viollet-Le-Duc mais de Philippe Villeneuve!".

jlv/rh/rhl/at/jhd

permalink
MAR 6

Notre-Dame: de la forêt à la charpente, la longue marche des chênes #

3/6/2021, 10:23 AM
Le Mans, FRA

Ils ont déjà vécu deux siècles, il leur faudra plusieurs années pour que leurs précieux bois puissent soutenir la future flèche de Notre-Dame de Paris: un traitement long et complexe attend les chênes majestueux de la forêt de Bercé (Sarthe)

Huit arbres d'exception repérés dans cette futaie - plus de vingt mètres de tronc utile et un mètre de diamètre - ont été sélectionnés vendredi par Philippe Villeneuve et Rémi Fromont, architectes en chef des monuments historiques. Destinés au tabouret de la flèche détruite dans l'incendie du 15 avril 2019, ainsi qu'aux charpentes du transept et travées adjacentes, ils assureront l'assise d'une structure de quelque 300 tonnes.

Ici, tel chêne immense, marqué d'un chiffre 8 peint en rouge, sera épargné, car on y a découvert un noeud. Là, un autre géant porte la pancarte "arbre numéro un" et sera bientôt à terre.

"Un drone a fait des profils en 3D pour vérifier ceux qui convenaient", raconte à l'AFP Aymeric Albert, chef du département commercial de l'Office national des forêts (ONF). Ils doivent en effet être légèrement courbés, pour que les futures poutres suivent la courbure des voûtes, en reliant les piliers de la croisée du transept.

Un millier de chênes de l'hexagone ont été offerts, en majorité de cinq régions (Bourgogne, Centre Val de Loire, Grand Est, Pays de la Loire, Normandie). Ils sont issus pour moitié de forêts publiques, pour moitié de près de 150 forêts privées. Et des nouvelles offres continuent d'affluer.

Dans une phase ultérieure, il faudra refaire les charpentes médiévales de la nef et du choeur. Des milliers d'autres arbres, plus jeunes cette fois, seront sélectionnés. Des chênes ont déjà été aussi proposés par des donateurs étrangers.

La "récolte" de ces mille arbres, comme on nomme l'abattage en langue forestière, était déjà prévue pour 2021. Afin de permettre aux futaies de se régénérer naturellement.

Et l'opération va s'achever ces prochains jours, plus vite que prévu, avant la montée de sève.

Pendant six mois, les troncs seront laissés sur place "car l'arbre peut réagir, avec des vrilles, des courbures. Quand il a vrillé, alors on sait qu'il ne bougera plus", explique Aymeric Albert.

Chaque arbre est identifié par un numéro permettant sa traçabilité.

D'avril à juin, les troncs seront "débardés" (amenés au bord des chemins), puis au deuxième semestre, ils seront débités et transportés dans une vingtaine de scieries.

Leur temps de séchage sera de 12 à 18 mois, jusqu'à ce qu'un taux d'humidité de moins de 30% soit atteint.

Vers le début 2023, ils seront transportés vers les ateliers des charpentiers, qui suivront les plans de Viollet-Le-Duc pour une reconstruction à l'identique.

Répondant aux inquiétudes d'associations dénonçant l'abattage d'arbres centenaires, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, venue assister à ce moment symbolique, s'insurge: "Comment défendre la filière bois sans procéder à des coupes prévues en tout état de cause! Il n'y a aucune flibuste, aucun piratage, aucune amputation du patrimoine. Une forêt, ça se gère".

Selon l'ONF, ces mille chênes représentent 0,1% de la récolte annuelle de bois de chêne destiné à la construction ou l'ameublement.

"Il pousse plus de chênes qu'on en récolte: 3 millions de mètres cubes, contre 2 millions, chaque année", estime Aymeric Albert.

Leur sélection, s'est félicité l'architecte en chef Villeneuve, "est le début de la renaissance réelle de la cathédrale. On entre dans une phase où on va voir renaître des choses neuves". Même si la restauration ne débutera formellement qu'en septembre.

Interrogé sur les risques d'un dépassement des délais de cinq ans du chantier, le général Jean-Louis Georgelin, président de l'Etablissement public chargé de Notre-Dame, les balaie: "nous sommes dans les temps pour rendre la cathédrale au culte en 2024. Même s'il restera "encore beaucoup de travail".

Et de poursuivre : "En 2024, vous verrez dans le ciel de Paris briller la flèche qui ne sera plus la flèche de Viollet-Le-Duc mais de Philippe Villeneuve!".

jlv/rh/rhl

permalink
MAR 6

Sept migrants condamnés pour la rébellion du centre de rétention du Mesnil-Amelot #

3/6/2021, 10:00 AM
Meaux, FRA

Sept ressortissants étrangers ont été condamnés samedi à diverses peines de prisons pour la rébellion à l'origine de l'incendie qui a ravagé en janvier une partie d'un Centre de rétention (CRA) de banlieue parisienne où ils se trouvaient en attente de leur expulsion.

Dans un jugement rendu en pleine nuit, le tribunal correctionnel de Meaux (Seine-et-Marne) a infligé des peines allant de 16 mois de prison ferme à 12 mois avec sursis probatoire pour "rébellion commise en réunion" aux sept hommes, âgés de 18 à 34 ans.

Il s'agit de deux Algériens, deux Tunisiens, un Égyptien, un Congolais et un Pakistanais, dont trois ont également été condamnés pour l'incendie.

Les faits se sont produits le 20 janvier dans le CRA du Mesnil-Amelot, voisin de l'aéroport de Roissy, où le mécontentement grondait depuis la veille et le maintien en rétention de plusieurs d'entre eux, après des décisions de justice.

Certains migrants avaient refusé le test PCR requis par le pays d'origine afin de procéder à leur expulsion du territoire français. La justice les avait donc replacés au CRA, bien qu'ils y aient déjà passé trois mois, durée maximale d'une rétention.

Dans la matinée du 20, un groupe rassemblé dans la cour met le feu à deux bâtiments de vie. Des violences éclatent entre sans-papiers et policiers. Ces derniers essuient des jets des projectiles et font usage de gaz lacrymogènes.

"Nous reculons un peu car nous sommes en sous-nombre. La véhémence des retenus est telle que nous ne pouvons pas tenir le bâtiment 4", a témoigné l'un des policiers.

Les violences nécessitent l'intervention de forces de police extérieures, qui mettent plusieurs heures à rétablir le calme et à dégager la voie aux pompiers. Les événements n'ont pas fait de blessé mais l'incendie a rendu inutilisables deux des six bâtiments.

À l'audience, la plupart des prévenus ont gardé le silence, ne le rompant que pour clamer leur innocence. "J'ai pas agressé qui que ce soit", a lancé l'un d'entre eux, un Tunisien de 24 ans, le seul à comparaître libre.

La défense a voulu faire de ce procès, d'une durée rare - une douzaine d'heures - pour des comparutions immédiates, celui de la politique d'enfermement en CRA.

"L'idée est d'appuyer sur les conditions de rétention qui sont au début de la révolte", a expliqué à l'AFP Caroline Desré, avocate de l'un des prévenus. Cette rébellion est un "cri de désespoir", a insisté Adrien Mamère, conseil d'un autre prévenu.

Une stratégie qui a suscité l'agacement du président du tribunal: "cette audience du tribunal correctionnel n'est pas une tribune politique".

amd/sha/shu

permalink
MAR 5

France: des chênes sélectionnés pour la reconstruction de la flèche de Notre-Dame #

3/5/2021, 1:51 PM
Le Mans, FRA

Huit premiers chênes ont été sélectionnés vendredi en forêt de Bercé (centre-ouest) pour servir à la reconstruction du tabouret de la flèche de Notre-Dame: une étape symbolique préparatoire à la reconstruction de la cathédrale incendiée en 2019.

Au total un millier de chênes de toutes les régions de France ont été offerts pour la reconstruction du joyau gothique. Ils doivent servir à refaire l'ossature de la flèche de Viollet-le-Duc, détruite dans l'incendie du 15 avril 2019, ainsi que les charpentes du transept et de ses travées adjacentes.

La moitié de ces arbres proviennent de domaines nationaux et de communes forestières, l'autre moitié provient de 150 forêts de propriétaires privés, qui en ont fait don.

Pour lancer cette nouvelle phase, le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, au côté de son homologue de la Culture Roselyne Bachelot, a symboliquement appliqué un poinçon sur le tronc d'un immense chêne rectiligne d'un mètre de diamètre et de vingt mètres de haut qui va servir au chantier.

A sa suite, Mme Bachelot a planté un écriteau sur le tronc, avec la mention "arbre numéro un".

"C'est un chantier qui concerne toute la France. Il permettra d'assurer la sécurité de la cathédrale pour huit siècles, dix siècles", a assuré le général Jean-Louis Georgelin, qui préside l'Etablissement public chargé de la sécurisation et de la restauration de Notre-Dame.

Toutes les régions ont apporté des chênes à cette entreprise commune. L'Etat offre 355 arbres issus de domaines gérés par l'Office national des forêts (ONF).

Les mille arbres doivent être abattus d'ici fin mars pour être ensuite transportés vers des routes forestières et sciés. Puis ils seront entreposés entre 12 et 18 mois jusqu'à ce qu'ils atteignent un taux d'humidité de moins de 30%.

Avec l'abattage de ces bois, se prépare la phase de reconstruction qui devrait démarrer à l'automne prochain et qui permettra la réouverture au culte de la cathédrale de Paris en avril 2024, comme prévu par le président de la République. A l'heure actuelle, la phase de sécurisation n'est pas encore achevée.

jlv/rh/dch/cac

permalink
MAR 5

Notre-Dame: des chênes sélectionnés pour la reconstruction de la flèche #

3/5/2021, 12:58 PM
Le Mans, FRA

Huit premiers chênes ont été sélectionnés vendredi en forêt de Bercé (Sarthe) pour servir à la reconstruction du tabouret de la flèche de Notre-Dame: une étape symbolique préparatoire à la reconstruction de la cathédrale.

Au total un millier de chênes de toutes les régions de France ont été offerts pour la reconstruction du joyau gothique. Ils doivent servir à refaire l'ossature de la flèche de Viollet-le-Duc, détruite dans l'incendie du 15 avril 2019, ainsi que les charpentes du transept et de ses travées adjacentes.

La moitié de ces arbres proviennent de domaines nationaux et de communes forestières, l'autre moitié provient de 150 forêts de propriétaires privés, qui en ont fait don.

Pour lancer cette nouvelle phase, le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, au côté de son homologue de la Culture Roselyne Bachelot, a symboliquement appliqué un poinçon sur le tronc d'un immense chêne rectiligne d'un mètre de diamètre et de vingt mètres de haut qui va servir au chantier.

A sa suite, Mme Bachelot a planté un écriteau sur le tronc, avec la mention "arbre numéro un".

"C'est un chantier qui concerne toute la France. Il permettra d'assurer la sécurité de la cathédrale pour huit siècles, dix siècles", a assuré le général Jean-Louis Georgelin, qui préside l'Etablissement public chargé de la sécurisation et de la restauration de Notre-Dame.

Toutes les régions ont apporté des chênes à cette entreprise commune. L'Etat offre 355 arbres issus de domaines gérés par l'Office national des forêts (ONF).

Les mille arbres doivent être abattus d'ici fin mars pour être ensuite transportés vers des routes forestières et sciés. Puis ils seront entreposés entre 12 et 18 mois jusqu'à ce qu'ils atteignent un taux d'humidité de moins de 30%.

Avec l'abattage de ces bois, se prépare la phase de reconstruction qui devrait démarrer à l'automne prochain et qui permettra la réouverture au culte de la cathédrale de Paris en avril 2024, comme prévu par le président de la République. A l'heure actuelle, la phase de sécurisation n'est pas encore achevée.

jlv/rh/dch

permalink
MAR 5

Levées d'alertes au tsunami après des évacuations massives à travers le Pacifique #

3/5/2021, 3:23 AM
Nouméa, FRA

Les alertes au tsunami à travers le Pacifiques étaient levées les unes après les autres vendredi après l'évacuation vers les hauteurs et l'intérieur des terres de dizaines de milliers d'habitants des zones côtières de Nouvelle-Calédonie, de Nouvelle-Zélande et du Vanuatu et d'autres îles.

Un séisme de magnitude 8,1 est survenu à proximité des Kermadec, des îles inhabitées du Pacifique qui font partie de la Nouvelle-Zélande. Ce tremblement de terre, qui a frappé à 08H28 heure locale (19H28 GMT jeudi), avait été précédé de secousses de 7,4 et 6,9 dans la même région et déclenché une série d'alertes au tsunami dans la région.

La Nouvelle-Zélande a été la première à annuler son ordre d'évacuation des heures plus tard, peu après 00H00 GMT vendredi, déclarant "les plus grosses vagues sont maintenant passées".

L'alerte au tsunami a été "levée sur l'ensemble des territoires français du Pacifique" vendredi, tweetait ensuite le ministre français des Outre-mer Sébastien Lecornu.

La vague la plus haute, d'un mètre, s'est produite en Nouvelle-Calédonie sur l'île de Maré, dans l'archipel des îles Loyauté, tandis qu'à l'île des Pins, à Yaté et à Nouméa des vagues entre 45 centimètres et 80 centimètres ont été observées, a indiqué la sécurité civile locale, qui a précisé qu'aucun dégât n'était à déplorer.

Sur les îles Wallis et Futuna, l'alerte a été retirée à 11H38 (23H38 GMT jeudi). "La population peut regagner la côte", a déclaré l'Administration supérieure de ce territoire situé à quelque 16.000 km de la France métropolitaine.

Les services d'urgence néo-zélandais avaient ordonné l'évacuation de zones côtières sur de longues portions de la partie septentrionale de la Nouvelle-Zélande (l'Île du Nord). "Ne restez pas chez vous !", enjoignait l'Agence nationale de gestion des situations d'urgence.

Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique (PTWC), situé à Hawaï, avait averti que des vagues pouvant atteindre jusqu'à trois mètres de haut pouvaient toucher la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu.

En Nouvelle-Calédonie, les sirènes ont alors hurlé à travers le territoire tandis que la Sécurité civile faisait état d'une "réelle menace" et appelait les habitants à s'éloigner au plus vite de la mer.

En Polynésie française, l'alerte a été déclenchée jeudi en fin de matinée (vers 23H00 GMT). Malgré des hauteurs de montée de eaux constatées inférieures aux prévisions, le laboratoire de géophysique de Tahiti restait en alerte. "On est sur une cinétique rapide, avec très peu de temps pour réagir", a déclaré à l'AFP son directeur, Stéphane Quema.

Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique a ajouté que des vagues de plus petite taille étaient aussi susceptibles de toucher des pays aussi éloignés de l'épicentre du tremblement de terre que le Japon, la Russie et le Mexique, ainsi que les rives de l'Amérique du Sud.

Le Pérou a d'ailleurs émis jeudi soir une alerte au tsunami sur sa côte longue de 3.000 km, mais sans ordre d'évacuation pour l'heure. "L'arrivée (...) de vagues est attendue à l'aube, le 5 mars", a indiqué le Centre des opérations d'urgence nationale (Coen) sur Twitter.

Au Chili, c'était l'"alerte jaune pour les communes du littoral" et "l'état de précaution qui requiert, préventivement, d'abandonner les zones de plages face à un petit tsunami avec des vagues pouvant atteindre un mètre", selon l'Office national d'urgence (Onemi).

"J'espère que tout le monde va bien surtout sur la côte est qui a dû ressentir toute la force de ce tremblement de terre", avait écrit sur Instagram la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern après la première secousse à 02H27 locales.

Ce pays du Pacifique Sud, coutumier des activités sismiques et volcaniques, vient de marquer le 10e anniversaire du tremblement de terre d'une magnitude de 6,3 de Christchurch, dans lequel 185 personnes avaient péri.

burx-uh/ybl

permalink
MAR 5

Levées d'alertes au tsunami après des évacuations massives à travers le Pacifique #

3/5/2021, 3:23 AM
Nouméa, FRA

Les alertes au tsunami à travers le Pacifiques étaient levées les unes après les autres vendredi après l'évacuation vers les hauteurs et l'intérieur des terres de dizaines de milliers d'habitants des zones côtières de Nouvelle-Calédonie, de Nouvelle-Zélande et du Vanuatu et d'autres îles.

Un séisme de magnitude 8,1 est survenu à proximité des Kermadec, des îles inhabitées du Pacifique qui font partie de la Nouvelle-Zélande. Ce tremblement de terre, qui a frappé à 08H28 heure locale (19H28 GMT jeudi), avait été précédé de secousses de 7,4 et 6,9 dans la même région et déclenché une série d'alertes au tsunami dans la région.

La Nouvelle-Zélande a été la première à annuler son ordre d'évacuation des heures plus tard, peu après 00H00 GMT vendredi, déclarant "les plus grosses vagues sont maintenant passées".

L'alerte au tsunami a été "levée sur l'ensemble des territoires français du Pacifique" vendredi, tweetait ensuite le ministre français des Outre-mer Sébastien Lecornu.

La vague la plus haute, d'un mètre, s'est produite en Nouvelle-Calédonie sur l'île de Maré, dans l'archipel des îles Loyauté, tandis qu'à l'île des Pins, à Yaté et à Nouméa des vagues entre 45 centimètres et 80 centimètres ont été observées, a indiqué la sécurité civile locale, qui a précisé qu'aucun dégât n'était à déplorer.

Sur les îles Wallis et Futuna, l'alerte a été retirée à 11H38 (23H38 GMT jeudi). "La population peut regagner la côte", a déclaré l'Administration supérieure de ce territoire situé à quelque 16.000 km de la France métropolitaine.

Les services d'urgence néo-zélandais avaient ordonné l'évacuation de zones côtières sur de longues portions de la partie septentrionale de la Nouvelle-Zélande (l'Île du Nord). "Ne restez pas chez vous !", enjoignait l'Agence nationale de gestion des situations d'urgence.

Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique (PTWC), situé à Hawaï, avait averti que des vagues pouvant atteindre jusqu'à trois mètres de haut pouvaient toucher la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu.

En Nouvelle-Calédonie, les sirènes ont alors hurlé à travers le territoire tandis que la Sécurité civile faisait état d'une "réelle menace" et appelait les habitants à s'éloigner au plus vite de la mer.

En Polynésie française, l'alerte a été déclenchée jeudi en fin de matinée (vers 23H00 GMT). Malgré des hauteurs de montée de eaux constatées inférieures aux prévisions, le laboratoire de géophysique de Tahiti restait en alerte. "On est sur une cinétique rapide, avec très peu de temps pour réagir", a déclaré à l'AFP son directeur, Stéphane Quema.

Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique a ajouté que des vagues de plus petite taille étaient aussi susceptibles de toucher des pays aussi éloignés de l'épicentre du tremblement de terre que le Japon, la Russie et le Mexique, ainsi que les rives de l'Amérique du Sud.

Le Pérou a d'ailleurs émis jeudi soir une alerte au tsunami sur sa côte longue de 3.000 km, mais sans ordre d'évacuation pour l'heure. "L'arrivée (...) de vagues est attendue à l'aube, le 5 mars", a indiqué le Centre des opérations d'urgence nationale (Coen) sur Twitter.

Au Chili, c'était l'"alerte jaune pour les communes du littoral" et "l'état de précaution qui requiert, préventivement, d'abandonner les zones de plages face à un petit tsunami avec des vagues pouvant atteindre un mètre", selon l'Office national d'urgence (Onemi).

"J'espère que tout le monde va bien surtout sur la côte est qui a dû ressentir toute la force de ce tremblement de terre", avait écrit sur Instagram la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern après la première secousse à 02H27 locales.

Ce pays du Pacifique Sud, coutumier des activités sismiques et volcaniques, vient de marquer le 10e anniversaire du tremblement de terre d'une magnitude de 6,3 de Christchurch, dans lequel 185 personnes avaient péri.

burx-uh/ybl

permalink
MAR 5

Levées d'alertes au tsunami après des évacuations massives à travers le Pacifique #

3/5/2021, 3:23 AM
Nouméa, FRA

Les alertes au tsunami à travers le Pacifiques étaient levées les unes après les autres vendredi après l'évacuation vers les hauteurs et l'intérieur des terres de dizaines de milliers d'habitants des zones côtières de Nouvelle-Calédonie, de Nouvelle-Zélande et du Vanuatu et d'autres îles.

Un séisme de magnitude 8,1 est survenu à proximité des Kermadec, des îles inhabitées du Pacifique qui font partie de la Nouvelle-Zélande. Ce tremblement de terre, qui a frappé à 08H28 heure locale (19H28 GMT jeudi), avait été précédé de secousses de 7,4 et 6,9 dans la même région et déclenché une série d'alertes au tsunami dans la région.

La Nouvelle-Zélande a été la première à annuler son ordre d'évacuation des heures plus tard, peu après 00H00 GMT vendredi, déclarant "les plus grosses vagues sont maintenant passées".

L'alerte au tsunami a été "levée sur l'ensemble des territoires français du Pacifique" vendredi, tweetait ensuite le ministre français des Outre-mer Sébastien Lecornu.

La vague la plus haute, d'un mètre, s'est produite en Nouvelle-Calédonie sur l'île de Maré, dans l'archipel des îles Loyauté, tandis qu'à l'île des Pins, à Yaté et à Nouméa des vagues entre 45 centimètres et 80 centimètres ont été observées, a indiqué la sécurité civile locale, qui a précisé qu'aucun dégât n'était à déplorer.

Sur les îles Wallis et Futuna, l'alerte a été retirée à 11H38 (23H38 GMT jeudi). "La population peut regagner la côte", a déclaré l'Administration supérieure de ce territoire situé à quelque 16.000 km de la France métropolitaine.

Les services d'urgence néo-zélandais avaient ordonné l'évacuation de zones côtières sur de longues portions de la partie septentrionale de la Nouvelle-Zélande (l'Île du Nord). "Ne restez pas chez vous !", enjoignait l'Agence nationale de gestion des situations d'urgence.

Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique (PTWC), situé à Hawaï, avait averti que des vagues pouvant atteindre jusqu'à trois mètres de haut pouvaient toucher la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu.

En Nouvelle-Calédonie, les sirènes ont alors hurlé à travers le territoire tandis que la Sécurité civile faisait état d'une "réelle menace" et appelait les habitants à s'éloigner au plus vite de la mer.

En Polynésie française, l'alerte a été déclenchée jeudi en fin de matinée (vers 23H00 GMT). Malgré des hauteurs de montée de eaux constatées inférieures aux prévisions, le laboratoire de géophysique de Tahiti restait en alerte. "On est sur une cinétique rapide, avec très peu de temps pour réagir", a déclaré à l'AFP son directeur, Stéphane Quema.

Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique a ajouté que des vagues de plus petite taille étaient aussi susceptibles de toucher des pays aussi éloignés de l'épicentre du tremblement de terre que le Japon, la Russie et le Mexique, ainsi que les rives de l'Amérique du Sud.

Le Pérou a d'ailleurs émis jeudi soir une alerte au tsunami sur sa côte longue de 3.000 km, mais sans ordre d'évacuation pour l'heure. "L'arrivée (...) de vagues est attendue à l'aube, le 5 mars", a indiqué le Centre des opérations d'urgence nationale (Coen) sur Twitter.

Au Chili, c'était l'"alerte jaune pour les communes du littoral" et "l'état de précaution qui requiert, préventivement, d'abandonner les zones de plages face à un petit tsunami avec des vagues pouvant atteindre un mètre", selon l'Office national d'urgence (Onemi).

"J'espère que tout le monde va bien surtout sur la côte est qui a dû ressentir toute la force de ce tremblement de terre", avait écrit sur Instagram la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern après la première secousse à 02H27 locales.

Ce pays du Pacifique Sud, coutumier des activités sismiques et volcaniques, vient de marquer le 10e anniversaire du tremblement de terre d'une magnitude de 6,3 de Christchurch, dans lequel 185 personnes avaient péri.

burx-uh/ybl

permalink
MAR 5

Nouvelle-Calédonie: frayeurs après une alerte au tsunami #

3/5/2021, 2:30 AM
Nouméa, FRA

Plus de peur que de mal. Une alerte au tsunami a été déclenchée vendredi matin en Nouvelle-Calédonie, après un séisme de magnitude 8,1 à proximité des Kermadec, des îles inhabitées du Pacifique qui font partie de la Nouvelle-Zélande, mais la vague redoutée n'a finalement pas déferlé.

L'alerte a été "levée sur l'ensemble des territoires français du Pacifique" deux heures après son déclenchement, a tweeté le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu vers 02H25 (heure de Paris).

La vague la plus haute, d'un mètre, s'est produite en Nouvelle-Calédonie sur l'île de Maré, dans l'archipel des îles Loyauté, tandis qu'à l'île des Pins, à Yaté et à Nouméa des vagues entre 45 centimètres et 80 centimètres ont été observées, a indiqué la sécurité civile locale, qui a précisé qu'aucun dégât n'était à déplorer.

Après une série de série de puissantes secousses sismiques, des dizaines de milliers d'habitants des zones côtières de Nouvelle-Calédonie, de Nouvelle-Zélande et du Vanuatu ont fui vendredi vers les hauteurs et l'intérieur des terres.

Tôt vendredi matin, les 64 sirènes d'alerte au tsunami de Nouvelle-Calédonie ont retenti sur les plages de Nouméa et les pompiers ont fait évacuer baigneurs et sportifs. La plupart des magasins avaient aussi baissé leur rideau, a constaté l'AFP.

Un numéro vert a été mis à la disposition de la population tandis que 11 écoles près du littoral à Nouméa ont été évacuées, a indiqué la province Sud.

"Une vague de un à trois mètres va impacter l'ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Il faut que les gens quittent les plages et arrêtent toute activité nautique, il ne faut pas récupérer les enfants à l'école pour ne pas créer d'encombrement", avait alerté à la radio NC 1ère Alexandre Rossignol, porte-parole de la Sécurité civile, faisant état d'une "réelle menace".

La montée des eaux a été bien moindre que prévu. Finalement, seules quelques personnes se sont retrouvées un peu déshydratées après avoir été bloquées plusieurs heures dans les embouteillages de Tahiti. Il était en effet interdit de circuler sur la côte Est, ce qui a provoqué des bouchons au Nord-Est de Tahiti.

Un séisme de magnitude 8,1 est survenu à proximité des Kermadec, des îles inhabitées du Pacifique appartenant à la Nouvelle-Zélande. Ce tremblement de terre, qui a frappé à 08H28 heure locale (19H28 GMT jeudi), avait été précédé de secousses de 7,4 et 6,9 dans la même région.

Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique (PTWC), situé à Hawaï, a averti que des vagues pouvant atteindre jusqu'à trois mètres de haut pouvaient toucher le Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie.

Cet organisme a ajouté que des vagues de plus petite taille étaient aussi susceptibles de toucher des pays aussi éloignés de l'épicentre du tremblement de terre que le Japon, la Russie et le Mexique, ainsi que les rives de l'Amérique du Sud.

Le Pérou a émis jeudi soir une alerte au tsunami sur sa côte longue de 3.000 km, mais sans ordre d'évacuation pour l'heure. "L'arrivée (...) de vagues est attendu à l'aube, le 5 mars", a indiqué le Centre des opérations d'urgence nationale (Coen) sur Twitter.

Au Chili, c'est l'"alerte jaune pour les communes du littoral" et "l'état de précaution qui requiert, préventivement, d'abandonner les zones de plages face à un petit tsunami avec des vagues pouvant atteindre un mètre", selon l'Office national d'urgence (Onemi).

Les services d'urgence néo-zélandais ont dans un premier temps ordonné l'évacuation de zones côtières sur de longues portions de la partie septentrionale de la Nouvelle-Zélande (l'Île du Nord). Quelques heures plus tard, peu après 00H00 GMT vendredi, l'Agence nationale de gestion des situations d'urgence a toutefois retiré son alerte, assurant que "les plus grosses vagues sont maintenant passées".

Ce pays du Pacifique Sud, coutumier des activités sismiques et volcaniques, vient de marquer le 10e anniversaire du tremblement de terre d'une magnitude de 6,3 de Christchurch, dans lequel 185 personnes avaient péri.

burx-cw-ml/uh-ao/ybl

TWITTER

permalink
MAR 5

L'alerte au tsunami levée sur "l'ensemble des territoires français du Pacifique" (ministre) #

3/5/2021, 2:15 AM
Nouméa, FRA

L'alerte au tsunami a été "levée sur l'ensemble des territoires français du Pacifique" vendredi, après un séisme de magnitude de 8,1 à proximité des îles Kermadec, a tweeté le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu.

La vague la plus haute, d'un mètre, s'est produite en Nouvelle-Calédonie sur l'île de Maré, dans l'archipel des îles Loyauté, tandis qu'à l'île des Pins, à Yaté et à Nouméa des vagues entre 45 centimètres et 80 centimètres ont été observées, a indiqué la sécurité civile locale, qui a précisé qu'aucun dégât n'était à déplorer.

cw/ao/ybl

permalink
MAR 5

Evacuations massives après une alerte au tsunami à travers le Pacifique #

3/5/2021, 1:18 AM
Nouméa, FRA

Des dizaines de milliers d'habitants des zones côtières de Nouvelle-Calédonie, de Nouvelle-Zélande et du Vanuatu fuyaient vendredi vers les hauteurs et l'intérieur des terres après une série de puissantes secousses sismiques qui ont déclenché des alertes au tsunami à travers toute la région Pacifique.

En Nouvelle-Calédonie, les sirènes hurlaient dans Nouméa et à travers le territoire tandis que la sécurité civile appelait les habitants à s'éloigner au plus vite de la mer.

"Une vague de un à trois mètres va impacter l'ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Il faut que les gens quittent les plages et arrêtent toute activité nautique, il ne faut pas récupérer les enfants à l'école pour ne pas créer d'encombrement", a déclaré à la radio NC 1ère Alexandre Rossignol, porte-parole de la Sécurité civile, faisant état d'une "réelle menace".

D'après les premiers témoignages sur les réseaux sociaux à 11 heures locales, aucune vague d'ampleur n'avait été observée mais le phénomène pourrait durer plusieurs heures.

En Polynésie française, l'alerte a été déclenchée jeudi en fin de matinée (vers 23H00 GMT jeudi). A Moorea Maiao, les chefs d'établissements scolaires ont reçu instruction d'évacuer les élèves "vers des sites de repli", indiquait le compte Facebook de cette commune composée de deux îles.

Si les hauteurs de montée de eaux constatées sont inférieures aux prévisions, le laboratoire de géophysique de Polynésie restait néanmoins en alerte. "On est sur une cynétique rapide, avec très peu de temps pour réagir", a déclaré à l'AFP son directeur, Stéphane Quema.

Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu a déclaré dans un tweet suivre "minute par minute la situation dans nos territoires du Pacifique avec le préfet (de Wallis et Futuna, ndlr) et les Hauts-commissaires en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française". "Les zones côtières à risque ont été évacuées" a-t-il déclaré, appelant "chacun à la vigilance".

Un séisme de magnitude 8,1 est survenu à proximité des Kermadec, des îles inhabitées du Pacifique qui font partie de la Nouvelle-Zélande. Ce tremblement de terre, qui a frappé à 08H28 heure locale (19H28 GMT jeudi), avait été précédé de secousses de 7,4 et 6,9 dans la même région.

Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique (PTWC), situé à Hawaï, a averti que des vagues pouvant atteindre jusqu'à trois mètres de haut pouvaient toucher le Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie.

Cet organisme a ajouté que des vagues de plus petite taille étaient aussi susceptibles de toucher des pays aussi éloignés de l'épicentre du tremblement de terre que le Japon, la Russie et le Mexique, ainsi que les rives de l'Amérique du Sud.

Le Pérou a d'ailleurs émis jeudi soir une alerte au tsunami sur sa côte longue de 3.000 km, mais sans ordre d'évacuation pour l'heure. "L'arrivée (...) de vagues est attendu à l'aube, le 5 mars", a indiqué le Centre des opérations d'urgence nationale (Coen) sur Twitter.

"Des vagues de tsunami ont été observées", a par ailleurs précisé le PTWC, expliquant que des petites ondes avaient déjà été mesurées près de la capitale des Tonga, Nuku'alofa.

Les services d'urgence néo-zélandais ont ordonné l'évacuation de zones côtières sur de longues portions de la partie septentrionale de la Nouvelle-Zélande (l'Île du Nord).

"Ne restez pas chez vous !", a averti l'Agence nationale de gestion des situations d'urgence, qui a toutefois retiré des heures plus tard, peu après 00H00 GMT vendredi, son alerte, déclarant que "les plus grosses vagues sont maintenant passées".

"J'espère que tout le monde va bien surtout sur la côte est qui a dû ressentir toute la force de ce tremblement de terre", avait écrit sur Instagram la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern après la première secousse à 02H27.

Ce pays du Pacifique Sud, coutumier des activités sismiques et volcaniques, vient de marquer le 10e anniversaire du tremblement de terre d'une magnitude de 6,3 de Christchurch, dans lequel 185 personnes avaient péri.

burx-uh/ybl

permalink
MAR 5

Evacuations massives après une alerte au tsunami à travers le Pacifique #

3/5/2021, 1:18 AM
Nouméa, FRA

Des dizaines de milliers d'habitants des zones côtières de Nouvelle-Calédonie, de Nouvelle-Zélande et du Vanuatu fuyaient vendredi vers les hauteurs et l'intérieur des terres après une série de puissantes secousses sismiques qui ont déclenché des alertes au tsunami à travers toute la région Pacifique.

En Nouvelle-Calédonie, les sirènes hurlaient dans Nouméa et à travers le territoire tandis que la sécurité civile appelait les habitants à s'éloigner au plus vite de la mer.

"Une vague de un à trois mètres va impacter l'ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Il faut que les gens quittent les plages et arrêtent toute activité nautique, il ne faut pas récupérer les enfants à l'école pour ne pas créer d'encombrement", a déclaré à la radio NC 1ère Alexandre Rossignol, porte-parole de la Sécurité civile, faisant état d'une "réelle menace".

D'après les premiers témoignages sur les réseaux sociaux à 11 heures locales, aucune vague d'ampleur n'avait été observée mais le phénomène pourrait durer plusieurs heures.

En Polynésie française, l'alerte a été déclenchée jeudi en fin de matinée (vers 23H00 GMT jeudi). A Moorea Maiao, les chefs d'établissements scolaires ont reçu instruction d'évacuer les élèves "vers des sites de repli", indiquait le compte Facebook de cette commune composée de deux îles.

Si les hauteurs de montée de eaux constatées sont inférieures aux prévisions, le laboratoire de géophysique de Polynésie restait néanmoins en alerte. "On est sur une cynétique rapide, avec très peu de temps pour réagir", a déclaré à l'AFP son directeur, Stéphane Quema.

Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu a déclaré dans un tweet suivre "minute par minute la situation dans nos territoires du Pacifique avec le préfet (de Wallis et Futuna, ndlr) et les Hauts-commissaires en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française". "Les zones côtières à risque ont été évacuées" a-t-il déclaré, appelant "chacun à la vigilance".

Un séisme de magnitude 8,1 est survenu à proximité des Kermadec, des îles inhabitées du Pacifique qui font partie de la Nouvelle-Zélande. Ce tremblement de terre, qui a frappé à 08H28 heure locale (19H28 GMT jeudi), avait été précédé de secousses de 7,4 et 6,9 dans la même région.

Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique (PTWC), situé à Hawaï, a averti que des vagues pouvant atteindre jusqu'à trois mètres de haut pouvaient toucher le Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie.

Cet organisme a ajouté que des vagues de plus petite taille étaient aussi susceptibles de toucher des pays aussi éloignés de l'épicentre du tremblement de terre que le Japon, la Russie et le Mexique, ainsi que les rives de l'Amérique du Sud.

Le Pérou a d'ailleurs émis jeudi soir une alerte au tsunami sur sa côte longue de 3.000 km, mais sans ordre d'évacuation pour l'heure. "L'arrivée (...) de vagues est attendu à l'aube, le 5 mars", a indiqué le Centre des opérations d'urgence nationale (Coen) sur Twitter.

"Des vagues de tsunami ont été observées", a par ailleurs précisé le PTWC, expliquant que des petites ondes avaient déjà été mesurées près de la capitale des Tonga, Nuku'alofa.

Les services d'urgence néo-zélandais ont ordonné l'évacuation de zones côtières sur de longues portions de la partie septentrionale de la Nouvelle-Zélande (l'Île du Nord).

"Ne restez pas chez vous !", a averti l'Agence nationale de gestion des situations d'urgence, qui a toutefois retiré des heures plus tard, peu après 00H00 GMT vendredi, son alerte, déclarant que "les plus grosses vagues sont maintenant passées".

"J'espère que tout le monde va bien surtout sur la côte est qui a dû ressentir toute la force de ce tremblement de terre", avait écrit sur Instagram la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern après la première secousse à 02H27.

Ce pays du Pacifique Sud, coutumier des activités sismiques et volcaniques, vient de marquer le 10e anniversaire du tremblement de terre d'une magnitude de 6,3 de Christchurch, dans lequel 185 personnes avaient péri.

burx-uh/ybl

permalink
MAR 5

Evacuations massives après une alerte au tsunami à travers le Pacifique #

3/5/2021, 1:18 AM
Nouméa, FRA

Des dizaines de milliers d'habitants des zones côtières de Nouvelle-Calédonie, de Nouvelle-Zélande et du Vanuatu fuyaient vendredi vers les hauteurs et l'intérieur des terres après une série de puissantes secousses sismiques qui ont déclenché des alertes au tsunami à travers toute la région Pacifique.

En Nouvelle-Calédonie, les sirènes hurlaient dans Nouméa et à travers le territoire tandis que la sécurité civile appelait les habitants à s'éloigner au plus vite de la mer.

"Une vague de un à trois mètres va impacter l'ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Il faut que les gens quittent les plages et arrêtent toute activité nautique, il ne faut pas récupérer les enfants à l'école pour ne pas créer d'encombrement", a déclaré à la radio NC 1ère Alexandre Rossignol, porte-parole de la Sécurité civile, faisant état d'une "réelle menace".

D'après les premiers témoignages sur les réseaux sociaux à 11 heures locales, aucune vague d'ampleur n'avait été observée mais le phénomène pourrait durer plusieurs heures.

En Polynésie française, l'alerte a été déclenchée jeudi en fin de matinée (vers 23H00 GMT jeudi). A Moorea Maiao, les chefs d'établissements scolaires ont reçu instruction d'évacuer les élèves "vers des sites de repli", indiquait le compte Facebook de cette commune composée de deux îles.

Si les hauteurs de montée de eaux constatées sont inférieures aux prévisions, le laboratoire de géophysique de Polynésie restait néanmoins en alerte. "On est sur une cynétique rapide, avec très peu de temps pour réagir", a déclaré à l'AFP son directeur, Stéphane Quema.

Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu a déclaré dans un tweet suivre "minute par minute la situation dans nos territoires du Pacifique avec le préfet (de Wallis et Futuna, ndlr) et les Hauts-commissaires en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française". "Les zones côtières à risque ont été évacuées" a-t-il déclaré, appelant "chacun à la vigilance".

Un séisme de magnitude 8,1 est survenu à proximité des Kermadec, des îles inhabitées du Pacifique qui font partie de la Nouvelle-Zélande. Ce tremblement de terre, qui a frappé à 08H28 heure locale (19H28 GMT jeudi), avait été précédé de secousses de 7,4 et 6,9 dans la même région.

Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique (PTWC), situé à Hawaï, a averti que des vagues pouvant atteindre jusqu'à trois mètres de haut pouvaient toucher le Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie.

Cet organisme a ajouté que des vagues de plus petite taille étaient aussi susceptibles de toucher des pays aussi éloignés de l'épicentre du tremblement de terre que le Japon, la Russie et le Mexique, ainsi que les rives de l'Amérique du Sud.

Le Pérou a d'ailleurs émis jeudi soir une alerte au tsunami sur sa côte longue de 3.000 km, mais sans ordre d'évacuation pour l'heure. "L'arrivée (...) de vagues est attendu à l'aube, le 5 mars", a indiqué le Centre des opérations d'urgence nationale (Coen) sur Twitter.

"Des vagues de tsunami ont été observées", a par ailleurs précisé le PTWC, expliquant que des petites ondes avaient déjà été mesurées près de la capitale des Tonga, Nuku'alofa.

Les services d'urgence néo-zélandais ont ordonné l'évacuation de zones côtières sur de longues portions de la partie septentrionale de la Nouvelle-Zélande (l'Île du Nord).

"Ne restez pas chez vous !", a averti l'Agence nationale de gestion des situations d'urgence, qui a toutefois retiré des heures plus tard, peu après 00H00 GMT vendredi, son alerte, déclarant que "les plus grosses vagues sont maintenant passées".

"J'espère que tout le monde va bien surtout sur la côte est qui a dû ressentir toute la force de ce tremblement de terre", avait écrit sur Instagram la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern après la première secousse à 02H27.

Ce pays du Pacifique Sud, coutumier des activités sismiques et volcaniques, vient de marquer le 10e anniversaire du tremblement de terre d'une magnitude de 6,3 de Christchurch, dans lequel 185 personnes avaient péri.

burx-uh/ybl

permalink
MAR 4

Alerte au tsunami en Nouvelle-Calédonie, appel à évacuer le littoral #

3/4/2021, 11:54 PM
Nouméa, FRA

Une alerte au tsunami a été déclenchée vendredi matin en Nouvelle-Calédonie, après un séisme de magnitude 8,1 à proximité des Kermadec, des îles inhabitées du Pacifique qui font partie de la Nouvelle-Zélande, a annoncé la direction de la sécurité civile.

"Une vague de un à trois mètres va impacter l'ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Il faut que les gens quittent les plages et arrêtent toute activité nautique, il ne faut pas récupérer les enfants à l'école pour ne pas créer d'encombrement", a déclaré à la radio NC 1ère Alexandre Rossignol, porte-parole de la sécurité civile.

Il a fait état d'une "réelle menace" car la vague, attendue aux alentours de 10 heures locales (minuit à Paris), pourrait "pénétrer dans les terres".

Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu a déclaré dans un tweet suivre "minute par minute la situation dans nos territoires du Pacifique avec le préfet (de Wallis et Futuna, ndlr) et les Hauts-commissaires en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française".

M. Lecornu a ajouté que "les zones côtières à risque ont été évacuées" et a appelé "chacun à la vigilance".

Le directeur de la sécurité civile en Nouvelle-Calédonie, le colonel Frédéric Marchi-Leccia, a rappelé dans un tweet qu'il ne fallait "pas diminuer l'attention face à un tsunami". "Les consignes et les mesures de sécurité ont été lancées à la population", a-t-il assuré.

cw/sp/ao/plh

permalink
MAR 4

Alerte au tsunami en Nouvelle-Calédonie, appel à évacuer le littoral #

3/4/2021, 9:44 PM

Une alerte au tsunami a été déclenchée vendredi matin en Nouvelle-Calédonie, après un séisme de magnitude 8,1 à proximité des Kermadec, des îles inhabitées du Pacifique qui font partie de la Nouvelle-Zélande, a annoncé la direction de la sécurité civile.

"Une vague de un à trois mètres va impacter l'ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Il faut que les gens quittent les plages et arrêtent toute activité nautique, il ne faut pas récupérer les enfants à l'école pour ne pas créer d'encombrement", a déclaré à la radio NC 1ère Alexandre Rossignol, porte-parole de la sécurité civile, faisant état d'une "réelle menace" car la vague, attendue vers 10 heures locales (minuit à Paris), pourrait "pénétrer dans les terres".

cw/sp

permalink
Infobox
LocationNouméa - FRA
Date3/4/2021, 9:44 PM