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Quatre policiers inculpés deux ans après la mort de l'Afro-Américaine Breonna Taylor #

8/4/2022, 5:31 PM
Washington, USA

Plus de deux ans après le drame et alors que la justice locale avait passé l'éponge, quatre policiers américains ont été inculpés jeudi par le ministère de la Justice pour leur rôle dans la mort d'une jeune femme noire, Breonna Taylor, devenue une icône du mouvement Black Lives Matter.

Un des agent est accusé d'"usage excessif de la force", les trois autres d'avoir "falsifié" le mandat de perquisition à l'origine de l'opération, a précisé le ministre Merrick Garland lors d'une conférence de presse.

"Cela faisait 874 jours que j'attendais ça", a réagi la mère de la jeune femme, Tamika Palmer. "Mais ça fait toujours mal", a-t-elle ajouté devant des caméras, en reprochant aux autorités locales de ne pas "avoir fait ce qui est juste".

Le 13 mars 2020, trois agents de la police de Louisville, la plus grande ville du Kentucky, avaient fait irruption en pleine nuit au domicile de Breonna Taylor, 26 ans, dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants visant son ancien petit ami.

Son nouveau compagnon, Kenneth Walker, avait cru qu'il s'agissait de cambrioleurs et avait tiré un coup de feu avec une arme détenue légalement. Les policiers avaient riposté et Breonna Taylor avait reçu une vingtaine de balles.

Les agents étaient munis d'un mandat dit "no knock", les autorisant à enfoncer la porte sans avertissement. Ils assurent s'être tout de même annoncés, ce que conteste M. Walker.

La mort de Breonna Taylor n'avait pas attiré beaucoup l'attention jusqu'à la mort de l'Afro-Américain George Floyd, étouffé par un policier blanc en mai 2020. Le nom de la jeune femme avait alors été scandé dans toutes les manifestations antiracistes de l'été.

- Rideaux occultants -

Malgré la colère, les procureurs locaux n'avaient inculpé, en septembre 2020, qu'un seul policier, non pas pour la mort de Breonna Taylor mais pour avoir "mis en danger" son voisin en déchargeant son arme au travers d'une cloison. Louisville s'était alors embrasée.

L'acquittement en mars dernier de ce policier, Brett Hankison, 46 ans, avait ravivé le sentiment d'injustice dans les milieux antiracistes et chez la communauté noire de la ville.

La justice fédérale a finalement décidé de l'inculper pour "usage excessif de la force". "Il a tiré dix coups de feu par une fenêtre et une porte-fenêtre couvertes de rideaux occultants", a justifié le ministre de la Justice.

Trois de ses anciens collègues qui n'ont pas participé au raid, Joshua Jaynes, Kyle Meany et Kelly Goodlett, sont pour leur part accusés d'avoir menti sur le mandat de perquisition à l'origine du drame.

"Les accusés savaient que le mandat contenait des informations fausses et trompeuses, et que d'autres (informations) avaient été omises", a expliqué Merrick Garland. Ils "savaient que cela pouvait créer une situation dangereuse et nous soutenons que ces actes illégaux ont entraîné la mort de Mlle Taylor", a-t-il ajouté.

Le mandat assurait que les policiers avaient vérifié que l'ancien petit ami de Breonna Taylor avait reçu des colis au domicile de cette dernière. "MM. Jaynes et Goodlett savaient que ce n'était pas vrai", a précisé le ministre.

Selon lui, les agents avaient ensuite "pris des mesures pour couvrir leurs méfaits" et notamment menti au FBI.

- 12 millions -

L'annonce de ces poursuites a été saluée par les proches de Breonna Taylor, qui ont demandé le renvoi immédiat des agents encore en poste.

"C'est un énorme pas vers la justice", a commenté le célèbre avocat Ben Crump, qui représente cette famille et de nombreuses victimes noires de violences policières. "Il est temps que les policiers impliqués arrêtent de se couvrir et acceptent leurs responsabilités dans la mort de cette jeune femme noire innocente", a-t-il ajouté.

Pour apaiser le climat et mettre un terme à une plainte au civil, la mairie de Louisville avait accepté de verser 12 millions de dollars à la famille de Breonna Taylor et d'engager de premières réformes de sa police.

Les pratiques de ses forces de l'ordre font par ailleurs toujours l'objet d'une enquête du gouvernement fédéral.

chp/vgr

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AUG 4

Mort de l'Afro-Américaine Breonna Taylor: quatre policiers inculpés par la justice fédérale #

Le ministre américain de la Justice a annoncé jeudi des poursuites contre quatre policiers impliqués dans la mort de l'Afro-Américaine Breonna Taylor, abattue dans son appartement de Louisville en 2020 et devenue une icône du mouvement Black Lives Matter.

La justice locale n'avait inculpé qu'un seul des agents impliqués dans le drame, non pas pour la mort de la jeune femme mais pour avoir "mis en danger" son voisin en déchargeant son arme au travers d'une cloison.

L'acquittement en mars de ce policier, Brett Hankison, avait été perçu comme un déni de justice par les militants antiracistes.

La justice fédérale, qui a mené son enquête en parallèle, a finalement décidé de l'inculper "pour usage excessif de la force", a annoncé le ministre Merrick Garland lors d'une conférence de presse.

Elle a également inculpé trois de ses anciens collègues pour avoir menti sur le mandat de perquisition à l'origine du drame. "Les accusés savaient que le mandat contenait des informations fausses et trompeuses et que d'autres avaient été omises", a expliqué Merrick Garland lors d'une conférence de presse.

Ils "savaient que cela pouvait créer une situation dangereuse et nous soutenons que ces actes illégaux ont entraîné la mort de Mlle Taylor", a-t-il ajouté.

Les trois agents, qui n'avaient pas pris part au raid, avaient ensuite "pris des mesures pour couvrir leurs méfaits" et notamment menti au FBI, selon le ministre.

- Mandat "no knock" -

Le 13 mars 2020, trois agents de la police de Louisville avaient fait irruption en pleine nuit au domicile de Breonna Taylor, une aide-soignante de 26 ans, dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants visant son ancien petit ami.

Son nouveau compagnon, Kenneth Walker, avait cru qu'il s'agissait de cambrioleurs et avait tiré un coup de feu avec une arme détenue légalement. Les policiers avaient riposté et Breonna Taylor avait reçu une vingtaine de balles.

Les agents étaient munis d'un mandat dit "no knock", les autorisant à enfoncer la porte sans avertissement. Ils assurent s'être tout de même annoncés, ce que conteste M. Walker.

La mort de Breonna Taylor n'avait pas attiré beaucoup d'attention dans un premier temps, mais elle était revenue sur le devant de la scène dans le cadre des grandes manifestations antiracistes qui ont agité les Etats-Unis après la mort de George Floyd, un quadragénaire noir étouffé par un policier blanc à Minneapolis le 25 mai 2020.

Louisville, la plus grande ville du Kentucky, s'était embrasée en septembre 2020, quand les procureurs avaient renoncé à poursuivre les autres policiers impliqués dans le drame et n'avaient retenu qu'un chef d'accusation annexe contre M. Hankison.

chp/vgr

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AUG 4

Mort de l'Afro-Américaine Breonna Taylor: quatre policiers inculpés par la justice fédérale (ministre) #

Le ministre américain de la Justice a annoncé jeudi des poursuites fédérales contre quatre policiers impliqués dans la mort de l'Afro-Américaine Breonna Taylor, abattue dans son appartement de Louisville en 2020 et devenue une icône du mouvement Black Lives Matter.

La justice locale n'avait inculpé qu'un seul des agents impliqués dans le drame, non pas pour la mort de la jeune femme mais pour avoir "mis en danger" son voisin. Son acquittement en mars avait été perçu comme un déni de justice par les militants antiracistes.

chp/vgr

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AUG 4

Il veut brûler une araignée et provoque un incendie: un homme inculpé aux Etats-Unis #

Un Américain de 26 ans a été inculpé pour avoir déclenché un incendie de forêt en essayant de tuer une araignée avec un briquet dans l'Etat de l'Utah.

Cory Allan Martin a été arrêté lundi en fin d'après-midi par la police à l'endroit d'où l'incendie était parti, près de Springville, une heure au sud de Salt Lake City, dans cet Etat de l'Ouest américain.

Il a été inculpé pour incendie par négligence, possession de cannabis et de matériel visant à consommer du cannabis.

Il a expliqué aux agents avoir "essayé de tuer une araignée avec un briquet et ainsi avoir provoqué un incendie", explique le bureau du shérif du comté d'Utah sur Facebook, suscitant la consternation des internautes.

"Brûler une araignée en Utah... en montagne... en juillet... pendant une période de sécheresse", s'est indigné l'un d'eux, exprimant sa stupéfaction à l'aide d'un émoji représentant une personne se frappant le visage de la paume.

Placé en garde à vue, le jeune homme a été libéré plus tard dans la soirée après versement d'une caution de 1.950 dollars, indiquent les services du shérif.

Le feu a brûlé près de 25 hectares de bois de la base au sommet d'une montagne, ont expliqué sur Twitter les pompiers de l'Utah, qui ont dû mobiliser deux équipes et un hélicoptère pour contenir l'incendie.

La découverte de cannabis sur Cory Allan Martin a alimenté les soupçons des internautes.

"Sérieusement, c'est un mauvais mensonge. J'ai une idée assez précise de ce qu'il faisait avec ce briquet", a suggéré l'une d'entre eux sur la page Facebook du bureau du shérif, laissant entendre qu'il avait allumé l'incendie par mégarde en voulant fumer un joint.

"Nous n'avons pas pu prouver ce à quoi vous pensez", lui a répondu le sergent Spencer Cannon.

vgr/pn

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AUG 3

A New York, un serveur de McDonald's blessé par balle pour des frites froides #

8/3/2022, 9:26 PM
New York, USA

Un employé d'un restaurant McDonald's de New York est entre la vie et la mort après avoir été blessé par balle lors d'une altercation avec un jeune homme et sa mère pour des frites froides, ont rapporté mercredi la police et un journal de la mégapole.

Dans une ville où les coups de feu sont quotidiens, ce nouveau drame est survenu lundi soir à Brooklyn, l'un des cinq arrondissements new-yorkais. La police de la ville (NYPD) a confirmé à l'AFP qu'un homme de 20 ans était en détention et poursuivi pour "tentative de meurtre" et "possession d'une arme à feu".

Sa compagne, âgée 18 ans, est également détenue et poursuivie pour "possession d'une arme à feu".

D'après le récit du NYPD et du tabloïd New York Post, un jeune homme de 23 ans, serveur chez McDonald's, a été grièvement blessé par balle au cou lundi en début de soirée et reste hospitalisé dans un "état critique".

Tout commence par une vulgaire dispute entre une femme de 40 ans et l'employé à propos de frites qu'elle juge servies froides, d'après le journal citant des sources policières.

S'estimant ridiculisée par le personnel du McDonald's à propos de la température de ses frites, la cliente, qui s'est confiée au New York Post, téléphone alors à son fils par vidéo.

Ce dernier fait irruption dans le restaurant, s'accroche avec le serveur avant que les deux n'aillent se disputer à l'extérieur. Le fils de la cliente brandit alors une arme à feu et tire sur l'employé, selon les policiers cités par le quotidien.

Le New York Post a publié une photo de la victime juste avant le drame et une autre alors qu'il est allongé sur le trottoir, visiblement atteint.

La victime était inconnue des services de police et la justice, contrairement à son agresseur plusieurs fois arrêté pour divers crimes et délits.

La prolifération des armes à feu dans les grandes villes des Etats-Unis est un fléau: il y en a près de 400 millions aux mains de la population civile, soit 120 armes pour 100 personnes, selon le groupe Small Arms Survey, et plus de 45.000 personnes ont été tuées en 2020 par ces armes à feu, dont la moitié par suicide selon l'association Gun Violence Archive.

A New York, le nombre de victimes (mortes et blessées) par des tirs s'établit à 988 entre le 1er janvier et le 31 juillet 2022 contre 1.051 à la même date de 2021, selon des statistiques hebdomadaires du NYPD.

nr/led

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AUG 2

Mort de Zawahiri: Washington met en garde contre une potentielle recrudescence d'attaques anti-américaines #

Washington a mis en garde mardi contre une potentielle recrudescence "d'attaques terroristes" visant les citoyens ou les intérêts américains à l'étranger après la mort du chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri , tué par les Etats-Unis lors d'une frappe aérienne dans la nuit de samedi à dimanche.

"Le département d'Etat estime qu'il y a un risque accru de violence anti-américaine après la mort d' Ayman al-Zawahiri le 31 juillet 2022", a indiqué la diplomatie américaine dans un communiqué.

"Les renseignements actuels suggèrent que des organisations terroristes continuent à planifier des attaques terroristes contre les intérêts américains dans plusieurs régions du monde", ajoute le texte.

"Ces attaques peuvent prendre de nombreuses formes, notamment des opérations suicide, des assassinats, des enlèvements, des détournements d'avions et des attaques à la bombe."

L'Egyptien Ayman al-Zawahiri , qui avait pris la tête d'Al-Qaïda après la mort d'Oussama Ben Laden en 2011, a été tué sur son balcon dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone américain, a annoncé lundi en direct à la télévision le président américain Joe Biden.

Introuvable depuis plus de dix ans, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11 septembre 2001, qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis .

Le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid a condamné tôt mardi matin une "attaque aérienne" menée à l'aide de "drones américains", sans faire état de victime ni mentionner le nom de Zawahiri.

"Les citoyens américains sont fortement encouragés à maintenir un haut degré de vigilance", lors de leurs déplacements à l'étranger, a souligné le département d'Etat.

dax/vgr

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AUG 2

La mort de Zawahiri, un coup de pouce pour Biden un an après le chaotique retrait d'Afghanistan #

8/2/2022, 7:10 PM
Washington, USA

Près d'un an après la débâcle du retrait américain d' Afghanistan , un Joe Biden encore positif au Covid et au plus bas dans les sondages a balayé les critiques pour annoncer la mort du chef d'Al-Qaïda dans une opération des Etats-Unis à Kaboul et tenter de se relancer sur la scène politique intérieure.

"Quand j'ai mis fin à notre mission militaire en Afghanistan il y a presque un an, j'ai décidé qu'après 20 ans de guerre, les Etats-Unis n'avaient plus besoin de milliers de bottes sur le terrain", a déclaré M. Biden à la nation lundi soir en annonçant la mort d' Ayman al-Zawahiri .

"J'ai promis au peuple américain que nous continuerions à mener des opérations antiterroristes efficaces (...). C'est exactement ce que nous avons fait", a-t-il ajouté.

Annoncer la mort de dirigeants jihadistes est devenu un rituel à la fois sombre et hautement politique pour les présidents américains depuis les attaques du 11 septembre 2001.

Lorsque Barack Obama, connu pour ses talents d'orateur, avait révélé l'opération ayant tué Oussama ben Laden dans sa maison au Pakistan, des Américains étaient descendus dans la rue en scandant "USA!".

Donald Trump avait lui fait usage d'un langage imagé pour annoncer en 2019 la mort en Syrie du chef du groupe Etat islamique Abou Bakr al-Baghdadi et se poser en homme fort. "Il est mort comme un chien", avait-il lâché.

M. Biden, que le Covid contraint à l'isolement, a prononcé son allocution depuis un bruyant balcon de la Maison Blanche, avec les sirènes de police de Washington en fond sonore.

Presque un an après le retrait chaotique des troupes américaines d' Afghanistan , le président démocrate est fortement impopulaire. L'annonce de la mort de Zawahiri vient donc à point nommé pour un chef de l'Etat cherchant à inverser la tendance.

Tout en se gardant de se montrer triomphaliste, M. Biden a noté que le chef d'Al-Qaïda avait été sur la liste des personnes recherchées "pendant des années sous les présidents Bush, Obama et Trump".

Sous-entendu: le pays est entre de bonnes mains sous Biden.

"Peu importe le temps que cela prendra, peu importe où vous vous cachez, si vous êtes une menace pour notre peuple, les Etats-Unis vous trouveront et vous élimineront", a lancé M. Biden.

- Trop tôt pour se réjouir? -

A gauche comme à droite, les détracteurs du retrait d' Afghanistan l'avaient considéré comme un spectacle humiliant pour les Etats-Unis qui allait en plus refaire du pays un foyer de groupes jihadistes anti-américains, comme au moment du 11-Septembre.

Joe Biden a soutenu, lui, qu'il avait eu le courage de mettre fin à une guerre ratée et qu'il n'y aurait tout simplement jamais de fin nette à la débâcle.

Répondant aux sceptiques, il avait également promis que la capacité à mener des opérations pensées et organisées depuis les Etats-Unis, sans avoir besoin de troupes sur place, signifiait qu'il ne serait plus nécessaire de risquer des vies américaines.

Avec la mort de Zawahiri, Joe Biden a une opportunité en or pour assurer qu'il avait raison.

Et des louanges ont même fusé du côté des conservateurs. Un présentateur de la chaîne Fox News, pourtant le plus souvent hostile au président, a ainsi qualifié l'opération d'"immense victoire pour les Etats-Unis".

Certains experts avertissent toutefois qu'il ne faut pas se réjouir trop vite.

James Jeffrey, ancien ambassadeur des Etats-Unis en Irak maintenant président du programme Moyen-Orient du Wilson Center, a certes applaudi une opération démontrant "d'excellents renseignements, une capacité de frappe opérationnelle et de prise de décision".

Mais cette expertise ne pourra pas effacer le "chaos" du retrait de l'année dernière, que M. Jeffrey a imputé à une mauvaise coordination et au fait que M. Biden a "entravé" son personnel en refusant d'accepter qu'il pourrait y avoir des inconvénients à se retirer - ou de se préparer à ces problèmes.

Nathan Sales, un autre ancien diplomate qui travaille au centre de recherche Atlantic Council, a jugé que la simple présence de Zawahiri à Kaboul était un échec pour les Etats-Unis, suggérant que "comme on le craignait, les talibans accordent une fois de plus refuge aux dirigeants d'Al-Qaïda".

Et il est trop tôt pour dire si cette frappe de drone, même spectaculaire, "peut être reproduite contre d'autres cibles terroristes", a-t-il déclaré.

"Jusqu'à ce que nous en sachions plus, nous devons résister à l'envie de voir la frappe comme une justification du contre-terrorisme" mené depuis l'étranger, a-t-il plaidé.

sms/iba/led

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AUG 2

Mort de Zawahiri: les USA ont-ils utilisé le "Flying Ginsu", un missile secret ? #

8/2/2022, 9:34 AM
Washington, USA

Le chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri , a été tué lorsque deux missiles ont frappé sa maison à Kaboul. Mais le bâtiment ne porte pas de traces d'explosion et personne n'a été blessé dans l'opération, selon les responsables américains.

Ces deux éléments laissent penser que les Américains ont fait usage du Hellfire R9X, un missile équipé de six lames en forme de rasoir, qui tranche à travers sa cible mais n'explose pas.

L'utilisation du R9X n'a jamais été officiellement reconnue par le Pentagone ou la CIA, les deux entités américaines responsables des assassinats ciblés de leaders extrémistes.

Son existence avait été évoquée pour la première fois en mars 2017, quand un haut dirigeant d'Al-Qaïda, Abu al-Khayr al-Masri, avait été tué par une frappe de drone alors qu'il se déplaçait dans une voiture en Syrie.

Les photos à l'époque montraient un large trou à travers le toit de la voiture. L'intérieur du véhicule, dont ses occupants, avait été déchiqueté. Mais l'avant et l'arrière de la voiture semblaient complètement intacts.

Depuis, une poignée d'attaques ciblées avait obtenu un résultat similaire.

Jusque-là, les missiles Hellfire - tirés par des hélicoptères ou des drones - étaient connus pour leurs puissantes explosions et souvent, les dommages collatéraux qu'ils engendraient.

La nouvelle arme mystérieuse utilisée par les Américains a été baptisée "Flying Ginsu" (le Ginsu volant), d'après une célèbre publicité télévisée des années 1980 pour des couteaux de cuisine de marque Ginsu, qui pouvaient couper proprement à travers des canettes en aluminium et restaient parfaitement tranchants.

Egalement surnommé la "bombe ninja", le missile est devenu une munition de choix pour tuer les leaders de groupes jihadistes, tout en évitant de faire des victimes civiles.

C'est apparemment ce qui s'est produit à Kaboul, avec Zawahiri.

Dimanche 31 juillet au matin, ce dernier se tenait seul sur le balcon de sa résidence quand un drone américain a tiré deux missiles Hellfire, a précisé aux journalistes un responsable américain.

Des membres de la famille du dirigeant d'Al-Qaïda étaient présents dans la maison, mais "n'ont délibérément pas été ciblés et n'ont pas été blessés", a ajouté ce responsable.

Des photos montrent des fenêtres soufflées sur un étage, mais le reste du bâtiment, dont les fenêtres aux autres étages, sont toujours en place.

pmh/des/bat/thm

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AUG 2

Zawahiri "n'est plus": Biden annonce la mort du chef d'Al-Qaïda #

Le chef d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri , a été tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone américain, a annoncé lundi en direct à la télévision le président américain Joe Biden.

"Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l'émir d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri ", a-t-il lancé lors d'une courte allocution depuis la Maison Blanche.

"Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n'est plus", a ajouté Joe Biden.

Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.

Introuvable depuis plus de dix ans, il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.

Sa mort permettra aux familles de victimes tuées le 11 septembre 2001 dans les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et au siège du Pentagone près de Washington, "de tourner la page", a déclaré le président démocrate.

L'Arabie saoudite s'est pour sa part félicitée "de la mort du chef terroriste d'Al-Qaïda" responsable de "la planification et l'exécution d'odieuses opérations terroristes aux Etats-Unis, en Arabie saoudite et dans plusieurs autres pays du monde", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

- Deux missiles Hellfire -

L'attaque au drone a été menée à l'aide de deux missiles Hellfire et sans aucune présence militaire américaine au sol, a précisé un responsable américain, preuve selon lui de la capacité des Etats-Unis "d'identifier et de localiser même les terroristes les plus recherchés au monde et de prendre des mesures afin de les éliminer".

Ayman al-Zawahiri avait été repéré "à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon où il a finalement été touché" par la frappe dans la capitale afghane, a-t-il ajouté.

Au cours du week-end, le ministre afghan de l'Intérieur avait démenti les informations faisant état d'une frappe de drone à Kaboul, indiquant à l'AFP qu'une roquette avait touché "une maison vide" de la capitale.

Dans un communiqué publié lundi sur Twitter avant l'intervention de Joe Biden, le porte-parole des talibans avait toutefois reconnu l'existence d'une "attaque aérienne", attribuée à un "drone américain".

Joe Biden, qui était malade du Covid-19 et s'était soumis à un strict régime d'isolation lorsqu'il a ordonné la frappe le 25 juillet, a précisé lors de son allocution que l'opération n'avait fait "aucune victime civile".

La présence d' Ayman al-Zawahiri à Kaboul constitue par ailleurs une "violation claire" des accords conclus à Doha en 2020 avec les talibans, qui s'étaient engagés à ne pas accueillir Al-Qaïda sur leur sol, a noté le haut responsable américain.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a ajouté lundi soir qu'en "hébergeant et en abritant" Zawahiri, les taliban ont "grossièrement violé l'accord de Doha" qui prévoyait le départ des troupes Américaines d' Afghanistan .

Dans leur communiqué, les islamistes afghans ont également accusé les Etats-Unis d'avoir dérogé à ces accords, en conduisant une frappe sur leur territoire.

- "Pas aussi insignifiant" -

"Plus de 20 ans après le 11-Septembre, les Etats-Unis ont enfin rattrapé Ayman al-Zawahiri , le proche camarade et successeur d'Oussama Ben Laden", a commenté lundi sur Twitter Thomas Joscelyn, expert du cercle de réflexion Foundation for Defense of Democracies. "Bien qu'il ait eu de nombreux défauts, il n'était pas aussi insignifiant que ne le supposaient de nombreux analystes."

Héritant en 2011 d'une organisation affaiblie, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les "franchises" et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l' Afghanistan , en Syrie et en Irak.

"Malgré la direction de Zawahiri (...), le groupe fait toujours face à d'importants défis. D'abord, la question de savoir qui va diriger Al-Qaïda après la disparition de Zawahiri", a estimé Colin Clarke, chercheur au cercle de réflexion américain Soufan Group.

Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d'une mission secrète commanditée par Washington, information révélée quelques mois plus tard par le New York Times.

L'annonce de lundi intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.

"Nous disons encore clairement ce soir que peu importe le temps que cela prendra, peu importe où vous vous cachez, si vous constituez une menace contre notre population, les Etats-Unis vous trouveront et vous élimineront", a martelé Joe Biden.

sms/vgr/dax/roc/alc/emp

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AUG 2

A Kaboul, un drone américain tue le chef d'Al-Qaïda sur son balcon #

L'aube s'est déjà levée sur Kaboul dimanche, un drone américain survole la capitale afghane et Ayman al-Zawahiri se tient sur le balcon de sa maison. Sur décision de Joe Biden et après des années de traque, deux missiles sont tirés, le chef d'Al-Quaïda est mort.

Autour de la maison où vivent sa femme, sa fille et ses petits-enfants, les traces d'une frappe sont minimes, aucune explosion ne semble s'être produite, aucune autre victime n'est connue.

Cette attaque est, selon les Etats-Unis, le résultat d'années de traque, de mois de repérage et d'une frappe aérienne dans un ciel d'été.

Recherché depuis des années par les services secrets américains, et plus encore depuis la mort en 2011 d'Oussama Ben Laden à qui il a succédé à la tête de la nébuleuse jihadiste, Ayman al-Zawahiri semblait se terrer entre le Pakistan et l'Afghanistan.

Selon un haut responsable américain, Washington repère en 2022 sa famille dans une maison servant de cache dans la capitale afghane -- d'où l'armée américaine s'était retirée en catastrophe en août dernier face à la prise de pouvoir des talibans.

Un travail de renseignement confirme dans les mois qui suivent la présence d' Ayman al-Zawahiri lui-même sur place. Les Américains étudient la structure de la maison, les risques pour les civils, son mode de vie: il ne sort jamais.

- Maquette présentée à la Maison Blanche -

"Nous avons identifié Zawahiri à de nombreuses reprises, et pour de longs moments, sur son balcon, là où il a finalement été abattu", a expliqué lundi soir un haut responsable américain, tandis que Joe Biden annonçait la nouvelle depuis la Maison Blanche.

Pendant la préparation, en mai et juin, seuls une poignée de responsables américains sont tenus dans la confidence.

Le 1er juillet, un projet d'opération est présenté au président démocrate dans la "Situation Room", pièce ultra-sécurisée de la Maison Blanche où, selon une photo devenue célèbre, Barack Obama suivait en direct l'assaut contre Ben Laden en 2011, Joe Biden, alors vice-président, à ses côtés.

A la suite de cette présentation, on amène même au président une maquette de la maison.

Le 25 juillet, le président -- positif au Covid-19 -- rassemble ses principaux conseillers et "cherche à en savoir plus sur l'organisation des pièces derrière la porte et la fenêtre du troisième étage". Il demande l'avis de tous puis "autorise une frappe aérienne précise et sur-mesure," toujours selon un haut responsable américain ayant requis l'anonymat.

A 6H18 dimanche matin, heure de Kaboul, il fait environ 17°C, le soleil s'est levé depuis une heure environ, le chef d'Al-Quaïda est levé.

"La frappe a finalement été menée (...) par un aéronef sans pilote. Deux missiles Hellfire (sont tirés sur) Ayman al-Zawahiri , qui est tué", a raconté un haut responsable américain. "Il a été tué sur le balcon."

- Missile secret -

Il ajoute que, "selon de multiples sources de renseignement", c'est bien lui qui est mort, et lui seul.

Pas ses proches vivant à quelques mètres, pas de civil. Les talibans, qui contrôlent le pays, disent alors à l'AFP qu'une roquette a touché une maison vide dans le quartier résidentiel aisé de Sherpur sans faire de victime.

Selon Washington, l'opération n'a nécessité aucun effectif militaire au sol à Kaboul.

Comment?

Ces multiples éléments suggèrent l'utilisation, par les Etats-Unis, d'une arme dont l'existence même n'a jamais été confirmée: les missiles Hellfire R9X "flying ginsu", du nom d'une marque américaine de couteaux inspirés du Japon.

Cette version modifiée du missile américain serait dépourvue de charge explosive mais dotée de six lames qui se déploient avant l'impact pour découper sa cible sans effet de souffle.

Une photo de la voiture d'une cible supposée en Syrie en 2017 montre un énorme trou sur le toit du véhicule, l'intérieur déchiqueté, mais l'avant et l'arrière intacts.

"Cette mission a été préparée avec attention", s'est félicité Joe Biden dans son allocution, et elle a été "un succès."

pmh-ube/dax/roc

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AUG 2

Zawahiri "n'est plus": Biden annonce la mort du chef d'Al-Qaïda #

Le chef d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri , a été tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone américain, a annoncé lundi en direct à la télévision le président américain Joe Biden.

"Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l'émir d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri ", a-t-il lancé lors d'une courte allocution depuis la Maison Blanche.

"Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n'est plus", a ajouté Joe Biden.

Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.

Introuvable depuis plus de dix ans, il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.

Sa mort permettra aux familles de victimes tuées le 11 septembre 2001 dans les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et au siège du Pentagone près de Washington, "de tourner la page", a déclaré le président démocrate.

L'Arabie saoudite s'est pour sa part félicitée "de la mort du chef terroriste d'Al-Qaïda" responsable de "la planification et l'exécution d'odieuses opérations terroristes aux Etats-Unis, en Arabie saoudite et dans plusieurs autres pays du monde", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

- Deux missiles Hellfire -

L'attaque au drone a été menée à l'aide de deux missiles Hellfire et sans aucune présence militaire américaine au sol, a précisé un responsable américain, preuve selon lui de la capacité des Etats-Unis "d'identifier et de localiser même les terroristes les plus recherchés au monde et de prendre des mesures afin de les éliminer".

Ayman al-Zawahiri avait été repéré "à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon où il a finalement été touché" par la frappe dans la capitale afghane, a-t-il ajouté.

Au cours du week-end, le ministre afghan de l'Intérieur avait démenti les informations faisant état d'une frappe de drone à Kaboul, indiquant à l'AFP qu'une roquette avait touché "une maison vide" de la capitale.

Dans un communiqué publié lundi sur Twitter avant l'intervention de Joe Biden, le porte-parole des talibans avait toutefois reconnu l'existence d'une "attaque aérienne", attribuée à un "drone américain".

Joe Biden, qui était malade du Covid-19 et s'était soumis à un strict régime d'isolation lorsqu'il a ordonné la frappe le 25 juillet, a précisé lors de son allocution que l'opération n'avait fait "aucune victime civile".

La présence d' Ayman al-Zawahiri à Kaboul constitue par ailleurs une "violation claire" des accords conclus à Doha en 2020 avec les talibans, qui s'étaient engagés à ne pas accueillir Al-Qaïda sur leur sol, a noté le haut responsable américain.

Dans leur communiqué, les islamistes afghans ont également accusé les Etats-Unis d'avoir dérogé à ces accords, en conduisant une frappe sur leur territoire.

- "Pas aussi insignifiant" -

"Plus de 20 ans après le 11-Septembre, les Etats-Unis ont enfin rattrapé Ayman al-Zawahiri , le proche camarade et successeur d'Oussama Ben Laden", a commenté lundi sur Twitter Thomas Joscelyn, expert du cercle de réflexion Foundation for Defense of Democracies. "Bien qu'il ait eu de nombreux défauts, il n'était pas aussi insignifiant que ne le supposaient de nombreux analystes."

Héritant en 2011 d'une organisation affaiblie, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les "franchises" et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l' Afghanistan , en Syrie et en Irak.

"Malgré la direction de Zawahiri (...), le groupe fait toujours face à d'importants défis. D'abord, la question de savoir qui va diriger Al-Qaïda après la disparition de Zawahiri", a estimé Colin Clarke, chercheur au cercle de réflexion américain Soufan Group.

Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d'une mission secrète commanditée par Washington, information révélée quelques mois plus tard par le New York Times.

L'annonce de lundi intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.

"Nous disons encore clairement ce soir que peu importe le temps que cela prendra, peu importe où vous vous cachez, si vous constituez une menace contre notre population, les Etats-Unis vous trouveront et vous élimineront", a martelé Joe Biden.

sms/vgr/dax/roc/alc

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AUG 2

A Kaboul, un drone américain tue le chef d'Al-Qaïda sur son balcon #

L'aube s'est déjà levée sur Kaboul dimanche, un drone américain survole la capitale afghane et Ayman al-Zawahiri se tient sur le balcon de sa maison. Sur décision de Joe Biden et après des années de traque, deux missiles sont tirés, le chef d'Al-Quaïda est mort.

Autour de la maison où vivent sa femme, sa fille et ses petits-enfants, les traces d'une frappe sont minimes, aucune explosion ne semble s'être produite, aucune autre victime n'est connue.

Cette attaque est, selon les Etats-Unis, le résultat d'années de traque, de mois de repérage et d'une frappe aérienne dans un ciel d'été.

Recherché depuis des années par les services secrets américains, et plus encore depuis la mort en 2011 d'Oussama Ben Laden à qui il a succédé à la tête de l'organisation terroriste, Ayman al-Zawahiri semblait se terrer entre le Pakistan et l'Afghanistan.

Selon un haut responsable américain, Washington repère en 2022 sa famille dans une maison servant de cache dans la capitale afghane -- d'où l'armée américaine s'était retirée en catastrophe en août dernier face à la prise de pouvoir des talibans.

Un travail de renseignement confirme dans les mois qui suivent la présence de Ayman al-Zawahiri lui-même sur place. Les Américains étudient la structure de la maison, les risques pour les civils, son mode de vie : il ne sort jamais.

- Maquette présentée à la Maison Blanche -

"Nous avons identifié Zawahiri à de nombreuses reprises, et pour de longs moments, sur son balcon, là où il a finalement été abattu", a expliqué lundi soir un haut responsable américain, tandis que Joe Biden annonçait la nouvelle depuis la Maison Blanche.

Pendant la préparation, en mai et juin, seuls une poignée de responsables américains sont tenus dans la confidence.

Le 1er juillet, un projet d'opération est présenté au président démocrate dans la "Situation Room", pièce ultra-sécurisée de la Maison Blanche où, selon une photo devenue célèbre, Barack Obama suivait en direct l'assaut contre Ben Laden en 2011, Joe Biden, alors vice-président, à ses côtés.

A la suite de cette présentation, on amène même au président une maquette de la maison.

Le 25 juillet, le président -- positif au Covid-19 -- rassemble ses principaux conseillers et "cherche à en savoir plus sur l'organisation des pièces derrière la porte et la fenêtre du troisième étage". Il demande l'avis de tous puis "autorise une frappe aérienne précise et sur-mesure," toujours selon un haut responsable américain ayant requis l'anonymat.

A 6H18 dimanche matin, heure de Kaboul, il fait environ 17°C, le soleil s'est levé depuis une heure environ, le chef d'Al-Quaïda est levé.

"La frappe a finalement été menée (...) par un aéronef sans pilote. Deux missiles Hellfire (sont tirés sur) Ayman al-Zawahiri , qui est tué", a raconté un haut responsable américain. "Il a été tué sur le balcon."

- Missile secret -

Il ajoute que, "selon de multiples sources de renseignement", c'est bien lui qui est mort, et lui seul.

Pas ses proches vivant à quelques mètres, pas de civil. Les talibans, qui contrôlent le pays, disent alors à l'AFP qu'une roquette a touché une maison vide dans le quartier résidentiel aisé de Sherpur sans faire de victime.

Selon Washington, l'opération n'a nécessité aucun effectif militaire au sol à Kaboul.

Comment?

Ces multiples éléments suggèrent l'utilisation, par les Etats-Unis, d'une arme dont l'existence même n'a jamais été confirmée: les missiles Hellfire R9X "flying ginsu", du nom d'une marque américaine de couteaux inspirés du Japon.

Cette version modifiée du missile américain serait dépourvue de charge explosive mais dotée de six lames qui se déploient avant l'impact pour découper sa cible sans effet de souffle.

Une photo de la voiture d'une cible supposée en Syrie en 2017 montre un énorme trou sur le toit du véhicule, l'intérieur déchiqueté, mais l'avant et l'arrière intacts.

"Cette mission a été préparée avec attention", s'est félicité Joe Biden dans son allocution, et elle a été "un succès."

pmh-ube/dax

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AUG 2

Zawahiri "n'est plus": Biden annonce la mort du chef d'Al-Qaïda #

Le président américain Joe Biden a annoncé en direct à la télévision lundi la mort du chef d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri , tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone, nouveau coup porté à l'organisation terroriste.

"Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l'émir d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri ", a-t-il lancé lors d'une courte allocution depuis la Maison Blanche.

"Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n'est plus", a ajouté Joe Biden.

Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.

Introuvable depuis plus de dix ans, il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.

Sa mort permettra aux familles de victimes tuées le 11 septembre 2001 dans les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et au siège du Pentagone près de Washington, "de tourner la page", a déclaré le président démocrate.

- Deux missiles Hellfire -

L'attaque au drone a été menée à l'aide de deux missiles Hellfire et sans aucune présence militaire américaine au sol, a précisé un responsable américain, preuve selon lui de la capacité des Etats-Unis "d'identifier et de localiser même les terroristes les plus recherchés au monde et de prendre des mesures afin de les éliminer".

Ayman al-Zawahiri avait été repéré "à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon où il a finalement été touché" par la frappe dans la capitale afghane, a-t-il ajouté.

Au cours du week-end, le ministre afghan de l'Intérieur avait démenti les informations faisant état d'une frappe de drone à Kaboul, indiquant à l'AFP qu'une roquette avait touché "une maison vide" de la capitale.

Dans un communiqué publié lundi sur Twitter avant l'intervention de Joe Biden, le porte-parole des talibans avait toutefois reconnu l'existence d'une "attaque aérienne", attribuée à un "drone américain".

Joe Biden, qui était malade du Covid-19 et s'était soumis à un strict régime d'isolation lorsqu'il a ordonné la frappe le 25 juillet, a précisé lors de son allocution que l'opération n'avait fait "aucune victime civile".

Il a depuis été à nouveau testé positif au coronavirus, et bien qu'il ait prononcé son discours depuis un balcon de la Maison Blanche, tous les responsables et journalistes présents portaient un masque.

La présence d' Ayman al-Zawahiri à Kaboul constitue par ailleurs une "violation claire" des accords conclus à Doha en 2020 avec les talibans, qui s'étaient engagés à ne pas accueillir Al-Qaïda sur leur sol, a noté le haut responsable américain.

Dans leur communiqué, les islamistes afghans ont également accusé les Etats-Unis d'avoir dérogé à ces accords, en conduisant une frappe sur leur territoire.

- "Pas aussi insignifiant" -

"Plus de 20 ans après le 11-Septembre, les Etats-Unis ont enfin rattrapé Ayman al-Zawahiri , le proche camarade et successeur d'Obama Ben Laden", a commenté lundi sur Twitter Thomas Joscelyn, expert du cercle de réflexion Foundation for Defense of Democracies. "Bien qu'il ait eu de nombreux défauts, il n'était pas aussi insignifiant que ne le supposaient de nombreux analystes."

Héritant en 2011 d'une organisation affaiblie, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les "franchises" et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l' Afghanistan , en Syrie et en Irak.

"Malgré la direction de Zawahiri (...), le groupe fait toujours face à d'importants défis. D'abord, la question de savoir qui va diriger Al-Qaïda après la disparition de Zawahiri", a estimé Colin Clarke, chercheur au cercle de réflexion américain Soufan Group.

Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d'une mission secrète commanditée par Washington, information révélée quelques mois plus tard par le New York Times.

L'annonce de lundi intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.

"Nous disons encore clairement ce soir que peu importe le temps que cela prendra, peu importe où vous vous cachez, si vous constituez une menace contre notre population, les Etats-Unis vous trouveront et vous élimineront", a martelé Joe Biden.

sms/vgr/dax

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AUG 2

Zawahiri "n'est plus": Biden annonce la mort du chef d'Al-Qaïda #

Le président américain Joe Biden a annoncé en direct à la télévision lundi la mort du chef d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri , tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone, nouveau coup porté à l'organisation terroriste.

"Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l'émir d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri ", a-t-il lancé lors d'une courte allocution depuis la Maison Blanche.

"Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n'est plus", a ajouté Joe Biden.

Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.

Introuvable depuis plus de dix ans, il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.

Sa mort permettra aux familles de victimes tuées le 11 septembre 2001 dans les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et au siège du Pentagone près de Washington, "de tourner la page", a déclaré le président démocrate.

L'attaque au drone a été menée sans aucune présence militaire américaine au sol, a précisé un responsable américain, preuve de la capacité des Etats-Unis "d'identifier et de localiser même les terroristes les plus recherchés au monde et de prendre des mesures afin de les éliminer".

Ayman al-Zawahiri avait été repéré "à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon où il a finalement été touché" par la frappe dans la capitale afghane, a-t-il ajouté.

L'opération n'a fait "aucune victime civile", a précisé Joe Biden lors de son allocution.

La présence d' Ayman al-Zawahiri à Kaboul constitue par ailleurs une "violation claire" des accords conclus avec les talibans à Doha en 2020, selon lesquels les islamistes s'étaient engagés à ne pas accueillir Al-Qaïda sur leur sol, a noté ce responsable.

- "Défis" -

"Plus de 20 ans après le 11-Septembre, les Etats-Unis ont enfin rattrapé Ayman al-Zawahiri , le proche camarade et successeur d'Obama Ben Laden", a commenté lundi sur Twitter Thomas Joscelyn, expert du cercle de réflexion Foundation for Defense of Democracies. "Bien qu'il ait eu de nombreux défauts, il n'était pas aussi insignifiant que ne le supposaient de nombreux analystes."

Héritant en 2011 d'une organisation affaiblie, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les "franchises" et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l' Afghanistan , en Syrie et en Irak.

"Malgré la direction de Zawahiri (...), le groupe fait toujours face à d'importants défis. D'abord, la question de savoir qui va diriger Al-Qaïda après la disparition de Zawahiri", a estimé Colin Clarke, chercheur au cercle de réflexion américain Soufan Group.

Fin 2020, des sources avaient un temps donné crédit à des rumeurs le donnant mort d'une maladie cardiaque mais il était réapparu ensuite dans une vidéo.

- "Aucune victime civile" -

Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d'une mission secrète commanditée par Washington, information révélée à l'époque par le New York Times.

Le 3 février, Joe Biden avait annoncé la mort du dirigeant du groupe Etat islamique (EI) Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi lors d'une opération conduite dans le nord de la Syrie.

L'annonce de lundi intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.

"Nous disons encore clairement ce soir que peu importe le temps que cela prendra, peu importe où vous vous cachez, si vous constituez une menace contre notre population, les Etats-Unis vous trouveront et vous élimineront", a martelé Joe Biden.

sms/vgr

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AUG 2

La mort du chef d'Al-Qaïda va permettre aux familles de victimes du 11-Septembre "de tourner la page", déclare Biden #

La mort du chef d'Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri , tué dans la nuit de samedi à dimanche à Kaboul par une frappe de drone américain, va permettre aux familles de victimes du 11 septembre 2001 de "tourner la page", a déclaré Joe Biden lundi.

Aux proches des victimes, "c'est mon espoir que cette action décisive (leur) permette de tourner la page" des attaques organisée par Al-Qaïda et leur chef de l'époque, Oussama ben Laden, dont Ayman al-Zawahiri était le successeur.

sms/ube/dax

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AUG 1

La mort du chef d'Al-Qaïda va permettre aux familles de victimes du 11-Septembre "de tourner la page", déclare Biden #

8/1/2022, 11:53 PM
Washington, USA

La mort du chef d'Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri , tué lundi à Kaboul par une frappe de drone américain, va permettre aux familles de victimes du 11 septembre 2001 de "tourner la page", a déclaré Joe Biden.

Aux proches des victimes, "c'est mon espoir que cette action décisive (leur) permette de tourner la page" des attaques organisée par Al-Qaïda et leur chef de l'époque, Oussama ben Laden, dont Ayman al-Zawahiri était le successeur.

sms/ube/dax

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AUG 1

Le chef d'Al-Qaïda a été tué dans une attaque de drone, aucune présence militaire au sol (responsable américain) #

Le chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri , a été tué dans une attaque de drone en Afghanistan sans aucune présence militaire américaine au sol, a indiqué lundi un responsable américain.

"Il n'y avait aucun effectif américain sur le terrain à Kaboul", a précisé le haut-responsable, ajoutant que la présence même d' Ayman al-Zawahiri dans la capitale afghane était une "violation claire" des accords conclus avec les talibans à Doha en 2020.

sms/dax/

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AUG 1

Joe Biden annonce la mort du chef d'Al-Qaïda, tué par une frappe américaine #

Joe Biden a annoncé lundi soir la mort du chef d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri , tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone, nouveau coup porté à l'organisation terroriste ennemie jurée des Etats-Unis.

"Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l'émir d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri ", a lancé le président américain, qui s'exprimait depuis la Maison Blanche.

"Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n'est plus", a ajouté Joe Biden.

Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.

Introuvable depuis plus de dix ans, il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.

- "Défis" -

"Plus de 20 ans après le 11-Septembre, les Etats-Unis ont enfin rattrapé Ayman al-Zawahiri , le proche camarade et successeur d'Obama Ben Laden", a commenté lundi sur Twitter Thomas Joscelyn, expert du cercle de réflexion Foundation for Defense of Democracies. "Bien qu'il ait eu de nombreux défauts, il n'était pas aussi insignifiant que ne le supposaient de nombreux analystes."

Héritant en 2011 d'une organisation affaiblie, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les "franchises" et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l' Afghanistan , en Syrie et en Irak.

"Malgré la direction de Zawahiri (...), le groupe fait toujours face à d'importants défis. D'abord, la question de savoir qui va diriger Al-Qaïda après la disparition de Zawahiri", a estimé Colin Clarke, chercheur au cercle de réflexion américain Soufan Group.

Fin 2020, des sources avaient un temps donné crédit à des rumeurs le donnant mort d'une maladie cardiaque mais il était réapparu ensuite dans une vidéo.

Et Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d'une mission secrète commanditée par Washington, information révélée à l'époque par le New York Times.

- "Aucune victime civile" -

L'opération n'a fait "aucune victime civile", a précisé Joe Biden lors de son allocution.

Cette annonce intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.

Le 3 février, Joe Biden avait annoncé la mort du dirigeant du groupe Etat islamique (EI) Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi lors d'une opération conduite dans le nord de la Syrie.

Dans une allocution télévisée, le président démocrate avait mis en garde les chefs des organisations jihadistes: "Nous sommes à vos trousses."

sms/vgr

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AUG 1

Biden annonce que les Etats-Unis ont tué le chef d'Al-Qaïda, Zawahiri #

Le président américain Joe Bien a annoncé lundi soir qu'une frappe aérienne américaine à Kaboul, en Afghanistan , a tué le leader d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri .

"Justice a été rendue, et ce dirigeant terroriste n'est plus," a déclaré Joe Biden dans un discours prononcé depuis la Maison Blanche.

sms/ube/dax

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AUG 1

A New York, un homme armé arrêté devant le domicile d'une journaliste irano-américaine #

Un homme armé d'une kalachnikov a été arrêté la semaine dernière à New York devant le domicile d'une journaliste et militante irano-américaine féministe, hostile à Téhéran et cible d'un projet d'enlèvement en 2018.

Mercredi et jeudi derniers, Khalid Mehdiyev avait été surpris autour du domicile de Masih Alinejad à Brooklyn, l'un des cinq arrondissements de New York. L'homme a finalement été interpellé en fin de semaine dernière par le FBI qui a découvert dans sa voiture un fusil AK-47 et une soixantaine de munitions, selon une note de la police fédérale déposée auprès du tribunal fédéral de Manhattan.

Dans ces documents judiciaires rendus publics au cours du week-end, Masih Alinejad n'est pas citée mais l'intéressée a confirmé dimanche et lundi sur Twitter, images de vidéo-surveillance à l'appui, que l'homme arrêté par la police new-yorkaise "avait tenté de rentrer chez (elle) à New York avec une arme à feu chargée pour (la) tuer".

"L'année dernière, le FBI a empêché la République islamique (d'Iran) de me kidnapper. Mon crime est de donner une voix aux sans-voix. Le gouvernement des Etats-Unis doit être dur avec le terrorisme", a écrit la militante féministe sur les réseaux sociaux.

En juillet 2021, la justice américaine avait inculpé quatre "agents du renseignement iranien", accusés d'avoir préparé l'enlèvement de Masih Alinejad en 2018 en essayant de forcer des proches iraniens de la journaliste à l'attirer dans un pays tiers, afin qu'elle soit arrêtée, emmenée en Iran et emprisonnée.

L'été dernier, en signe de soutien, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'était alors entretenu avec cette activiste irano-américaine, réputée notamment pour ses positions contre le port du hijab des femmes en Iran et ses déclarations et écrits hostiles au régime de Téhéran.

A New York, l'association américaine United Against Nuclear Iran s'est félicitée lundi de cette nouvelle arrestation et a prévenu par la voix de son président, l'ancien ambassadeur Mark Wallace, que les "Américains ne tolèreront jamais que des éléments d'une puissance hostile menacent de perpétrer des attentats sur le sol des Etats-Unis".

L'Iran et les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980 à la suite de la Révolution islamique l'année précédente.

Dans les années 2010, le timide réchauffement entre les deux pays, à la faveur de l'accord international sur le programme nucléaire iranien conclu en juillet 2015, avait été sapé par le retrait américain de ce texte en 2018, sous la présidence de Donald Trump, et par la reprise par Téhéran de l'enrichissement d'uranium.

Des négociations pour raviver cet accord ont été relancées en avril 2021 mais sont au point mort depuis mars dernier.

Pour autant, ce lundi, la diplomatie iranienne s'est dite "optimiste" quant à une reprise de ces discussions suite à un projet de compromis présenté par l'Union européenne et qu'a salué, également lundi à l'ONU, Antony Blinken.

pdh-nr/roc

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AUG 1

Les Etats-Unis ont tué le chef d'Al-Qaïda, Zawahiri (médias) #

Les Etats-Unis ont tué le leader d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri , par une frappe de drone pendant le week-end en Afghanistan , d'après les médias américains, la Maison Blanche annonçant avoir réussi "une opération antiterroriste contre une cible importante".

Ayman al-Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.

Le président Joe Biden doit prendre la parole à 19H30 (23H30 GMT) pour une allocution télévisée. Peu avant, plusieurs grands médias américains, dont CNN, Fox, le Washington Post et le New York Times ont affirmé que la cible de l'attaque américaine était Ayman al-Zawahiri et qu'il était mort.

Zawahiri, introuvable depuis plus de dix ans, était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.

Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d'une mission secrète commanditée par Washington, information révélée à l'époque par le New York Times.

- "Aucune victime civile" -

Héritant en 2011 d'une organisation qui avait perdu de sa superbe, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les "franchises" et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l' Afghanistan , en Syrie et en Irak.

Fin 2020, des sources avaient un temps donné crédit à des rumeurs le donnant mort d'une maladie cardiaque mais il était réapparu ensuite dans une vidéo.

Lundi, un haut responsable de l'administration américaine a indiqué que les Etats-Unis avaient mené à bien, au cours du week-end, une "opération antiterroriste contre une cible importante au sein d'Al-Qaïda" en Afghanistan , sans mentionner Ayman al-Zawahiri .

"L'opération a été réussie et n'a fait aucune victime civile", a précisé cette source auprès de journalistes.

Selon des médias américains, Ayman al-Zawahiri pourrait avoir été tué par une frappe de drone menée dans la capitale afghane Kaboul par la CIA.

D'après un communiqué des talibans, repris par le Washington Post, une frappe américaine a touché une maison résidentielle d'un quartier aisé de Kaboul.

Cette annonce intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.

Le 3 février, Joe Biden avait annoncé la mort du dirigeant du groupe Etat islamique (EI) Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi lors d'une opération conduite dans le nord de la Syrie.

Dans une allocution télévisée, le président démocrate avait mis en garde les chefs des organisations jihadistes: "Nous sommes à vos trousses".

sms/vgr/dax

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AUG 1

Les Etats-Unis ont tué le chef d'Al-Qaïda, Zawahiri (médias) #

Les Etats-Unis ont tué le leader d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri , par une frappe de drone pendant le week-end en Afghanistan , d'après les médias américains, la Maison Blanche annonçant avoir réussi "une opération antiterroriste contre une cible importante".

Ayman al-Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.

Le président Joe Biden doit prendre la parole à 19H30 (23H30 GMT) pour une allocution télévisée. Peu avant, plusieurs grands médias américains, dont CNN, Fox, le Washington Post et le New York Times ont affirmé que la cible de l'attaque américaine était Ayman al-Zawahiri et qu'il était mort.

Zawahiri, introuvable depuis plus de dix ans, était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.

Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d'une mission secrète commanditée par Washington, information révélée à l'époque par le New York Times.

- "Aucune victime civile" -

Héritant en 2011 d'une organisation qui avait perdu de sa superbe, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les "franchises" et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l' Afghanistan , en Syrie et en Irak.

Fin 2020, des sources avaient un temps donné crédit à des rumeurs le donnant mort d'une maladie cardiaque mais il était réapparu ensuite dans une vidéo.

Lundi, un haut responsable de l'administration américaine a indiqué que les Etats-Unis avaient mené à bien, au cours du week-end, une "opération antiterroriste contre une cible importante au sein d'Al-Qaïda" en Afghanistan , sans mentionner Ayman al-Zawahiri .

"L'opération a été réussie et n'a fait aucune victime civile", a précisé cette source auprès de journalistes.

Selon des médias américains, Ayman al-Zawahiri pourrait avoir été tué par une frappe de drone menée dans la capitale afghane Kaboul par la CIA.

D'après un communiqué des talibans, repris par le Washington Post, une frappe américaine a touché une maison résidentielle d'un quartier aisé de Kaboul.

Cette annonce intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.

Le 3 février, Joe Biden avait annoncé la mort du dirigeant du groupe Etat islamique (EI) Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi lors d'une opération conduite dans le nord de la Syrie.

Dans une allocution télévisée, le président démocrate avait mis en garde les chefs des organisations jihadistes: "Nous sommes à vos trousses".

sms/vgr/dax

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AUG 1

Les Etats-Unis ont tué le chef d'Al-Qaïda, Zawahiri (médias) #

Les Etats-Unis ont tué le leader d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri , par une frappe de drone pendant le week-end en Afghanistan , d'après les médias américains, la Maison Blanche annonçant avoir réussi "une opération antiterroriste contre une cible importante".

Ayman al-Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.

Le président Joe Biden doit prendre la parole à 19H30 (23H30 GMT) pour une allocution télévisée. Peu avant, plusieurs grands médias américains, dont CNN, Fox, le Washington Post et le New York Times ont affirmé que la cible de l'attaque américaine était Ayman al-Zawahiri et qu'il était mort.

Zawahiri, introuvable depuis plus de dix ans, était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.

Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d'une mission secrète commanditée par Washington, information révélée à l'époque par le New York Times.

- "Aucune victime civile" -

Héritant en 2011 d'une organisation qui avait perdu de sa superbe, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les "franchises" et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l' Afghanistan , en Syrie et en Irak.

Fin 2020, des sources avaient un temps donné crédit à des rumeurs le donnant mort d'une maladie cardiaque mais il était réapparu ensuite dans une vidéo.

Lundi, un haut responsable de l'administration américaine a indiqué que les Etats-Unis avaient mené à bien, au cours du week-end, une "opération antiterroriste contre une cible importante au sein d'Al-Qaïda" en Afghanistan , sans mentionner Ayman al-Zawahiri .

"L'opération a été réussie et n'a fait aucune victime civile", a précisé cette source auprès de journalistes.

Selon des médias américains, Ayman al-Zawahiri pourrait avoir été tué par une frappe de drone menée dans la capitale afghane Kaboul par la CIA.

D'après un communiqué des talibans, repris par le Washington Post, une frappe américaine a touché une maison résidentielle d'un quartier aisé de Kaboul.

Cette annonce intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.

Le 3 février, Joe Biden avait annoncé la mort du dirigeant du groupe Etat islamique (EI) Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi lors d'une opération conduite dans le nord de la Syrie.

Dans une allocution télévisée, le président démocrate avait mis en garde les chefs des organisations jihadistes: "Nous sommes à vos trousses".

sms/vgr/dax

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AUG 1

Les Etats-Unis ont tué le chef d'Al-Qaïda, Zawahiri (médias américains) #

La cible de l'"opération antiterroriste réussie" en Afghanistan annoncée lundi par un haut responsable américain était le chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri , tué au cours du week-end lors d'une frappe de drone, selon les médias américains.

Zawahiri, considéré comme le cerveau des attentats du 11-Septembre qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis, avait pris la tête de l'organisation terroriste après la mort d'Oussama Ben Laden en 2011, tué par un commando américain au Pakistan.

Le président Joe Biden doit prendre la parole à 19H30 (23H30 GMT) pour une allocution télévisée à propos d'une "opération antiterroriste réussie", selon la Maison Blanche, qui n'a pas fourni de détails supplémentaires.

Un haut responsable de l'administration américaine a également indiqué que les Etats-Unis avaient mené à bien, au cours du week-end, une "opération antiterroriste contre une cible importante au sein d'Al-Qaïda" en Afghanistan , sans mentionner Ayman al-Zawahiri .

"L'opération a été réussie et n'a fait aucune victime civile", a précisé cette source auprès de journalistes.

Selon des médias américains, Ayman al-Zawahiri pourrait avoir été tué par une frappe de drone menée dans la capitale afghane Kaboul par la CIA.

Le département d'Etat offrait jusqu'à 25 millions de dollars de récompense pour toute information conduisant à l'arrestation ou la condamnation du chef d'Al-Qaïda.

Cette annonce intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.

Les Etats-Unis avaient par ailleurs annoncé mi-juillet avoir tué le chef du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, Maher al-Agal, lors d'une frappe de drone, opération qui avait "affaibli de façon considérable la capacité de l'EI de préparer, financer et conduire ses opérations dans la région", selon un porte-parole de l'armée américaine.

sms/vgr/dax

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AUG 1

Les Etats-Unis ont tué le chef d'Al-Qaïda, Zawahiri (médias américains) #

La cible de l'"opération antiterroriste réussie" en Afghanistan annoncée lundi par un haut responsable américain était le chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri , tué au cours du week-end lors d'une frappe de drone, selon les médias américains.

Zawahiri avait pris la tête de l'organisation terroriste après la mort d'Oussama Ben Laden en 2011. Le président américain Joe Biden doit s'exprimer sur le sujet lors d'une allocution télévisée à 19H30 (23H30 GMT).

sms/vgr/dax

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A New York, un homme armé arrêté devant le domicile d'une journaliste irano-américaine #

Un homme armé d'une kalachnikov a été arrêté la semaine dernière à New York devant le domicile d'une journaliste et militante irano-américaine féministe, hostile à Téhéran et cible d'un projet d'enlèvement en 2018.

Mercredi et jeudi derniers, Khalid Mehdiyev avait été surpris autour du domicile de Masih Alinejad à Brooklyn, l'un des cinq arrondissements de New York. L'homme a finalement été interpellé en fin de semaine dernière par le FBI qui a découvert dans sa voiture un fusil AK-47 et une soixantaine de munitions, selon une note de la police fédérale déposée vendredi auprès du tribunal fédéral de Manhattan.

Dans ces documents judiciaires rendus publics, Masih Alinejad n'est pas citée mais l'intéressée a confirmé dimanche et lundi sur Twitter, images de vidéo-surveillance à l'appui, que l'homme arrêté par la police new-yorkaise "avait tenté de rentrer chez (elle) à New York avec une arme à feu chargée pour (la) tuer".

"L'année dernière, le FBI a empêché la République islamique (d'Iran) de me kidnapper. Mon crime est de donner une voix aux sans-voix. Le gouvernement des Etats-Unis doit être dur avec le terrorisme", a écrit la militante féministe sur les réseaux sociaux.

En juillet 2021, la justice américaine avait inculpé quatre "agents du renseignement iranien", accusés d'avoir préparé l'enlèvement de Masih Alinejad en 2018 en essayant de forcer des proches iraniens de la journaliste à l'attirer dans un pays tiers, afin qu'elle soit arrêtée, emmenée en Iran et emprisonnée.

L'été dernier, en signe de soutien, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'était alors entretenu avec cette activiste irano-américaine, réputée notamment pour ses positions contre le port du hijab des femmes en Iran et ses déclarations et écrits hostiles au régime de Téhéran.

pdh-nr/ube

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AUG 1

A New York, un homme armé arrêté devant le domicile d'une journaliste irano-américaine #

Un homme armé d'une kalachnikov a été arrêté la semaine dernière à New York devant le domicile d'une journaliste et militante irano-américaine féministe, hostile à Téhéran et cible d'un projet d'enlèvement en 2018.

Mercredi et jeudi derniers, Khalid Mehdiyev avait été surpris autour du domicile de Masih Alinejad à Brooklyn, l'un des cinq arrondissements de New York. L'homme a finalement été interpellé en fin de semaine dernière par le FBI qui a découvert dans sa voiture un fusil AK-47 et une soixantaine de munitions, selon une note de la police fédérale déposée vendredi auprès du tribunal fédéral de Manhattan.

Dans ces documents judiciaires rendus publics, Masih Alinejad n'est pas citée mais l'intéressée a confirmé dimanche et lundi sur Twitter, images de vidéo-surveillance à l'appui, que l'homme arrêté par la police new-yorkaise "avait tenté de rentrer chez (elle) à New York avec une arme à feu chargée pour (la) tuer".

"L'année dernière, le FBI a empêché la République islamique (d'Iran) de me kidnapper. Mon crime est de donner une voix aux sans-voix. Le gouvernement des Etats-Unis doit être dur avec le terrorisme", a écrit la militante féministe sur les réseaux sociaux.

En juillet 2021, la justice américaine avait inculpé quatre "agents du renseignement iranien", accusés d'avoir préparé l'enlèvement de Masih Alinejad en 2018 en essayant de forcer des proches iraniens de la journaliste à l'attirer dans un pays tiers, afin qu'elle soit arrêtée, emmenée en Iran et emprisonnée.

L'été dernier, en signe de soutien, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'était alors entretenu avec cette activiste irano-américaine, réputée notamment pour ses positions contre le port du hijab des femmes en Iran et ses déclarations et écrits hostiles au régime de Téhéran.

pdh-nr/ube

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AUG 1

Les Etats-Unis ont "réussi" une opération contre une "cible importante au sein d'Al-Qaïda" en Afghanistan (responsable) #

Les Etats-Unis ont mené à bien au cours du week-end une "opération antiterroriste contre une cible importante au sein d'Al-Qaïda" en Afghanistan , a indiqué lundi un haut responsable de l'administration américaine.

"L'opération a été réussie et n'a fait aucune victime civile", a précisé cette source auprès de journalistes.

Le président Joe Biden doit prendre la parole à 19H30 (23H30 GMT) à propos d'une "opération antiterroriste réussie", selon la Maison Blanche, qui n'a pas fourni de détails supplémentaires.

Cette annonce intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.

Les Etats-Unis avaient par ailleurs annoncé mi-juillet avoir tué le chef du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, Maher al-Agal, lors d'une frappe de drone, opération qui avait "affaibli de façon considérable la capacité de l'EI de préparer, financer et conduire ses opérations dans la région", selon un porte-parole de l'armée américaine.

sms/vgr/dax

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Les Etats-Unis ont "réussi" une opération contre une "cible importante au sein d'Al-Qaïda" en Afghanistan (responsable) #

Les Etats-Unis ont mené à bien au cours du week-end une "opération antiterroriste contre une cible importante au sein d'Al-Qaïda" en Afghanistan , a indiqué lundi un haut responsable de l'administration américaine.

L'opération n'a fait "aucune victime civile", a précisé cette source. Le président Joe Biden doit faire une allocution sur "opération antiterroriste réussie" à 19H30 (23H30 GMT), selon la Maison Blanche qui n'a pas fourni de détails supplémentaires.

sms/vgr/dax

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LocationWashington - USA
Date8/1/2022, 9:19 PM
Country
Afghanistan
Etats-Unis
Target
Ayman al-Zawahiri