Elon Musk met au défi Twitter de prouver la part de faux comptes #
Elon Musk a mis au défi samedi le patron de Twitter de débattre publiquement et prouver la part de faux comptes sur le réseau social, point de désaccord mis en avant par le multimilliardaire américain pour retirer son offre d'achat, lançant une bataille judiciaire.
"Si Twitter fournit simplement sa méthode d'échantillonnage de 100 comptes et la manière dont ils sont avérés réels, l'accord devrait se poursuivre selon les conditions d'origine", a tweeté Elon Musk samedi.
"Cependant, s'il s'avère que leurs déclarations auprès de la SEC (régulateur boursier américain) sont matériellement fausses, cela ne pourra pas être le cas", a-t-il averti.
Elon Musk avait signé un accord de 44 milliards de dollars pour racheter le réseau social, avant de le rompre unilatéralement début juillet.
Il estime que Twitter a menti sur la proportion de comptes automatisés et de spams sur sa plateforme, et affirme même que le réseau social a "fraudé", en majorant volontairement le nombre de comptes monétisables.
"Je mets au défi Parag Agrawal (directeur général de Twitter) de débattre publiquement du pourcentage de faux comptes sur Twitter", a également tweeté le fantasque patron de Tesla.
"Laissons-le prouver au public que Twitter a moins de 5% d'usagers quotidiens faux ou indésirables", a-t-il ajouté.
Une bataille judiciaire est désormais lancée. Un procès doit s'ouvrir le 17 octobre devant la Delaware Court of Chancery, un tribunal spécialisé en droit des affaires, et durer cinq jours.
Twitter a en effet attaqué en justice l'homme le plus riche de la planète, pour le contraindre à honorer sa promesse. Celui-ci a contre-attaqué devant la même juridiction, avec une plainte dans laquelle il demande au tribunal de le libérer de l'accord et de condamner Twitter à lui verser des dommages et intérêts.
Auparavant, les actionnaires de Twitter se réuniront le 13 septembre pour autoriser ou non cette acquisition, qui représenterait une plus-value conséquente pour les actionnaires.
jul/mba
Elon Musk accuse Twitter de "fraude", dans la bataille judiciaire autour du rachat #
Le multimilliardaire et patron de Tesla, Elon Musk, accuse Twitter de "fraude", dans le cadre de la bataille juridique autour de l'accord de rachat du réseau social pour 44 milliards de dollars, un accord qu'il cherche désormais à rompre.
Elon Musk assure que Twitter a "fraudé", en majorant volontairement le nombre de comptes monétisables, selon ses arguments déposés jeudi soir devant la justice, et consultés vendredi par l'AFP.
Le patron de Tesla avait déposé une plainte contre Twitter fin juillet, après avoir été lui-même attaqué en justice par la plateforme, qui veut qu'il respecte son engagement d'achat.
Ses avocats, dans ce document de 165 pages, accusent Twitter d'avoir "masqué la vérité", en revendiquant 238 millions d'utilisateurs quotidiens monétisables, mais il y en aurait en réalité 65 millions de moins.
Par ailleurs, "la majorité des annonces publicitaires" ne seraient diffusées qu'"auprès de moins de 16 millions d'utilisateurs, soit une fraction" de ce que prétend Twitter.
La plainte, qui qualifie "les représentations faussées" du réseau social de "péchés", affirme que "Twitter a empêché frénétiquement l'information de circuler dans une tentative désespérée d'empêcher (Elon Musk) de découvrir la fraude".
Elon Musk avait démarché Twitter en avril puis signé un accord d'achat pour 54,20 dollars par action du réseau social. Il a rompu cet engagement unilatéralement début juillet, arguant que la société aurait menti sur la proportion de comptes automatisés et de spams sur sa plateforme.
Une bataille judiciaire est désormais engagée.
En effet, Twitter a, début juillet, attaqué Elon Musk en justice devant la Delaware Court of Chancery, un tribunal spécialisé en droit des affaires, pour le contraindre à honorer sa promesse.
Deux semaines plus tard, Elon Musk a contre-attaqué avec une plainte "confidentielle" déposée devant la même juridiction. Il demande au tribunal de le libérer de l'accord et de condamner Twitter à lui verser des dommages et intérêts.
Un procès doit s'ouvrir le 17 octobre, et durer cinq jours.
Auparavant, les actionnaires de Twitter se réuniront le 13 septembre pour autoriser ou non cette acquisition, qui représenterait une plus-value conséquente pour les actionnaires.
"La contre-attaque de Musk contre Twitter a soulevé des points intéressants, mais Wall Street y voit plutôt un signe de faiblesse que de force pour Musk qui se dirige vers les tribunaux du Delaware", a jugé auprès de l'AFP l'analyste Dan Ives de Wedbush Securities.
Selon lui, Twitter est en bonne position pour remporter la bataille face au milliardaire.
Twitter avait déposé jeudi au tribunal sa réponse à la plainte d'Elon Musk. D'après ce document, le patron de Tesla accuse le conseil d'administration d'avoir dissimulé la vraie proportion de comptes inauthentiques, quand Twitter assure qu'elle est inférieure à 5%.
La plateforme répond que l'homme d'affaires a précipité les négociations et que l'accord n'a jamais mentionné les faux comptes.
Les avocats du réseau social dénoncent une "tentative d'échapper à un contrat que Musk ne trouve plus intéressant depuis que le marché des actions a baissé".
Entre la baisse générale du marché boursier ces derniers mois, la baisse des recettes publicitaires des réseaux sociaux liée à la conjoncture économique et les critiques publiques d'Elon Musk, le titre de Twitter s'était effondré à environ 32 dollars le 11 juillet.
Il valait vendredi à la clôture 42,52 dollars, en hausse de 3,56%. Le titre de Tesla perdait 6,63% à 864,51 dollars.
Elon Musk avait été interrogé jeudi soir lors de l'assemblée générale des actionnaires de Tesla sur la situation avec Twitter.
Prudent, alors qu'il est en plein bras de fer juridique, l'entrepreneur s'était contenté d'affirmer: "J'utilise beaucoup Twitter (...) et comme je comprends très bien ce produit, j'ai une bonne d'idée de comment guider l'équipe d'ingénieurs chez Twitter pour rendre le produit radicalement meilleur".
Mais "je n'ai pas besoin d'avoir Twitter pour cela", avait-il ajouté.
gc-jm-jul/vmt/ube
Elon Musk accuse Twitter de "fraude" dans la bataille judiciaire autour du rachat #
Le multimilliardaire et patron de Tesla Elon Musk accuse Twitter de "fraude" dans le cadre du procès sur l'accord de 44 milliards de dollars qu'il avait signé pour acquérir le réseau social mais qu'il cherche à rompre.
Elon Musk, dans des arguments déposés jeudi soir devant un tribunal d'affaires de l'Etat du Delaware, accuse Twitter d'avoir fraudé sur le nombre de comptes monétisables du réseau social, selon ce document judiciaire de 165 pages consulté vendredi par l'AFP.
Une bataille judiciaire est engagée entre l'homme le plus riche de la planète et le réseau social.
Les avocats d'Elon Musk accusent Twitter d'avoir "masqué la vérité" sur le nombre de 238 millions d'utilisateurs quotidiens monétisables revendiqué par le réseau social.
Selon eux, ils sont environ 65 millions de moins et "la majorité des annonces publicitaires" ne seraient diffusées qu'"auprès de moins de 16 millions d'utilisateurs, soit une fraction" de ce que prétend Twitter.
La plainte, qui qualifie "les représentations faussées" du réseau social de "péchés", affirme que "Twitter a empêché frénétiquement l'information de circuler dans une tentative désespérée d'empêcher (Elon Musk) de découvrir la fraude".
Mi-juillet, Twitter avait attaqué Elon Musk en justice devant la Delaware Court of Chancery, un tribunal spécialisé en droit des affaires, pour le contraindre à honorer son engagement d'acquisition pour 44 milliards de dollars. Le procès doit s'ouvrir le 17 octobre.
Deux semaines plus tard, l'homme le plus riche au monde avait contre-attaqué avec une plainte "confidentielle".
Elon Musk a démarché Twitter en avril, puis signé un accord de rachat pour 54,20 dollars par action.
Il y a mis fin unilatéralement début juillet, au motif que la société basée à San Francisco aurait, selon lui, menti sur la proportion de comptes automatisés et de spams sur sa plateforme.
Le patron de Tesla accuse le conseil d'administration d'avoir dissimulé la vraie proportion de comptes inauthentiques. Twitter l'estime inférieure à 5%.
Les documents officiels déposés par la plateforme auprès du gendarme boursier américain "contiennent de nombreuses fausses déclarations matérielles et omissions qui faussent la valeur de Twitter et ont conduit Elon Musk à accepter d'acheter l'entreprise à un prix gonflé", assurent les avocats de l'homme d'affaires.
La stratégie de Twitter, continuent-ils, a consisté à "jouer à cache-cache" pour empêcher le plus longtemps possible l'acheteur de "discerner la vérité".
Twitter répond que l'homme d'affaires a précipité les négociations et que l'accord n'a jamais mentionné les faux comptes, et les avocats du réseau social dénoncent une "tentative d'échapper à un contrat que Musk ne trouve plus intéressant depuis que le marché des actions a baissé".
Entre la baisse générale du marché boursier ces derniers mois, la baisse des recettes publicitaires des réseaux sociaux liée à la conjoncture économique et les critiques publiques d'Elon Musk, le titre de Twitter s'est effondré à environ 32 dollars le 11 juillet.
Il valait vendredi 41,97 dollars, en hausse de 2,20%. Le titre de Tesla perdait 6,05% à 869,92 dollars.
gc-jm/jul/vmt/clr
Elon Musk accuse Twitter de "fraude" dans la bataille judiciaire autour du rachat #
Le multimilliardaire et patron de Tesla Elon Musk accuse Twitter de "fraude" dans le cadre du procès sur l'accord de 44 milliards de dollars qu'il avait signé pour acquérir le réseau social mais dont il cherche désormais à s'extraire.
Elon Musk, dans des arguments déposés jeudi soir devant un tribunal d'affaires de l'Etat du Delaware, accuse Twitter d'avoir fraudé sur le nombre de comptes monétisables du réseau social, selon des documents judiciaires consultés vendredi par l'AFP.
gc/jm/jul/vmt/clr
Elon Musk accuse Twitter de l'avoir induit en erreur, le réseau nie #
Twitter a déposé jeudi au tribunal sa réponse à la plainte d'Elon Musk, donnant une idée plus précise des arguments du multimilliardaire qui cherche à s'extraire de l'accord de rachat du réseau social et l'accuse de lui avoir "jeté de la poudre aux yeux".
Les affirmations du patron de Tesla et SpaceX "sont factuellement inexactes, juridiquement insuffisantes et commercialement non pertinentes. Nous avons hâte que le procès ait lieu", a tweeté jeudi Bret Taylor, le président du conseil d'administration de la plateforme.
Mi-juillet, Twitter a attaqué Elon Musk en justice devant la Delaware Court of Chancery, un tribunal spécialisé en droit des affaires, pour le contraindre à honorer son engagement d'acquisition pour 44 milliards de dollars. Le procès doit s'ouvrir le 17 octobre.
Mais vendredi, l'homme le plus riche au monde a contre-attaqué avec une plainte "confidentielle".
"D'après Musk - le milliardaire qui a fondé plusieurs entreprises et est conseillé par des banquiers et avocats de Wall Street - Twitter lui a jeté de la poudre aux yeux pour lui faire signer l'accord de rachat", indique le réseau social.
"C'est une tentative d'échapper à un contrat que Musk ne trouve plus intéressant depuis que le marché des actions a baissé", assènent ses avocats.
Elon Musk a démarché Twitter en avril, puis signé un accord pour 54,20 dollars par action. Il y a mis fin unilatéralement début juillet, au motif que la société basée à San Francisco aurait, selon lui, menti sur la proportion de comptes automatisés et de spams sur sa plateforme.
D'après le document déposé jeudi par Twitter, le patron de Tesla accuse le conseil d'administration d'avoir dissimulé la vraie proportion de comptes inauthentiques, qui serait d'après lui de l'ordre de 10% des utilisateurs actifs au quotidien et exposés à la publicité. Twitter l'estime inférieure à 5%.
Les documents officiels déposés par la plateforme auprès du gendarme boursier américain "contiennent de nombreuses fausses déclarations matérielles et omissions qui faussent la valeur de Twitter et ont entraîné Elon Musk à accepter d'acheter l'entreprise à un prix gonflé", assurent les avocats de l'homme d'affaires.
La stratégie de Twitter, continuent-ils, a consisté à "jouer à cache-cache" pour empêcher le plus longtemps possible l'acheteur de "discerner la vérité".
Twitter répond que l'homme d'affaires a précipité les négociations et que l'accord n'a jamais mentionné les faux comptes.
Entre la baisse générale du marché boursier ces derniers mois, la baisse des recettes publicitaires des réseaux sociaux (due à la conjoncture économique) et les critiques publiques d'Elon Musk, le titre de Twitter s'était effondré à environ 32 dollars le 11 juillet. Il valait environ 41 dollars jeudi.
juj/led