Aurélie, pompier volontaire pour "sécuriser les gens" fait la fierté de sa fille #
"Ma maman, elle éteint des feux": C'est notamment pour la fierté qu'elle lit dans le regard de sa fille de trois ans qu'Aurélie Ponzevera, pompier volontaire à Ajaccio depuis dix ans, consacre bon nombre de ses week-ends au service d'autrui.
Comme 197.000 personnes en France, cette éducatrice spécialisée de 39 ans, cadre à la Collectivité de Corse dans le domaine de l'aide sociale à l'enfance a fait le choix de s'engager volontairement chez les pompiers.
Face aux incendies qui se multiplient dans une France frappée par une sécheresse historique, le gouvernement a appelé cette semaine les employeurs à libérer au maximum ces soldats du feu volontaires qui représentent près de 80% des sapeurs-pompiers en France. La Corse compte ainsi un millier de pompiers volontaires et 200 pompiers professionnels.
"A la base, c'est vraiment une vocation", confie à l'AFP celle qui "aime beaucoup les missions, le village, la montagne".
En couple avec un pompier professionnel, elle reconnait que la planification de ses semaines n'est pas une mince affaire: "C'est vraiment organisation, anticipation! On a un planning sur papier avec mon compagnon" et "quand un est de garde (chez les pompiers), l'autre non, mais l'été, il arrive qu'on se croise".
En moyenne, elle assure "une garde de 24 heures par semaine" en une ou deux fois pour répondre aux demandes de secours d'urgence. "L'été, un petit peu plus pour la surveillance des feux de forêt, on fait l'effort", précise-t-elle.
"Du lundi au vendredi, je suis fonctionnaire avec aussi des astreintes en protection de l'enfance et pratiquement toutes mes fins de semaine, je suis en caserne", décrit-elle, précisant parvenir "quand même à préserver des temps en famille" et pouvoir compter "parfois sur les grands-mères qui prennent le relais" pour sa fille.
D'autant qu'au-delà des heures en caserne, les pompiers volontaires doivent être opérationnels au même titre qu'un pompier professionnel.
"On a beaucoup de formations et une évaluation physique chaque année", ajoute-t-elle, soulignant que la Collectivité de Corse, comme d'autres institutions ou entreprises, prévoit par convention de les mettre à disposition du service d'incendie et de secours (Sdis) jusqu'à 30 jours par an.
Pour elle, il n'y a pas de crise de l'engagement au sein des pompiers volontaires, en Corse ou ailleurs: "Beaucoup de jeunes viennent tenter l'expérience mais c'est compliqué de pérenniser".
Elle précise que pompiers professionnels et volontaires font exactement la même chose: "On a les mêmes formations, l'avancement des grades c'est quasiment la même chose, les équipages sont mixtes à tous points de vue, hommes-femmes, professionnels et volontaires".
Si elle souffre "parfois du manque de disponibilités, de la fatigue, du manque de sommeil" et si "certaines interventions sont très compliquées au niveau émotionnel", "il faut passer dessus, continuer". "Ca fait partie du package avec cette adrénaline constante, c'est ça qui est passionnant", insiste-t-elle.
Et puis "ma fille, je sais qu'elle est toute fière. elle dit +ma maman, elle éteint des feux+", glisse-t-elle en souriant.
Le côté "humain" de sa mission l'enthousiasme: "On rentre vraiment dans le coeur de la vie des gens", "on va apporter un secours, parfois juste du réconfort, une parole, savoir qu'on sécurise les gens, c'est ce qui me motive aussi".
Depuis dix ans, elle estime que "le métier a changé au fil des évolutions de la société".
"Quand on traverse une crise sanitaire sans précédent (comme avec le Covid-19), en étant acteur de premier secours, c'est sûr qu'il y a de la pression. On a été confronté à un virus, au début, on ne savait pas du tout ce que c'était et il fallait quand même y aller", se rappelle-t-elle.
"Il y a aussi le changement climatique, la pression incendiaire qui devient très forte l'été, la sécheresse".
Si elle a envisagé à plusieurs reprises de devenir pompier professionnel, elle ne peut se résoudre à cesser son "métier de base" dans la protection de l'enfance qui la "passionne aussi". "J'arrive à faire les deux. Pour l'instant je suis bien comme ça".
mc/iw/vk
Le combat de Rushdie "est le nôtre" et "nous sommes à ses côtés" (Macron) #
Emmanuel Macron a apporté vendredi son soutien à l'écrivain Salman Rushdie, poignardé au cou alors qu'il s'apprêtait à donner une conférence dans l'Etat de New York, assurant que "nous sommes aujourd'hui, plus que jamais, à ses côtés".
"Depuis 33 ans, Salman Rushdie incarne la liberté et la lutte contre l'obscurantisme. La haine et la barbarie viennent de le frapper, lâchement", a affirmé le chef de l'Etat français sur Twitter, affirmant que "son combat est le nôtre, universel".
La Première ministre Elisabeth Borne a elle aussi affirmé que "dans son combat contre l'obscurantisme, nous avons toujours été aux côtés de Salman Rushdie". "Ce soir, nous sommes plus que jamais avec lui", a-t-elle ajouté sur Twitter.
De nombreux ministres ont également posté des messages de solidarité avec l'écrivain britannique sur Twitter.
"L'attaque dont a été victime Salman Rushdie est un acte ignoble. (...) Contre les fanatismes, la liberté de conscience et d'expression est essentielle", a assuré la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna.
Sa collègue de la Culture Rima Abdul Malak a dénoncé un "acte barbare" et rendu hommage à "33 ans de courage", tandis que Pap Ndiaye, ministre de l'Education nationale, a loué un écrivain "symbole de liberté et d'érudition, qu'aucun obscurantisme islamiste n'arrêtera".
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire et celui de l'Agriculture Marc Fesneau ont tous deux dit leur "solidarté" avec Salman Rushdie. Le ministre délégué aux Relations avec le Parlement Frank Riester a lui dit son "indignation face à la barbarie de l'attaque qu'il a subie".
cg/adc
Le combat de Rushdie "est le nôtre" et "nous sommes à ses côtés" (Macron sur Twitter) #
Emmanuel Macron a apporté vendredi son soutien à l'écrivain Salman Rushdie, poignardé au cou alors qu'il s'apprêtait à donner une conférence dans l'Etat de New York, assurant que "nous sommes aujourd'hui, plus que jamais, à ses côtés".
"Depuis 33 ans, Salman Rushdie incarne la liberté et la lutte contre l'obscurantisme. La haine et la barbarie viennent de le frapper, lâchement", a affirmé le chef de l'Etat français sur Twitter, affirmant que "son combat est le nôtre, universel".
cg/swi
Val-d'Oise: deux jeunes condamnés pour cinq incendies volontaires #
Deux jeunes âgés de 18 ans ont été condamnés à douze mois de prison dont l'un à six mois ferme pour avoir provoqué cinq incendies à Ermont (Val-d'Oise), a-t-on appris vendredi auprès de la police du département.
Sur une plage horaire toujours identique, vers 01H30-02H00 du matin, les pompiers ont été appelés cinq fois, le 29, 30, 31 juillet, 1 et 8 août, pour éteindre des feux de broussailles à Ermont, explique la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Val-d'Oise.
La zone des incendies était située le long d'un talus séparant la voie ferrée de la voie publique, à une dizaine de mètres d'habitations.
A cours de leur intervention du 31 juillet, les pompiers ont désigné aux policiers "deux jeunes se trouvant non loin de l'incendie. Des jeunes qui avaient déjà été aperçus la veille par ces mêmes pompiers", précise la DDSP du Val-d'Oise.
Ces derniers ont été contrôlés par la police et ont déclaré "n'être que de passage et avoir appelé les pompiers à la vue de l'incendie". Les jeunes majeurs seront laissés libres.
Le 8 août, ces deux mêmes jeunes seront une nouvelle fois contrôlés sur les lieux de l'incendie et laissés libres.
Saisie de l'enquête, la sûreté urbaine d'Ermont convoque alors les deux incendiaires qui nient une nouvelle fois toute responsabilité.
Deux jours après cette convocation, ils seront finalement interpellés et placés en garde à vue.
Au cours de leurs auditions, les deux mis en cause ont "reconnu avoir mis le feu à cinq reprises" mais "étaient incapables de justifier leurs actes autrement que par +c'est une connerie, des gamineries+", détaille la police.
Les deux jeunes ont été jugés jeudi en comparution immédiate devant le tribunal judiciaire de Pontoise. L'un a été condamné à 12 mois d'emprisonnement dont six ferme avec mandat de dépôt. Le second a été condamné à 12 mois de prison dont six avec sursis probatoire sur une période de deux ans.
we/cb/rhl
France : surveillance accrue autour des lieux de culte catholiques pour l'Assomption #
Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin a demandé vendredi aux préfets de "renforcer significativement" la surveillance des églises et des offices lundi à l'occasion de la fête catholique de l'Assomption en raison de la "persistance du risque terroriste".
"Je souhaite que votre attention se porte tout particulièrement sur les offices, rassemblements, processions et pèlerinages" du 15 août, a écrit M. Darmanin dans un télégramme consulté par l'AFP.
"La persistance d'un niveau élevé de la menace terroriste exige le maintien d'une forte vigilance vis-à-vis des lieux à caractère religieux", a-t-il expliqué.
Les militaires de l'opération "Sentinelle" pourront également être déployés et "devront se montrer dissuasifs et visibles", a ajouté le ministre.
alh/cb/swi/bds
Assomption: surveillance accrue autour des lieux de culte catholiques #
Gérald Darmanin a demandé vendredi aux préfets de "renforcer significativement" la surveillance des églises et des offices lundi à l'occasion de la fête catholique de l'Assomption en raison de la "persistance du risque terroriste".
"Je souhaite que votre attention se porte tout particulièrement sur les offices, rassemblements, processions et pèlerinages" du 15 août, écrit le ministre de l'Intérieur dans un télégramme consulté par l'AFP.
"La persistance d'un niveau élevé de la menace terroriste exige le maintien d'une forte vigilance vis-à-vis des lieux à caractère religieux", justifie-t-il.
Les militaires de l'opération "Sentinelle" pourront également être déployés et "devront se montrer dissuasifs et visibles", ajoute Gérald Darmanin.
alh/cb/swi
Sécheresse : vigilance renforcée autour des feux d'artifice du 15 août #
Gérald Darmanin a demandé vendredi aux préfets d'"être particulièrement vigilants" voire d'annuler les traditionnels spectacles pyrotechniques du 15 août en raison de "risques accrus d'incendies" alors que la France est confrontée à plusieurs feux de grande ampleur attisés par une sécheresse historique.
"Je vous demande d'examiner, en lien étroit avec les maires concernés, l'opportunité de maintenir ces manifestations et de prendre, si nécessaire, à votre niveau une mesure administrative d'interdiction de ces évènements", écrit le ministre de l'Intérieur dans un télégramme consulté par l'AFP.
Les préfets doivent veiller à ce que les maires observent "une application stricte des dispositions réglementaires" encadrant les feux d'artifice, notamment "les conditions climatiques et météorologiques", le "choix du site", les "distances de sécurité" et la "mobilisation de moyens humains et techniques adaptés".
Un nombre déjà important de préfectures (Gironde, Landes, Aveyron, Creuse, Corrèze, Drôme, Ardèche, Haute-Garonne, Vosges, Moselle, Côtes-d'Armor, Ille-et-Vilaine, Morbihan, Finistère, etc.) ont déjà pris des arrêtés d'interdiction d'usage des feux d'artifice.
alh/cb/swi
Bourges: un homme soupçonné d'avoir tué le cambrioleur de la maison voisine #
Un homme de 52 ans soupçonné d'avoir tué un cambrioleur qui sortait d'une maison voisine à Bourges, sera présenté à un juge d'instruction samedi à l'issue de sa garde à vue, a-t-on appris vendredi auprès du parquet.
Mercredi soir, le corps d'un homme avait été retrouvé gisant dans la cour d'une maison du quartier des marais de Bourges.
La victime, qui résidait dans un autre quartier de la ville, a reçu "un coup de fusil" dans la poitrine, a précisé le parquet de Bourges.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la victime a été "vraisemblablement tuée alors qu'elle sortait de la maison qu'elle venait de cambrioler" en l'absence des occupants.
Un voisin de la maison, qui n'était pas connu de la justice, a été interpellé jeudi, selon le parquet, qui a prolongé vendredi sa garde à vue.
Une "enquête pour meurtre a été ouverte" et confiée à la direction territoriale de la police judiciaire d'Orléans.
cor-mb/et/rhl
Menacé d'un procès aux assises pour viols, Tariq Ramadan demande la suspension de l'instruction #
Les avocats de Tariq Ramadan, l'islamologue suisse menacé d'un procès aux assises en France pour viols, ont déposé vendredi un recours visant à suspendre l'instruction tant que la cour d'appel n'aura pas validé ou infirmé les expertises psychologiques sur l'"emprise".
Selon une requête consultée par l'AFP, les avocats demandent la suspension de l'information judiciaire tant que la validité des expertises psychologiques sur "l'emprise" de M. Ramadan sur quatre plaignantes n'aura pas été examinée par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris.
Le 12 juillet, le parquet de Paris a requis un procès aux assises pour l'islamologue, soupçonné de viols commis entre 2009 et 2016 sur quatre femmes. Il appartient depuis aux deux juges d'instruction chargés de cette affaire de rendre leur ordonnance finale, soit de mise en accusation devant une cour d'assises soit de non-lieu.
Le parquet a justifié ses réquisitions par une notion qui a rythmé ce dossier: les victimes "se trouvaient toutes sous emprise" de Tariq Ramadan "au regard de l'admiration voire de la vénération qu'(il) exerçait sur elles".
Mais les avocats de M. Ramadan pointent le fait que le réquisitoire définitif du parquet se fonde "en grande partie" sur les expertises psychologiques et psychiatriques concluant à "l'emprise" qu'il aurait eue sur les plaignantes. Or ils ont contesté la "légalité" de ces expertises par une requête en nullité qui n'a pas encore été examinée.
"En renommant l'expert qui avait fauté et provoqué l'annulation d'une première expertise, en lui adjoignant un second expert qui n'a plus l'âge légal pour exercer, les juges se doutaient bien que l'on exercerait des voies de droit. Pourtant ils tentent de passer en force", estime l'un des avocats de Tariq Ramadan, Me Philippe Ohayon.
Ses avocats ont ainsi déposé une requête en suspension auprès du président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, pour que les juges d'instruction ne puissent pas rendre leur ordonnance finale tant que la requête en nullité n'aura pas été examinée. La décision du président ne sera susceptible d'aucun recours.
Dans ce dossier emblématique de l'ère #MeToo, M. Ramadan, 59 ans, a d'abord nié avoir eu des relations sexuelles extraconjugales avant de reconnaître des "relations de domination", rudes mais "consenties".
L'affaire, qui a provoqué la chute de cette figure charismatique et contestée de l'islam européen, avait été déclenchée fin octobre 2017 par plusieurs plaintes.
jpa/lbx/cb/vk
Paris: un campement de 281 migrants évacués près du canal de l'Ourcq #
Un ensemble de 281 migrants ont été évacués vendredi d'un campement de fortune près du canal de l'Ourcq à Paris, pour une mise à l'abri, a appris l'AFP de sources concordantes.
L'opération s'est déroulée vendredi matin, rue Delphine Seyrig dans le XIXème arrondissement, en présence de l'association France Terre d'Asile.
281 "hommes isolés" ont été pris en charge, orientés vers des hébergements d'accueil de la région parisienne, où ils "vont bénéficier d'une évaluation de leur situation administrative, d'un accompagnement social, sanitaire et administratif avant d'être ré-orientées au regard de leur situation", indique la préfecture d'Ile-de-France dans un communiqué.
Sur ces 281 migrants, 55 seront hébergés en province, a précisé une source policière à l'AFP. Mais près de 80 d'entre eux n'ont pas eu de places et ont dû être laissées à la rue, ajoute t-elle.
Toujours selon la même source, une soixantaine de personnes dites "vulnérables" - des familles et des femmes isolées - ont été orientées vers les accueils de jour à Paris, dont 23 adultes et 19 enfants accompagnés par les services parisiens de l'Unité d'Assistance aux Sans-Abri (Uasa) et la Direction des Solidarités (DSOL).
Selon la préfecture de région, 3.493 personnes ont ainsi été mises à l'abri depuis le début de l'année, dans le cadre de 13 opérations conduites par les services de l'État.
Plus de 156.000 personnes en situation de précarité bénéficient d'une prise en charge au titre de l'hébergement en Île-de-France et chaque nuit.
law/cb/rhl
528 kilos de cocaïne saisis dans un conteneur de déménagement dans le port de Marseille #
Les douaniers ont saisi mardi 528 kilos de cocaïne dans un conteneur de déménagement en provenance de Martinique, sur le port de Marseille, a annoncé vendredi le ministère de l'économie dans un communiqué.
Selon le ministère de l'économie, "la valeur de la marchandise est estimée à 37 millions d'euros sur le marché illicite de la revente".
Mardi à 7h30, les agents de la brigade des douanes de Marseille ont contrôlé un conteneur de déménagement, venant d'être débarqué d'un navire en provenance de Martinique.
"A l'ouverture des scellés, les agents ont constaté la présence de nombreux meubles et de cartons hétérogènes effectivement caractéristiques d'un déménagement", explique le ministère. Mais le chien de l'équipe cynophile douanière "a toutefois rapidement marqué un canapé".
C'est en dévissant une plaque de contreplaqué de ce canapé que les douaniers ont découvert 54 pains de cocaïne. D'autres pains de drogue ont été trouvés dans les sièges, fauteuils, enceintes, malles etc, au total 464 paquets.
Cette découverte fait suite à la mise en place début juillet par les douaniers de Marseille d'un nouveau système de mutualisation d'informations provenant de différents services: l'UCIMAR (unité de ciblage maritime de Marseille), destiné à mieux cibler les conteneurs susceptibles de dissimuler des marchandises frauduleuses. Ce ciblage avait déjà permis la saisie de 70 kg de cocaïne dans un conteneur, déjà en provenance de Martinique, le 20 juillet dernier.
En 2021, les douaniers français ont intercepté 18,4 tonnes de cocaïne.
Le marché de la cocaïne, deuxième drogue la plus consommée dans l'Union européenne après le cannabis, est "en expansion", ajoute le communiqué.
jp/pr/npk
A Paris, premières amendes pour les commerces climatisés gardant porte ouverte #
La Ville de Paris a commencé à infliger des amendes aux commerces ne respectant pas la nouvelle obligation de maintenir fermées portes et baies vitrées quand la climatisation rafraîchit leurs magasins, a-t-on appris vendredi auprès de la mairie, confirmant une information du Parisien.
Depuis le lundi 25 juillet, un arrêté pris par la mairie prévoit une contravention punie de 150 euros d'amende maximum pour les établissements commerciaux ou de service laissant leur porte ouverte lorsque le chauffage ou la climatisation fonctionnent à l'intérieur. Il s'agit d'une "mesure de lutte contre le gaspillage de l'énergie", selon la décision administrative.
Les verbalisations ont débuté mercredi dans la très commerçante et touristique rue de Rivoli, dans le centre, et se poursuivaient vendredi le long du boulevard Haussmann, celui des grands magasins, mais "l'ensemble du dispositif est sur tous les arrondissements parisiens", précise la mairie. "Les deux précédentes semaines, nous sensibilisions les commerçants à la future verbalisation".
La mairie n'a pas indiqué combien d'établissements avaient déjà été verbalisés.
Deux patrouilles de la police municipale parisienne s'y consacrent quotidiennement.
Non loin, près de la gare Saint-Lazare, les policiers faisaient parfois face à l'incompréhension des commerçants.
"Je n'étais pas au courant, se récrimine un bijoutier verbalisé. La mairie aurait dû nous envoyer un courrier pour nous prévenir."
"Financièrement, c'est compliqué", assure le gérant.
La verbalisation a lieu "au cas par cas", a expliqué à l'AFP la Ville de Paris. "Si un commerçant nous montre qu'il est en train de changer de porte ou qu'il entame des démarches pour avoir une porte fermée, nous ne verbalisons pas", explique-t-elle. "En revanche pour les autres enseignes déjà sensibilisées ou qui n'ont pas prévu d'efforts, nous verbalisons systématiquement".
Preuve en est cette grande enseigne de vêtements, contrôlée vendredi près du boulevard Haussmann, qui en reste au stade de l'avertissement pour cette fois. "La porte ne se referme pas à cause de la chaleur qui fait gonfler le carrelage", explique un responsable.
"On peut appliquer une politique de tolérance lorsqu'il y a de la bonne volonté", confirme Jean-Jacques qui menait les contrôles jeudi.
Un autre magasin de vêtement aura moins de chance : ses responsables avaient déjà été mis en garde.
"On est en train de faire des devis pour installer des ralentisseurs de porte", avance une vendeuse face à la lourde double porte en verre de la boutique qui ne peut pas rester fermée en l'état actuel des choses.
Mais par 34 degrés jeudi après-midi à Paris, les policiers sanctionnent ces battants grands ouverts et qui laissent passer une fraicheur inhabituelle dans les rues surchauffées.
"Cette mesure vise à mettre un terme à une pratique aberrante dans le contexte actuel d'urgence climatique et de crise de l'énergie", avait fait valoir la mairie fin juillet.
L'arrêté ne s'applique pas "aux restaurants ou aux débits de boisson disposant d'une terrasse extérieure régulièrement autorisée".
Paris n'est pas la première ville à vouloir interdire aux commerces climatisés de garder leur porte ouverte. Le 15 juillet, la mairie PS de Bourg-en-Bresse avait émis un arrêté du même type, présenté comme une première en France. Lyon, puis Besançon l'avaient imitée dans la foulée.
Le 24 juillet, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher avait annoncé son intention de généraliser à tout le territoire cette obligation pour les magasins climatisés de fermer leurs portes, mais les décrets n'ont pas encore été publiés.
obo-lul/cb/npk
Menacé d'un procès aux assises pour viols, Tariq Ramadan demande la suspension de l'instruction #
Les avocats de Tariq Ramadan, l'islamologue suisse menacé d'un procès aux assises en France pour viols, ont déposé vendredi un recours visant à suspendre la décision des juges de renvoyer leur client aux assises.
Selon une requête consultée par l'AFP, les avocats demandent la suspension de l'information judiciaire tant que la validité des expertises psychologiques sur "l'emprise" de M. Ramadan sur quatre plaignantes n'aura pas été examinée.
Le 12 juillet, le parquet de Paris a requis un procès aux assises pour l'islamologue,soupçonné de viols commis entre 2009 et 2016 sur quatre femmes. Il appartient depuis aux deux juges d'instruction chargés de cette affaire de rendre leur ordonnance finale, soit de mise en accusation devant une cour d'assises soit de non-lieu.
Le parquet a justifié ses réquisitions par une notion qui a rythmé ce dossier: les victimes "se trouvaient toutes sous emprise" de Tariq Ramadan "au regard de l'admiration voire de la vénération qu'(il) exerçait sur elles".
Mais les avocats de M. Ramadan pointent le fait que le réquisitoire définitif du parquet se fonde "en grande partie" sur les expertises psychologiques et psychiatriques concluant à "l'emprise" qu'il aurait eue sur les plaignantes. Or ils ont contesté la "légalité" de ces expertises par une requête en nullité qui n'a pas encore été examinée.
"En renommant l'expert qui avait fauté et provoqué l'annulation d'une première expertise, en lui adjoignant un second expert qui n'a plus l'âge légal pour exercer, les juges se doutaient bien que l'on exercerait des voies de droit. Pourtant ils tentent de passer en force", estime l'un des avocats de Tariq Ramadan, Me Philippe Ohayon.
Ses avocats ont ainsi déposé une requête en suspension auprès du président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, pour que les juges d'instruction ne puissent pas rendre leur ordonnance finale tant que la requête en nullité n'aura pas été examinée. La décision du président ne sera susceptible d'aucun recours.
Dans ce dossier emblématique de l'ère #MeToo, M. Ramadan, 59 ans, a d'abord nié avoir eu des relations sexuelles extraconjugales avant de reconnaître des "relations de domination", rudes mais "consenties".
L'affaire, qui a provoqué la chute de cette figure charismatique et contestée de l'islam européen, avait été déclenchée fin octobre 2017 par plusieurs plaintes.
jpa/lbx/npk
Assassinat terroriste à Paris en 2018: le parquet demande un procès pour un proche de l'assaillant #
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a requis un procès aux assises pour un proche du jeune Français d'origine tchétchène qui avait tué avec un couteau un passant dans le quartier Opéra à Paris en 2018 avant d'être abattu, a appris l'AFP vendredi de source judiciaire.
Armé d'un couteau de cuisine, Khamzat Azimov, un Français de 20 ans né en Tchéchénie suivi pour radicalisation, avait tué le 12 mai 2018 un passant de 29 ans et blessé cinq autres personnes dans le quartier de l'Opéra, en plein coeur commerçant et touristique de Paris. Il avait été tué par les forces de l'ordre. Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué l'attentat.
Dans son réquisitoire définitif notifié le 2 août, le Pnat a demandé un procès pour Abdoul Hakim Anaiev, né lui aussi en Tchétchénie et naturalisé français, âgé d'une vingtaine d'années et fiché S (pour sûreté de l'Etat) pour radicalisation depuis juin 2016.
Le Pnat demande qu'il soit jugé aux assises pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, selon la source judiciaire, sans plus de précision sur les faits qui lui sont reprochés derrière cette qualification.
La décision finale de le renvoyer en procès revient au juge d'instruction chargé de cette affaire.
Abdoul Hakim Anaiev, alors sans antécédents judiciaires, était un très proche de l'auteur de l'attaque. Il avait été interpellé à Strasbourg quelques jours après l'attentat.
Il avait contesté "une quelconque participation" ou "implication" dans la préparation ou la commission de l'attentat ainsi que "tout lien récent" avec son ami, avait souligné le procureur de Paris de l'époque François Molins, lors d'une conférence de presse au moment de sa mise en examen puis de son placement en détention provisoire.
Au cours des investigations, les enquêteurs ont entendu en garde à vue plusieurs personnes, dont d'autres proches de Khamzat Azimov, mais elles n'ont pas été mises en examen.
jpa/lbx/npk
L'ex-Premier ministre tchèque visé par une enquête en France pour blanchiment de fraude fiscale #
L'ex-Premier ministre tchèque et milliardaire Andrej Babis, épinglé fin 2021 par les Pandora Papers, est visé par une enquête ouverte en France pour blanchiment de fraude fiscale, a indiqué à l'AFP vendredi le parquet national financier (PNF), confirmant une information du Monde.
L'enquête, ouverte en février, a été confiée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff) de la police judiciaire française, a précisé le PNF.
Elle s'intéresse aux conditions d'acquisition de "biens immobiliers sur la Côte" d'Azur par l'homme d'affaires, chef du gouvernement tchèque entre 2017 et 2021, via ses sociétés offshore, selon une source proche du dossier.
Classé sixième fortune tchèque par l'hebdomadaire financier "Euro", M. Babis faisait partie des 35 hommes politiques apparaissant dans les Pandora Papers, une enquête publiée en octobre dernier par des médias du monde entier.
Selon les journalistes du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), le magnat de l'agriculture et de la chimie a utilisé 15 millions d'euros (17,4 millions de dollars) provenant de ses sociétés offshore pour acheter, en 2009, le château Bigaud, une grande propriété située à Mougins (Alpes-Maritimes).
Il n'avait pas mentionné cette acquisition sur sa déclaration de patrimoine quand il est entré en politique, d'après les Pandora Papers.
Andrej Babis, alors en pleine campagne des législatives pour conserver son poste de Premier ministre, avait assuré qu'il n'avait "jamais rien fait d'illégal ou de mal" et a qualifié ces allégations de diffamation à son encontre et à l'encontre de son parti, le mouvement populiste centriste ANO ("Oui" en tchèque).
Il avait finalement perdu de justesse le scrutin.
L'homme politique, candidat présumé à la présidentielle en 2023, a déjà été inculpé en mars par la justice de son pays pour des soupçons de fraude aux subventions européennes concernant sa propriété agricole.
La police tchèque soutient qu'en 2007, M. Babis a sorti sa ferme "Nid de Cigogne" de sa holding Agrofert (industrie alimentaire, chimie et médias) pour obtenir une subvention européenne de deux millions d'euros réservée aux PME.
alh-jpa/lbx/rhl
Paris: rixe mortelle entre deux prostituées transgenres #
Une prostituée transgenre est décédée dans la nuit de mercredi à jeudi à Paris après avoir été poignardée par une autre travailleuse du sexe trans, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
Une enquête pour meurtre a été ouverte et confiée au 2e district de police judiciaire, selon le parquet de Paris sollicité par l'AFP, confirmant une information du Parisien.
Vers 3H00 du matin, une bagarre entre les deux femmes a éclaté près de Pigalle, selon la source proche du dossier.
Pour des raisons encore inconnues, l'une d'elle a poignardée la seconde et a pris la fuite.
La victime, âgée de 39 ans et originaire du Congo, est décédée deux heures plus tard malgré les soins du Samu, selon la source proche du dossier.
Une autopsie du corps de la victime devait avoir lieu ce vendredi, a-t-on précisé de même source.
jpa-alh/cb/vk
Guyane: le renforcement des contrôles a empêché la sortie d'une tonne de cocaine en six mois #
Le renforcement des contrôles de passagers à l'aéroport de Cayenne a permis d'empêcher la sortie d'une tonne de cocaïne vers l'Hexagone sur les six premiers mois de l'année, a estimé jeudi le préfet de Cayenne, Thierry Queffelec.
Durant les six premiers mois de l'année, les contrôles ont permis de "saisir ou d'empêcher d'embarquer une tonne de cocaïne", a déclaré le préfet, lors d'un point de presse sur l'insécurité.
Début juin, les forces de l'ordre en Guyane ont mis en place une nouvelle stratégie de lutte contre le trafic de cocaïne, en contrôlant l'ensemble des passagers de l'aéroport de Cayenne en partance pour l'Hexagone.
Depuis le 1er juillet, trois opérations de contrôles renforcés ont eu lieu. A chaque fois, les passagers sont prévenus du contrôle la veille, par SMS. "Une stratégie qui dissuade les passeurs, également appelés mules, de se présenter à l'embarquement", a affirmé le préfet qui souhaite "casser la logistique des trafiquants et créer une incertitude dans leur mode de gestion".
Selon la préfecture, "17 à 20%" des près de 600 passagers contrôlés lors de ces opérations d'envergures transportaient de la cocaïne.
En Guyane, l'aéroport Felix-Eboué est la principale porte de sortie vers l'Hexagone et dessert les aéroports parisiens de Roissy et Orly.
Selon le préfet Thierry Queffelec, 20% de la cocaïne consommée dans l'Hexagone provient de Guyane, plaque tournante du trafic.
gr/etr/cb/npk
A Paris, premières amendes pour les commerces climatisés gardant porte ouverte #
La Ville de Paris a commencé à infliger des amendes aux commerces ne respectant pas la nouvelle obligation de maintenir "fermées" portes et baies vitrées quand la climatisation rafraîchit leurs magasins, a-t-on appris vendredi auprès de la mairie, confirmant une information du Parisien.
Depuis le lundi 25 juillet, un arrêté signé par la mairie de la capitale prévoit une contravention - s'accompagnant d'une amende de 150 euros maximum - pour les établissements commerciaux ou de service laissant leur porte ouverte lorsque le chauffage ou la climatisation fonctionnent à l'intérieur. Il s'agit d'une "mesure de lutte contre le gaspillage de l'énergie", selon la décision administrative.
Les verbalisations ont débuté mercredi dans la très commerçante et touristique rue de Rivoli, dans le IVe arrondissement, mais "l'ensemble du dispositif est sur tous les arrondissements parisiens", précise la mairie. "Les deux précédentes semaines, nous sensibilisions les commerçants à la future verbalisation".
La mairie n'a pas indiqué combien d'établissements avaient déjà été verbalisés.
Chaque jour, deux patrouilles de la police municipale parisienne se consacrent à cela.
La verbalisation a lieu "au cas par cas", a expliqué à l'AFP la Ville de Paris. "Si un commerçant nous montre qu'il est en train de changer de porte ou qu'il entame des démarches pour avoir une porte fermée nous ne verbalisons pas", explique-t-elle. "En revanche pour les autres enseignes déjà sensibilisées ou qui n'ont pas prévu d'efforts, nous verbalisons systématiquement".
"Cette mesure vise à mettre un terme à une pratique aberrante dans le contexte actuel d'urgence climatique et de crise de l'énergie", avait fait valoir la mairie fin juillet.
L'arrêté ne s'applique pas "aux restaurants ou aux débits de boisson disposant d'une terrasse extérieure régulièrement autorisée".
Paris n'est pas la première ville à vouloir interdire aux commerces climatisés de garder leur porte ouverte. Le 15 juillet, la mairie PS de Bourg-en-Bresse avait émis un arrêté du même type, présenté comme une première en France. Lyon, puis Besançon l'avaient imitée dans la foulée.
Dimanche 24 juillet, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher avait annoncé son intention de généraliser à tout le territoire cette obligation pour les magasins climatisés de fermer leurs portes, mais les décrets n'ont pas encore été publiés.
obo/lbx/npk
Officine criminelle de francs-maçons: deux chefs d'entreprise mis en examen #
Deux chefs d'entreprise ont été mis en examen en juin à Paris, soupçonnés d'avoir commandité une violente agression pour se faire payer une dette, via des membres d'une officine dirigée par des francs-maçons qui aurait organisé une série de crimes, selon deux sources proches du dossier.
Pierre T., gérant d'une entreprise de construction à Toulouse, et son partenaire Alain M., ont été mis en examen le 24 juin et placés sous contrôle judiciaire, ont indiqué vendredi ces sources, confirmant une information du Parisien.
"Mon client qui n'a jamais eu affaire de toute sa vie à la justice n'a rien à voir avec le coeur de cette affaire. Sans rien savoir, il est manifestement tombé dans une +béchamel+ infernale", a affirmé auprès de l'AFP l'avocate de Pierre T., Me Marie Burguburu.
"Alain M. ne fait partie d'aucune officine, c'est quelque chose qui l'a totalement dépassé", assure son conseil, Me Samuel Guedj.
Instruit à Melun jusque-là, ce dossier a été transféré à Paris mi-mars et joint à l'information judiciaire visant une officine criminelle dirigée par des francs-maçons et suspectée d'au moins un assassinat.
Pour récupérer une dette d'environ 300.000 euros, Pierre T. et Alain M. sont soupçonnés d'avoir commandité, entre 2019 et janvier 2020, une stratégie d'intimidation - messages menaçants, dépôts de rats morts, incendie d'un portail - envers le gérant d'une entreprise de BTP débiteur, jusqu'à la violente agression du compagnon de ce dernier en Seine-et-Marne.
Pour ce faire, ils auraient été mis en relation avec Yannick P., ancien agent de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et l'un des exécutants présumés de cette officine criminelle, dont les principaux acteurs ont été arrêtés.
Ce dernier aurait ensuite demandé, contre quelques milliers d'euros, à Sébastien L., l'un des principaux hommes de main de la cellule, de brûler le portail du couple et de "donner quelques gifles, quelques tartes".
"Mon client a pris toutes ses responsabilités, ainsi qu'il l'a toujours fait dans ce dossier", a déclaré Me Antoine Ory, avocat de Sébastien L., déjà mis en examen dans d'autres volets.
Pour Me Joseph Cohen-Sabban, avocat du couple victime, "on reste interloqué face au manque de la plus élémentaire moralité de la part de personnages par ailleurs bien intégrés".
Cette enquête à tiroirs, qui avait démarré fortuitement fin juillet 2020 avec l'évitement d'une possible tentative d'assassinat d'une coach en entreprise à Créteil, a été élargie à de nombreux autres faits.
La cellule est suspectée d'avoir ordonné l'assassinat du pilote de rallye Laurent Pasquali en 2019; un projet d'assassinat d'un "syndicaliste gênant" de la CGT à Bourg-en-Bresse la même année; de projets criminels visant le maire de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) Sylvain Berrios ou un opposant congolais au président Sassou Nguesso, Ferdinand Mbaou, etc.
jpa/lbx/sp
Mulhouse: un homme mis en examen pour homicide volontaire sur sa compagne #
Un homme de 61 ans a été mis en examen pour homicide volontaire, après avoir tué sa compagne par arme à feu à Mulhouse, a annoncé vendredi le parquet, les associations dénonçant un nouveau féminicide même si l'auteur du coup de feu soutient qu'il s'agit d'un accident.
La victime, une femme de 51 ans, a été blessée mortellement "d'un tir unique de petit calibre dans le sternum", alors que son conjoint a évoqué en garde à vue "un tir accidentel lors du nettoyage" d'une arme, a indiqué dans un communiqué la procureure de la République de Mulhouse Edwige Roux-Morizot.
Présenté mercredi au juge d'instruction, l'homme a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Les faits de sont déroulés lundi au domicile du couple, les secours étant alertés vers 17H30 par la fille de la victime qui indiquait "que son beau-père avait tiré de manière accidentelle sur sa mère au moyen d'une arme à feu". Transportée à l'hôpital, la mère de famille était décédée peu après.
Chasseur, l'homme possède plusieurs armes à son domicile dont une arme de poing de petit calibre, toujours selon le parquet.
L'information judiciaire, ouverte pour homicide volontaire, l'a été "selon le principe de la plus haute acception pénale", précise cependant la procureure de Mulhouse. Les circonstances exactes du décès et l'intentionnalité de l'homicide doivent encore être établis par l'enquête, selon le parquet qui n'a donc pas évoqué un féminicide.
Le collectif "Féminicides par compagnons ou ex" a toutefois dès à présent comptabilisé la mort de la mère de famille comme le 71è féminicide recensé depuis le début de l'année.
Selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur disponibles, 146 femmes ont été victimes de féminicides en 2019 et 102 en 2020. Le collectif "Féminicides par compagnons ou ex", qui les recense de son côté, en a lui dénombré 113 en 2021.
ari/ha/it
Officine criminelle de francs-maçons: deux chefs d'entreprise mis en examen #
Deux chefs d'entreprise ont été mis en examen en juin à Paris, soupçonnés d'avoir commandité une violente agression pour se faire payer une dette, via des membres d'une officine dirigée par des francs-maçons qui aurait organisé une série de crimes, selon deux sources proches du dossier.
Pierre T., gérant d'une entreprise de construction à Toulouse, et son partenaire Alain M., ont été mis en examen le 24 juin et placés sous contrôle judiciaire, ont indiqué vendredi ces sources, confirmant une information du Parisien.
"Mon client qui n'a jamais eu affaire de toute sa vie à la justice n'a rien à voir avec le coeur de cette affaire. Sans rien savoir, il est manifestement tombé dans une +béchamel+ infernale", a affirmé auprès de l'AFP l'avocate de Pierre T., Me Marie Burguburu.
Instruit à Melun jusque-là, ce dossier a été transféré à Paris mi-mars et joint à l'information judiciaire visant une officine criminelle dirigée par des francs-maçons et suspectée d'au moins un assassinat.
Pour récupérer une dette d'environ 300.000 euros, Pierre T. et Alain M. sont soupçonnés d'avoir commandité, entre 2019 et janvier 2020, une stratégie d'intimidation - messages menaçants, dépôts de rats morts, incendie d'un portail - envers le gérant d'une entreprise de BTP débiteur, jusqu'à la violente agression du compagnon de ce dernier en Seine-et-Marne.
Pour ce faire, ils auraient été mis en relation avec Yannick P., ancien agent de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et l'un des exécutants présumés de cette officine criminelle, dont les principaux acteurs ont été arrêtés.
Ce dernier aurait ensuite demandé, contre quelques milliers d'euros, à Sébastien L., l'un des principaux hommes de main de la cellule, de brûler le portail du couple et de "donner quelques gifles, quelques tartes".
"Mon client a pris toutes ses responsabilités, ainsi qu'il l'a toujours fait dans ce dossier", a déclaré Me Antoine Ory, avocat de Sébastien L., déjà mis en examen dans d'autres volets.
Pour Me Joseph Cohen-Sabban, avocat du couple victime, "on reste interloqué face au manque de la plus élémentaire moralité de la part de personnages par ailleurs bien intégrés".
Cette enquête à tiroirs, qui avait démarré fortuitement fin juillet 2020 avec l'évitement d'une possible tentative d'assassinat d'une coach en entreprise à Créteil, a été élargie à de nombreux autres faits.
La cellule est suspectée d'avoir ordonné l'assassinat du pilote de rallye Laurent Pasquali en 2019; un projet d'assassinat d'un "syndicaliste gênant" de la CGT à Bourg-en-Bresse la même année; de projets criminels visant le maire de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) Sylvain Berrios ou un opposant congolais au président Sassou Nguesso, Ferdinand Mbaou, etc.
jpa/lbx/sp
Immigration : le tour de chauffe agité de Darmanin #
A peine sorti de la polémique sur le Stade de France, Gérald Darmanin laboure depuis le début de l'été le terrain de l'immigration, préparant le débat annoncé à l'automne, quitte à essuyer quelques revers.
Le chaos de la finale de la Ligue des champions fin mai, qu'il avait imputé à tort aux seuls supporters anglais, aurait pu fragiliser les grandes ambitions du ministre de l'Intérieur.
Mais la séquence, que la majorité présidentielle a traînée comme un boulet tout au long de la campagne des législatives, se solde finalement en juin par sa confortable élection dans le Nord et un portefeuille élargi début juillet aux Outre-mer, une première depuis dix ans.
Gérald Darmanin bénéficie même, quelques jours plus tard, d'un non-lieu - attendu - dans l'enquête pour viol qui le vise depuis 2017.
L'orage passé, il impose dans l'opinion le thème de l'immigration au moment où le ministre de l'Economie Bruno le Maire, l'un de ses rivaux désignés pour la course à l'Elysée en 2027, attrape la lumière avec l'examen du projet de loi sur le pouvoir d'achat.
Dans un premier entretien accordé au Monde, le 9 juillet, le ministre de l'Intérieur annonce sa volonté de supprimer les verrous qui empêchent l'expulsion des étrangers condamnés par la justice, avant d'assumer, plus tard sur BFMTV, "une forme de double peine".
"Il a le côté très Sarko de +j'ai confiance et puis j'y vais et on verra+", expliquait au printemps à l'AFP un cadre de la majorité, juste avant le remaniement. Puis d'ajouter : "Il est très cyclique. C'est quand il est dans une phase de très grande confiance qu'il est le plus en danger".
Au risque de se prendre les pieds dans le tapis.
Le 24 juillet, il annonce sur Twitter l'arrestation d'un "délinquant étranger" après l'agression de policiers à Lyon, "totalement mis hors de cause" dans la foulée par le parquet.
L'offensive se poursuit deux jours plus tard, sur RTL, avec l'annonce d'un projet de loi immigration "à la rentrée de septembre".
Le 29 juillet, il signe lui-même l'arrêté d'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen, accusé d'avoir tenu des propos antisémites, sexistes, homophobes et complotistes, remontant pour certains à plus de 20 ans et qui n'ont jamais fait l'objet d'une condamnation pénale.
Il a finalement dû rentrer dans le rang : la Première ministre Elisabeth Borne lui a imposé un "grand débat" sur l'immigration en , repoussant de facto l'examen du texte, et le tribunal administratif de Paris a ordonné la suspension de l'expulsion du prédicateur.
Concernant l'imam, l'issue de son recours devant le Conseil d'Etat - qui doit l'examiner le 26 août - pourrait renforcer ou affaiblir sa position, selon la décision des magistrats, à l'orée de la rentrée.
Son activisme pourrait-il gêner le gouvernement ? "Je ne pense pas, répond à l'AFP le politologue Bruno Cautrès, chercheur CNRS au CEVIPOF. On le laisse faire, parce qu'on sait que c'est son thème, son style, que les Français l'identifient comme ça, quitte à temporiser si le pas de côté devient trop important par rapport à la ligne".
Du côté des oppositions, l'agitation et les déconvenues du ministre suscitent critiques et sarcasmes.
"Frustré de ne pas exister (...) lorsqu'on parle de pouvoir d'achat", Gérald Darmanin "sature les ondes médiatiques avec un discours sécuritaire et répressif", dénonce le député de La France insoumise David Guiraud .
A droite, le député LR Aurélien Pradié cingle un ministre qui "a toujours cette facilité à montrer ses muscles et au final à reculer".
"Gérald Darmanin est obsédé par sa carrière et le fait de se positionner pour 2027, c'est ça son projet", ironise la députée Nupes-EELV Sandrine Rousseau. "Il utilise l'immigration et la sécurité pour faire en sorte qu'en 2027 il soit incontournable", donc "qu'on ralentisse ses ambitions ne me semble pas être un problème majeur", a-t-elle ajouté.
Quand on l'interroge sur ses envies d'Elysée, l'ex-LR botte en touche : "avant l'heure, c'est pas l'heure", répète Gérald Darmanin, revendiquant sans cesse le "bon sens populaire" de sa grand-mère.
ggy-alh/sp
Immigration : le tour de chauffe agité de Darmanin #
A peine sorti de la polémique sur le Stade de France, Gérald Darmanin laboure depuis le début de l'été le terrain de l'immigration, préparant le débat annoncé à l'automne, quitte à essuyer quelques revers.
Le chaos de la finale de la Ligue des champions fin mai, qu'il avait imputé à tort aux seuls supporters anglais, aurait pu fragiliser les grandes ambitions du ministre de l'Intérieur.
Mais la séquence, que la majorité présidentielle a traînée comme un boulet tout au long de la campagne des législatives, se solde finalement en juin par sa confortable élection dans le Nord et un portefeuille élargi début juillet aux Outre-mer, une première depuis dix ans.
Gérald Darmanin bénéficie même, quelques jours plus tard, d'un non-lieu - attendu - dans l'enquête pour viol qui le vise depuis 2017.
L'orage passé, il impose dans l'opinion le thème de l'immigration au moment où le ministre de l'Economie Bruno le Maire, l'un de ses rivaux désignés pour la course à l'Elysée en 2027, attrape la lumière avec l'examen du projet de loi sur le pouvoir d'achat.
Dans un premier entretien accordé au Monde, le 9 juillet, le ministre de l'Intérieur annonce sa volonté de supprimer les verrous qui empêchent l'expulsion des étrangers condamnés par la justice, avant d'assumer, plus tard sur BFMTV, "une forme de double peine".
"Il a le côté très Sarko de +j'ai confiance et puis j'y vais et on verra+", expliquait au printemps à l'AFP un cadre de la majorité, juste avant le remaniement. Puis d'ajouter : "Il est très cyclique. C'est quand il est dans une phase de très grande confiance qu'il est le plus en danger".
Au risque de se prendre les pieds dans le tapis.
Le 24 juillet, il annonce sur Twitter l'arrestation d'un "délinquant étranger" après l'agression de policiers à Lyon, "totalement mis hors de cause" dans la foulée par le parquet.
L'offensive se poursuit deux jours plus tard, sur RTL, avec l'annonce d'un projet de loi immigration "à la rentrée de septembre".
Le 29 juillet, il signe lui-même l'arrêté d'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen, accusé d'avoir tenu des propos antisémites, sexistes, homophobes et complotistes, remontant pour certains à plus de 20 ans et qui n'ont jamais fait l'objet d'une condamnation pénale.
Il a finalement dû rentrer dans le rang : la Première ministre Elisabeth Borne lui a imposé un "grand débat" sur l'immigration en octobre repoussant de facto l'examen du texte et le tribunal administratif de Paris a ordonné la suspension de l'expulsion du prédicateur.
Concernant l'imam, l'issue de son recours devant le Conseil d'Etat - qui doit l'examiner le 28 août - pourrait renforcer ou affaiblir sa position, selon la décision des magistrats, à l'orée de la rentrée.
Son activisme pourrait-il gêner le gouvernement ? "Je ne pense pas, répond à l'AFP le politologue Bruno Cautrès, chercheur CNRS au CEVIPOF. On le laisse faire, parce qu'on sait que c'est son thème, son style, que les Français l'identifient comme ça, quitte à temporiser si le pas de côté devient trop important par rapport à la ligne".
Du côté des oppositions, l'agitation et les déconvenues du ministre suscitent critiques et sarcasmes.
"Frustré de ne pas exister (...) lorsqu'on parle de pouvoir d'achat", Gérald Darmanin "sature les ondes médiatiques avec un discours sécuritaire et répressif", dénonce le député de La France insoumise David Guiraud .
A droite, le député LR Aurélien Pradié cingle un ministre qui "a toujours cette facilité à montrer ses muscles et au final à reculer".
"Gérald Darmanin est obsédé par sa carrière et le fait de se positionner pour 2027, c'est ça son projet", ironise la députée Nupes-EELV Sandrine Rousseau. "Il utilise l'immigration et la sécurité pour faire en sorte qu'en 2027 il soit incontournable", donc "qu'on ralentisse ses ambitions ne me semble pas être un problème majeur", a-t-elle ajouté.
Quand on l'interroge sur ses envies d'Elysée, l'ex-LR botte en touche : "avant l'heure, c'est pas l'heure", répète Gérald Darmanin, revendiquant sans cesse le "bon sens populaire" de sa grand-mère.
ggy-alh/lbx/dch
Guyane: le renforcement des contrôles a empêché la sortie d'une tonne de cocaine depuis début juillet #
Le renforcement des contrôles de passagers à l'aéroport de Cayenne a permis d'empêcher la sortie d'une tonne de cocaïne vers l'Hexagone depuis le 1er juillet, a estimé jeudi le préfet de Cayenne, Thierry Quéfellec.
Depuis le 1er juillet, trois opérations de contrôles renforcés ont eu lieu et ont permis de "saisir ou d'empêcher d'embarquer une tonne de cocaïne", a déclaré le préfet, lors d'un point de presse sur l'insécurité.
Selon la préfecture, "17 à 20%" des près de 600 passagers contrôlés lors de ces opérations d'envergures transportaient de la cocaïne.
Début juin, les forces de l'ordre en Guyane ont mis en place une nouvelle stratégie de lutte contre le trafic de cocaïne, en contrôlant l'ensemble des passagers de l'aéroport de Cayenne en partance pour l'Hexagone.
A chaque fois, les passagers sont prévenus du contrôle la veille, par SMS. "Une stratégie qui dissuade les passeurs, également appelés mules, de se présenter à l'embarquement", a affirmé le préfet qui souhaite "casser la logistique des trafiquants et créer une incertitude dans leur mode de gestion".
En Guyane, l'aéroport Felix-Eboué est la principale porte de sortie vers l'Hexagone et dessert les aéroports parisiens de Roissy et Orly.
Selon le préfet Thierry Queffelec, 20% de la cocaïne consommée dans l'Hexagone provient de Guyane, plaque tournante du trafic.
gr/alc/roc
Perpignan: une femme tue son père et se défenestre #
Une femme de 28 ans s'en est prise à ses parents à coups de couteau jeudi à Perpignan, tuant son père et blessant sa mère avant de se défenestrer, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Une enquête a été ouverte pour "meurtre" et "tentative de meurtre", a confirmé le parquet des Pyrénées-Orientales à l'AFP.
Peu avant midi jeudi, la fille des victimes, au cours d'une crise vraisemblablement liée à des antécédents psychiatriques, a porté plusieurs coups de couteau à ses parents, blessant mortellement son père âgé de 70 ans et infligeant des blessures à sa mère de 66 ans, dont le pronostic vital n'est pas engagé, selon une source proche de l'enquête.
Elle s'est ensuite jetée par la fenêtre depuis le deuxième étage de cet appartement du centre de Perpignan, où se trouvait également son fils de deux mois, apprend-on de même source.
Blessée, elle a été évacuée vers l'hôpital de Perpignan, tout comme sa mère et son fils, lui aussi blessé.
L'arme du crime, un couteau, a été retrouvée sur place et saisie par les policiers.
Le compagnon de la mère de famille a été entendu par les policiers, qui ont pu établir qu'il ne se trouvait pas dans le logement au moment des faits.
fby/ap/vk
Féminicide dans les Yvelines, un homme se dénonce #
Un homme menaçant de se suicider a appelé le SAMU et avoué avoir tué son épouse, ensuite retrouvée inconsciente et déclarée morte, lors de l'intervention de la police dans un appartement de Vélizy-Villacoublay (Yvelines), a appris jeudi l'AFP de source policière.
Le SAMU a tenté de réanimer cette femme en vain, et l'homme a été placé en garde à vue et conduit à l'hôpital, lui-même étant blessé, a détaillé la même source policière.
La victime et le suspect sont tous les deux âgés de 42 ans, a précisé le parquet de Versailles, sollicité par l'AFP.
Le corps de la femme était lardé de coups à l'arme blanche. L'homme lui-même se serait porté des coups à l'arme blanche, a priori à la gorge et au bras, selon une source proche du dossier.
L'autopsie devra déterminer l'heure du décès, le nombre de coups portés et si les plaies sont dues à autre chose qu'une arme blanche, a détaillé le ministère public.
Une enquête a été ouverte pour "meurtre sur conjoint" et confiée au commissariat de Versailles.
D'après les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, 146 femmes ont été victimes de féminicides en 2019 et 102 en 2020. Le collectif "Féminicides par compagnons ou ex", qui les recense de son côté, a dénombré 113 féminicides en 2021.
ola/lbx/it
Féminicide dans les Yvelines, le conjoint avoue avoir tué #
La police est intervenue jeudi dans un appartement de Vélizy-Villacoublay (Yvelines), pour un homme menaçant de se suicider, qui a avoué avoir tué son épouse, retrouvée inconsciente sur place puis déclarée morte, a appris l'AFP de source policière.
Le SAMU a tenté de réanimer cette femme en vain, a détaillé la même source, et le suspect a été placé en garde à vue et conduit à l'hôpital, lui-même étant blessé.
La victime et le suspect sont tous les deux âgés de 42 ans, a précisé le parquet de Versailles, sollicité par l'AFP.
Le corps de la victime était lardé de coups à l'arme blanche. L'homme lui-même se serait porté des coups à l'arme blanche, a priori à la gorge et au bras, selon une source proche du dossier.
L'autopsie devra déterminer l'heure du décès, le nombre de coups portés et si les plaies sont dues à autre chose qu'une arme blanche, a détaillé le ministère public.
Une enquête a été ouverte pour "meurtre sur conjoint" et confiée au commissariat de Versailles.
D'après les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, 146 femmes ont été victimes de féminicides en 2019 et 102 en 2020. Le collectif "Féminicides par compagnons ou ex", qui les recense de son côté, a dénombré 113 féminicides en 2021.
ola/lbx/it
Corse: un homme, inconnu des autorités, tué par balles à Venzolasca #
Un homme de 38 ans, inconnu des services de police et de gendarmerie, a été découvert tué par balles mercredi soir sur une piste à Venzolasca (Haute-Corse), a-t-on appris auprès du procureur de Bastia.
Les secours ont découvert cet homme en arrêt cardio-respiratoire à 21H50, avait indiqué mercredi soir à l'AFP Arnaud Viornery, le procureur de la République de Bastia qui s'est rendu sur place.
"Le cadavre de cet homme de 38 ans" a été "découvert par un élu local, parti à sa recherche en début de soirée à la suite d'un appel téléphonique de la compagne du défunt qui s'inquiétait de ne pas le voir revenir de son footing", a précisé jeudi dans un communiqué de presse le procureur.
La victime qui "n'était pas connue des services de police et de gendarmerie", a été retrouvée "sur un chemin de campagne, portant des traces de plaies par arme à feu", a-t-il ajouté.
La victime est un entrepreneur spécialisé dans le terrassement du village, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
A 22H40, un véhicule a été retrouvé incendié à Canale di Verde, à 40 km au sud de Venzolasca, sans que l'on sache pour l'heure s'il y a un lien entre les deux événements, a également indiqué mercredi soir le magistrat.
Une enquête a été ouverte pour "assassinat" par le parquet qui l'a confiée en co-saisine à la section de recherche de la gendarmerie de Corse et à la brigade de recherche de Bastia.
ag-mc/est/rhl
Corse: un homme tué par balles à Venzolasca #
Un homme a été découvert tué par balles mercredi soir sur une piste à Venzolasca (Haute-Corse), a-t-on appris auprès du procureur de Bastia.
Les secours ont découvert cet homme en arrêt cardio-respiratoire à 21H50, a indiqué à l'AFP Arnaud Viornery, le procureur de la République de Bastia qui s'est rendu sur place.
"La personne était visiblement morte lorsque les secours ont été appelés", a ajouté le procureur sans autre précision sur l'identité ou l'éventuel passé judiciaire de cet homme.
La victime serait un entrepreneur spécialisé dans le terrassement du village, âgé d'une quarantaine d'années, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
A 22H40, un véhicule a été retrouvé incendié à Canale di Verde, à 40 km au sud de Venzolasca, sans que l'on sache pour l'heure s'il y a un lien entre les deux événements, a également indiqué le magistrat.
Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire par le parquet qui l'a confiée en co-saisine à la section de recherche de la gendarmerie de Corse et à la brigade de recherche de Bastia.
ag-mc/mlb
Lot-et-Garonne: une jeune femme tuée à coups de couteau, son compagnon se défenestre #
Une jeune femme, le corps lacéré d'une vingtaine de coups de couteau, a été découverte mercredi après l'intervention des pompiers qui se portaient au secours de son compagnon tombé du 2e étage d'un immeuble de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), a-t-on appris de source policière et auprès du parquet d'Agen.
La thèse du féminicide suivi de la tentative de suicide de l'auteur présumé est privilégiée même si toutes les pistes restent ouvertes à ce stade des investigations, selon la même source.
Vers 01H50 dans la nuit de mardi à mercredi, un témoin a fait appel aux pompiers pour signaler qu'un jeune homme venait de chuter d'un immeuble.
Grièvement blessé, le jeune homme de 25 ans a été évacué en état d'urgence absolue par hélicoptère au centre hospitalier Pellegrin de Bordeaux, où il a été opéré dans la journée. Il se trouve en coma artificiel et son état est depuis "stabilisé", a précisé le parquet d'Agen.
A l'arrivée des secours et des fonctionnaires de police, la porte d'entrée de l'immeuble était verrouillée. Les pompiers ont accédé à l'appartement du second étage en utilisant la grande échelle.
Après inspection du logement, le corps de la jeune femme, compagne de l'homme blessé, a été découvert sans vie gisant sur un lit. Selon le parquet d'Agen, "elle a reçu une vingtaine de coups de couteaux dont 7 plaies profondes".
"Son autopsie sera pratiquée jeudi à l'institut médico-légal de Bordeaux" et l'examen de la dépouille "devra permettre de déterminer quels coups de couteau lui ont été fatals", a indiqué le parquet.
Une enquête criminelle a été ouverte, confiée à l'antenne agenaise de la police judiciaire de Bordeaux.
Originaire de Martigues dans les Bouches-du-Rhône, le couple décrit comme sans histoires par les voisins, s'était installé dans ce logement il y a deux mois.
La jeune femme était serveuse et son compagnon cuisinier pour le compte d'un grand hôtel-restaurant du secteur de Villeneuve-sur-Lot.
cor-nal/mpm
Adolescente prostituée à Compiègne: cinq personnes mises en examen #
Une information judiciaire a été ouverte et cinq personnes mises en examen pour proxénétisme en bande organisée, après la dénonciation par une adolescente de 15 ans à Compiègne (Oise) de faits de séquestration et prostitution forcée, a annoncé le parquet de Senlis.
Trois hommes de 20, 23 et 25 ans et une femme âgée de 21 ans, interpellés samedi, et un quatrième individu de 23 ans interpellé lundi, ont tous été mis en examen pour "proxénétisme aggravé par la minorité de la victime et commis en bande organisée", indique le parquet de Senlis dans un communiqué.
L'adolescente avait réussi samedi a contacter la police par l'intermédiaire d'un ami, permettant l'interpellation "sur place" des quatre premiers mis en cause, rappelle le parquet.
Elle avait alors "indiqué aux enquêteurs qu'Elle était placée auprès de la direction départementale de la solidarité de la Marne, qu'Elle avait fugué puis avait été approchée par plusieurs individus, notamment par ces quatre personnes interpellées, afin qu'Elle se prostitue sous leur contrôle", précise-t-il.
Ces quatre mis en cause, comme le dernier individu interpellé lundi, ont tous "contesté leur implication dans les faits considérés", poursuit le parquet.
Ils ont été placés en détention provisoire, mais l'un d'eux, qui a demandé un délai pour préparer sa défense devant le juge des libertés, verra sa situation examinée dans quelques jours.
Originaire des environs de Reims, l'adolescente "placée en foyer par un juge des enfants de Châlons-en-Champagne depuis environ deux ans" aurait "fugué depuis le mois de mai", avait déclaré dimanche la procureure de Compiègne, Marie-Céline Lawrysz, avant que l'affaire ne soit reprise par le pôle criminel de Senlis.
"Elle dit qu'Elle s'est prostituée d'abord sur Paris, puis aurait voulu échapper à ses proxénètes parisiens, et aurait été prise en charge par un homme qui l'aurait emmenée sur Amiens, où Elle se serait prostituée également, avant d'arriver à Compiègne", avait ajouté Mme Lawrysz.
Le commissariat de Compiègne et la police judiciaire de Creil ont été co-saisis de cette enquête.
eva/mpm
Aya Nakamura et son compagnon convoqués devant la justice pour violences réciproques sur conjoint #
La chanteuse Aya Nakamura et son compagnon seront jugés fin novembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour des violences réciproques, a-t-on appris auprès du parquet et de source proche de l'enquête, confirmant une information de TF1/LCI.
L'artiste franco-malienne de 27 ans et son compagnon Vladimir Boudnikoff avaient été placés en garde à vue au commissariat de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), dans la nuit de samedi à dimanche, précise le parquet.
Samedi, Aya Nakamura a quitté le domicile après une dispute, avant d'y revenir accompagnée de deux amis, selon une source proche de l'enquête. La chanteuse et le producteur ont par la suite fait appel à la police.
"Il n'y a pas eu vraiment de coups, il n'y a pas eu d'étranglement, on est plus sur des dégradations d'objets", a indiqué cette source, précisant qu'ils ont été légèrement blessés.
Le couple, qui a eu récemment un enfant, est ressorti libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour "violences par conjoint avec ITT de moins de huit jours" fin novembre.
Artiste française la plus écoutée dans le monde, elle fait danser la planète avec des tubes comme "Djadja" (plus de 877 millions de vues sur YouTube) et "Pookie", s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.
Son deuxième album, "Nakamura" (2018), a changé la vie de cette artiste née à Bamako (Mali), qui a grandi à Aulnay-sous-bois, en banlieue parisienne.
we-meh/lbx/rhl
Une trentaine de sénateurs socialistes plaident pour la légalisation du cannabis #
Une trentaine de membres du groupe socialiste au Sénat dont leur président Patrick Kanner plaident pour la légalisation du cannabis et annoncent une concertation en vue du dépôt d'une proposition de loi face à une situation qu'ils jugent "intenable", mercredi dans une tribune au Monde.
Un rapport de l'Assemblée nationale publié en mai 2021 estimait que près de 18 millions de Français en avaient déjà consommé et qu'un 1,5 million en consomme régulièrement.
"Que nous le voulions ou non, il s'agit d'un sujet de société dont les pouvoirs publics doivent se saisir", jugent les 31 signataires de la tribune initiée par le sénateur Gilbert-Luc Devinaz et signée également par l'ancienne ministre Laurence Rossignol.
"Sans minimiser l'impact sanitaire de la consommation du cannabis, nous considérons, à l'instar des politiques publiques existantes pour le tabac et l'alcool ou encore les jeux d'argent, que la légalisation donnera les moyens d'agir plus efficacement pour protéger davantage nos concitoyens et notamment notre jeunesse", écrivent-ils.
Ils y voient de nombreux bénéfices comme "contrôler la qualité sanitaire des produits consommés", "freiner grandement les trafics au bénéfice des zones sinistrées", "développer des plans de prévention de grande ampleur, financés par la taxation des produits et par le redéploiement des moyens de répression".
A leurs yeux, "à terme, de nouvelles recettes fiscales devraient être tirées du commerce du cannabis et des économies réalisées en matière de justice et de police", ce qui permettrait de mobiliser "d'importantes ressources aussi bien pour la prévention que pour la réinsertion et le développement économique".
Ils annoncent "entamer une démarche de concertation large pour déposer dans les mois à venir une proposition de loi pour répondre à cet enjeu", concluant: "l'opinion publique est prête, il faut que le législateur agisse".
Début 2019, près d'un Français sur deux (45%) se disait favorable à une légalisation, selon une enquête de l'Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT).
Face à une opinion très partagée et un tabou qui a sauté à l'international - l'Uruguay, le Canada et une quinzaine d'Etats américains autorisent l'usage récréatif du cannabis -, la classe politique s'interroge, tous partis confondus. Certains maires de droite se sont dits en faveur de la légalisation, comme Arnaud Robinet à Reims ou Boris Ravignon à Charleville-Mézières.
L'exécutif reste rétif: le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin y est farouchement opposé et a fait de la lutte contre les trafics une priorité de son action, avec le soutien d'Emmanuel Macron.
bap/ib/vk
Val-d'Oise: un homme retrouvé mort dans une mare de sang au milieu des champs #
Le corps d'un homme de 27 ans a été retrouvé mercredi matin dans un bain de sang en plein champs à Neuville-sur-Oise (Val-d'Oise), a appris l'AFP auprès du parquet de Pontoise et de source policière.
Initialement appelées pour une personne en état d'ébriété, les forces de l'ordre ont retrouvé mercredi vers 6H00, le corps d'un homme, baignant dans une mare de sang.
Le crâne ouvert, son corps gisait rue du Cimetière à Neuville-sur-Oise, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Paris.
La victime, qui résidait dans la commune, a reçu plusieurs coups au niveau de la tête. L'autopsie déterminera si ce sont des coups de poing ou portés avec un objet contondant, a expliqué le parquet.
Deux pierres tachées de sang ont été également retrouvées à proximité du corps, d'après une source policière.
Le jeune homme présentait également des hématomes au niveau des mains et des avant-bras, selon cette même source.
Aucune interpellation n'a eu lieu à ce stade de l'enquête ouverte pour "homicide volontaire" et confiée à la police judiciaire de Versailles, a précisé le parquet.
meh-we/lbx/abl
Aya Nakamura et son compagnon convoqués devant la justice pour violences réciproques sur conjoint #
La chanteuse Aya Nakamura et son compagnon seront jugés fin novembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour des violences réciproques, a-t-on appris auprès du parquet et de source proche de l'enquête, confirmant une information de TF1/LCI.
L'artiste française de 27 ans et son compagnon Vladimir Boudnikoff avaient été placés dans la nuit de samedi à dimanche en garde à vue au commissariat de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), précise le parquet.
D'après les premiers éléments de l'enquête, le couple a fait appel aux policiers à la suite d'une dispute qui était devenue houleuse.
"Il n'y a pas eu vraiment de coups, il n'y a pas eu d'étranglement, on est plus sur des dégradations d'objets", a indiqué cette source, précisant qu'ils ont été légèrement blessés.
Le couple, qui a eu récemment un enfant, est ressorti libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour "violences par conjoint avec ITT de moins 8 jours" fin novembre.
Artiste française la plus écoutée dans le monde, elle fait danser la planète avec des tubes comme "Djadja" (plus de 877 millions de vues sur YouTube) et "Pookie", s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.
Son deuxième album, "Nakamura" (2018), a changé la vie de cette artiste née à Bamako (Mali), qui a grandi à Aulnay-sous-bois, en banlieue parisienne.
we-meh/rhl
Aya Nakamura et son compagnon convoqués devant la justice pour violences réciproques sur conjoint #
La chanteuse Aya Nakamura et son compagnon seront jugés fin novembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour des violences réciproques, a-t-on appris auprès du parquet et de source proche de l'enquête, confirmant une information de TF1/LCI.
L'artiste française de 27 ans et son compagnon Vladimir Boudnikoff avaient été placés dans la nuit de samedi à dimanche en garde à vue au commissariat de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), précise le parquet.
D'après les premiers éléments de l'enquête, le couple a fait appel aux policiers à la suite d'une dispute qui était devenue houleuse.
"Il n'y a pas eu vraiment de coups, il n'y a pas eu d'étranglement, on est plus sur des dégradations d'objets", a indiqué cette source, précisant qu'ils ont été légèrement blessés.
Le couple, qui a eu récemment un enfant, est ressorti libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour "violences par conjoint avec ITT de moins 8 jours" fin novembre.
Artiste française la plus écoutée dans le monde, elle fait danser la planète avec des tubes comme "Djadja" (plus de 877 millions de vues sur YouTube) et "Pookie", s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.
Son deuxième album, "Nakamura" (2018), a changé la vie de cette artiste née à Bamako (Mali), qui a grandi à Aulnay-sous-bois, en banlieue parisienne.
we-meh/rhl
Aya Nakamura et son compagnon convoqués devant la justice pour violences réciproques sur conjoint #
La chanteuse Aya Nakamura et son compagnon seront jugés fin novembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour des violences réciproques, a-t-on appris auprès du parquet et de source proche de l'enquête, confirmant une information de TF1/LCI.
L'artiste française de 27 ans et son compagnon Vladimir Boudnikoff avaient été placés dans la nuit de samedi à dimanche en garde à vue au commissariat de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), précise le parquet.
D'après les premiers éléments de l'enquête, le couple a fait appel aux policiers à la suite d'une dispute qui était devenue houleuse.
"Il n'y a pas eu vraiment de coups, il n'y a pas eu d'étranglement, on est plus sur des dégradations d'objets", a indiqué cette source, précisant qu'ils ont été légèrement blessés.
Le couple, qui a eu récemment un enfant, est ressorti libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour "violences par conjoint avec ITT de moins 8 jours" fin novembre.
Artiste française la plus écoutée dans le monde, elle fait danser la planète avec des tubes comme "Djadja" (plus de 877 millions de vues sur YouTube) et "Pookie", s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.
Son deuxième album, "Nakamura" (2018), a changé la vie de cette artiste née à Bamako (Mali), qui a grandi à Aulnay-sous-bois, en banlieue parisienne.
we-meh/rhl
Imam: le Conseil d'Etat examinera le 26 août un recours du ministère de l'Intérieur #
Le Conseil d'Etat examinera le 26 août un recours déposé par le ministère de l'Intérieur contre la décision du tribunal administratif de Paris de suspendre l'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen vers le Maroc, réclamée par Gérald Darmanin.
L'audience du Conseil d'Etat se déroulera à 11H00 devant le juge des référés.
Le ministre de l'Intérieur avait annoncé le 28 juillet l'expulsion d'un prédicateur du Nord, Hassan Iquioussen, réputé proche des Frères musulmans, pour des appels à la haine et à la violence contre la communauté juive notamment.
Mais, le 5 août, le tribunal administratif de Paris avait suspendu la demande du ministre de l'Intérieur en estimant que cette expulsion porterait une "atteinte disproportionnée" à la "vie privée et familiale" de l'imam, né en France, mais de nationalité marocaine.
Le ministère de l'Intérieur avait immédiatement annoncé qu'il ferait appel.
Dans son jugement, le tribunal administratif de Paris avait admis que les propos de l'imam lors d'une conférence en 2018 selon lesquels un homme ne devait pas laisser sa femme sortir seule du foyer constituaient bien "des actes de provocation (...) à la discrimination envers les femmes".
Mais, ajoutait le tribunal, ce seul motif "ne (peut) justifier la mesure d'expulsion sans porter une atteinte grave et manifestement disproportionnée à son droit à mener une vie privée et familiale normale".
Le tribunal a notamment rappelé que l'imam de 57 ans était "né en France où il réside depuis sa naissance avec son épouse et ses cinq enfants français et ses quinze petits-enfants français". Il estimait également que les pièces du dossier n'établissaient pas que l'imam ait "réitéré des propos antisémites postérieurement à 2014", ni qu'il ait encouragé "son auditoire au séparatisme".
Le ministre de l'Intérieur avait fait valoir sur son compte Twitter que l'expulsion de l'imam était justifiée par le fait que "ce prédicateur tient depuis des années un discours haineux à l'encontre des valeurs de la France contraire à nos principes de laïcité et d'égalité entre les femmes et les hommes".
"Il sera expulsé du territoire français", avait soutenu M. Darmanin, qui a par ailleurs indiqué lundi que l'imam était fiché S (pour Sûreté de l'Etat) "depuis 18 mois" par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
aje-alh/lbx/rhl
Une jeune femme découverte tuée à coups de couteau, un homme se défenestre #
Une jeune femme, le corps lacéré de coups de couteau, a été découvert mercredi après l'intervention des pompiers qui se portaient au secours d'un homme tombé du 2e étage d'un immeuble de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), a-t-on appris de source policière.
La thèse du féminicide suivi de la tentative de suicide de l'auteur présumé est privilégiée même si toutes les pistes restent ouvertes à ce stade des investigations, selon la même source.
Vers 1h50 dans la nuit de mardi à mercredi, un témoin a fait appel aux pompiers pour signaler qu'un jeune homme venait de chuter d'un immeuble.
Grièvement blessé, le jeune homme de 25 ans a été évacué en état d'urgence absolue par hélicoptère au centre hospitalier Pellegrin de Bordeaux.
A l'arrivée des secours et des fonctionnaires de police, la porte d'entrée de l'immeuble était verrouillée. Les pompiers ont accédé à l'appartement du second étage via la grande échelle.
Après inspection du logement, le corps d'une jeune fille de 22 ans a été découvert sans vie gisant sur un lit, lacéré de plusieurs coups de couteaux. Il s'agit de la compagne de la victime de la défenestration.
Une enquête criminelle a été ouverte, confiée à l'antenne agenaise du SRPJ.
Originaire des Bouches-du-Rhône, le couple décrit comme sans histoires par les voisins, s'était installé dans ce logement il y a deux mois.
La jeune femme était serveuse et son compagnon cuisinier pour le compte d'un grand hôtel restaurant du Villeneuvois.
cor/ff/abl
Alpes-Maritimes: plus de 600 kg de pollen de cannabis cachés sous de la laine de mouton #
Plus de 600 kilos de pollen de cannabis ont été découverts au milieu d'un chargement de laine de mouton transporté par camion espagnol se dirigeant vers l'Italie, ont annoncé mercredi les services des douanes dans un communiqué.
La saisie des 612 kg de pollen de pollen a été réalisée au péage autoroutier de La Turbie (Alpes-Maritimes), le 27 juillet. Lors de ce contrôle, les douaniers de la brigade de Menton ont découvert que de la drogue était cachée dans des ballots de laine en vrac, chargement officiel du camion intercepté.
Les 129 ballots de laine de mouton étaient destinés à une filature située en Italie, selon le document de transport du camion.
Déjà connu pour des faits similaires s'étant déroulés en 2014 dans une autre région, le chauffeur, de nationalité espagnole, a été placé en détention provisoire dans le cadre de l'ouverture d'une enquête judiciaire pour "trafic de stupéfiants".
Le pollen de cannabis, matière plus fine que la résine ou l'herbe de cannabis, présente aussi un taux de THC (la substance active du cannabis) plus élevé. La valeur de ce chargement représente selon les calculs des douanes de plus de 6,120 millions d'euros "sur le marché illicite des stupéfiants".
Selon la direction régionale des douanes, 1,2 tonne de stupéfiants ont été saisis en 2021 par les douaniers dans les Alpes-Maritimes. Avec cette nouvelle saisie, le bilan 2022, à fin juillet, atteint déjà celui de l'an passé.
Au niveau national, la douane française a saisi en 2021 plus de 115 tonnes de produits stupéfiants, ce qui représente environ 75% du total des saisies réalisées en France.
vxm/est/abl
Un homme tué par un tir de policier à l'aéroport de Roissy #
Un homme a été tué mercredi matin à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle par un tir de policier après avoir brandi un couteau, a-t-on appris du parquet de Bobigny et de sources policières.
"Un policier de la police aux frontières (PAF) a fait usage de son arme à l'encontre d'un individu a priori SDF qui était en possession d'une arme blanche", indique le parquet de Bobigny, qui est présent sur place.
Les faits se sont déroulés au terminal 2F vers 8H20, "un SDF importunait des agents de sécurité et la police aux frontières (PAF) a été appelée en renfort pour le faire évacuer", selon une source aéroportuaire.
L'homme s'est éloigné, tout en les invectivant, puis se retourne et sort un couteau. Un des policiers a alors fait usage de son arme, selon des sources policières.
"Faisant preuve de sang-froid, les policiers ont neutralisé ce matin un individu menaçant en possession d'une arme blanche à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle", a informé la préfecture de police de Paris sur son compte Twitter.
Un photographe de l'AFP, témoin de la scène, a expliqué qu'un homme "de grande taille a brandi un objet qui ressemblait à un couteau vers la police. Une sommation a été faite mais il s'est avancé et un policier a tiré. Un seul coup a été tiré", indique le témoin.
La victime a été mise sur un brancard et évacuée dans une zone non accessible aux passagers, selon le récit du photographe.
Deux enquêtes de flagrance ont été ouvertes, l'une pour "homicide volontaire par personne dépositaire de l'autorité publique" et confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Une deuxième pour "tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique" et confiée à la PAF de Roissy, ajoute le parquet de Bobigny.
we-alh/cb/dch
France: un homme tué par un tir de policier à l'aéroport de Roissy #
Un homme a été tué mercredi matin à Roissy-Charles-de-Gaulle, l'un des deux principaux aéroports de Paris, par un policier devant lequel il avait brandi un couteau, a-t-on appris de sources aéroportuaire et policière.
"Les policiers ont neutralisé ce matin un individu menaçant en possession d'une arme blanche à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle", indique la préfecture de police de Paris sur son compte Twitter.
Les faits se sont déroulés au terminal 2F vers 8H20 (06H20 GMT), "un sans-abri importunait des agents de sécurité et la police aux frontières (PAF) a été appelé en renfort pour le faire évacuer", indique une source aéroportuaire.
L'homme s'est éloigné, tout en les invectivant, puis se retourne et sort un couteau. Un des policiers a alors ouvert le feu sur lui, selon des sources policières.
Un photographe de l'AFP, témoin de la scène, a expliqué qu'"un homme de grande taille a brandi un objet qui ressemblait à un couteau vers la police. Une sommation a été faite mais il s'est avancé et un policier a tiré. Un seul coup a été tiré", indique le témoin.
La victime a été mise sur un brancard et évacuée dans une zone non accessible aux passagers, précise le photographe.
we-alh/cb/it/emd
Un homme tué par un tir de policier à l'aéroport de Roissy #
Un homme a été tué mercredi matin à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle par un tir de policier après avoir brandi un couteau, a-t-on appris de sources aéroportuaire et policière.
"Faisant preuve de sang-froid, les policiers ont neutralisé ce matin un individu menaçant en possession d'une arme blanche à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle", indique la préfecture de police de Paris sur son compte Twitter.
Les faits se sont déroulés au terminal 2F vers 8H20, "un SDF importunait des agents de sécurité et la police aux frontières (PAF) a été appelé en renfort pour le faire évacuer", indique une source aéroportuaire.
L'homme s'est éloigné, tout en les invectivant, puis se retourne et sort un couteau. Un des policiers a alors fait usage de son arme, selon des sources policières.
Un photographe de l'AFP, témoin de la scène, a expliqué qu'"un homme de couleur de grande taille a brandi un objet qui ressemblait à un couteau vers la police. Une sommation a été faite mais il s'est avancé et un policier a tiré. Un seul coup a été tiré", indique le témoin.
La victime a été mise sur un brancard et évacuée dans une zone non accessible aux passagers, précise le photographe.
we-alh/cb/it
France: un homme tué par un tir de policier à l'aéroport de Roissy #
Un homme a été tué mercredi matin à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle, près de la capitale française Paris, par un tir de policier après avoir brandi un couteau, a-t-on appris de sources aéroportuaire et policière.
"Les policiers ont neutralisé ce matin un individu menaçant en possession d'une arme blanche à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle", indique la préfecture de police de Paris sur son compte Twitter.
we-alh/cb/dch/emd
Un homme tué par un tir de policier à l'aéroport de Roissy #
Un homme a été tué mercredi matin à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle par un tir de policier après avoir brandi un couteau, a-t-on appris de sources aéroportuaire et policière.
"Faisant preuve de sang-froid, les policiers ont neutralisé ce matin un individu menaçant en possession d'une arme blanche à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle", indique la préfecture de police de Paris sur son compte Twitter.
we-alh/cb/dch