AstraZeneca: le bénéfice 2020 a plus que doublé pendant la pandémie #
AstraZeneca a publié jeudi un bénéfice plus que doublé en 2020 assorti de ventes en hausse hors vaccin contre la pandémie de coronavirus, et se dit optimiste pour 2021 notamment grâce à la fusion en cours avec Alexion.
Le sérum contre le Covid-19 a valu au laboratoire d'être initialement salué par la communauté internationale, qui table sur les vaccins pour tenter de tourner la page de la pandémie, mais des retards de livraison en Europe et des doutes sur l'efficacité pour les plus de 65 ans ont créé la polémique.
Dans une défense vigoureuse de son entreprise, le directeur général Pascal Seriot a admis lors d'une conférence de presse virtuelle: "est-ce que tout a été parfait? Non", mais il a souligné que son groupe avait maintenant "un vaccin qui apporte une protection de 100% contre les formes les plus sévères de maladies" générées par le virus et compte en produire 100 millions de doses en février.
"Nous avons un impact énorme" dans la lutte mondiale contre la pandémie, a-t-il insisté, en rappelant que le groupe s'était engagé à vendre le vaccin anti-covid à prix coutant.
AstraZeneca dit "se focaliser sur l'adaptation du vaccin contre le Covid-19 aux nouvelles souches et espère réduire le temps nécessaire pour atteindre une production d'ampleur à entre 6 et 9 mois", dans son communiqué jeudi.
Le groupe affirme que la version actuelle de son vaccin "reste efficace" contre le variant anglais mais relève qu'une étude de l'université d'Oxford montre une "efficacité limitée contre les formes légères de maladies causées par le variant sud-africain".
Et ce, sans qu'il soit possible de se prononcer sur l'efficacité contre les formes les plus sévères car les patients étudiés étaient jeunes et en bonne santé.
Lors de la conférence de presse virtuelle, les dirigeants du groupe ont répété que les vaccins contre de nouveaux variants devraient être disponibles pour être injectés d'ici cet automne.
Le patron du groupe a rappelé que la course aux vaccins contre le coronavirus allait progressivement s'approcher de "ce qui se passe pour la grippe, avec un vaccin ajusté au fur et à mesure".
Il a par ailleurs souligné que la campagne de vaccination rapide en Israël donnait des résultats avec "un déclin encourageant des hospitalisations" et "nous pouvons espérer voir la même chose au Royaume-Uni d'ici mars", où la vaccination progresse également rapidement et plus vite que dans l'UE.
En outre, l'OMS a annoncé mercredi que le vaccin anti-Covid d'AstraZeneca pouvait être administré aux plus de 65 ans et dans les pays où circulent des variants, malgré les doutes de plusieurs pays européens notamment la France et l'Allemagne.
L'Agence européenne du médicament (EMA) a pour sa part annoncé mercredi avoir demandé à tous les développeurs de vaccins d'évaluer si leur produit est efficace contre les nouvelles mutations du coronavirus.
Malgré les assurances de l'OMS, l'Afrique du Sud s'est aussi dite prête à revendre ou échanger un million de doses d'AstraZeneca, écarté au profit de celui de Johnson & Johnson.
Pour rassurer, AstraZeneca a aussi dit mercredi s'associer avec l'allemand IDT Biologika afin d'être capable de produire dès le deuxième trimestre davantage de vaccins pour l'Europe.
Côté résultats, pour l'année 2020, le bénéfice net part du groupe ressort à 3,2 milliards de dollars, tandis que les ventes ont par ailleurs nettement augmenté de 9% à 26,6 milliards de dollars sur un an, tirées par les nouveaux médicaments et la forte demande de produits contre des troubles générés par le virus, contre l'asthme par exemple.
Cela malgré la baisse des revenus sur d'autres produits dont la distribution aux patients été ralentie par la pandémie, notamment en oncologie, à cause de traitements repoussés pour donner la priorité à ceux contre le virus.
Ces chiffres ne prennent pas en compte les ventes de vaccin contre le coronavirus.
AstraZeneca prévoit des ventes en hausse de 1 à 4% et un bénéfice "qui accélère" l'an prochain hors ventes de vaccins contre le virus, pour lequel il publiera des résultats à part à compter du prochain trimestre.
AstraZeneca souligne aussi avoir initié des essais de phase 3 pour un médicament à base d'anticorps contre le Covid-19.
L'action prenait 1,56% à 11H00 GMT dans un marché londonien en petite hausse.
ved/jbo/abx
AstraZeneca: bénéfice 2020 plus que doublé pendant la pandémie #
AstraZeneca a publié jeudi un bénéfice net part du groupe plus que doublé en 2020 à 3,2 milliards de dollars, lors d'une année marquée par la pandémie contre lequel le groupe pharmaceutique britannique a mis au point un vaccin avec l'université d'Oxford.
Les ventes ont par ailleurs nettement augmenté de 9% à 26,6 milliards de dollars sur un an, tirées par les nouveaux médicaments, la forte demande de produits contre des troubles générés par le virus, contre l'asthme par exemple.
Cela malgré la baisse des revenus sur d'autres produits dont la distribution aux patients été ralentie par la pandémie, notamment en oncologie, à cause de traitements repoussés pour donner la priorité à ceux contre le virus.
Le groupe a également enregistré une hausse de ses coûts notamment logistiques, ou d'équipements à cause de la pandémie.
"Les réussites dans nos médicaments en développement, l'accélération de la performance de notre entreprise et les progès du vaccin contre le Covid-19 montrent ce que nous pouvons réaliser", tandis que l'acquisition proposée d'Alexion à 39 milliards de dollars "vise à accélérer notre évolution commerciale et scientifique", a commenté Pascal Soriot, le directeur général.
AstraZeneca prévoit des ventes en hausse de 1 à 4% et un bénéfice "qui accélère" l'an prochain mais souligne que ces prévisions ne prennent pas en compte les ventes de vaccin contre le virus, pour lequel il publiera des résultats à part à compter du prochain trimestre.
"Les activités hors pandémie continuent à progresser" remarque Richard Hunter, analyste de la plateforme de courtage en ligne Interactive Investors, étant donné que les ventes et profits tirés du vaccin ne sont pas inclus dans les chiffres publiés jeudi.
AstraZeneca souligne aussi avoir initié des essais de phase 3 pour un médicament à base d'anticorps contre le Covid-19.
Le sérum a valu au laboratoire d'être initialement salué par la communauté internationale, qui table sur les vaccins pour tenter de tourner la page de la pandémie, mais des retards de livraison en Europe et des doutes sur l'efficacité pour les plus de 65 ans ont créé la polémique.
Le groupe rappelle avoir reçu en décembre l'autorisation d'urgence pour commencer la distribution de son vaccin au Royaume-Uni, suivi par l'Inde, l'Argentine, le Mexique, le Maroc et l'agence européenne du médicament (EMA).
En outre, l'OMS a annoncé mercredi que le vaccin anti-Covid d'AstraZeneca pouvait être administré aux plus de 65 ans et dans les pays où circulent des variants, malgré les doutes de plusieurs pays européens notamment la France et l'Allemagne.
L'EMA a pour sa part annoncé mercredi avoir demandé à tous les développeurs de vaccins d'évaluer si leur produit est efficace contre les nouvelles mutations du coronavirus.
Malgré les assurances de l'OMS, l'Afrique du Sud s'est aussi dite prête à revendre ou échanger un million de doses d'AstraZeneca, écarté au profit de celui de Johnson & Johnson.
Pour rassurer, AstraZeneca a dit mercredi s'associer avec l'allemand IDT Biologika afin d'être capable de produire dès le deuxième trimestre davantage de vaccins pour l'Europe.
L'action prenait 1,70% en début de séance dans un marché londonien en petite hausse.
"Pour une entreprise à l'avant-garde de la lutte contre le Covid-19 la performance de l'action d'AstraZeneca a été médiocre, avec un cours au plus bas depuis dix mois", remarque Michael Hewson, analyste de CMC Markets.
"Beaucoup de cela est dû au fait qu'AstraZeneca et son partenaire l'université d'Oxford produisent le vaccin sans en tirer de bénéfice (...) ce qui n'est pas le cas pour ses concurrents", d'autant que le groupe a reçu beaucoup de critiques "sur la distribution plus lente que prévue du vaccin dans l'Union européenne", ajoute-t-il.
ved/jbo/abx
AstraZeneca: bénéfice 2020 plus que doublé pendant la pandémie #
AstraZeneca a publié jeudi un bénéfice net part du groupe plus que doublé en 2020 à 3,2 milliards de dollars, lors d'une année marquée par la pandémie contre lequel le groupe pharmaceutique britannique a mis au point un vaccin avec l'université d'Oxford.
Les ventes ont par ailleurs nettement augmenté de 9% à 26,6 milliards de dollars sur un an, tirées par les nouveaux médicaments, la forte demande de produits contre des troubles générés par le virus, contre l'asthme par exemple.
Cela malgré la baisse des revenus sur d'autres produits dont la distribution aux patients été ralentie par la pandémie, notamment en oncologie, à cause de traitements repoussés pour donner la priorité à ceux contre le virus.
Le groupe a également enregistré une hausse de ses coûts notamment logistiques, ou d'équipements à cause de la pandémie.
"Les réussites dans nos médicaments en développement, l'accélération de la performance de notre entreprise et les progès du vaccin contre le Covid-19 montrent ce que nous pouvons réaliser", tandis que l'acquisition proposée d'Alexion à 39 milliards de dollars "vise à accélérer notre évolution commerciale et scientifique", a commenté Pascal Soriot, le directeur général.
AstraZeneca prévoit des ventes en hausse de 1 à 4% et un profit "qui accélère" l'an prochain mais souligne que ces prévisions ne prennent pas en compte les ventes de vaccin contre le virus, pour lequel il publiera des résultats à part à compter du prochain trimestre.
Le groupe rappelle avoir reçu en décembre l'autorisation d'urgence pour commencer la distribution de son vaccin au Royaume-Uni, suivi par l'Inde, l'Argentine, le Mexique, le Maroc et l'agence européenne du médicament.
Il souligne aussi avoir initié des essais de phase 3 pour un médicament à base d'anticorps contre le covid-19.
AstraZeneca s'est "engagé à l'accès de 170 millions de doses de vaccin dans 190 pays".
Le sérum a valu au laboratoire d'être initialement salué par la communauté internationale, qui table sur les vaccins pour tenter de tourner la page de la pandémie, mais des retards de livraison en Europe et des doutes sur l'efficacité pour les plus de 65 ans ont créé la polémique.
ved/jbo/abx
AstraZeneca: bénéfice 2020 plus que doublé pendant la pandémie #
AstraZeneca a publié jeudi un bénéfice net part du groupe plus que doublé en 2020 à 3,2 milliards de dollars, lors d'une année marquée par la pandémie contre lequel le groupe pharmaceutique britannique a mis au point un vaccin avec l'université d'Oxford.
Les ventes ont par ailleurs nettement augmenté de 9% à 26,6 milliards de dollars sur un an, tirées par les nouveaux médicaments et malgré la baisse des revenus sur d'autres médicaments dont la distribution a été ralentie par la pandémie.
ved/jbo/abx
Décimés par la pandémie, les pubs britanniques veulent une date de réouverture #
Les pubs britanniques pressent mercredi le gouvernement de fixer une date pour leur réouverture, après avoir subi une division par plus de deux de leurs ventes en 2020 en raison des restrictions liées à la pandémie.
L'association sectorielle BBPA (British Beer & Pub Association), qui représente 20.000 établissements au Royaume-Uni, propose dans un communiqué une feuille de route sur la reprise d'activité des pubs une fois le confinement en cours achevé.
Elle plaide auprès des pouvoirs publics pour une réouverture des établissements en même temps que celle des commerces non essentiels, une fois que les personnes les plus vulnérables auront été vaccinées.
Les pubs souhaitent en outre qu'une fois rouverts, les mesures de restrictions, comme la consommation d'alcool uniquement avec un repas ou le couvre-feu à 22H00, soient levées.
Le secteur demande au gouvernement britannique un calendrier précis et une date pour la réouverture, "compte tenu de l'impact sévère des confinements".
Au total, les ventes de bière se sont effondrées de 56% l'an dernier, soit une perte de chiffre d'affaires de 7,8 milliards de livres, après avoir été réduites à néant au deuxième trimestre lors du premier confinement.
Les pubs ont pu rouvrir sous conditions au troisième trimestre, ce qui a permis de limiter la casse, avant une fin d'année très difficile et le renforcement des restrictions avec la propagation rapide du virus.
"L'activité des pubs est décimée" et "nous ne pouvons plus tenir dans ces circonstances", s'alarme Philip Whitehead, président de la BBPA.
"Du fait de la chute de leur chiffre d'affaires en 2020, les pubs restent endettés et ont très peu voire pas de trésorerie en réserve", relève-t-il, estimant "avoir besoin de l'aide financière du gouvernement".
Outre le dispositif de chômage partiel, les pouvoirs publics ont déjà mis en place des allégements fiscaux et subventions pour les commerces qui doivent fermer, mais de nombreux secteurs poussent pour que ces mesures soient prolongées.
Le secteur des pubs plaide pour une extension des baisses de TVA et de l'exemption de la taxe sur les locaux commerciaux, ainsi que celle sur la vente de bière, "afin d'aider les pubs à être rentables et à se relever".
Le directeur général de la chaîne de pubs Greene King, Nick Mackenzie, cité dans le communiqué, estime que sans visibilité sur la réouverture et sans aide supplémentaire, "le risque est de voir davantage d'établissements viables fermer leurs portes dans les semaines et mois à venir".
jbo/abx