Eurotunnel: des passagers évacués par un tunnel de service après un incident #
Des centaines de passagers de l'Eurotunnel entre la France et l'Angleterre ont dû évacuer par un tunnel de service mardi soir en raison d'une alarme à bord d'une navette ayant provoqué des heures de perturbations, a indiqué l'opérateur de la liaison.
L'incident a été déclenché par une "alarme à bord d'une navette", a affirmé mercredi matin à l'AFP John Keefe, directeur des Affaires publiques de Getlink.
Le groupe Getlink exploite le tunnel sous la Manche, une section de près de 38 kilomètres reliant Calais, en France, à Folkestone, en Angleterre.
"La navette a été amenée à un arrêt contrôlé et inspectée. Par mesure de précaution, pour leur sécurité et leur confort, nous avons transféré les passagers à bord vers une autre navette, via le tunnel de service", a-t-il poursuivi.
Environ 400 personnes se trouvaient dans le train affecté.
Des photos et vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent des passagers empruntant à pied un tunnel, certains avec leurs affaires ou leur chien.
Sarah Fellows, 37 ans, de Birmingham (centre de l'Angleterre), a déclaré à l'agence de presse PA que "Le tunnel de service était terrifiant". "C'était comme un film catastrophe", a-t-elle décrit, "Il y avait une femme qui pleurait dans le tunnel, une autre femme qui faisait une crise de panique".
Michael Harrison, de Cranbrook (Kent) l'un des passagers du train évacué, a déclaré être "finalement arrivé à Folkestone six heures après l'embarquement."
"Les opérations comme celle-ci prennent du temps, mais elles sont pour la sécurité de tous et doivent être menées avec précaution", a affirmé M. Keefe.
"Nous avons annoncé des retards aux départs allant jusqu'à 6 heures sur notre terminal français, mais la plupart des passagers ont été transportés en moins de temps que cela", a-t-il précisé. "Même si certains passagers ont vécu un voyage plus long que prévu, tout le monde était en sécurité à tout moment", a aussi assuré M. Keefe.
Le service était de retour à la normale mercredi matin.
pau/gmo/spi
Eurotunnel: des passagers évacués par un tunnel de service après un incident #
Des passagers de l'Eurotunnel entre la France et l'Angleterre ont dû évacuer par un tunnel de service mardi soir en raison d'une alarme à bord d'une navette ayant provoqué des heures de perturbations, a indiqué l'opérateur de la liaison.
L'incident a été déclenché par une "alarme à bord d'une navette", a affirmé mercredi matin à l'AFP John Keefe, directeur des Affaires publiques du groupe Getlink, qui exploite le tunnel sous la Manche.
"La navette a été amenée à un arrêt contrôlé et inspectée. Par mesure de précaution, pour leur sécurité et leur confort, nous avons transféré les passagers à bord vers une autre navette, via le tunnel de service", a-t-il poursuivi.
Des photos et vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent des passagers empruntant à pied un tunnel, certains avec leurs affaires ou leur chien.
Sarah Fellows, 37 ans, de Birmingham, a déclaré à l'agence de presse PA que "Le tunnel de service était terrifiant". "C'était comme un film catastrophe", a-t-elle décrit, "Il y avait une femme qui pleurait dans le tunnel, une autre femme qui faisait une crise de panique".
Michael Harrison, de Cranbrook, Kent, l'un des passagers du train évacué, a déclaré être "finalement arrivé à Folkestone six heures après l'embarquement."
"Les opérations comme celle-ci prennent du temps, mais elles sont pour la sécurité de tous et doivent être menées avec précaution", a affirmé M. Keefe, ajoutant que cela avait eu pour conséquence des temps de traversée plus longs.
"Même si certains passagers ont vécu un voyage plus long que prévu, tout le monde était en sécurité à tout moment", a-t-il assuré.
Le service était de retour à la normale mercredi matin.
pau/gmo/eb
25 ans après la mort de Diana, une monarchie fragile face aux scandales #
Critiquée pour son apparente froideur face à la mort de Lady Di, la famille royale britannique s'est efforcée de se moderniser et redorer son image. Mais les récents scandales ont montré une institution encore fragile, peinant à rester au tempo de la société.
La mort de Diana le 31 août 1997 dans un accident de voiture à Paris a provoqué une immense émotion, avec laquelle la monarchie avait semblé en total décalage.
La reine et son fils aîné Charles, dont le divorce avait été finalisé l'année précédente, étaient restés emmurés dans leur silence depuis leur château de Balmoral, en Ecosse, bien loin de la capitale, avant de rentrer à Londres partager le chagrin national.
La plus célèbre famille britannique a pris conscience de ses faux pas, et revu sa copie, tentant aussi de tourner la page d'une pénible décennie, entre divorces, querelles familiales et scandales divers. Avant que ces efforts, qui ont permis de redresser sa popularité, ne soient remis en question récemment par une série de crises -les accusations d'agression sexuelle visant le prince Andrew aux Etats-Unis, soldées par un accord de plusieurs millions de dollars, ou le départ du prince Harry et de sa femme Meghan.
"La mort de Diana a été un tourbillon qui a contraint la monarchie à réorienter son image publique, à adopter un profil plus moderne et plus expressif afin de plaire au public", explique à l'AFP l'historien de la royauté Ed Owens.
"Cette histoire se perpétue à travers ses fils", avertit-il. "Des temps difficiles sont à venir".
Un quart de siècle après le drame, la famille gère sa communication bien plus efficacement. Elle a recruté des experts en relations publiques, se montre plus réactive et présente sur les réseaux sociaux tout en gérant l'organisation de grands événements rassembleurs comme les célébrations du jubilé de platine d'Elizabeth II marquant les 70 ans de règne de l'ultrapopulaire monarque en juin dernier.
Robert Hardman, auteur de "Queen of Our Times: The Life of Elizabeth II", évoque une "évolution" mesurée face à l'accélération de l'information en continu et l'émergence des réseaux sociaux.
La monarchie, estime le biographe, "change lentement, imperceptiblement, mais fermement et pas sans raisons".
Après la mort de Diana, l'objectif a été notamment de montrer une image plus "humaine" de la reine, parfois vue comme étant plus préoccupée par ses chiens et ses chevaux que par ses sujets.
L'image de Charles, à qui l'on reprochait sa raideur et son arrogance, a elle aussi été travaillée.
Ses fils, les princes Harry et William, avec leur relation longtemps très proches puis leurs mariages glamour, ont séduit les Britanniques.
Plutôt que de "rentrer la tête dans les épaules et attendre que cela se passe" comme auparavant, la monarchie se montre désormais plus réactive face aux polémiques, selon M. Hardman.
Face aux accusations de racisme dans la famille royale lancée par Harry et son épouse Meghan, la reine a ainsi prestement réagi dans un communiqué pour assurer prendre l'affaire au sérieux tout en affirmant que "les souvenirs peuvent varier".
Mais l'exil aux Etats-Unis de Harry et Meghan en 2020 a fait des dégâts. "Cela a privé la monarchie de l'un de ses sauveurs", Harry, estime M. Owens.
"Meghan a également incarné certaines des vertus que Diana avait également cherché à projeter", note-t-il, soulignant sa façon d'exprimer ses émotions et de se montrer "sensible aux préoccupations des gens ordinaires, aux vies des gens dans le monde en développement."
Pour lui, la "grande erreur" de la reine de 96 ans ces deux dernières décennies a surtout été la gestion de la crise du prince Andrew, souvent présenté comme son fils préféré.
Accusé d'agressions sexuelles en liaison avec l'affaire Epstein aux Etats-Unis, le prince Andrew y a mis fin en payant plusieurs millions de dollars. Un mois plus tard, Elizabeth II l'a laissé l'accompagner à un service religieux en mémoire de son défunt mari, le prince Philip.
"La reine n'a peut-être pas tiré les leçon de la fin des années 1990 aussi bien qu'elle aurait pu le faire", avance M. Owens.
L'historien pense que des "embûches" similaires se dressent sur le chemin de Charles, critiqué pour des dons aux origines controversées à ses associations ou des prises de positions jugées inadaptées pour un futur roi.
Contrairement à sa mère, Charles manque de "subtilité" selon M. Owens. "Cela va poser des problèmes".
jj-pau/gmo/alc
A Windsor, les touristes chérissent toujours Diana, 25 ans après sa mort #
Tori McCumiskey a des frissons quand elle repense à la mort de Diana il y a 25 ans. Comme elle, les touristes en visite à Windsor en Angleterre admirent toujours la princesse, "l'icône" royale comme la "femme normale" qu'elle incarnait.
Un quart de siècle après la disparition de "Lady Di", tasses et boites à thés, dés à coudre, cloches, cartes postales, cuillères en argent et même tartan écossais à l'effigie de la première épouse du prince Charles sont partout dans les boutiques de souvenirs de la ville, étape incontournable des fans de la monarchie britannique.
Dans les rues pavées près du château où vit la reine Elizabeth II depuis la pandémie, tout le monde se souvient de ce 31 août 1997, quand la princesse de Galles meurt à 36 ans dans un accident de voiture à Paris.
"J'étais dans un centre commercial en Australie et ils ont annoncé sa mort au haut-parleur. Je ne pouvais pas y croire. Ca me donne des frissons rien que d'y repenser", se rappelle Tori McCumiskey.
Pour cette Australienne de 52 ans, qui se qualifie de "fervente royaliste", Diana parlait aux gens. "On la voyait comme une +Royal+ moins fermée d'esprit, facilement abordable", estime-t-elle, précisant avec fierté avoir elle-même rencontré la princesse lors d'un tournoi de polo à Melbourne dans les années 1980.
"Elle était belle, elle a travaillé pour tant d'oeuvres caritatives, et elle était terre-à-terre", abonde Muthucumara Samy Kesavan, gérant du magasin de souvenirs "House of Gifts".
Dans sa boutique au pied du château, il propose encore de nombreux objets à l'effigie de la princesse, du magnet aux répliques du carton d'invitation du mariage en 1981 de Charles et Diana, née Spencer et alors âgée de 20 ans.
Les ventes "sont stables", explique-t-il. "Les gens me demandent spécifiquement pour Diana, elle est encore très populaire."
M. Kesavan se rappelle avec émotion de la nuit de la mort de "Lady Di", poursuivie par des paparazzis à moto à Paris, un an après son divorce. Il travaillait alors dans une station-service dans le centre de Londres.
"D'habitude, on ferme la nuit, mais là, on est restés ouvert car les gens venaient acheter des fleurs. C'est quelque chose qu'on ne peut pas oublier."
Aaron Perks, lui, était à un rallye moto ce jour-là. "Je me suis réveillé et partout dans le camping, on disait qu'elle était morte, c'était partout dans les journaux, dans toutes les stations essence sur le chemin du retour", raconte cet Anglais de 55 ans venu à Windsor avec ses neveux et nièces.
"J'ai pleuré devant la télé", avoue quant à elle Anna Szymnaczak, une Polonaise de 48 ans. "C'était une personne normale, elle aimait les gens."
A 40 kilomètres de Windsor, dans les jardins du palais londonien de Kensington, Amelia Irving prend ses enfants en photo devant la statue en bronze de la princesse de Galles, inaugurée l'année dernière par ses fils William et Harry dans une rare apparition commune des deux frères en froid.
"Je voulais venir à Londres pour le jubilé (les 70 ans de règne de la reine célébrés en juin) mais j'ai attrapé le Covid...", regrette cette Américaine de 47 ans. "Je tenais à venir voir la nouvelle statue, c'est bien qu'elle soit ici."
Le phénomène Diana, notamment entretenu par la série The Crown, perdurera encore longtemps, estime de son côté Heike Schuler, une touriste allemande de 73 ans en visite pour la première fois à Londres.
"elle a apporté quelque chose de nouveau à la monarchie qu'on n'a jamais retrouvé depuis", souligne-t-elle. "On la voyait comme quelqu'un comme nous. elle était belle, elle était maltraitée par la famille royale, sa mort est tragique... On devient une icône pour moins que ça!"
vg/bd/nzg