About: http://asrael.eurecom.fr/news/00334317-fbf2-3950-bf63-b02ed44cfb4f     Goto   Sponge   NotDistinct   Permalink

An Entity of Type : rnews:Article, within Data Space : asrael.eurecom.fr associated with source document(s)

AttributesValues
rdf:type
rnews:headline
  • Viry-Châtillon: début du procès en appel des agresseurs présumés des policiers (fr)
dc:subject
rnews:articleBody
  • Ils sont accusés d'avoir blessé quatre policiers en jetant des cocktails Molotov dans leurs voitures à Viry-Châtillon (Essonne) en 2016, dans une affaire très médiatisée: le procès en appel de 13 jeunes s'est ouvert mardi devant la Cour d'assises de Paris et se tiendra à huis clos.

    Comme en première instance, lorsque huit des accusés avaient été condamnés à des peines allant de 10 à 20 ans de prison, les débats auront lieu à huis clos, puisque trois des mis en cause étaient mineurs au moment des faits.

    Les huit jeunes qui avaient été reconnus coupables de tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l'autorité publique comparaissent dans le box des accusés.

    Les cinq autres, qui avaient été acquittés en première instance par la cour d'assises des mineurs de l'Essonne, se sont eux présentés libres devant le tribunal.

    "Les policiers font leur travail, ils veulent des réponses pour leur collègue, c'est logique, mais la police et la justice c'est deux choses différences. La justice m'a acquitté, elle a déjà fait son travail, je crois en elle", a déclaré l'un d'eux, B., à l'AFP.

    Le nouvel épisode judiciaire de cette affaire, qui avait eu un très fort retentissement dans l'opinion publique, doit durer six semaines.

    Contrairement au premier procès d'Evry, où le dispositif policier était très conséquent, cette seconde audience devrait se dérouler dans un cadre plus serein.

    "Les avocats de la partie civile et les victimes étaient très frappés par le décalage complet entre l'attitude des accusés et le caractère épouvantable des faits qui leur sont reprochés. C'est pour ça que nous sommes très favorables à la publicité des débats", a déclaré avant l'audience Thibault de Montbrial, conseil de l'une des victimes, soulignant le "caractère pédagogique" qu'aurait eu cette décision.

    "Beaucoup de témoins sont absents dans ce procès. C'est un dossier dans lequel il n'y a pas beaucoup de preuves mais beaucoup de témoignages, qu'il sera nécessaire de confronter à l'audience", a souligné Me Frank Berton, dont le client a été condamné à 18 ans de prison en première instance.

    "Nous ne pouvons pas nous satisfaire de la rumeur publique si les témoins ne viennent pas, cela ne suffit pas pour condamner des garçons qui contestent leur responsabilité depuis quatre ans", a-t-il ajouté.

    - "Une explication" -

    Le 8 octobre 2016, en plein jour à Viry-Châtillon, une vingtaine de jeunes encagoulés avaient pris d'assaut deux voitures de police stationnées à proximité du quartier de la Grande Borne, une vaste cité d'habitat social comptant des milliers de logements, considérée comme l'une des plus sensibles d'Île-de-France.

    En quelques secondes, ils avaient brisé les vitres et jeté des cocktails Molotov dans les habitacles.

    Dans une première voiture, un adjoint de sécurité de 28 ans et une gardienne de la paix de 39 ans avaient pris feu. Les deux étaient présents au tribunal mardi à Paris.

    Le pronostic vital de l'adjoint avait été un temps engagé et il avait été plongé dans le coma pendant plusieurs semaines. Plus de quatre ans après les faits, il porte encore les marques de l'agression sur son visage.

    Sa collègue avait été touchée par des pierres une fois sortie de la voiture transformée en torche, alors qu'elle avait le haut du corps en flammes.

    "J'ai des enfants, aidez-moi", l'avait entendu dire un de ses agresseurs présumés, qui avait confié plus tard à une amie que ça lui avait fait "un pincement au coeur".

    "Ma cliente attendait de la justice non seulement qu'elle condamne évidemment les agresseurs, mais que ces derniers donnent une explication, qu'ils s'expriment, et cette attente-la, aujourd'hui, nous ne l'avons plus", a déclaré son conseil, Me Thibault de Montbrial.

    Les deux agents étaient parvenus à s'extirper de l'autre voiture, alors qu'un cocktail Molotov était tombé sur la banquette arrière. Ils avaient été blessés plus légèrement.

    Les accusés de cette violente attaque avaient entre 16 et 21 ans au moment des faits. Selon l'enquête, ces membres d'une bande de la Grande Borne avaient planifié quelques jours auparavant de "niquer des keufs".

    Le verdict est attendu le 16 avril.

    leo/ali/pga/bow

    (fr)
rnews:dateCreated
rnews:dateModified
rnews:datePublished
rnews:dateline
  • Paris
rnews:genre
  • Prev
rnews:identifier
  • urn:newsml:afp.com:20210302T153100Z:TX-PAR-TVB00:1
rnews:inLanguage
  • fr
rnews:slug
  • procès-agression-police-justice
schema:contentLocation
schema:contentReferenceTime
schema:keywords
  • police
  • justice
  • Thibault de Montbrial
  • procès
  • agression
  • Frank Berton
schema:isPartOf
Faceted Search & Find service v1.16.123 as of May 22 2025


Alternative Linked Data Documents: ODE     Content Formats:   [cxml] [csv]     RDF   [text] [turtle] [ld+json] [rdf+json] [rdf+xml]     ODATA   [atom+xml] [odata+json]     Microdata   [microdata+json] [html]    About   
This material is Open Knowledge   W3C Semantic Web Technology [RDF Data]
OpenLink Virtuoso version 07.20.3241 as of May 22 2025, on Linux (x86_64-pc-linux-musl), Single-Server Edition (126 GB total memory, 1 GB memory in use)
Data on this page belongs to its respective rights holders.
Virtuoso Faceted Browser Copyright © 2009-2025 OpenLink Software