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  • Elections: la proportionnelle quasiment enterrée, le MoDem veut la ranimer (fr)
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  • Quasiment enterrée malgré les promesses d'Emmanuel Macron, l'idée de tenir les prochaines élections législatives au scrutin proportionnel est toujours soutenue par le MoDem, dont le président François Bayrou milite pour que la question soit tranchée par un référendum.

    Pourtant argument de campagne, l'introduction de la proportionnelle s'est encalminée d'une crise à l'autre, même si en avril 2019, le chef de l'Etat assurait encore vouloir porter la dose à 20% en 2022.

    "Je pense que c'est ce qui permet de représenter toutes les familles politiques sans créer une situation ingouvernable", avait-il notamment estimé. Mais depuis, englué dans l'épidémie de Covid-19, le sommet de l'exécutif a relégué le sujet au second rang.

    François Bayrou ne l'entend pas ainsi: "Moi, je n'ai pas l'habitude de renoncer à ce que je considère comme essentiel, particulièrement dans la crise que nous vivons", fait-il valoir à l'AFP.

    Le patron du MoDem - et haut commissaire au Plan - s'apprête à envoyer une lettre au chef de l'Etat, qu'il a préalablement soumise aux responsables politiques de tous bords.

    Dans ce courrier que l'AFP s'est procuré, le leader centriste déplore "la brutalité" du scrutin majoritaire, dans lequel "ni le pluralisme, ni l'équité ne sont respectés" et appelle à "un changement de culture politique qui permette, entre les différents courants politiques, chaque fois que possible, dialogue et co-responsabilité".

    Or, le temps presse: la loi interdit de retoucher le mode de scrutin moins d'un an avant sa tenue, c'est-à-dire qu'une réforme doit être adoptée d'ici cinq mois pour des élections en 2022.

    "Soit un projet de loi qui devrait être présenté en mars-avril pour être voté avant juin", expose le patron des députés MoDem, Patrick Mignola, qui entend donc déposer avec son groupe un amendement en faveur de la proportionnelle au projet de loi de report des élections régionales, même s'il a de grande chance d'être retoqué en raison de son éloignement du texte examiné à partir du 3 février à l'Assemblée.

    François Bayrou a pour sa part une idée davantage radicale: plutôt qu'un processus parlementaire incertain, il propose un référendum, sur la base de l'article 11 de la Constitution. "C'est une question qui empoisonne le débat et la pratique démocratique en France: réglons-la", insiste-t-il.

    Il ne s'agirait alors pas de redécoupages subtils de circonscription et de "doses" de proportionnelle mais, à quelques nuances, une élection proportionnelle intégrale "avec seuil à 5 %, sur circonscription départementale", à l'image de celle de 1986, tel que préconisé dans sa missive.

    - Cent députés RN ? -

    Pour l'heure, l'idée fait grimacer: "Étant donné la priorité donnée à la gestion de la crise et à la relance, et le calendrier parlementaire bien rempli, cette réforme n'est pas une priorité à ce stade", s'agace l'entourage d'Emmanuel Macron.

    Même tiédeur à La République en marche, dont le numéro un, Stanislas Guerini, estime que le "sujet est à regarder de façon plus large en 2022, pour un souffle nouveau à notre démocratie".

    "Je pense que le moment n'est pas là" vu "les tensions, les oppositions et aussi la résistance au Sénat", abonde encore un autre ténor du parti, appelant à ne pas bouger ces curseurs "dans l'urgence électorale".

    En petit comité il y a deux semaines, le président (LR) du Sénat Gérard Larcher ne s'est pas privé de battre l'idée en brêche, invoquant au passage le risque accru de déconnexion entre "parlementaires et citoyens".

    A défaut du soutien de LREM, et espérant faire basculer le rapport de force, le MoDem espère susciter un large débat en embarquant d'autres composantes de l'échiquier, dont La France insoumise et surtout le Rassemblement national, qui profiterait en premier lieu de cette réforme.

    "Le RN représente des millions de Français : va-t-on accepter longtemps qu'ils soient privés d'expression politique par un mode de scrutin inique?", tempêtait encore mardi Marine Le Pen, réagissant à des propos rapportés du patron des députés LREM Christophe Castaner qui s'inquiétait de voir entrer à l'Assemblée une centaine d'élus RN. Comme en 1986, lorsque le FN avait raflé 35 sièges.

    jmt-pab-pol/cs/nm

    (fr)
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