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  • Birmanie: vague de contestation depuis le coup d'Etat (fr)
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  • Les événements en Birmanie depuis le coup d'État qui a renversé Aung San Suu Kyi le 1er février et provoqué une vague de contestation inédite dans le pays depuis le soulèvement populaire de 2007.

    - Coup de force -

    Le 1er février, l'armée se déploie autour du Parlement dans la capitale, Naypyidaw et s'empare de l'hôtel de ville à Rangoun, la capitale économique. L'aéroport international est fermé.

    La cheffe de facto du gouvernement civil Aung San Suu Kyi est arrêtée ainsi que le président de la République Win Myint et d'autres responsables de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) au pouvoir depuis 2015. Le putsch est mené sans effusion de sang.

    L'armée proclame l'état d'urgence pour un an, alléguant d'"énormes" fraudes aux législatives de novembre, massivement remportées par la LND.

    Elle promet d'organiser ensuite de nouvelles élections "libres et équitables". Le général Min Aung Hlaing concentre désormais les pouvoirs.

    Aung San Suu Kyi exhorte la population à "ne pas accepter" le coup d'Etat.

    - "Désobéissance" -

    Le 2 février, la LND appelle à la "libération" immédiate de ses responsables.

    Les Etats-Unis accusent formellement les militaires birmans d'avoir perpétré un "coup d'Etat".

    Dans la soirée, des habitants de Rangoun klaxonnent et tapent sur des casseroles en signe de protestation.

    Le 3, la LND indique qu'Aung San Suu Kyi a été inculpée "pour avoir enfreint une loi sur les importations/exportations" et se trouve "assignée à résidence" à Naypyidaw, "en bonne santé".

    Des groupes appelant à la "désobéissance civile" se lancent sur Facebook.

    - Blocage des réseaux sociaux -

    Le 4, les généraux birmans ordonnent le blocage de l'accès à Facebook.

    Le Conseil de sécurité de l'ONU appelle à la libération des détenus, mais ne condamne pas le coup d'Etat en raison de l'opposition de la Chine et de la Russie.

    Des avocats arborant un ruban rouge, aux couleurs de la LND, se mobilisent sur les réseaux sociaux. Des professionnels de santé prennent part aux protestations. Quelque 300 députés organisent une session virtuelle.

    Le 5, tandis que l'armée multiplie les arrestations, des centaines d'enseignants et d'étudiants se rassemblent à Rangoun.

    Les accès à Twitter et Instagram sont à leur tour restreints.

    - Manifestations d'ampleur -

    Le 6, des milliers de personnes défilent à Rangoun contre "la dictature militaire". Quelque 2.000 personnes se rassemblent à Mandalay (centre), la deuxième ville du pays.

    Le lendemain, des manifestations d'une ampleur inédite depuis le soulèvement populaire de 2007 rassemblent quelque 100.000 contestataires à Rangoun.

    Le 8, ils sont des centaines de milliers à descendre dans les rues du pays, bravant la menace "d'actions" brandie par les généraux putschistes.

    A Naypyidaw, la police déploie des canons à eau et la loi martiale est décrétée dans plusieurs quartiers de Rangoun et de Mandalay. Les rassemblements de plus de cinq personnes sont interdits, un couvre-feu est instauré.

    S'exprimant pour la première fois, Min Aung Hlaing, invoque de nouveau "des fraudes électorales".

    - L'armée durçit le ton -

    Le 9, quatrième journée consécutive de manifestations. A Naypyidaw, canons à eau et tirs de balles en caoutchouc sont déployés contre les protestataires.

    A Rangoun, des contestataires se rassemblent près du siège de la LND pour réclamer la libération d'Aung San Suu Kyi. Dans la soirée, les locaux de la formation sont visés par un raid de l'armée.

    La Nouvelle-Zélande suspend ses contacts militaires et politiques de haut niveau avec la Birmanie.

    L'ONU condamne l'usage "disproportionné" et "inacceptable" de la force par l'armée, déplorant "de nombreux protestataires blessés, dont certains gravement".

    Selon un médecin de l'hôpital de Naypyidaw, une jeune femme, touchée à la tête par une balle réelle, est "en soins intensifs".

    - Policiers manifestants -

    Le 10, manifestations massives à Rangoun et Naypyidaw. Dans la ville de Loikaw (Etat de Kayah, Est), des policiers se joignent à la manifestation, selon des médias locaux.

    Quelque 190 personnes ont été arrêtées depuis le 1er février, selon une ONG d'aide aux prisonniers politiques.

    kd/mw/ial/

    (fr)
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