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  • Régionales: dans le Sud-Est la question des alliances mobilise les partis (fr)
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  • Quelles alliances au premier tour pour les régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur? La question mobilise les partis, bien qu'aucun camp n'ait encore de candidat officiel, dans une région où l'extrême droite reste forte mais sans partenaire.

    En 2015, le candidat d'union de la droite, Christian Estrosi, l'avait emporté face à la frontiste Marion Maréchal Le Pen, arrivée largement en tête au premier tour. Une victoire obtenue grâce au retrait de la liste socialiste alors conduite par Christophe Castaner (passé depuis chez LREM).

    Conséquence: la gauche été absente pendant six ans de l'hémicycle régional où le Front national, rebaptisé Rassemblement national (RN), a représenté seul l'opposition à la majorité de droite conduite par Renaud Muselier (LR) qui a succédé à Christian Estrosi, redevenu maire de Nice.

    En juin, c'est l'ancien ministre sarkozyste Thierry Mariani, élu eurodéputé RN, qui est pressenti pour porter les couleurs du parti de Marine Le Pen. Contacté par l'AFP, il n'a pas souhaité s'exprimer.

    Un sondage de l'institut Ifop pour La Tribune et la radio Europe1 publié fin décembre le plaçait en tête au premier tour devant Renaud Muselier (LR) avec 30% des suffrages, 10 points que moins que Marion Maréchal Le Pen en 2015 (40,55%).

    Même avec le scenario d'une triangulaire avec la gauche, l'élu RN serait devancé au second tour par le président de région sortant (37% contre 40%), selon l'échantillon des 905 personnes interrogées.

    "Le RN, toujours en tête mais moins fringant, conserve une possibilité de gagner la région. Renaud Muselier tient le choc, avec des incertitudes en cas de triangulaire ou de quadrangulaire, alors que la gauche, sans incarnation, est en vraie difficulté", résume à l'AFP le directeur général adjoint de l'Ifop, Frédéric Dabi.

    - "Grand flou à gauche" -

    Renaud Muselier semble attendre le bon moment pour se déclarer. "Pour l'instant, je ne suis pas en campagne mais dans l'action", a-t-il lâché à des journalistes.

    Le président de cette région de plus de cinq millions d'habitants a écarté tout accord d'appareil avant le second tour, notamment avec En marche, qui lui a tendu la main par la voix du patron des députés LREM, Christophe Castaner.

    Mais "bien sûr, pour le second tour, pas de gestes barrières entre les républicains que nous sommes", a précisé l'élu au quotidien Le Figaro.

    Le parti présidentiel, crédité de 12 à 13% au 1er tour dans plusieurs sondages, a désigné comme cheffe de file la secrétaire d'Etat aux Personnes handicapées, Sophie Cluzel. "Mais cheffe de file ne veut pas dire candidate", a-t-elle souligné au quotidien La Provence, reprenant la proposition d'alliance au premier tour avec Muselier.

    "Une alliance avec En marche au 1er tour (...) présente le risque sérieux que des électeurs de droite se réfugient dans l'abstention ou le vote RN", souligne Frédéric Dabi.

    A gauche, où l'on rêve de retrouver la dynamique victorieuse de la coalition du Printemps marseillais (PS, PCF, LFI, EELV) qui a conquis la mairie de Marseille, quelque 1.800 personnes, dont de nombreuses personnalités, ont signé en janvier un appel à l'union dès le 1er tour.

    "Je ferai tout (...) pour qu'on fabrique une union la plus large possible", a assuré le maire de Marseille Benoit Payan (PS) en janvier.

    Selon le sondage IFOP, aucune liste de gauche ne dépasserait la barre des 10% nécessaires pour se maintenir si elles partaient divisées.

    Mais personne dans les partis traditionnels de gauche n'a publiquement manifesté son intérêt pour mener une liste d'union, à l'exception des écologistes.

    Cinq mouvements, dont Europe Ecologie Les Verts (EELV), Génération Ecologie (GE) et Cap Ecologie (fusion de l'Alliance Ecologiste Indépendante et de Cap 21), ont annoncé mercredi s'être unis pour un projet commun autour duquel ils espèrent notamment fédérer le PS et le PCF.

    "Le pôle qui s'est constitué est une priorité d'attelage", a prévenu mercredi Jean-Laurent Félizia, le nouveau chef de file d'EELV en PACA, après que l'ancien leader, Olivier Dubuquoy, a été suspendu pour avoir signé l'appel au rassemblement de janvier.

    Face à ces remous internes, une vingtaine de figures écologistes dont José Bové, Yves Cochet, Noël Mamère ou Alain Lipietz avaient signé une tribune en février appelant à dépasser "les boutiques partisanes".

    Aux municipales à Marseille, EELV avait fait cavalier seul au premier tour avant de rallier le Printemps marseillais.

    pr/ol/pb

    (fr)
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