Le délégué général de la République en marche, Stanislas Guerini, a mis en garde jeudi une partie de la gauche qui mettrait "un signe égal entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron" en accusant Jean-Luc Mélenchon d'avoir "fait exploser au bazooka le front républicain" en 2017.
"C'est Jean-Luc Mélenchon le premier qui dans l'entre-deux-tours en 2017 a fait exploser au bazooka le front républicain en ne faisant pas de choix", a déclaré le numéro un de LREM sur Sud-Radio, soutenant qu'à l'Assemblée Nationale "les votes de l'extrême gauche et de l'extrême droite se rejoignent bien plus souvent".
Interrogé sur la position de Christophe Castaner qui avait déclaré qu'il "soutiendrait" Jean-Luc Mélenchon dans l'hypothèse d'un second tour qui opposerait le leader de la France Insoumise à Marine Le Pen, M. Guerini a toutefois indiqué être "parfaitement en ligne" avec le chef de file des députés LREM à l'Assemblée.
Il a lancé un appel à "ceux qui sont sensibles aux mesures sociales", égrenant des dispositions prises pendant le quinquennat: "le Ségur de la santé", le "13e mois aux salariés au SMIC". "Je ne pense pas que Marine Le Pen aurait fait la PMA pour toutes", a insisté le député de Paris.
Le numéro 2 de LR Guillaume Peltier a indiqué sur France 2 qu'il ne s'était "pas engagé en politique pour faire barrage", rappelant qu'il avait voté blanc au second tour en 2017 et soulignant qu'il refuse "ce duel mortifère qu'on tente de nous imposer", entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
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