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  • Marine Le Pen multiplie les signaux en direction des Républicains (fr)
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  • Soutien à Sarkozy, dette: Marine Le Pen, candidate à l'Elysée, multiplie les signaux vers Les Républicains avec des revirements qui pourraient déboussoler son électorat, mais sans changer d'un iota ses priorités contre l'immigration et l'islamisme.

    En quête de crédibilité après son échec à la présidentielle de 2017, la présidente du Rassemblement national s'était déjà résolue à ne plus réclamer une sortie de la France de l'Union européenne (Frexit) ni de l'euro.

    Désormais, elle n'envisage plus de suspendre les accords de libre circulation de Schengen mais réfléchit à n'autoriser, dans cet espace de 26 Etats européens, que les "nationaux européens", qui restent à définir.

    Sur la dette publique de la crise sanitaire, la cheffe du RN --elle-même à la tête d'un parti très endetté-- a signé une tribune dans L'Opinion le 21 février pour dire qu'une dette "doit être remboursée" et défendre une "maîtrise budgétaire dans la durée", alors que son programme économique en 2017, basé sur des hypothèses de croissance ambitieuses et de nombreuses dépenses, portait le risque de la faire exploser.

    - Soutien à Sarkozy -

    "Quand on a passé son temps à invectiver la Banque centrale européenne, la politique monétaire européenne, à préconiser une sortie de la monnaie unique, cela vous disqualifie en matière de gestion de la dette", lui a répondu dans le même journal le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt.

    Le maire écologiste de Grenoble Eric Piolle pointe lui une candidate, d'habitude prompte à critiquer le "mondialisme" et le libéralisme économique, qui "se soumet à l'empire ultralibéral".

    Marine Le Pen cajole en outre les artisans et les commerçants, frappés de plein fouet par la crise sanitaire, qui représentent un électorat ancré à droite mais plus dispersé depuis 2017, en demandant la réouverture de leurs entreprises.

    Surtout, la dirigeante d'extrême droite, dans un autre clin d'oeil à la droite classique, a apporté clairement son soutien à son ancien adversaire Nicolas Sarkozy après sa condamnation à trois ans de prison dont un ferme pour "corruption" dans l'affaire dite "des écoutes".

    "Si Nicolas Sarkozy souhaite être candidat à la présidentielle, il doit l'être (...) malgré la condamnation", a déclaré sur Europe 1 Marine Le Pen, elle-même mise en examen pour des emplois présumés fictifs, refusant que la justice fasse "la primaire de la présidentielle".

    Pour les régionales, le RN va aussi désigner deux têtes de liste issues de LR: Jean-Paul Garraud en Occitanie et probablement Thierry Mariani en Provence-Alpes-Côte d'Azur, bastion du RN.

    - Anti-système -

    "Cette idée d'une grande coalition populaire, populiste qui transcenderait les frontières de la gauche et de la droite, soutenue notamment par Florian Philippot (ancien numéro 2 du parti), a laissé la place à l'idée que le RN, pour devenir un parti majoritaire, doit labourer à droite", explique Gilles Ivaldi, chercheur sur le populisme au Cevipof, en rappelant que l'électorat de Jean-Luc Mélenchon n'a pas beaucoup voté pour Marine Le Pen au deuxième tour de 2017.

    Cela reste toutefois un défi. Marine Le Pen "fait le pari que sa base est loyale et qu'elle va pouvoir élargir" en direction des électeurs âgés et de la classe moyenne, selon M. Ivaldi.

    "Mais en essayant de transformer le RN en parti de gouvernement, elle perd en radicalité. Or Il y a des gens qui votent RN parce que c'est un parti anti-système, qui critique les élites" et "un électorat populaire qui a besoin qu'on lui parle petits salaires ou retraite à 60 ans", toujours défendue par le RN, souligne le chercheur.

    Lors de son débat avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, ce dernier avait ironisé sur la "mollesse" de Marine Le Pen en pleine "dédiabolisation".

    Alors la présidente du RN donne quelques gages à sa base. A destination de son électorat populaire, elle désigne l'ancien LFI Andréa Kotarac pour les régionales en Auvergne-Rhône-Alpes.

    En direction des plus radicaux, elle soutient le mouvement d'ultradroite dissout Génération identitaire, vivier de cadres pour son parti, avec lequel elle partage le même combat à ses yeux primordial contre l'immigration.

    are/jk/caz

    (fr)
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