Un non-lieu a été prononcé dans l'enquête sur la mort de la Savoyarde Anne-Cécile Pinel, disparue en 2014 en Croatie, et ses parents ont décidé de faire appel, a-t-on appris mercredi auprès de leur avocate.
Anne-Cécile Pinel, étudiante de 23 ans, avait disparu en juillet 2014 en Croatie au dernier jour d'un festival de musique électronique, et ses ossements n'avaient été retrouvés qu'en janvier 2018.
Une enquête avait été ouverte en France dès sa disparition, mais "les demandes de vérifications n'ont jamais été faites" après la découverte du corps en 2018, a déclaré à l'AFP l'avocate de la famille, Corinne Herrmann.
Elle a confirmé en outre l'information du Dauphiné Libéré et de France Bleu, selon laquelle la famille a récemment reçue une lettre du juge annonçant sa décision de prononcer un non-lieu, et donc d'abandonner l'enquête judiciaire dans ce dossier.
Ses parents, "scandalisés" par cette décision d'un juge "qui n'a répondu à aucune demande des parties civiles", ont donc décidé de faire appel de cette décision devant la cour d'appel de Lyon, a ajouté Me Herrmann.
L'autopsie réalisée en janvier 2018 en Croatie, à la suite de la découverte des ossements de l'ancienne étudiante originaire de Savoie, concluait à une mort "probablement due à un choc à la tête".
En juin 2018, la cour d'appel de Lyon avait rejeté la demande de dessaisissement du juge d'instruction chargé de l'enquête menée par le parquet général et la famille.
Les deux parties lui reprochaient son refus d'ordonner de nouveaux actes d'enquête, comme une nouvelle autopsie et la communication de la procédure croate.
Les parents d'Anne-Cécile Pinel sont aujourd'hui "déçus de l'absence de considération de la justice", selon Corinne Herrmann.
ube/dfa/zl