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  • Présidentielle: Bertrand veut prendre ses rivaux de vitesse (fr)
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  • En officialisant mercredi sa candidature pour la présidentielle, Xavier Bertrand a voulu prendre de vitesse ses rivaux potentiels à droite et s'imposer comme le "candidat naturel" affranchi de toute primaire.

    Sur le fond, peu de surprise: le patron des Hauts-de-France affirmait depuis des mois se "préparer" à la présidentielle de 2022.

    Le moment a plus surpris, alors que la droite semblait attendre, pour se mettre en mode "présidentielle", l'issue des régionales où plusieurs de ses candidats potentiels sont aussi des présidents sortants (Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez et... Xavier Bertrand lui-même).

    "Il y a une question de timing. Les élections en juin, après c'est l'été... Xavier Bertrand veut vraiment affirmer qu'il est candidat et qu'il ne va pas dévier", assure-t-on dans son entourage.

    "Il a plus à gagner qu'à perdre", affirme à l'AFP le politologue Pascal Perrineau. "Les Français ne se satisfont pas du duel annoncé Le Pen/Macron, il y a un espace à droite entre les deux..."

    "Il aurait pu attendre encore un peu, mais le bouleversement du calendrier des régionales a créé une période de latence interminable, très mauvaise pour les partis n'ayant pas de candidat", ajoute-t-il, en soulignant que "Xavier Bertrand est clairement le moins mal placé" à droite aujourd'hui.

    Un récent sondage Ifop lui donnait 14% des voix au premier tour, contre 24% à Emmanuel Macron et 28% sur Marine Le Pen.

    "Ce n'est pas un mauvais étiage. C'est la possibilité d'être au deuxième tour. S'il était à 22% ce serait dangereux, tout le monde lui tomberait dessus, on n'aurait même pas le temps d'exposer quoi que ce soit", assure-t-on dans son entourage.

    Certes, il faut passer les régionales: "c'est plus compliqué que prévu, il y a une union de la gauche en face... mais tant mieux, s'il réussit bien ce challenge, ça montre qu'il est super bon", ajoute-t-on de même source.

    L'ancien ministre de la Santé risque toutefois de se heurter à des réticences dans son propre camp, où certains ont un jugement mitigé. "Il est hyperstructuré, hyperméthodique, mais tout est archi-calculé, ça ne sonne pas vrai", affirmait cet hiver un élu, selon qui Nicolas "Sarkozy n'aide pas car il ne le soutient absolument pas".

    - "Pédagogie" -

    "Un certain nombre de gens se disent parfois, à tort, qu'il est pas à droite", déplore-t-on dans son entourage en le reconnaissant: "il faut faire de la pédagogie là-dessus".

    Dans son interview à l'hebdomadaire Le Point, M. Bertrand s'est montré ferme sur le régalien, promettant d'abaisser la majorité pénale à 15 ans et d'instaurer des peines minimales automatiques.

    Reste un écueil pour celui qui a quitté le parti en 2017: "certains militants disent qu'ils ne voteront jamais pour lui", assure un cadre LR.

    Xavier Bertrand ne participera pas à une primaire: "je ne souhaite plus m'inscrire dans la logique d'un seul parti", a-t-il dit au Point.

    La direction de LR renâcle elle aussi à la primaire, qui pourrait désigner un candidat plaisant à la base mais repoussoir au-delà. Et faute d'homme providentiel, certains se rapprochent de Xavier Bertrand.

    "Il apparaît aujourd'hui comme le seul capable de faire gagner nos idées d'une droite patriotique et fière", affirme le numéro 2 de LR Guillaume Peltier. "C'est un espoir pour la droite, à la droite d'aider et d'accompagner cet espoir", lançait mi-mars le patron des députés LR Damien Abad.

    Cela suffira-t-il?

    "Les résistances vont être terribles", prédit une source chez LR, pour qui "il y a un seul scénario où ça marche: si Xavier Bertrand arrive à tuer le match dans les deux mois".

    Jeudi, le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau, aux ambitions assumées pour 2022, l'a assuré: "La primaire aura lieu. Je ne sais pas si on va l'appeler la primaire, on va l'appeler la démocratie".

    Valérie Pécresse avait plaidé dimanche pour "la primaire la plus ouverte possible".

    Et mercredi deux autres ténors se sont aussi exprimés en interview: Laurent Wauquiez qui "ne veut pas être spectateur", tandis que Michel Barnier assurait garder "la force" de se lancer dans une campagne.

    cg/jk/dch

    (fr)
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