About: http://asrael.eurecom.fr/news/3dd8a569-9609-33b2-abf7-34ab1df33b12     Goto   Sponge   NotDistinct   Permalink

An Entity of Type : rnews:Article, within Data Space : asrael.eurecom.fr associated with source document(s)

AttributesValues
rdf:type
rnews:headline
  • La sécurité du président, un métier de femmes aussi (fr)
dc:subject
rnews:articleBody
  • "J'ai des paillettes dans les yeux tous les jours". Christèle n'échangerait pour rien au monde sa place au sein du groupe de sécurité et de protection de la présidence de la République (GSPR), où seule une poignée de femmes a réussi à s'imposer.

    Membre du groupe d'élite du GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale), Christèle est entrée au GSPR en 2017, à l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Elysée.

    Elle connaît parfaitement le maniement de toutes les armes, est une parachutiste émérite, les sports de combats n'ont pas de secret pour elle, ni la conduite rapide, ni la protection rapprochée. Le résultat d'une formation exigeante au GIGN. "Je vous assure, je ne suis pas wonder woman", dit-elle, mais on a du mal à croire que cette femme menue d'à peine 40 ans ne le soit pas.

    L'équipe de protection du chef de l'Etat, qui comprend des policiers et des gendarmes, compte près de 80 personnes, dont cinq femmes.

    Christèle milite pour que davantage se lancent dans ce métier particulier. Les femmes "ont de l'appréhension", elles n'osent pas, alors que "la sécurité, ce n'est pas le rapport de forces" uniquement. "La présence d'une femme suffit parfois à faire baisser la tension", dit-elle.

    Toute jeune déjà, elle voulait être officier de gendarmerie. Mais avant, ses parents ont tenu à ce qu'elle obtienne une licence. Et, c'est un reportage vu à la télévision qui la pousse en 2007 vers l'EPIGN (Escadron parachutiste d'intervention de la gendarmerie nationale) qui rejoindra ensuite le GIGN.

    "Je suis motivée, je suis rustique. Je me suis dit, c'est ce que je veux faire".

    Elle reconnaît que "c'est un choix de vie", puisqu'il faut être disponible 24H/24.

    - "J'ai grandi ici" -

    Estelle, sa collègue policière, âgée de 36 ans, a les mêmes mots. "Un choix de vie", "une passion". Ni l'une, ni l'autre n'a d'enfant.

    Estelle a intégré le GSPR en août 2017, un mois après Christèle.

    Entrée à l'école de police en 2005, elle exerce cinq ans en police judiciaire, avant de rejoindre le Service de protection des hautes personnalités (SPHP), devenu en 2013 le Service de la protection (SDLP).

    C'est sa passion pour le parachutisme qui la conduit au SPHP. Elle y créée une cellule linguistique - elle a une licence d'anglais - tout en enchaînant les stages (sports de combat, maniement des armes, protection rapprochée etc...).

    Elle est tour à tour garde du corps de l'ambassadeur d'Israël en France, de l'ambassadeur de France au Liban, du candidat Jean-Luc Mélenchon durant la campagne présidentielle de 2017 et rejoint pour le second, l'équipe de protection d'Emmanuel Macron.

    "Faire ce métier, c'est possible pour une femme déterminée. Bien sûr, il faut être sportive. Il faut de la lucidité, savoir gérer même quand on est fatiguée, avoir énormément de disponibilité".

    La place des femmes? "En dix ans, petit à petit, les choses se font. Ca va dans le bon sens", juge Estelle. Mais, précise-t-elle, dans le recrutement au GSPR, "on ne cherche pas une femme ou un homme, on cherche des profils".

    Comme Christèle, elle a hâte que l'épidémie ait disparue pour reprendre les missions à l'étranger avec le président.

    Il tarde aussi à Aude, 40 ans, que la vie reprenne son cours normal. Au commandement militaire de la Compagnie de sécurité de la présidence de la République (CSPR), son champ d'action est le palais de l'Elysée et le Fort de Brégançon quand le couple présidentiel s'y rend.

    Cela fait 20 ans que cette femme d'1m83 du 1er régiment d'infanterie de la garde Républicaine (pour intégrer ce régiment il fallait notamment mesurer entre 1m75 et 1m85) est à l'Elysée où elle a gravi tous les échelons. Elle quittera le Palais prochainement, pour une promotion, à Nanterre.

    "L'Elysée est une belle maison. J'ai grandi ici", lâche-t-elle en se remémorant des épisodes qui l'ont marquée comme la réception donnée par la Reine Elisabeth II en 2006.

    sm/tib/rhl

    (fr)
rnews:dateCreated
rnews:dateModified
rnews:datePublished
rnews:dateline
  • Paris
rnews:genre
  • Prev
rnews:identifier
  • urn:newsml:afp.com:20210307T110256Z:TX-PAR-TZJ73:1
rnews:inLanguage
  • fr
rnews:slug
  • police-gendarmerie-femmes-8mars-président
schema:contentLocation
schema:contentReferenceTime
schema:keywords
  • police
  • femmes
  • gendarmerie
  • président
  • 8mars
schema:isPartOf
Faceted Search & Find service v1.16.123 as of May 22 2025


Alternative Linked Data Documents: ODE     Content Formats:   [cxml] [csv]     RDF   [text] [turtle] [ld+json] [rdf+json] [rdf+xml]     ODATA   [atom+xml] [odata+json]     Microdata   [microdata+json] [html]    About   
This material is Open Knowledge   W3C Semantic Web Technology [RDF Data]
OpenLink Virtuoso version 07.20.3241 as of May 22 2025, on Linux (x86_64-pc-linux-musl), Single-Server Edition (126 GB total memory, 689 MB memory in use)
Data on this page belongs to its respective rights holders.
Virtuoso Faceted Browser Copyright © 2009-2025 OpenLink Software