Un collégien de Metz a été placé en garde à vue après avoir menacé vendredi "avec une arme blanche" une professeure, a-t-on appris auprès de la police et du rectorat, des faits a priori liés aux "difficultés scolaires" du jeune et à la décision de convoquer ses parents.
Les faits se sont déroulés dans la matinée au collège Philippe de Vigneules, a indiqué la police dans un communiqué, confirmant des informations de BFMTV.
Les policiers sont intervenus "à 10H20" dans cet établissement de la périphérie messine "où un élève était suspecté de vouloir agresser l'un de ses professeurs avec une arme blanche", poursuit le communiqué, qui précise que la personne menacée "a pu très rapidement se mettre en sécurité".
Selon la chaîne, ce jeune âgé de 15 ans avait appelé quelques minutes auparavant la police pour dire "qu'il voulait tuer un prof". "L'adolescent avait sur lui une lame de 30 centimètres", indique encore BFM sur son site internet.
"L'élève de troisième, qui était resté seul dans une salle, a été interpellé par les policiers quelques minutes après, dès leur arrivée sur les lieux, puis a été amené au commissariat de Metz pour être placé en garde à vue", selon le communiqué de la police.
"Aucun blessé n'est à déplorer au terme de l'opération, pendant laquelle l'ensemble des collégiens présents dans l'établissement avaient été également mis en sécurité", selon la même source.
"L'origine des faits semble liée à des difficultés scolaires et à la décision de convoquer les parents pour un entretien", indique encore le communiqué de la police.
"En l'état actuel des informations que nous avons, il s'agit d'un problème purement scolaire, qui n'aurait aucun lien avec une radicalisation", a indiqué au quotidien régional Le Républicain Lorrain le recteur de l'Académie de Nancy-Metz, Jean-Michel Huart.
"Une cellule d'écoute à destination des élèves et de l'équipe éducative" a été mise en place au sein du collège, a indiqué dans un communiqué le rectorat de Metz-Nancy, qui ajoute qu'une "cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP)" va également être activée lundi.
M. Huart ainsi que le directeur académique des services de l'Education nationale (DASEN) de Moselle, Olivier Cottet, se sont rendus dans le collège où ils ont apporté "leur soutien à l'ensemble de la communauté de l'établissement et à la professeure agressée", selon le rectorat.
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