About: http://asrael.eurecom.fr/news/4113e71f-1527-37db-80ca-141ac370811f     Goto   Sponge   NotDistinct   Permalink

An Entity of Type : rnews:Article, within Data Space : asrael.eurecom.fr associated with source document(s)

AttributesValues
rdf:type
rnews:headline
  • Entre Mélenchon et Roussel, les tensions s'accumulent (fr)
dc:subject
rnews:articleBody
  • Simple "bataille de polochons" ou clé de la présidentielle à gauche? Les relations entre l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon et le communiste Fabien Roussel se sont encore tendues ces derniers jours, au point de compromettre une alliance.

    Le chef de La France insoumise a publié mercredi un billet de blog offensif contre l'attitude de la direction communiste à son égard. Lui qui est déjà candidat à la présidentielle de 2022 s'attendait au soutien du PCF, comme en 2012 et 2017.

    Or Fabien Roussel a récemment proposé sa candidature à son parti, et ses militants doivent trancher par un vote le 9 mai, après une conférence de débat stratégique en avril. L'aboutissement de plusieurs mois de campagne médiatique pour expliquer l'envie des communistes de s'émanciper de la tutelle des Insoumis, mal vécue en 2017.

    Le communiste a assorti cette démarche d'une remarque au JDD dimanche dernier, estimant à propos de Jean-Luc Mélenchon: "Moi je ne suis pas compliqué. Lui, si".

    La sortie a déplu à l'intéressé, qui le fait savoir en détail sur son blog. "Cette façon de ramener la politique à des questions psychologiques m'a toujours insupporté", s'indigne le président du groupe des députés LFI.

    Et M. Mélenchon de retourner le compliment à Fabien Roussel: "Il est +compliqué+ pour nous de comprendre comment on peut à la fois prôner l'unité et se présenter à l'élection présidentielle à l'inverse de notre accord constant depuis 12 ans (certes avec des hauts et des bas). Sauf à la considérer comme perdue d'avance."

    Il dénonce, sans expliciter s'il parle en creux des communistes: "Nous ne voulons être ni la roue de secours des sociaux-libéraux, ni des témoins impuissants, ni un groupuscule négociant son pouvoir de nuisance".

    Car Jean-Luc Mélenchon est conscient de l'importance capitale de rassembler au moins la famille de la gauche radicale pour la présidentielle. Alors qu'il tente actuellement de démontrer que LFI est la plus ouverte des formations à gauche aux régionales, la perspective de ne même pas pouvoir attirer à lui des communistes en perte de poids électoral serait un frein à sa dynamique.

    Il reconnaît: "Si les communistes n'en veulent pas nous en serons meurtris, c'est certain. Affaiblis ? C'est probable et c'est bien le projet de beaucoup de monde."

    Une allusion notamment aux grandes manoeuvres dans le reste de la gauche, avec des écologistes conquérants aux élections européennes et municipales et qui espèrent être le fer de lance à l'alternative à Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

    - "Pas de fourberie" -

    M. Mélenchon espère cependant en fin de billet convaincre finalement les communistes de s'allier pour "changer radicalement" la société. Et dit vouloir éviter "des batailles de polochons entre garçons simples et compliqués".

    Côté PCF, on relativise. "On sait avec Jean-Luc qu'une telle colère va finir par arriver, on ne sait juste pas quand", glisse l'entourage de Fabien Roussel.

    Le porte-parole Ian Brossat, qui en 2018 avait échangé des mots durs avec LFI, confie la détermination des communistes à décider sans subir la pression du député des Bouches-du-Rhône.

    Il constate: "Les choses ne se sont peut-être pas clarifiées dans le sens que Jean-Luc Mélenchon souhaitait, mais Fabien Roussel a toujours été très clair, lors de son élection (à la tête du parti) il avait dit qu'il y aurait une candidature PCF à la présidentielle. Il n'y a pas fourberie, toutes les cartes étaient sur la table".

    Les Insoumis vont devoir se reposer sur la frange sceptique envers Fabien Roussel qui existe à l'intérieur du PCF. N'allant pas encore jusqu'au soutien à l'Insoumis affiché par l'ancienne ministre communiste Marie-George Buffet, le député Sébastien Jumel a tout de même estimé en "homme de gauche", mercredi sur franceinfo, "qu'il faudra choisir le meilleur d'entre nous pour porter la bataille contre Macron".

    bap/jk/nm

    (fr)
rnews:dateCreated
rnews:dateModified
rnews:datePublished
rnews:dateline
  • Paris
rnews:genre
  • Prev
rnews:identifier
  • urn:newsml:afp.com:20210324T165259Z:TX-PAR-UOM92:1
rnews:inLanguage
  • fr
rnews:slug
  • partis-LFI-PCF-élections-France2022-présidentielle
schema:contentLocation
schema:contentReferenceTime
schema:keywords
  • Emmanuel Macron
  • présidentielle
  • Marie-George Buffet
  • Marine Le Pen
  • Jean-Luc Mélenchon
  • LFI
  • partis
  • élections
  • Ian Brossat
  • Sébastien Jumel
  • PCF
  • Fabien Roussel
  • France2022
schema:isPartOf
Faceted Search & Find service v1.16.123 as of May 22 2025


Alternative Linked Data Documents: ODE     Content Formats:   [cxml] [csv]     RDF   [text] [turtle] [ld+json] [rdf+json] [rdf+xml]     ODATA   [atom+xml] [odata+json]     Microdata   [microdata+json] [html]    About   
This material is Open Knowledge   W3C Semantic Web Technology [RDF Data]
OpenLink Virtuoso version 07.20.3241 as of May 22 2025, on Linux (x86_64-pc-linux-musl), Single-Server Edition (126 GB total memory, 533 MB memory in use)
Data on this page belongs to its respective rights holders.
Virtuoso Faceted Browser Copyright © 2009-2025 OpenLink Software