Le mari et des proches de Delphine Jubillar, infirmière de 33 ans portée disparue dans le Tarn depuis le 16 décembre, se sont constitués partie civile alors que de nouvelles recherches ont été menées mardi devant sa maison.
Des gendarmes de la cellule d'investigation criminelle ont mené une opération de ratissage sur un terrain situé en contrebas de la maison des Jubillar, de l'autre côté de la rue, dans la localité de Cagnac-les-Mines, une ancienne cité minière de 3.000 habitants située près d'Albi.
Ils recherchent un éventuel bijou où un autre objet qui pourrait constituer un indice, selon une source proche de l'enquête.
Les enquêteurs privilégient la piste criminelle. Une information judiciaire pour "enlèvement, détention ou séquestration" a été ouverte.
Cédric Jubillar, le mari de l'infirmière et père de leurs deux enfants, de 6 ans et un an et demi, "se constitue partie civile pour lui-même et les enfants mineurs, a par ailleurs précisé son avocat Me Jean-Baptiste Alary. C'est la seule manière de connaître l'évolution de la procédure, la plus grosse difficulté partagée par les proches, c'est qu'on ne sait rien, c'est terrible de ne rien savoir".
Cette annonce de constitution de partie civile intervient quelques heures après celle d'un groupe de proches, deux cousins et trois amis de Delphine Jubillar. "Ils font partie du premier cercle, ils sont très choqués par cette disparition, qu'ils considèrent inexplicable", a déclaré à l'AFP Me Philippe Pressecq.
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